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vendredi 30 septembre 2016

"Dossier tabou" sur l'islam: ce qui est PC, c'est de ne pas montrer des mosquées dans leur jus socialiste

L'émission de M6 dérange certains téléspectateurs

"L’Islam en France : La république en échec",
premier numéro du magazine de Bernard de La Villardière est un pavé dans la mare politique de la gauche dite laïque...

Un centre culturel municipal qui dissimule une mosquée
 Tous experts, analystes et décrypteurs qu'ils prétendent être, les collabos de l'intox d'Etat ne pourront plus prétendre qu'ils ne savaient pas et devront désormais assumer l'intox qu'ils véhiculent. Ils réagissent tous par le déni de réalité. Ainsi Le Parisien titre-t-il "l'islam selon Bernard de La Villardière"... Son confrère est pourtant l'ex-animateur de Zone interdite, sur la même chaîne, M6, lorsqu'elle était vénérée, comme membre du groupe Canal+.Une enquête sans tabou.
"Je pense que notre pays crève de ça. Quand on n’osera plus aborder de front les problématiques un peu vives et qui posent problème, notre pays ne sera plus tout à fait une démocratie.

VOIR et ENTENDRE la présentation de l'enquête diffusée ce 28 septembre 2016 à 21 h sur M6 le premier numéro du magazine 'Dossier tabou' consacré à l'Islam en France:


Le journaliste part à la rencontre de Français de confession musulmane et dénonce
certaines dérives communautaristes. Fallait-il s'attendre à un traitement du sujet à la manière d'Elise Lucet, France 2, sur le service public ?

Auprès de 20 MinutesBernard de la Villardière rejetait l'accusation de sensationnalisme au sujet de sa nouvelle émission, Dossier Tabou. Le premier numéro, intitulé "L’Islam en France : La république en échec" a été suivi mercredi soir sur M6 par 2,4 millions de téléspectateurs, soit 12,2 % de parts d’audience, le troisième meilleur score de la soirée derrière les séries américaines de TF1 et France 2.

Le documentaire n’est pas passé inaperçu, malgré les divertissements que les chaînes concurrentes lui ont opposé, et s’est rapidement hissé en tête des sujets les plus commentés sur Twitter. Ainsi, 
aussitôt, Le Parisien reproche-t-il aux figures du Front national de "n’avoir pas hésité à réagir" au long de ces deux heures d’enquêtes.


Hidalgo s'occupe des naturistes, Hollande de Rihanna. Pendant ce temps, les islamistes prennent d'assaut la société française !

"Les islamistes prennent d’assaut la société française",
a par exemple écrit David Rachline, le porte-parole du FN. Si c'est vrai, ça ne se dit pas. 
 
L'ICI se dresse à l'angle des rues Doudeauville et Stephenson, Paris XVIIIe,
un arrondissement pluri-ethnique de type zone franche musulmane
où Myriam El Khomri (PS) aspire à un poste électif
Interrogé par 20 Minutes par le risque de récupération de certaines séquences de Dossier Tabou, hors de leur contexte, Bernard de la Villardière assumait : "Si on passe son temps à se dire en amont "Ah, mais on risque d’être récupéré", à ce moment-là, on s’autocensure et on ne parle plus des problèmes. Je suis là pour évoquer les problèmes et les solutions." 
Si jamais la vérité était dicible.
 : après ces révélations le maire de  doit démissionner. Et vite !

En conséquence, les frontistes Florian Philippot et Marion Maréchal Le Pen ont appelé à la démission du maire de Sevran, Stéphane Gatignon.
L’édile pro-gouvernemental d' Écologistes ! mouvement bidon créé par Jean-Vincent Placé qui serait secrétaire d'État de Valls chargé de la Réforme de l'État et de la Simplification, à ce qu'en dit l'Elysée, et François de Rugy, autre rallié à Hollande, apparaît dans le reportage et est notamment interrogé sur la dizaine de jeunes de sa ville qui sont partis faire le djihad.

Un "piratage" sur YouTube pour dénoncer l’émission
La langue d'Astérix,
pas assez véhiculaire ?
"C’est un jeu de con en fait, à tous les coups tu perds ! Si tu n’interviens pas, t’as une polémique et tu ne t’en sors pas. On te dit : "Pourquoi tu n’es pas intervenu ?" Et si tu acceptes l’interview, on te dit : "Pourquoi tu es intervenu ?" Donc t’es coincé. Quoi que tu fasses, de toute façon tu l’as dans l’os," a s'est plaint Stéphane Gatignon au micro de RMC, mercredi. Alors, solidaire de Rachida Dati, harcelée dans des couloirs par la journaliste Elise Lucet, et de Nicolas Sarkozy, mis en cause par la même dans l'affaire Bygmalion dans laquelle il n'a rien à voir (il est empoisonné par des juges sur des dépassements de compte de campagne), société co-fondée par Guy Alves et Bastien Millot ? De Millot, mis en examen, on ne parle plus: il est en effet un proche d'Anne Hidalgo, maire PS de Paris.

Des téléspectateurs mondialistes ont, eux, été scandalisés par Dossier Tabou et ont notamment vu dans le documentaire ce qu'ils refusent d'admettre. Alors, ils crient à la stigmatisation des musulmans.
Clichés, peur, stéréotypes, amalgames...vous avez raison M6 continuez d'attiser la haine et de diviser au lieu de rassembler

Je sais pas jusqu'à quel point M6 a décidé de nous faire détester l'islam.


Il s'appuie sur des charlatans pour ridiculiser et stigmatiser les musulmans.

C'est juste OUF.
Le même, Maxime Haes -qui se vante "gauche bien-pensante & pensée unique" - écrit:
Ou ceci
Et pour le niveau:

Widad Kefti (journaliste "indépendante" mais blogueuse au Bondy blog, fondé par un grand reporter du journal Le Monde et qui raconte cette France généreuse qui accueille la diversité ethnique mais pour la dénigrer en portant la voix politisée des quartiers sensibles, sous le contrôle de Libération) 
et Sihame Assbague, porte-parole du collectif Stop le contrôle au faciès, deux militantes féministes et antiracistes, avaient quant à elles anticipé la diffusion et prévu de "pirater M6", la liberté de la presse et la liberté d'expression, car ce sont des démocrates. Mercredi, simultanément à la diffusion du magazine de la sixième chaîne, elles ont assuré un live sur YouTube pour proposer un regard critique sur l’enquête. Une alternative au titre en forme de pied de nez : "Dossier Tabouche".

Encore un détail ou deux sur leur volonté de déstabilisation du pays
Destruction de la mosquée des rues Polonceau
et des Poissonniers, avant la construction
du site de l'ICI (le 3 !) dans le quartier de Barbès. 
S. Assbague a été "conseillère politique" pour la mairie du 14e arrondissement de Paris, par la volonté de son maire Pascal Cherki, PS, qui a toujours préféré la promotion de la diversité à la récompense des talents endogènes. Le journaliste Bruno Roger-Petit a d'ailleurs étiqueté Assbague dans la "mouvance différencialiste des éléments d’extrême gauche" et est "proche du Parti des Indigènes de la République", popularisé à gauche par le "Nique la France" de Bouteldja.
Et elle est également suspecte en tant que co-organisatrices d'un camp d'été "décolonial" qui "exclut les personnes blanches" durant l'été 2016, manifestation dénoncée en tant que "racisme à l’envers ". Dans Ouest-France, le philosophe Yvan Droumaguet y décèle du racisme culturel, de l'apartheid opposé à l' "universel humain".
Pour Eugénie Bastié, dans Le Figaro, cette initiative est représentative "d'un phénomène de plus en plus répandu dans les mouvements de la gauche radicale, à savoir la "non-mixité", une forme d'ostracisme assumé qui exclut une partie des individus du débat au nom de la lutte contre un "système" dominant". Le président de la LICRA, Alain Jakubowicz, y voit un "racisme qui ne dit pas son nom". Ainsi, le racisme n'est pas davantage l'apanage de la "fachosphère" (chère aux twittos binaires et forts en gueule) que l'humanisme le serait de la seule gauche exemplaire.
En mars dernier, Gatignon avait été accusé de fermer les yeux sur la présence de "recruteurs" djihadistes dans sa commune de Seine-Saint-Denis -Sevran, la ville la plus touchée par le départ de Français vers Daesh- par les parents d'un jeune homme de 23 ans tué en Syrie, après avoir été recruté par un rabatteur de l'organisation Etat islamique dans la ville. L'élu s'était défendu en mettant en avant les actions qu'il avait entreprises contre la radicalisation.
A Paris, on privatise un espace culturel comme une piscine à Lille
ou un camp d'été "décolonial" à Reims.
Les Inrocks dénoncèrent alors un article d'Atlantico qu'il juge "incroyablement raciste" ...

Les limites à la solidarité de la presse

Bernard de la Villardière agressé à Sevran sur le tournage de son documentaire
"Dossier Tabou sur l'Islam en France"
VOIR et ENTENDRE la scène d'agression par un groupe d’individus aux abords de la mosquée, zone de non-droit, quand le journaliste et son équipe tentent d'interroger un imam:
La police connaît les risques encourus, mais est tenue à la... discrétion.
Ancien membre des Jeunesses communistes à l'âge de 15 ans, le maire PS de Sevran (93), , accuse le journaliste d'investigation d'avoir fait "de la provoc"... Il s'agissait pourtant d'une mosquée suspectée d'inciter au djihadisme et récemment murée par les autorités. Ce maire, Stéphane Gatignon, ex-EELV, estime que la responsabilité en revient à Bernard de la Villardière. "Toutes les télés sont venus dans ce quartier et aucune n'a eu de souci, mais lui est venu après, et comme c'est lui qui est venu, il y a eu une crispation par rapport à ça. […] C'est de la provoc., il sait ce qu'il fait", a accusé l'élu sur RMC.
Sollicité pour participé au reportage, Stéphane Gatignon a accepté, mais à contre cœur. "Très franchement, au début je ne voulais pas participer à cette émission. Parce que c'est Bernard de La Villardière, c'est racoleur, on connaît...", a-t-il polémiqué.

Le communautarisme professionnel des journalistes connaîtrait-il des ratés ?
Encore un exemple de contrôle au faciès par le SNJ ?

jeudi 29 septembre 2016

L'accord sur le projet nucléaire Hinkley Point est signé: désormais, le PS opine

Le PS émettait des "réserves", mais la nouvelle consigne est à la résignation

La 
 France, la Grande-Bretagne et la Chine ont signé jeudi le contrat de construction de deux réacteurs nucléaires de type EPR à Hinkley Point

Le PS estimait encore en août dernier que la poursuite du projet controversé de construction de deux réacteurs nucléaires par EDF à 18 milliards de livres, sur le site britannique d'Hinkley Point appelait "à ce stade" des "réserves", après le répit accordé par la justice au projet.
La poursuite de ce projet "impose que soient levées toutes les interrogations et les réserves avant d'aller plus loin", compte tenu de son impact sur "la solidité et la pérennité" d'EDF, affirmait le Parti socialiste dans un communiqué.

De nombreux protagonistes de ce dossier "ont alerté sur le risque financier" pour l'entreprise nationale, rappelle le PS, avec un coût avoisinant "les 22 milliards d'euros", dont "15 milliards" qu'EDF prélèvera "sur ses fonds propres".

Vendredi, la juge des référés du Tribunal de Grande Instance de Paris a rejeté la demande du comité central d'entreprise (CCE) d'EDF de suspendre le feu vert donné par le groupe public d'électricité au projet, dans l'attente d'une audience décisive fin septembre.

Fruits d'un partenariat franco-chinois, les deux réacteurs nucléaires doivent être construits sur le site d'Hinkley Point, au sud du Royaume-Uni. Par son emplacement géographique, ce projet pourrait être soumis aux "incidences, nombreuses et incertaines, du Brexit", relevait le Parti socialiste, rappelant la décision du Premier ministre britannique, Theresa May, de reporter "la signature du contrat programmée le 29 juillet à une date indéterminée"
Le PS qui avait misé sur une reculade britannique est désormais pris au piège de la signature de T. May.


En juillet 2016, le Parti de gauche dénonçait "la décision suicidaire du CA d’EDF"
Martine Billard, secrétaire nationale à l'écologie, pointait alors "la responsabilité du gouvernement et d'EDF qui venaient de prendre la décision de mettre la société en danger en s’obstinant à vouloir construire les 2 EPR de Hinkley Point en Angleterre pour un "coût supérieur à 20 milliards d’euros". Les gouvernements français, PS comme de droite, sont les derniers en Europe à faire le choix du nucléaire au lieu de s’engager massivement dans les énergies du futur que sont les énergies renouvelables.

Le Parti de Gauche salua aussi le vote "contre" des syndicats rétrogrades qui n'a pas suffi à empêcher ce "projet funeste". L’engagement à arrêter cette obstination pro-nucléaire au détriment de l’intérêt général économique, social et écologique sera une des propositions pour 2017.

Pour Jadot (EELV), Hinkley Point est "une folie qui va tuer EDF"
L'eurodéputé EELV Yannick Jadot, candidat à la primaire écologiste, a dénoncé vendredi 23 septembre le feu vert du gouvernement britannique, "une folie, une folie qui va tuer EDF. Ce ne sont pas les écologistes qui le disent, c'est Thomas Piquemal qui est l'ancien directeur financier d'EDF (...), c'est l'ensemble des syndicats qui sont évidemment pro-nucléaires qui le disent", a déclaré Y. Jadot sur RMC, fustigeant "des choix foireux qui tuent nos entreprises françaises" qui  relancent la construction nucléaire en Europe, à l'arrêt depuis la catastrophe de Fukushima au Japon.
Ce projet de 18 milliards de livres (environ 21 milliards d'euros) dans le sud-ouest de l'Angleterre a donné lieu à des mois de négociations parfois tendues


"Une source proche du dossier" a fait savoir aux journalistes qui avaient été exclus de l'événement que le contrat a été paraphé lors d'une cérémonie à laquelle assistaient le ministre britannique des Entreprises, Greg Clark, le chef de la diplomatie française, Jean-Marc Ayrault, et le directeur de l'Administration nucléaire nationale chinoise, Nur Bekri.

Le Premier ministre britannique, Theresa May, avait donné son aval au projet le 15 septembre en y incluant des dispositions lui permettant d'intervenir en cas de vente de la participation de contrôle d'EDF.

EDF détiendra en effet 66,5% du projet tandis que le chinois CGN investira six milliards de livres pour en acquérir 33,5%. "Nous sommes très heureux de cette signature définitive. Je suis conscient du fait que c'était une longue phase de préparation, mais je suis persuadé qu'on sait démontrer qu'une fois les objectifs fixés, nous pouvons les tenir", a déclaré Jean-Bernard Lévy, le PDG d'EDF.

Jean-Marc Ayrault (PS) a, quant à lui, parlé d'un "bon accord" à l'issue d'un entretien avec son homologue Boris Johnson. "Je sais qu'il soulève des questions et des interrogations, notamment en France, mais il représente aussi une opportunité pour l'avenir de toute une filière", a-t-il ajouté.

Une partie des syndicats d'EDF avaient demandé le report du projet Hinkley Point en estimant qu'il mettait en péril les finances de l'entreprise. La décision d'investissement du groupe public fait l'objet d'une procédure judiciaire engagée par cinq administrateurs salariés.
Mardi, EDF a souligné que son conseil d'administration a autorisé Jean-Bernard Lévy "à formaliser vis-à-vis du gouvernement britannique l’engagement de ne pas céder le contrôle de (la société dirigeant le projet Hinkley Point) pendant la période de construction sans l'accord du gouvernement britannique".

Les journalistes "experts et décrypteurs", mais aux ordres, évitent d'évoquer un autre sujet d’inquiétude
Aucun EPR, une technologie d’Areva, n’est encore en service dans le monde en raison de dépassements de délais et de coûts des chantiers en cours, notamment à Flamanville (Manche) et en Finlande, qui elle aussi fait confiance en l'expertise nucléaire de la France, même si la direction d’EDF promet de tirer les enseignements de ces expériences malheureuses.