L'amère Royal garde 2007 en travers et déverse ses aigreurs sur ses camarades du PS
"J'ai cicatrisé ma blessure," prétendait Royal (Paris Match, septembre 2007)
Ecrasée par 53% de votes à Sarkozy, elle n'a pas non plus pardonné à ses camarades socialistes.
Ce dimanche, Ségolène Royal a tweeté un message adressé à Hillary Clinton qui se rêve en première femme présidente des Etats-Unis comme l'ex-résidente de région a pu la fantasmer, et Barack Obama, qui pleurniche désormais en toute occasion.
En marge de la convention démocrate, la ministre de l'Environnement s'est félicitée de l'exemple de "belle leçon d'union et de mobilisation de tous les leaders autour de leur candidate", parce qu'il n'en disent que "du bien". Un compliment aux démocrates qui se sont tous ralliés derrière leur candidate avant la dernière ligne droite dans course pour la Maison Blanche.
@HillaryClinton @POTUS Belle leçon d'union et de mobilisation de tous les leaders autour de leur candidate et qui en disent du bien ...— Ségolène Royal (@RoyalSegolene) 31 juillet 2016
Photo mensongère
de son compte Twitter
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Mais la formule ressemble surtout à un coup de pied de l'ânesse à ses anciens camarades socialistes pendant l'élection présidentielle de 2007. L'ex-candidate du PS n'a jamais caché sa rancoeur pour les éléphants du PS. Elle leur a souvent reproché de ne pas l'avoir assez soutenue dans son combat contre la droite pendant la campagne. Or, chacun a pu garder en mémoire le hautain mépris qu'elle manifestait à l'appareil. Son association 'Désir d'Avenir' devait faire mieux que le PS.
"Celle que les sondages truqués de 2006 avait entretenue dans l'illusion de sa victoire présidentielle a gardé une dent contre ces entreprises commerciales qui se donnent au plus offrant.
Se sentant largement dévalorisée cette fois dans les enquêtes d'opinion derrière les deux favoris de la primaire socialiste, François Hollande et Martine Aubry, la malheureuse Royal se sent grillée et estime que " les sondages actuels sont des bulles spéculatives " et regrette que "les débats entre candidats n'ont pas commencé". "Certains veulent rester dans le confort des sondages", ose-t-elle affirmer dans un entretien au JDD. " Je vais prouver que je suis la plus forte et la plus expérimentée pour battre Nicolas Sarkozy, pour rassembler largement de l'extrême gauche aux centristes humanistes jusqu'aux gaullistes et surtout pour agir vraiment : je serai la présidente des solutions", assurait la petite présidente de Poitou-Charentes en mal de reconnaissance." (lien PaSiDupes)
Rappelons à sa décharge que Laurent Fabius -actuel président du Conseil constitutionnel- s'était demandé: "Qui va garder les enfants? ...
Celle qui a assuré ne plus être intéressée par l'Elysée souhaite ainsi montrer que le parti démocrate américain a su se réunir pleinement derrière sa candidate.
Le discours chargé d'éloges de Barack Obama
Hillary Clinton, à Georgetown,
le 3 décembre 2015 ,
avant la chirurgie esthétique
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Lors de son allocution de 45 minutes, le président Barack Obama a tellement chargé son intervention d'éloges que les plus avisés ont trouvé qu'en en faisant trop, il ne servait pas les intérêts de son ancienne rivale à la primaire démocrate que chacun sait aussi arriviste qu'hystérique, voire usée. Bien qu'elle se soit faite retirer les chairs, la septuagénaire, pendant ses meetings, doit se ménager en se posant sur un tabouret haut de bar.
Conférence de presse sur les armes
à feu, le 5 janvier 2016
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Novembre 2008:
Obama,en Caroline du Nord,
venait de perdre sa grand-mère
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Le président sortant a exhorté l'Amérique à porter Hillary Clinton à la Maison Blanche en novembre prochain. "Je peux dire en toute confiance que jamais un homme ou une femme n'a été aussi qualifié qu'Hillary Clinton pour la présidence des Etats-Unis d'Amérique", a lancé le 44e président qui quittera le pouvoir dans six mois, laissant un bilan pauvre après deux mandats: est-il bon juge des capacités de l'impétrante?
Si l’on en croit une révélation du New York Times. Pendant ses quatre années passées au département d’Etat, lors du premier mandat de Barack Obama, Hillary Clinton n’a jamais disposé d’une adresse électronique du gouvernement fédéral. Déjà largement pressentie pour briguer l’investiture démocrate à l’élection présidentielle de 2016, l’ancienne "ministre des Affaires étrangères", utilisait sa boîte personnelle, moins protégée des risques de piratage.
Une adresse mail personnelle ne peut être utilisée qu’en cas d’urgence lorsque l’on travaille pour les services de l’Etat fédéral, rappelle le New York Times. Le quotidien américain précise que cette inconscience a été découverte à l’occasion d’une enquête sur sa correspondance liée à l’attaque du consulat américain de Benghazi en septembre 2012.
Le jugement d'Obama est-il fiable, si la mémoire de la pleureuse flanche ?
Un discours qui tranche avec celui de la plupart des éléphants du PS en 2007.
A la fiabilité près...
Le Démocrate Bill Clinton aussi a fait l'éloge de son épouse
Dans un discours-sauvetage, son intervention dithyrambique de plus de 40 minutes a tenté de présenter son épouse sous un jour plus chaleureux, alors que la candidate peine à gagner la confiance et l'affection des Américains.
Or, l’ancien président américain et époux exemplaire traîne une réputation d'infidélité conjugale. Le scandale Lewinsky éclate en 1998 à la suite du procès Paula Jones, qui accuse Bill Clinton de harcèlement sexuel. Bill Clinton affirma -les yeux dans les yeux- n'avoir jamais de "rapports sexuels" avec Monica Lewinsky.
Le 26 janvier, Bill Clinton prononce devant la presse des propos restés célèbres. "Je dois retourner travailler, mais je veux dire une chose au peuple américain. Je veux que vous m'écoutiez, je le dirai à nouveau. Je n'ai pas eu de relations sexuelles avec cette femme, Mademoiselle Lewinsky", assura le président.
Mais en juillet 1998, Monica Lewinsky livra aux enquêteurs une robe bleue portant des traces de sperme, que la petite secrétaire n'avait jamais donnée à laver... Au mois d'août, des tests ADN permettent au FBI d'estimer "avec un degré raisonnable de certitude scientifique"que celui-ci provient de Bill Clinton.
Convaincu de parjure, Bill Clinton admet, le 17 août 1998, au cours d'une déclaration ...télévisée, "avoir eu une relation [entre novembre 1995 et mars 1997] avec Monica Lewinsky qui n'était pas appropriée".
Privée d'un aussi noble destin, l'amère Royal serait-elle frustrée ?