Adieu à l'émission 90 MINUTES sur Canal+.
90 MINUTES, c'était le magazine de la cellule enquête de la rédaction de CANAL+. Cette émission est morte, vive la liberté de l’information.
90 minutes (logo sur fond rouge) en effet est supprimée. Tout a une fin, également à l’époque de l’impertinence érigée en loi. Or, la provocation, l'arbitraire et l’insinuation ne sont des critères ni de qualité ni d’objectivité. Le verdict du test de l’audience est tombé : marre du mauvais esprit de petits journalistes malsains qui voient partout le mal et creusent un créneau turpide ! 'Déontologie' et doctrine amorales lassent tout le monde. Les Français savent à qui ils doivent leur morosité et leur ont fait payer. On ne joue pas avec le moral d’un peuple.
Nous étions pourtant prévenus.
Voici l’accroche de l’émission :
Les premiers mardis du mois à 20H55 proposé et présenté par Paul Moreira et Luc Hermann. Rendez-vous événementiel avec le magazine de la cellule enquête de CANAL+. Une émission qui s’attache à révéler le dessous des cartes, les coulisses, certaines injustices dissimulées par le secret, des dysfonctionnements abrités derrière une version officielle impeccablement huilée.
Que le magazine fut événementiel, soit ; mais que le rendez-vous le fut, c’est un brin prétentieux !
Sans aucun mandat, ces journalistes usurpateurs s’étaient approprié le droit de rendre la justice, mieux que nos magistrats… ; ils avaient déclaré la guerre à tous ceux et celles qu’ils n’aimaient pas.
Délit de facies ? Abus de pouvoir ? Ca sentait le règlement de comptes à OK Canal !
Le programme blancheur de ces ‘Monsieur Propre’ laissait des auréoles rouges et noires...
Voici un extrait de sujets :
DECHETS TOXIQUES : LES CIRCUITS FERMES
Diffusé le 20 JUIN 2005
HOTEL IVOIRE : DOCUMENT INEDIT SUR LA FUSILLADE DE L'ARMEE FRANCAISE
Diffusé le 20 JUIN 2005
JUGE BORREL : REVELATIONS SUR UN SUICIDE IMPOSSIBLE
Diffusé le 20 JUIN 2005
KHALIFA : L'ETRANGE MILLIARDAIRE ALGERIEN
Diffusé le 20 JUIN 2005
LES VIGILES DU MÉTRO, LA DESCENTE AUX ENFERS
Diffusé le 20 JUIN 2005
PATRONS-VOYOUS: LA BOURSE CONTRE L'EMPLOI
Diffusé le 20 JUIN 2005
TURQUIE : VOYAGE DANS UNE GUERRE SANS IMAGES
Diffusé le 20 JUIN 2005
DROIT DE SUITE
Diffusé le 20 JUIN 2005
SEGOLENE ROYAL : EN AVANT, MARCHE !
Diffusé le 13 JUIN 2005
SARKOZY, ENQUÊTE SUR UN PRÉSIDENTIABLE
Diffusé le 06 JUIN 2005
FERVEUR, INTRIGUES ET TRACTATIONS AU VATICAN
Diffusé le 18 AVRIL 2005
Si les redresseurs de torts de Canal+ étaient sans peur, ils n’étaient pas sans taches :
Ainsi, tous les titres sont (plusieurs fois) connotés :
-ciblés: déchets, armée française, suicide, milliardaire, guerre, patrons, Vatican,…
-négatifs : toxiques, fermés, impossible, descente, contre, sans,…
-insinuants : étrange, inédit, impossible,…
-accusateurs : circuits, voyous, en avant marche, intrigues et tractations,…
-revendicatifs :droit de suite,…
Qui étaient les zorro de Canal+ ?
Rédacteurs en chef justiciers: Paul Moreira(regard direct, photo gauche) , et Luc Hermann
Rédacteur en chef adjoint superman: Bernard Nicolas
Grands reporters égoutiers: Pascal Catuogno, Patrice des Mazery, Michel Despratx, Jean-Baptiste Rivoire, Thierry Vincent
Chefs d'édition : Nathalie Moutoz- Gambaro et Jacques Croizé
Documentaliste : Patrice Ramain
Assistante enquêtes : Nathalie Hecher
Production : Valérie Damico, Samira Chahboub
Déclaration de 'foi':
A l'origine du magazine, une volonté de revenir aux sources du journalisme : un journalisme citoyen qui met son nez là où on ne l'attend pas. Un journalisme d'enquête et de contre-pouvoir.
‘sources du journalisme’ et ‘journalisme citoyen’ : un galimatias tendance qui n’a pas de sens !
‘Un journalisme d'enquête et de contre-pouvoir’ : ce ‘contre-pouvoir’ est un pouvoir que nous, républicains, ne vous reconnaissons pas et le citoyen, en démocratie, ne veut pas qu’un petit nombre s’arroge des pouvoirs que la majorité conteste vivement. Lorsqu’il est monarchique, le pouvoir de la presse est antidémocratique.
'Aux enquêtes d'investigation de plusieurs mois viennent s'ajouter des enquêtes plus réactives sur l'actualité.'
Votre parti-pris, messieurs, serait moins évident si, dans ces enquêtes, vous aviez porté un regard critique et sans complaisance sur les égarements du journalisme militant, le trotskisme, le maoïsme, l'anarchisme, les réseaux divers et variés qui pullulent. Votre tri sélectif des bouches d’égouts a peut-être épargné les plus nauséeuses dont les senteurs sont vos phéromones et votre regard borgne vous apparente à qui vous savez !
'Pour mesurer les évolutions des sujets, 90 MINUTES proposent des reportages-bilans intitulés DROIT DE SUITE qui reviennent sur les enquêtes diffusées depuis la création du magazine en janvier 2000. '
Un ‘droit de suite’ sans ‘devoir d’équité’ est également un projet bancal : vous marchiez à cloche-pied, la chute était annoncée.
Vous trouverez assurément à vous caser. Une bonne adresse : Jean-Marcel Bouguereau. Il a une niche pour vous à l’Echo des Cévennes.
Nous ne vous regretterons pas : SIX années de contre-pouvoir usurpé, c’est déjà beaucoup trop en démocratie.
Tout ce beau monde va pouvoir entamer une psychanalyse de groupe à ses frais et non plus à ceux des abonnés de Canal+.
POUR
LA   LIBERTE   D' EXPRESSIONFree speech offers latitude but not necessarily licenselundi 31 juillet 2006
Michel Rocard, du poil à gratter au PS.
En mai 68, Michel Rocard (alors PSU) manipulait Jacques Sauvageot. En 2006, l'ancien premier ministre ne se laisse manipuler par personne et surtout pas par Flamby 1er.
Parlant du ‘programme’ minimal socialiste aux prochaines présidentielles, l’ancien Premier ministre de François Mitterrand a déclaré : "J’avais compris que tout était foutu dès lors que François Hollande avait décidé de l’unanimité, c’est-à-dire la synthèse..." C’est en effet du consensuel incolore, inodore et sans saveur !
Flamby 1er est ainsi jugé pour ce qu’il est : mou, bouffi d’orgueil et creux. Il aime faire le paon et jusqu’alors personne ne trouvait à y redire, puisqu’il ne faisait de tort à personne, chacun espérant bien le jeter comme un kleenex le moment venu. Mais, plutôt que des ambitions personnelles, Rocard a le sens de l’intérêt général et du service public. Voilà donc le poil à gratter socialiste qui ne se gratte plus pour dire tout haut ce que chacun pense tout bas. Flamby 1er les mène droit dans le mur au volant de sa Panda Royal.
Évoquant l’actuelle campagne, Michel Rocard note encore : "Il est trop tard pour arrêter la course, mais nous sommes fous de nous être ainsi laissés embarquer par les médias qui nous ont imposé leur calendrier et leurs critères de sélection, dont sont exclues évidemment l’expérience et la compétence...". Pour ceux qui aurait un doute sur la personne, il poursuit : "Or, comment confier un trente tonnes bourré d’explosifs à des gens qui n’ont jamais conduit de poids lourds ?"
Confier un 30 tonnes à une candidate qui joue ‘petits bras’, tel est le pari du PS dont Rocard ne veut pas. Les termes ‘expérience et compétence’ ne laissent pas de doute : c’est manifestement la favorite des médias qui est visée tant elle en est dépourvue. Celui dont Mitterrand lui-même avait fait son dauphin n’apprécie pas les pécores ! Il n’a sans doute pas oublié les salades de Dame Cresson (gauche), premier ministre. Alors, Royal, présidente, au secours !... Qui l’en blâmerait ? Il sait en effet de quoi il parle. Un, Cresson, ca va ; deux, Royal, attention les dégâts…
C’est aussi qu’il a tous les jours sous les yeux le piètre spectacle de l’autre ‘petits bras’, le premier secrétaire qui se consacre davantage au dénigrement systématique du gouvernement, mais en fait de tout ce qui bouge, plus qu’à la réflexion socialiste, tant il est convaincu de détenir la vérité. Son entourage porte certes sa part de responsabilité (responsable, mais pas coupable) qui le flatte platement en permanence. Alors forcément, il se prend pour un astre, autant dire le roi-soleil. D’où son comportement monarchique. Voyez la visite en juillet du mégalo à son camarade premier secrétaire du PS marocain et comment la presse s'empresse d’en faire un voyage officiel ! Il aurait donc déjà son Peyrefitte, ministre de l’Information?
Or, ça ne concerne pas que le parti socialiste. Après tout, ils font ce qu’ils veulent chez eux. Mais sachant que les médias militants irresponsables risquent de faire campagne avec le service de presse du/de la candidat(e) qui leur fournit le plus de copie, les Français risquent fort d’être sous influence et mésinformés.
Quant aux rivaux de la Maréchale Me-Voilà-M’as-Tu-Bien-Vue, qui sont poussés à la déclaration oiseuse par la prolifique Marie-sEGOlène du VIIe arrondissement populaire, ils vont peiner à élever le débat… DSK-Picsou a fait fort pendant les congés payés du couple socialiste, mais D'jack Lang aussi est tombé dans le ridicule: il déclare qu'il n'a jamais été aussi prêts. Déclaration d'intérêt majeur, révélateur de la vacuité de l'individu.
Reste la droite. Ouf, dans ce monde politique de ouf !
Il faut cependant revenir sur l’observation de Michel Rocard sur la flexibilité du PS : "les médias qui nous ont imposé leur calendrier et leurs critères de sélection" . Le PS a déjà démissionné au profit de la presse! C’est un socialiste qui le dit... Autant élire Serge July qui cherche à se reconvertir et ainsi réaliser l'union avec la trotskiste LCR. L’Antoine de Gaudemar pourrait tout aussi bien passer enfin de l’agitation fumeuse tous azimuts à la vraie vie, mais "Libération" ne nous en a pas encore libérés et il s’accroche encore à son rocher. Il reste Franz-Oliver Giesbert, puisqu’il a déjà tout fait : il est certainement prêt à une nouvelle volte-face expresse. Remarquez, on peut aussi préférer Karl Zéro, le bien-nommé : il est encore libre et personne ne le réclame. Enfin, réfléchissons bien…
Avec qui les prochaines compromissions socialistes?
En mai 68, Michel Rocard (alors PSU) manipulait Jacques Sauvageot. En 2006, l'ancien premier ministre ne se laisse manipuler par personne et surtout pas par Flamby 1er.
Parlant du ‘programme’ minimal socialiste aux prochaines présidentielles, l’ancien Premier ministre de François Mitterrand a déclaré : "J’avais compris que tout était foutu dès lors que François Hollande avait décidé de l’unanimité, c’est-à-dire la synthèse..." C’est en effet du consensuel incolore, inodore et sans saveur !
Flamby 1er est ainsi jugé pour ce qu’il est : mou, bouffi d’orgueil et creux. Il aime faire le paon et jusqu’alors personne ne trouvait à y redire, puisqu’il ne faisait de tort à personne, chacun espérant bien le jeter comme un kleenex le moment venu. Mais, plutôt que des ambitions personnelles, Rocard a le sens de l’intérêt général et du service public. Voilà donc le poil à gratter socialiste qui ne se gratte plus pour dire tout haut ce que chacun pense tout bas. Flamby 1er les mène droit dans le mur au volant de sa Panda Royal.
Évoquant l’actuelle campagne, Michel Rocard note encore : "Il est trop tard pour arrêter la course, mais nous sommes fous de nous être ainsi laissés embarquer par les médias qui nous ont imposé leur calendrier et leurs critères de sélection, dont sont exclues évidemment l’expérience et la compétence...". Pour ceux qui aurait un doute sur la personne, il poursuit : "Or, comment confier un trente tonnes bourré d’explosifs à des gens qui n’ont jamais conduit de poids lourds ?"
Confier un 30 tonnes à une candidate qui joue ‘petits bras’, tel est le pari du PS dont Rocard ne veut pas. Les termes ‘expérience et compétence’ ne laissent pas de doute : c’est manifestement la favorite des médias qui est visée tant elle en est dépourvue. Celui dont Mitterrand lui-même avait fait son dauphin n’apprécie pas les pécores ! Il n’a sans doute pas oublié les salades de Dame Cresson (gauche), premier ministre. Alors, Royal, présidente, au secours !... Qui l’en blâmerait ? Il sait en effet de quoi il parle. Un, Cresson, ca va ; deux, Royal, attention les dégâts…
C’est aussi qu’il a tous les jours sous les yeux le piètre spectacle de l’autre ‘petits bras’, le premier secrétaire qui se consacre davantage au dénigrement systématique du gouvernement, mais en fait de tout ce qui bouge, plus qu’à la réflexion socialiste, tant il est convaincu de détenir la vérité. Son entourage porte certes sa part de responsabilité (responsable, mais pas coupable) qui le flatte platement en permanence. Alors forcément, il se prend pour un astre, autant dire le roi-soleil. D’où son comportement monarchique. Voyez la visite en juillet du mégalo à son camarade premier secrétaire du PS marocain et comment la presse s'empresse d’en faire un voyage officiel ! Il aurait donc déjà son Peyrefitte, ministre de l’Information?
Or, ça ne concerne pas que le parti socialiste. Après tout, ils font ce qu’ils veulent chez eux. Mais sachant que les médias militants irresponsables risquent de faire campagne avec le service de presse du/de la candidat(e) qui leur fournit le plus de copie, les Français risquent fort d’être sous influence et mésinformés.
Quant aux rivaux de la Maréchale Me-Voilà-M’as-Tu-Bien-Vue, qui sont poussés à la déclaration oiseuse par la prolifique Marie-sEGOlène du VIIe arrondissement populaire, ils vont peiner à élever le débat… DSK-Picsou a fait fort pendant les congés payés du couple socialiste, mais D'jack Lang aussi est tombé dans le ridicule: il déclare qu'il n'a jamais été aussi prêts. Déclaration d'intérêt majeur, révélateur de la vacuité de l'individu.
Reste la droite. Ouf, dans ce monde politique de ouf !
Il faut cependant revenir sur l’observation de Michel Rocard sur la flexibilité du PS : "les médias qui nous ont imposé leur calendrier et leurs critères de sélection" . Le PS a déjà démissionné au profit de la presse! C’est un socialiste qui le dit... Autant élire Serge July qui cherche à se reconvertir et ainsi réaliser l'union avec la trotskiste LCR. L’Antoine de Gaudemar pourrait tout aussi bien passer enfin de l’agitation fumeuse tous azimuts à la vraie vie, mais "Libération" ne nous en a pas encore libérés et il s’accroche encore à son rocher. Il reste Franz-Oliver Giesbert, puisqu’il a déjà tout fait : il est certainement prêt à une nouvelle volte-face expresse. Remarquez, on peut aussi préférer Karl Zéro, le bien-nommé : il est encore libre et personne ne le réclame. Enfin, réfléchissons bien…
Avec qui les prochaines compromissions socialistes?
Journalistes multi-cartes.
Qu’on m’explique comment il se fait qu’une certaine presse moralisatrice nous enseigne qu’il est inconcevable pour le bon fonctionnement de notre démocratie que des élus exercent plusieurs mandats à la fois, mais qu’en revanche des journalistes puissent émarger dans deux journaux, voire davantage.
Les donneurs de leçons patentés qui se permettent de rappeler aux humbles des principes nébuleux de déontologie, cette morale supérieure qui s’applique aux gardiens des bonnes mœurs de cette démocratie, mais qu’on appelle parfois ‘éthique’ et plus communément ‘morale’, lorsqu’elle s’adresse aux petits et aux sans grades.
Monsieur de Gaudemar (regard franc, visage sympathique, à gauche), le directeur de la rédaction de «Libération», fait partie du petit nombre de ces privilégiés de la République que l’abolition des privilèges de la noblesse dans la nuit du 4 août 1789 a épargné. Cet Antoine, le croirez-vous, écrit donc partout, dans Libération, mais aussi dans La Libre Belgique !
Ce cumul est-il déontologiquement correct ? Il y aurait ainsi cumul et cumul… Ce cumul-là est acceptable, dans l’intérêt des masses populaires européennes... Peut-on être aussi progressiste et priver ainsi un jeune journaliste d’un poste qui pourrait lui permettre de sortir de la précarité ? Ce bien-pensant social est au-dessus du lot !
Le sujet de l’article dont bénéficient les Belges reconnaissants est une perle kooolossale :
Disparition d'un «historien militant»
Antoine de Gaudemar
Les privilèges des journalistes ne justifient-ils pas un nouvelle nuit du 4 août: c'est dans 4 jours!
Qu’on m’explique comment il se fait qu’une certaine presse moralisatrice nous enseigne qu’il est inconcevable pour le bon fonctionnement de notre démocratie que des élus exercent plusieurs mandats à la fois, mais qu’en revanche des journalistes puissent émarger dans deux journaux, voire davantage.
Les donneurs de leçons patentés qui se permettent de rappeler aux humbles des principes nébuleux de déontologie, cette morale supérieure qui s’applique aux gardiens des bonnes mœurs de cette démocratie, mais qu’on appelle parfois ‘éthique’ et plus communément ‘morale’, lorsqu’elle s’adresse aux petits et aux sans grades.
Monsieur de Gaudemar (regard franc, visage sympathique, à gauche), le directeur de la rédaction de «Libération», fait partie du petit nombre de ces privilégiés de la République que l’abolition des privilèges de la noblesse dans la nuit du 4 août 1789 a épargné. Cet Antoine, le croirez-vous, écrit donc partout, dans Libération, mais aussi dans La Libre Belgique !
Ce cumul est-il déontologiquement correct ? Il y aurait ainsi cumul et cumul… Ce cumul-là est acceptable, dans l’intérêt des masses populaires européennes... Peut-on être aussi progressiste et priver ainsi un jeune journaliste d’un poste qui pourrait lui permettre de sortir de la précarité ? Ce bien-pensant social est au-dessus du lot !
Le sujet de l’article dont bénéficient les Belges reconnaissants est une perle kooolossale :
Disparition d'un «historien militant»
Antoine de Gaudemar
Les privilèges des journalistes ne justifient-ils pas un nouvelle nuit du 4 août: c'est dans 4 jours!
Historien ET militant !
autre temps, autres mœurs…
Nous avons appris à nos dépens que le journaliste n’est tenu par aucune règle à « une époque toujours prompte aux démonstrations de morale vertueuse », admet Antoine de Gaudemar, le journaliste militant (qui ne s’y reconnaît évidemment pas !), mais du moins placions-nous l’Histoire à part et la considérions-nous comme une science. Voilà que nous découvrons avec stupéfaction que l’obsession de l’objectivité n’est nullement une contrainte pour l’historien. Ca laisse pantois !
Pierre Vidal-Naquet, le modèle d’historien de ce journaliste « appréhendait avec quelques cadres marxistes, la philosophie et la littérature, c'est-à-dire la poésie, le roman, et le théâtre ». Un soupçon d’amalgame et de confusion de l’esprit. Le mot est lâché : l’histoire dont il est question est interprétée à la lueur rouge de la doctrine marxiste. Les étudiants de cet historien ont donc été ‘formés’ à l’histoire biaisée. Alors, sera-t-on surpris qu’au moment des grèves politiques anti-CPE l'Ecole des hautes études en sciences sociales où il professait ait été saccagée comme nulle part ailleurs par des éléments incontrôlés ?
Parmi les publications de Pierre Vidal-Naquet on peut nommer des recherches sur la Grèce ancienne et des travaux sur l'histoire juive, ce qui souligne l’éclectisme du professeur expert en tout. Il faut citer aussi des exemples de son engagement d’historien : contre la guerre d'Algérie («L'Affaire Audin, la Torture dans la république»), pour mai 1968 («Journal de la commune étudiante», avec Alain Schnapp), contre les négationnistes («Les assassins de la mémoire»). Des centres d’intérêt aussi divers que ciblés…
Le petit marquis Antoine de Gaudemar rend donc un hommage de camarade à camarade militants. Il suffit de noter les titres de gloire du frère de combat : « Pierre Vidal-Naquet multiplia les préfaces et les articles (notamment en faveur de la création d'un état palestinien) –nul parti pris ?–, signa manifestes (dont celui des «121 » et pour le droit à l'insoumission en Algérie) –‘insoumission citoyenne’, dirait-on aujourd’hui et que José Bové ne renierait pas– et pétitions (dont la dernière, il y a une dizaine de jours seulement, contre la guerre d'Israël au Liban) –qui nie la part de responsabilité du Hezbollah. Il existe donc une manière partisane de lutter contre la guerre, en attisant les haines des uns pour les autres : est-ce pour la paix ?
Le journaliste se reconnaît dans l’historien. Ni l’un, ni l’autre ne respecte grand-chose et pas même l’Histoire qui perd son H majuscule, c’est tout dire. Tous deux sont aveuglés par la doctrine marxiste, longtemps même après qu'elle ait fait la démonstration de ses 'effets et méfaits'. Tel le philosophe qui appartient au monde dans lequel il vit, Vidal-Naquet mena un ’infatigable combat d'historien’, ose écrire le journaliste. Combat pour la vérité ? Non, sauf à être juge avec a priori –ce qui se fait aussi beaucoup parmi les juges! –. Combat pour des idées, plutôt. Alors, comprend qui peut !
Il est dès lors paradoxal, en tout cas de sous la plume de de Gaudemar, de ne connaître que « les effets et méfaits de la colonisation » réels et d’ignorer magnifiquement ses apports, tout aussi réels: combat pour des idées, soit ! Mais combat marqué de subjectivité et de partialité et de doctrine. Rien à voir avec l'Histoire! L'alibi est trop noble pour les bassesses.
Pourtant, notre défunt signa avec plusieurs de ses collègues une pétition pour la «liberté de l'histoire». C'est bean comme un slogan LCR, ou anarchiste? Et l’illustre journaliste d’ajouter que l'historien –juif, mais laïc– a «toujours jugé des hommes et des événements en fonction du destin auquel il avait échappé». L'historien n'est qu'un être humain, ce qui l'autorise à tous les écarts. Cohérent ? C’est l’histoire revisitée, dopée, trafiquée, trahie. On ne s’en tient plus aux faits : on les juge, ce qui en soit est déjà énorme, et on les explique et on les commente même, ce qui est indécent. Car on peut parler d’endoctrinement.
La caution de l’Histoire pour militer et endoctriner, en voilà assez !
Point commun : le militantisme !
Journaliste ou historien, quelle différence ? Une activité de trop ? Historien ou militant, il faut choisir.
autre temps, autres mœurs…
Nous avons appris à nos dépens que le journaliste n’est tenu par aucune règle à « une époque toujours prompte aux démonstrations de morale vertueuse », admet Antoine de Gaudemar, le journaliste militant (qui ne s’y reconnaît évidemment pas !), mais du moins placions-nous l’Histoire à part et la considérions-nous comme une science. Voilà que nous découvrons avec stupéfaction que l’obsession de l’objectivité n’est nullement une contrainte pour l’historien. Ca laisse pantois !
Pierre Vidal-Naquet, le modèle d’historien de ce journaliste « appréhendait avec quelques cadres marxistes, la philosophie et la littérature, c'est-à-dire la poésie, le roman, et le théâtre ». Un soupçon d’amalgame et de confusion de l’esprit. Le mot est lâché : l’histoire dont il est question est interprétée à la lueur rouge de la doctrine marxiste. Les étudiants de cet historien ont donc été ‘formés’ à l’histoire biaisée. Alors, sera-t-on surpris qu’au moment des grèves politiques anti-CPE l'Ecole des hautes études en sciences sociales où il professait ait été saccagée comme nulle part ailleurs par des éléments incontrôlés ?
Parmi les publications de Pierre Vidal-Naquet on peut nommer des recherches sur la Grèce ancienne et des travaux sur l'histoire juive, ce qui souligne l’éclectisme du professeur expert en tout. Il faut citer aussi des exemples de son engagement d’historien : contre la guerre d'Algérie («L'Affaire Audin, la Torture dans la république»), pour mai 1968 («Journal de la commune étudiante», avec Alain Schnapp), contre les négationnistes («Les assassins de la mémoire»). Des centres d’intérêt aussi divers que ciblés…
Le petit marquis Antoine de Gaudemar rend donc un hommage de camarade à camarade militants. Il suffit de noter les titres de gloire du frère de combat : « Pierre Vidal-Naquet multiplia les préfaces et les articles (notamment en faveur de la création d'un état palestinien) –nul parti pris ?–, signa manifestes (dont celui des «121 » et pour le droit à l'insoumission en Algérie) –‘insoumission citoyenne’, dirait-on aujourd’hui et que José Bové ne renierait pas– et pétitions (dont la dernière, il y a une dizaine de jours seulement, contre la guerre d'Israël au Liban) –qui nie la part de responsabilité du Hezbollah. Il existe donc une manière partisane de lutter contre la guerre, en attisant les haines des uns pour les autres : est-ce pour la paix ?
Le journaliste se reconnaît dans l’historien. Ni l’un, ni l’autre ne respecte grand-chose et pas même l’Histoire qui perd son H majuscule, c’est tout dire. Tous deux sont aveuglés par la doctrine marxiste, longtemps même après qu'elle ait fait la démonstration de ses 'effets et méfaits'. Tel le philosophe qui appartient au monde dans lequel il vit, Vidal-Naquet mena un ’infatigable combat d'historien’, ose écrire le journaliste. Combat pour la vérité ? Non, sauf à être juge avec a priori –ce qui se fait aussi beaucoup parmi les juges! –. Combat pour des idées, plutôt. Alors, comprend qui peut !
Il est dès lors paradoxal, en tout cas de sous la plume de de Gaudemar, de ne connaître que « les effets et méfaits de la colonisation » réels et d’ignorer magnifiquement ses apports, tout aussi réels: combat pour des idées, soit ! Mais combat marqué de subjectivité et de partialité et de doctrine. Rien à voir avec l'Histoire! L'alibi est trop noble pour les bassesses.
Pourtant, notre défunt signa avec plusieurs de ses collègues une pétition pour la «liberté de l'histoire». C'est bean comme un slogan LCR, ou anarchiste? Et l’illustre journaliste d’ajouter que l'historien –juif, mais laïc– a «toujours jugé des hommes et des événements en fonction du destin auquel il avait échappé». L'historien n'est qu'un être humain, ce qui l'autorise à tous les écarts. Cohérent ? C’est l’histoire revisitée, dopée, trafiquée, trahie. On ne s’en tient plus aux faits : on les juge, ce qui en soit est déjà énorme, et on les explique et on les commente même, ce qui est indécent. Car on peut parler d’endoctrinement.
La caution de l’Histoire pour militer et endoctriner, en voilà assez !
Point commun : le militantisme !
Journaliste ou historien, quelle différence ? Une activité de trop ? Historien ou militant, il faut choisir.
dimanche 30 juillet 2006
Le Monde: lire Sarkozy, c'est plus cher.
La presse française devrait se porter bien... Certains articles de Le Monde ne sont pas facilement accessibles. Il n'est pas si fréquent de devoir payer sur le net pour lire la presse, en particulier l'information récente. Et bien, Le Monde est une des exceptions! L'exception française?
A qui s'applique-t-elle?
Parmi les articles précédents
Les faits Sarkozy repasse en tête des intentions de vote à la présidentielle selon un sondage 19.07.06 €
Les faits M. Sarkozy veut une présidence "moins monarchique" 17.07.06 €
Extraits L'abécédaire sarkozyste 17.07.06 €
Thématique Nicolas Sarkozy, l'homme que rien n'arrête
... et aussi
"Témoignage", de Nicolas Sarkozy, en librairie €
La presse française devrait se porter bien... Certains articles de Le Monde ne sont pas facilement accessibles. Il n'est pas si fréquent de devoir payer sur le net pour lire la presse, en particulier l'information récente. Et bien, Le Monde est une des exceptions! L'exception française?
A qui s'applique-t-elle?
Parmi les articles précédents
Les faits Sarkozy repasse en tête des intentions de vote à la présidentielle selon un sondage 19.07.06 €
Les faits M. Sarkozy veut une présidence "moins monarchique" 17.07.06 €
Extraits L'abécédaire sarkozyste 17.07.06 €
Thématique Nicolas Sarkozy, l'homme que rien n'arrête
... et aussi
"Témoignage", de Nicolas Sarkozy, en librairie €
Autant lire Sarkozy dans le texte!
samedi 29 juillet 2006
Le Canard Enchaîné est-il fiable ?
Le Canard Enchaîné, critique littéraire objectif
Le journal satirique écrit des bobards
Dans sa feuille du 26 juillet 2006, un encadré à la Une du Canard Enchaîné titre ‘Des Gros Chiffres et des Lettres’ ce qui pourrait donner à croire que le Canard peut être culturel. Ce qui retient l’attention du journaliste anonyme est sans doute un ouvrage littéraire dont les qualités -précisément littéraires- qualifient vraisemblablement son auteur à la candidature au prochain siège vacant à l’Académie Française. Comme chacun sait, en effet, cette feuille de chou se distingue volontiers dans la louange et la promotion : c’est ce qui en fait la renommée…C’est son fond de commerce.
La satire ou la bave, le lecteur n’a pas le choix, mais c’est son choix !
Le Canard Enchaîné s’occupe du marketing du bouquin de Nicolas Sarkozy : Témoignage. Un succès colossal, ce n’est pas Le Canard qui l’écrit, mais son éditeur, Bernard Fixot, que le Canard n’a pas interrogé lui-même, déontologie oblige. Il a envoyé son aimable confrère, Le Figaro. Pour réduire ses frais ? Le Canard Enchaîné a-t-il seulement lu l’ouvrage ? Le fond n’est pas son propos. La forme non plus. Que reste-t-il ? Que des bobards.
Le canard est indisposé par le fait que le bouquin a du succès
5° ré-impression en cinq jours, se plaint-il. A partir de là, le journaliste anonyme se lâche et écrit n’importe quoi, n’importe comment. La réalité de l’« énooorme tirage » devient, par la grâce du fielleux journaliste anonyme, rumeur d’inexactitude des chiffres des tirages. France-Info s’y est collé, soit dit en passant. Ils ont aussi leurs militants impartiaux… Pour obtenir la vérité, on a en effet préféré à l’éditeur un syndicaliste anonyme (appelé ‘les échos' !) membre du Syndicat du livre (lui, tristement connu, en revanche, car il fait la pluie et le mauvais temps dans l’édition libre et démocratique…). C’est une garantie d’objectivité ! 200.000 livres selon l’un, 250.000, selon l’autre : devinez qui est qui…
L’anonyme journaliste lance donc la rumeur que ces beaux chiffres seraient le résultat non pas d’un forcing sur les libraires, mais carrément de l’imposition du bouquin partout et ‘y compris là où personne n’en voulait’ (sic). Pour preuve irréfutable, le témoignage ‘des responsables du Syndicat des libraires, lesquels, selon le syndicat impartial , ‘disent tous avoir reçu le bouquin sans l’avoir commandé’ (caractères gras de PaSiDupes qui admire le ‘tous’). Le pauvre journaliste tombe ensuite dans son travers habituel et oppose les grandes centrales d’achats aux petits libraires indépendants (donc anonymes, eux aussi…). De l’inégalité de traitement entre les grands et les petits, les faibles et pourquoi pas les précaires! Ces derniers auraient reçu une livraison sans prévenir le 17 juillet! De nuit ? Les livreurs étaient-ils cagoulés ? Vêtus de bleu marine ? A-t-on même trouvé quelqu’un qui connaît la belle-sœur de celui qui a TOUT vu ? Accepte-t-elle de témoigner, à visage couvert, de peur des représailles ? …
PaSiDupes a recueilli le témoignage d’un petit libraire indépendant
Le Canard Enchaîné s’occupe du marketing du bouquin de Nicolas Sarkozy : Témoignage. Un succès colossal, ce n’est pas Le Canard qui l’écrit, mais son éditeur, Bernard Fixot, que le Canard n’a pas interrogé lui-même, déontologie oblige. Il a envoyé son aimable confrère, Le Figaro. Pour réduire ses frais ? Le Canard Enchaîné a-t-il seulement lu l’ouvrage ? Le fond n’est pas son propos. La forme non plus. Que reste-t-il ? Que des bobards.
Le canard est indisposé par le fait que le bouquin a du succès
5° ré-impression en cinq jours, se plaint-il. A partir de là, le journaliste anonyme se lâche et écrit n’importe quoi, n’importe comment. La réalité de l’« énooorme tirage » devient, par la grâce du fielleux journaliste anonyme, rumeur d’inexactitude des chiffres des tirages. France-Info s’y est collé, soit dit en passant. Ils ont aussi leurs militants impartiaux… Pour obtenir la vérité, on a en effet préféré à l’éditeur un syndicaliste anonyme (appelé ‘les échos' !) membre du Syndicat du livre (lui, tristement connu, en revanche, car il fait la pluie et le mauvais temps dans l’édition libre et démocratique…). C’est une garantie d’objectivité ! 200.000 livres selon l’un, 250.000, selon l’autre : devinez qui est qui…
L’anonyme journaliste lance donc la rumeur que ces beaux chiffres seraient le résultat non pas d’un forcing sur les libraires, mais carrément de l’imposition du bouquin partout et ‘y compris là où personne n’en voulait’ (sic). Pour preuve irréfutable, le témoignage ‘des responsables du Syndicat des libraires, lesquels, selon le syndicat impartial , ‘disent tous avoir reçu le bouquin sans l’avoir commandé’ (caractères gras de PaSiDupes qui admire le ‘tous’). Le pauvre journaliste tombe ensuite dans son travers habituel et oppose les grandes centrales d’achats aux petits libraires indépendants (donc anonymes, eux aussi…). De l’inégalité de traitement entre les grands et les petits, les faibles et pourquoi pas les précaires! Ces derniers auraient reçu une livraison sans prévenir le 17 juillet! De nuit ? Les livreurs étaient-ils cagoulés ? Vêtus de bleu marine ? A-t-on même trouvé quelqu’un qui connaît la belle-sœur de celui qui a TOUT vu ? Accepte-t-elle de témoigner, à visage couvert, de peur des représailles ? …
PaSiDupes a recueilli le témoignage d’un petit libraire indépendant
C'est un anonyme d’une région de France jugée reculée, mais d’une petite ville marquée par son militantisme écolo et de gauche extrême : ses animations culturelles en sont la preuve. Ici, pas de diversité… L’aimable libraire a répondu sans ambages que ce n’était pas son cas, que c’était impossible, et qu’il ne fallait pas confondre les pratiques de Hachette avec celles du groupe auquel XO Editions appartient. Est-ce assez clair ? Bien sûr, d’autres témoignages donneraient à notre sondage la valeur scientifique que les sondages des grands 'instituts' nationaux n’ont pas…
Le Canard Enchaîné vend pour de l’information ce qui n’en est pas
Son fond de commerce est l’élucubration de pigistes débutants au petit matin après une longue nuit solitaire lourdement arrosée, la divagation routinière de vieux professionnels aigris de garde au journal pendant la canicule estivale, la broderie non point artisanale mais industrielle d’apprentis probablement délocalisés sur un coin de zinc crasseux d’un café du VII° arrondissement du Paris populaire de la famille Hollande. Le cerveau embrumé s’échauffe et le journaliste militant jure que Fixot penserait vraisemblable que 2 à 3% de libraires ‘n’aient pas été prévenus’, parmi lesquels « des gauchistes qui se plaignent ». La belle preuve!
Tout à fait crédible, et en toutes situations. 2 à 3% dans toutes les corporations. Il suffit de compter les professionnels de la manif anti-tout et le reste, contre tous les exploiteurs et les autres… Et ce pauvre journaliste peut copier-coller les mêmes constantes dans le prochain article pour lequel il sera commis d’office. Ne coupent dans ces bobards que ceux qui veulent y croire. 2 à 3% ? Ne soyons pas méchants, dans le contexte difficile de la presse française.
Ces 2 à 3% là veulent-ils que les Français luttent pour la liberté de cette presse-là ? La liberté d’expression ne mérite-t-elle pas d’autres exemples que çà ?
Une dernière interrogation. Un ministre doit-il subir ces ragots, du seul fait qu’il est ministre ?
Faut-il que les éditeurs soient exposés à la calomnie sans droit réel de réponse ?
N’ont-ils pas droit au … respect ? Le respect, seulement pour les jeunes et seulement dans les quartiers ? La loi qui protège la liberté d’expression protège-t-elle également la réputation des ministres et des éditeurs ? Ont-ils le droit de poursuivre en justice sans que 2 à 3% de gauchistes hurlant derrière des banderoles fassent plus de volume qu’une majorité de Français, au nom de la liberté de la presse ?
La presse de qualité est-elle contrainte de couvrir la presse caniveau ? Les médias ont-ils des devoirs ? Démocratie solidaire, que de bassesses en ton nom.
A propos, quelles sont donc les ressources de la Société Anonyme du Canard Enchaîné? Et leur provenance?
Quel est son tirage moyen ? Selon la police ou selon les syndiqués du Medef au Canard Enchaîné ? Combien d’invendus ? Avec ou sans les abonnements d’entreprises, d’associations et autres syndicats ?
vendredi 28 juillet 2006
PS : le canard sans tête.
Flamby 1er, alias François Hollande, ne parvient même plus à faire illusion sur lui-même et à détourner l'attention sur les autres. Il s’est gonflé au moment de la lutte anti-CPE qui lui a finalement échappé ; il s’est efforcé de profiter de cette dynamique, mais est à ce point creux qu’il n’a pas réussi à faire résonner cette caisse vide qu’est le PS. A chaque mesure prise par le gouvernement, il continue donc à réagir en déclarant, l’air inspiré, que c’est insuffisant et lorsque les chiffres du chômage baissent, à affirmer, l’air entendu, que les chiffres sont truqués. Dans le meilleur des cas, il a la tête ailleurs, tournée vers la candidature à la présidentielle et dans le pire pour un candidat potentiel, il est incapable et de faire des propositions et de mener le bateau ivre socialiste. On peut imaginer le pire avec un Flamby de cet acabit à la tête du pays.
C’est un premier secrétaire potiche que personne ne prend en compte, ni à l’intérieur, ni à l’extérieur du PS. Il garde la maison pendant que sa compagne tend son faciès aux caméras et que les camarades lui tirent dans les pattes ouvertement.
Les candidats à l’investiture du PS doivent obtenir le parrainage de 30 membres titulaires du conseil national pour le 3 octobre prochain, c’est-à-dire les signatures de 10 % des super-électeurs socialistes. Et la base, le PS d’en bas ? C’est ainsi que les chefs de courants ou de réseaux, tel Dominique Strauss-Kahn ont déjà réuni les promesses de vote nécessaires.
Laurent Fabius aurait également dépassé le quota avec environ 65 signatures. C’est au point qu’il peut se permettre d’accorder sa souveraine caution à des bras cassés à l’échine souple qui se désisteraient pour lui au 2° tour: il fait son Marlon Brando dans Le Parrain…La comparaison est hasardeuse !
Un cacique archaïque sans courant comme D’jack Lang assure qu’il a son compte…de promesses de signatures.
Quant à l’ancien mâle dominant, YoYo Jospin, il en est encore à faire de la retape, mais devrait y arriver, comme Marie-sEGOlène Royal, ou François Hollande.
St-Just-Montebourg, le député de Saône-et-Loire et première épave échouée, est mortifié : il est hors jeu, avec seulement 15 signatures ; mais promet déjà ses faveurs à la Maréchale Me-Voilà-M’As-Tu-Bien-Vue, alias Marie-sEGOlène-Royal. Voilà en effet deux monstres d’intolérance, une paire de terreurs qui se sont bien trouvés. C’est le courant Nouveau Parti socialiste (NPS) avec Vincent Peillon, Benoît Hamon et Henri Emmanuelli qui n’inspirent pas vraiment la sympathie et risquent de lui faire plus de tort que de bien. St-Just-Montebourg, Garde des Sceaux, et l’Histoire sanglante de la France risque de se répéter… La Maréchale Me-Voilà-M’As-Tu-Bien-Vue entend, non pas se porter simplement candidate, mais se faire plébisciter par les camarades. Nous allons revivre Juillet 1793 et la Constitution de l’An I, non?
Jean-Marc Ayrault, le servile porte-voix de Flamby 1er, n’a-t-il pas affirmé le 15 juillet que la France "aspire à une vraie renaissance, à un changement de génération, de politique, de méthode, de pratique". Ce n’est pas gagné…
Ca fait en fait bientôt six rivaux assurés, voire huit ou neuf , le PRG (Parti radical de gauche), Jean-Michel Baylet, ou Christiane Taubira , alors que circule également le nom de l'ancien homme d'affaires blanchi, ancien dirigeant -pas net- de l'Olympique de Marseille et ancien ministre (de quoi, au fait ?) Bernard Tapie et avec aussi le nostalgique hépatique Jean-Pierre Chevènement, qui s’y voit, "comme si rien ne s'était passé en 2002, comme si aucune conclusion ne devait être tirée", se lamente Flamby 1er.
Ca promet aussi des heures chaudes à l’automne Rue de Solférino : les dégâts de la canicule estivale aura fait moins de victimes. Et pour gouverner, çà ne sera pas de la tarte. Or, la Maréchale Me-Voilà-M’As-Tu-Bien-Vue poursuit en justice ceux qui osent lui manifester leur désaccord. Et elle obtient déjà des condamnations. Cà promet ; les têtes vont encore tomber, avec le sourire, pour l’éducation des manants… Cette pédagogie de la terreur nous fait frémir.
Ajoutez à ce panier à crabes socialistes, l’extrême gauche du Parti communiste et les gauchistes de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR, trotkyste), de Lutte ouvrière et les Verts Voynet et peut-être le très Vert José Bové. Cà ferait quelque chose comme 13 : un bon présage !… François Hollande n'en a pas moins clairement laissé percer son irritation, samedi soir sur TF1. "La gauche doit se mettre en situation de se rassembler pour réussir", insiste le perspicace mais peu efficace premier secrétaire fallot. ‘Y faut !’, ‘Y a qu’à !’ Avec un QI comme le sien, la droite est tranquille !
Il a estimé qu'il était encore possible pour les différentes forces de gauche qui le souhaiteraient de "se retrouver sur un programme commun de gouvernement" auquel le projet socialiste "peut servir de base". "programme commun" ?? Pas même de rénovation de la terminologie ! Ce serait du dénigrement de considérer archaïque le PS de Flamby 1er. Ainsi, le dimanche 16 juillet, l’ineffable François Hollande appelle Jean-Pierre Chevènement à se soumettre à une candidature unitaire en 2007. Hégémonie socialiste garantie : c’est engageant…
Dans ces conditions, on comprend le dénigrement permanent de la droite par le PS en compensation de ce trop plein de candidatures. Trop plein = richesse, mais Flamby 1er a précisement indiqué qu'il n'aime pas les riches... Or, il est lui-même riche ; si donc il ne s'aime pas lui-même...
Flamby 1er, alias François Hollande, ne parvient même plus à faire illusion sur lui-même et à détourner l'attention sur les autres. Il s’est gonflé au moment de la lutte anti-CPE qui lui a finalement échappé ; il s’est efforcé de profiter de cette dynamique, mais est à ce point creux qu’il n’a pas réussi à faire résonner cette caisse vide qu’est le PS. A chaque mesure prise par le gouvernement, il continue donc à réagir en déclarant, l’air inspiré, que c’est insuffisant et lorsque les chiffres du chômage baissent, à affirmer, l’air entendu, que les chiffres sont truqués. Dans le meilleur des cas, il a la tête ailleurs, tournée vers la candidature à la présidentielle et dans le pire pour un candidat potentiel, il est incapable et de faire des propositions et de mener le bateau ivre socialiste. On peut imaginer le pire avec un Flamby de cet acabit à la tête du pays.
C’est un premier secrétaire potiche que personne ne prend en compte, ni à l’intérieur, ni à l’extérieur du PS. Il garde la maison pendant que sa compagne tend son faciès aux caméras et que les camarades lui tirent dans les pattes ouvertement.
Les candidats à l’investiture du PS doivent obtenir le parrainage de 30 membres titulaires du conseil national pour le 3 octobre prochain, c’est-à-dire les signatures de 10 % des super-électeurs socialistes. Et la base, le PS d’en bas ? C’est ainsi que les chefs de courants ou de réseaux, tel Dominique Strauss-Kahn ont déjà réuni les promesses de vote nécessaires.
Laurent Fabius aurait également dépassé le quota avec environ 65 signatures. C’est au point qu’il peut se permettre d’accorder sa souveraine caution à des bras cassés à l’échine souple qui se désisteraient pour lui au 2° tour: il fait son Marlon Brando dans Le Parrain…La comparaison est hasardeuse !
Un cacique archaïque sans courant comme D’jack Lang assure qu’il a son compte…de promesses de signatures.
Quant à l’ancien mâle dominant, YoYo Jospin, il en est encore à faire de la retape, mais devrait y arriver, comme Marie-sEGOlène Royal, ou François Hollande.
St-Just-Montebourg, le député de Saône-et-Loire et première épave échouée, est mortifié : il est hors jeu, avec seulement 15 signatures ; mais promet déjà ses faveurs à la Maréchale Me-Voilà-M’As-Tu-Bien-Vue, alias Marie-sEGOlène-Royal. Voilà en effet deux monstres d’intolérance, une paire de terreurs qui se sont bien trouvés. C’est le courant Nouveau Parti socialiste (NPS) avec Vincent Peillon, Benoît Hamon et Henri Emmanuelli qui n’inspirent pas vraiment la sympathie et risquent de lui faire plus de tort que de bien. St-Just-Montebourg, Garde des Sceaux, et l’Histoire sanglante de la France risque de se répéter… La Maréchale Me-Voilà-M’As-Tu-Bien-Vue entend, non pas se porter simplement candidate, mais se faire plébisciter par les camarades. Nous allons revivre Juillet 1793 et la Constitution de l’An I, non?
Jean-Marc Ayrault, le servile porte-voix de Flamby 1er, n’a-t-il pas affirmé le 15 juillet que la France "aspire à une vraie renaissance, à un changement de génération, de politique, de méthode, de pratique". Ce n’est pas gagné…
Ca fait en fait bientôt six rivaux assurés, voire huit ou neuf , le PRG (Parti radical de gauche), Jean-Michel Baylet, ou Christiane Taubira , alors que circule également le nom de l'ancien homme d'affaires blanchi, ancien dirigeant -pas net- de l'Olympique de Marseille et ancien ministre (de quoi, au fait ?) Bernard Tapie et avec aussi le nostalgique hépatique Jean-Pierre Chevènement, qui s’y voit, "comme si rien ne s'était passé en 2002, comme si aucune conclusion ne devait être tirée", se lamente Flamby 1er.
Ca promet aussi des heures chaudes à l’automne Rue de Solférino : les dégâts de la canicule estivale aura fait moins de victimes. Et pour gouverner, çà ne sera pas de la tarte. Or, la Maréchale Me-Voilà-M’As-Tu-Bien-Vue poursuit en justice ceux qui osent lui manifester leur désaccord. Et elle obtient déjà des condamnations. Cà promet ; les têtes vont encore tomber, avec le sourire, pour l’éducation des manants… Cette pédagogie de la terreur nous fait frémir.
Ajoutez à ce panier à crabes socialistes, l’extrême gauche du Parti communiste et les gauchistes de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR, trotkyste), de Lutte ouvrière et les Verts Voynet et peut-être le très Vert José Bové. Cà ferait quelque chose comme 13 : un bon présage !… François Hollande n'en a pas moins clairement laissé percer son irritation, samedi soir sur TF1. "La gauche doit se mettre en situation de se rassembler pour réussir", insiste le perspicace mais peu efficace premier secrétaire fallot. ‘Y faut !’, ‘Y a qu’à !’ Avec un QI comme le sien, la droite est tranquille !
Il a estimé qu'il était encore possible pour les différentes forces de gauche qui le souhaiteraient de "se retrouver sur un programme commun de gouvernement" auquel le projet socialiste "peut servir de base". "programme commun" ?? Pas même de rénovation de la terminologie ! Ce serait du dénigrement de considérer archaïque le PS de Flamby 1er. Ainsi, le dimanche 16 juillet, l’ineffable François Hollande appelle Jean-Pierre Chevènement à se soumettre à une candidature unitaire en 2007. Hégémonie socialiste garantie : c’est engageant…
Dans ces conditions, on comprend le dénigrement permanent de la droite par le PS en compensation de ce trop plein de candidatures. Trop plein = richesse, mais Flamby 1er a précisement indiqué qu'il n'aime pas les riches... Or, il est lui-même riche ; si donc il ne s'aime pas lui-même...
mardi 25 juillet 2006
Le cas Zidane.
La presse et le microcosme occultent largement sa part de responsabilité de Zidane dans l'échec de l'équipe de France en finale de la Coupe du Monde 2006, en se faisant exclure avant la fin de la confrontation. Certes, nous lui devons pour une bonne part selon les spécialistes d'arriver en finale. Toutes choses considérées, dont les causes de son geste fatal de violence, les honneurs qui lui sont rendus dépassent l'entendement, aux échelons national et international.
A Zidane, la Patrie reconnaissante!
Voyez et appréciez la gestuelle papale... A quand la bénédiction par Zidane?
Les responsables internationaux le grondent et lui infligent cette punition remarquable: des jours de travaux d'intérêt commun, une occasion supplémentaire de déplacer les photographes. Bilan:
1- des sponsors et une rentrée d'argent supplémentaires;
2- une imagerie améliorée par une action sociale d'envergure...;
3- un blanchiment moral formateur pour les enfants.
Mais l'actualité nous en apprend davantage sur les effets du laxisme et de la récupération politico-médiatique. Nous y reviendrons...
La presse et le microcosme occultent largement sa part de responsabilité de Zidane dans l'échec de l'équipe de France en finale de la Coupe du Monde 2006, en se faisant exclure avant la fin de la confrontation. Certes, nous lui devons pour une bonne part selon les spécialistes d'arriver en finale. Toutes choses considérées, dont les causes de son geste fatal de violence, les honneurs qui lui sont rendus dépassent l'entendement, aux échelons national et international.
A Zidane, la Patrie reconnaissante!
Voyez et appréciez la gestuelle papale... A quand la bénédiction par Zidane?
Les responsables internationaux le grondent et lui infligent cette punition remarquable: des jours de travaux d'intérêt commun, une occasion supplémentaire de déplacer les photographes. Bilan:
1- des sponsors et une rentrée d'argent supplémentaires;
2- une imagerie améliorée par une action sociale d'envergure...;
3- un blanchiment moral formateur pour les enfants.
Mais l'actualité nous en apprend davantage sur les effets du laxisme et de la récupération politico-médiatique. Nous y reviendrons...
Sans-papiers : expulsions ou régularisations ?
La presse est partisane, nous le savons tous, sauf que Pasidupes ne l’accepte pas. Le choix des termes n’est pas anodin, sur ce sujet comme sur les autres. Est-il indifférent de parler du nombre d’ « expulsions » ou de « régularisations » ?
Les journalistes se positionnent au moyen des mots et par l’ entremise desquels ils agissent insidieusement sur les esprits de leurs lecteurs. Ici, « expulsions » instille la notion négative de d’exil, d’expatriation ou de bannissement, et par conséquent de faute, ce qui n’est pas faux en soi : faute il y a, au regard de la législation du pays d’accueil, ou plus exactement du pays infiltré. Qui n’a pas choisi d’accueillir. La notion positive de « régularisations » pose en revanche le problème dans toute son exactitude, car il souligne le caractère généreux du réglement du problème.
Il arrive que l’option politique du journaliste, ou de l’agence de presse, éclate clairement : Nicolas Sarkozy s'est engagé à publier le 24 juillet le nombre exact des familles sans papiers régularisées ou expulsées afin que le sort des enfants scolarisés soit réglé "avant la rentrée scolaire". Sarkozy est le destin qui frappe ! Et la loi, c’est quoi, dans un pays de droit, pour une presse républicaine et démocratique ?…
Mardi 18 juillet, la presse rapporte que celui qui fait appliquer la loi votée -plutôt que celui qui nous est présenté comme un démiurge-, a précisé sur Europe 1 qu'il envisageait "quelques milliers" d'expulsions d'immigrés sans papiers et parents d'enfants scolarisés, sans préciser le nombre de personnes susceptibles dans le même temps d'être régularisées : peut-on sérieusement écrire que « quelques milliers » est une précision ? Inverser les propositions aurait-il eu un impact différent ? Ecrire que le ministre envisageait « quelques milliers » de régularisations aurait-il été plus positif ? Ce n’était sans doute pas l’objectif de cette radio. D’ailleurs, la radio possède-t-elle elle-même des informations sur le nombre des « adolescents " clandestins qui seront expulsés parce qu’ils n'ont pas de liens avec la France, c'est à dire ceux qui sont arrivés après l'âge de 15 ans, après le début de l'année scolaire ou qui essaient de profiter d'un effet d'aubaine",.
Une fois le ver introduit, il est néanmoins ajouté une précision utile au bon jugement des intentions humanitaires du ministre et glisse qu’il a adressé le 13 juin aux préfectures une circulaire prévoyant six critères susceptibles de bénéficier aux parents d'enfants scolarisés si ces derniers refusent les aides au retour volontaire. Dans son immense générosité, à laquelle il sera certainement rendu grâce, la France aidera à repartir les récalcitrants qui se sont imposés sur son territoire.
Il en sera de même -selon les termes des lois internationales- pour "tous les étrangers qui dépendent de la convention de Dublin", laquelle prévoit qu'une famille voulant bénéficier du statut de réfugié politique attendent de connaître son sort dans le pays où elle a déposé son dossier.
Le lundi 24 juillet, Nicolas Sarkozy a prévenu qu'il entendait "refermer la parenthèse" des régularisations des familles d'enfants scolarisés sans papiers "à la fin de l'été", avec à la clé 6.000 titres de séjour accordés 'selon lui' ('selon lui', selon l'organe de presse, est-il nécessaire, si on n'est pas partisan?...). Un chiffre qui provoque la colère de la gauche, des associations comme de l'extrême droite, commente la source.
Le langage du Ministre de l’Intérieur n’est donc pas celui des journalistes qui imposent un terme plutôt que l’autre pour des raisons idéologiques et partisanes et non pas linguistiques. Nicolas Sarkozy n’a pas seulement un vocabulaire plus riche et légal, mais emploie ces termes pour ce qu’ils veulent dire et non pour ce qu’on doit penser du problème. « Expulsion » exprime une prise de position tendancieuse, alors que « régularisation » rend compte objectivement des faits.
Le lecteur doit-il subir les choix des médias : « expulsions » dans le Nouvel Observateur ou Libération, et les médias pleutres qui n’affirment ni la vérité ni leur opinion face à la propagande de gauche. Restent les ministres qui nous doivent la vérité et nous respectent pour leur part.
L’utilisation du terme propre devrait s’imposer à ceux qui prétendent nous expliquer et nous commenter les faits. Or, nous ne demandons ni explications, ni commentaires, seulement les faits. Hélas, rendre compte de la réalité exige non seulement de l’honnêteté intellectuelle, mais aussi une langue française maîtrisée. Lecteurs, ne comptez pas l’éventail lexical des journalistes : ils sont issus de l’Education Nationale, c’est tout dire… Restez vigilants, car l’honnêteté intellectuelle, ce n’est pas la préoccupation des journalistes. Ils se sont attribué une mission : celle de nous rééduquer, de nous formater. Qui accepterait d’être cloné sur le modèle d’Antoine de Gaudemar ? Attention : ressembler au confus Jean-François Kahn ou au fourbe Jean-Marie Pontaut , tel est-il notre destin ! Sommes-nous destinés à évoluer vers le ver?…
La presse est partisane, nous le savons tous, sauf que Pasidupes ne l’accepte pas. Le choix des termes n’est pas anodin, sur ce sujet comme sur les autres. Est-il indifférent de parler du nombre d’ « expulsions » ou de « régularisations » ?
Les journalistes se positionnent au moyen des mots et par l’ entremise desquels ils agissent insidieusement sur les esprits de leurs lecteurs. Ici, « expulsions » instille la notion négative de d’exil, d’expatriation ou de bannissement, et par conséquent de faute, ce qui n’est pas faux en soi : faute il y a, au regard de la législation du pays d’accueil, ou plus exactement du pays infiltré. Qui n’a pas choisi d’accueillir. La notion positive de « régularisations » pose en revanche le problème dans toute son exactitude, car il souligne le caractère généreux du réglement du problème.
Il arrive que l’option politique du journaliste, ou de l’agence de presse, éclate clairement : Nicolas Sarkozy s'est engagé à publier le 24 juillet le nombre exact des familles sans papiers régularisées ou expulsées afin que le sort des enfants scolarisés soit réglé "avant la rentrée scolaire". Sarkozy est le destin qui frappe ! Et la loi, c’est quoi, dans un pays de droit, pour une presse républicaine et démocratique ?…
Mardi 18 juillet, la presse rapporte que celui qui fait appliquer la loi votée -plutôt que celui qui nous est présenté comme un démiurge-, a précisé sur Europe 1 qu'il envisageait "quelques milliers" d'expulsions d'immigrés sans papiers et parents d'enfants scolarisés, sans préciser le nombre de personnes susceptibles dans le même temps d'être régularisées : peut-on sérieusement écrire que « quelques milliers » est une précision ? Inverser les propositions aurait-il eu un impact différent ? Ecrire que le ministre envisageait « quelques milliers » de régularisations aurait-il été plus positif ? Ce n’était sans doute pas l’objectif de cette radio. D’ailleurs, la radio possède-t-elle elle-même des informations sur le nombre des « adolescents " clandestins qui seront expulsés parce qu’ils n'ont pas de liens avec la France, c'est à dire ceux qui sont arrivés après l'âge de 15 ans, après le début de l'année scolaire ou qui essaient de profiter d'un effet d'aubaine",.
Une fois le ver introduit, il est néanmoins ajouté une précision utile au bon jugement des intentions humanitaires du ministre et glisse qu’il a adressé le 13 juin aux préfectures une circulaire prévoyant six critères susceptibles de bénéficier aux parents d'enfants scolarisés si ces derniers refusent les aides au retour volontaire. Dans son immense générosité, à laquelle il sera certainement rendu grâce, la France aidera à repartir les récalcitrants qui se sont imposés sur son territoire.
Il en sera de même -selon les termes des lois internationales- pour "tous les étrangers qui dépendent de la convention de Dublin", laquelle prévoit qu'une famille voulant bénéficier du statut de réfugié politique attendent de connaître son sort dans le pays où elle a déposé son dossier.
Le lundi 24 juillet, Nicolas Sarkozy a prévenu qu'il entendait "refermer la parenthèse" des régularisations des familles d'enfants scolarisés sans papiers "à la fin de l'été", avec à la clé 6.000 titres de séjour accordés 'selon lui' ('selon lui', selon l'organe de presse, est-il nécessaire, si on n'est pas partisan?...). Un chiffre qui provoque la colère de la gauche, des associations comme de l'extrême droite, commente la source.
Le langage du Ministre de l’Intérieur n’est donc pas celui des journalistes qui imposent un terme plutôt que l’autre pour des raisons idéologiques et partisanes et non pas linguistiques. Nicolas Sarkozy n’a pas seulement un vocabulaire plus riche et légal, mais emploie ces termes pour ce qu’ils veulent dire et non pour ce qu’on doit penser du problème. « Expulsion » exprime une prise de position tendancieuse, alors que « régularisation » rend compte objectivement des faits.
Le lecteur doit-il subir les choix des médias : « expulsions » dans le Nouvel Observateur ou Libération, et les médias pleutres qui n’affirment ni la vérité ni leur opinion face à la propagande de gauche. Restent les ministres qui nous doivent la vérité et nous respectent pour leur part.
L’utilisation du terme propre devrait s’imposer à ceux qui prétendent nous expliquer et nous commenter les faits. Or, nous ne demandons ni explications, ni commentaires, seulement les faits. Hélas, rendre compte de la réalité exige non seulement de l’honnêteté intellectuelle, mais aussi une langue française maîtrisée. Lecteurs, ne comptez pas l’éventail lexical des journalistes : ils sont issus de l’Education Nationale, c’est tout dire… Restez vigilants, car l’honnêteté intellectuelle, ce n’est pas la préoccupation des journalistes. Ils se sont attribué une mission : celle de nous rééduquer, de nous formater. Qui accepterait d’être cloné sur le modèle d’Antoine de Gaudemar ? Attention : ressembler au confus Jean-François Kahn ou au fourbe Jean-Marie Pontaut , tel est-il notre destin ! Sommes-nous destinés à évoluer vers le ver?…
lundi 24 juillet 2006
France masochiste: de la repentance à l’expiation.
Les grands pays occidentaux se penchent sur leur passé glorieux, mais tout à coup les Français ne sont plus fiers de leurs ancêtres qui, au prix de leurs vies, ont constitué un territoire le plus vaste et riche possible, d’avoir résisté à de multiples envahisseurs qui souhaitaient les asservir pour en prendre possession et d’avoir développé leur puissance économique, garantissant l’indépendance et l’avenir de leurs enfants. Les descendants de ces valeureux Français tiennent désormais tout pour acquis de ce qu’ils ont reçu à la naissance. C’est sans doute ce qui a fait naître en eux ce syndrome français de l’enfant gâté : on ne jouit guère en effet que de ce qu’on a mérité. Les voici donc qui rejettent cet héritage qui les a faits, et qu’ils se tournent vers l’extérieur qui leur est encore étranger. C’est la crise d’adolescence de la société française. Il s’agit pour nos concitoyens de rompre avec le père et d’imprimer sa marque personnelle. Tuer le père consistera à reconnaître à sa place les erreurs du passé. Non qu’ils aient honte de leurs pères, mais, s’ils ont besoin de marquer une rupture pour exister par eux-mêmes, pour être différents et mieux, il leur faut poser un acte fort, en le jugeant sur la part d’ombre de sa réussite. Ils ignorent encore que leurs propres pères firent de même à leur façon à leurs pères avant eux… Certains sont morts au front et le vide entre deux générations reste béant (cf. photo de gauche).
Marquer sa différence consiste souvent à prendre le contre-pied des anciens. Ils furent de rudes aventuriers et des découvreurs perspicaces; ils seront des hôtes généreux et des assimilateurs des cultures du monde. Plus concrètement, la colonisation est déclarée globalement néfaste, sans nuance aucune, aux plans militaire, religieux, médical et économique. Pas de détail! Ainsi, les guerres coloniales auraient fait plus de victimes indigènes que de vies autochtones sauvées par l’éducation et l’hygiène européennes. Les colons auraient importé un plus grand nombre de maladies européennes que leurs soins apportés aux maladies tropicales. La fièvre jaune est-elle arrivée avec les colons ? Les vaccins ont-ils seulement existé d’ailleurs? La nouvelle génération est à ce point masochiste qu’elle croit dur comme fer que le combat –insuffisant– des puissances industrialisées contre le Sida est actuellement inspiré par leur seul intérêt mercantile. Comme celui contre la lèpre, probablement ! Connaît-on l’origine des moustiques également vecteurs de la dengue hémorragique des Philippines ou de l’Inde ? Sans doute l’Europe ou les USA, avides des richesses locales? Pour éviter les accusations à venir sur la colonisation par l’Occident, rappelons que la peste a été identifiée avant Jésus-Christ et que le choléra s’est répandu depuis l’Asie, puis l’Afrique du Nord vers l’Ouest où hygiène et vaccin l’ont tenu à distance. Les missionnaires n’ont pas été les infâmes tortionnaires sectaires que l’école laïque et républicaine présente, à toute occasion mais en particulier, dans les manuels d’histoire, que les historiens prétendent objective. Ils n’auraient pas sauvé de nombreuses vies en développant l’hygiène et l’éducation médicale, instruit une multitude de personnes dans leurs écoles -et la langue française- et sauvé une foultitude de vies humaines dans les luttes inter-ethniques et contre les gouvernements.
Certes, tous ces hommes et leurs actions n’étaient pas parfaits, mais les nouveaux le sont-ils ? Ce n’est pas certains et encore revendiquent-ils celles mêmes qu’ils nient à leurs prédécesseurs . Leur excuse permanente est de n’être que des hommes. Il faut réaliser aussi que, dans le même temps, leur principale revendication est l’affirmation que, sur cette terre, nous sommes tous des hommes, les mêmes, comme les crayons de couleurs de la boîte d’Hugues Auffray. Parfait ! Semble-t-il. Car ils admettent que l’homme n’est pas parfait et excusent ainsi par avance les erreurs humaines qu’ils s’apprêtent à commettre, toutes couleurs confondues. Voilà la nouveauté ! Mais, confondues, c’est à voir… Ce serait nier l’existence du communautarisme, ce qui est toujours permis ! Les nouveaux Français n’ont pas gagné en lucidité…
Il est à noter que la critique de la France d’aujourd’hui est consentie, mais qu’elle ne vient pas d’elle-même sur elle-même : pas d’auto-critique authentique, seulement l’acceptation d’être critiquée de l’intérieur. Acceptation lasse, car les pouvoirs publics, loin d’initier quoi que ce soit, suivent la tendance (le sens de l’histoire ?), laquelle prend sa source dans la ré-éducation des masses populaires par la presse militante et l’Education Nationale administrée depuis des décennies par le SNES. Car, chacun sait parfaitement que c’est le SNES qui décide au ministère de l’EN : le/la secrétaire général(e) doit être consulté(e) avant toute chose et donner son aval pour qu’une mesure puisse prendre effet. Le chantage à la grève vaut loi. Quant aux journalistes, ils sont formés à ça depuis l’école maternelle jusqu’à l’ESJ : difficile de briser le carcan et de laisser sa liberté d’expression s’évader. Les plus mauvais croient être objectifs et les plus habiles font l’opinion. Critique de l’intérieur, car l’exemple du film ‘Les Indigènes’, évidemment primé à Cannes, le prouve, ce sont les français immigrés qui dénoncent un passé globalement glorieux pour s’attacher à ses pages sombres, mais il n’est plus alors question d’humanité des faiblesses, dans cette hypothèse : elles sont en revanche mises en relief, occultant le positif, selon le vieux principe que tout est ou blanc ou noir, mais rien n’est gris…En ne présentant plus que les pages noires, le jeune français verra son histoire en noire. Où est le problème ? Accablons, accablons, il n’en restera que du 'bon' !
"Les Indigènes", qui rend justement hommage à ces combattants étrangers venus renforcer les rangs de l'armée française, réunit des acteurs principalement issus de l'immigration. Lors de la remise du Prix collectif d'Interprétation Masculine, Djamel Debouzze déclara haut et fort qu'il exprimait des remerciements officiels pour être passé du RMI à l'ISF (sic). Un acteur intelligent et ... reconnaissant qui, comme de nombreux autres, n’a pas été discriminé, mais qui a la haine aussi tenace que joviale et se plaint de ne pas avoir trouvé la réussite assez vite, tandis que certains l’ont pourtant trouvée sans s'y attendre, et sans autre mérite que d’être né(e)s à l’époque de l'injustice d'Etat qui pratique légalement la discrimination positive, laquelle est aussi discriminatoire que l’indifférence dont leurs pères ont pu souffrir. Dans sa jeune gloire et à la tête d’une belle fortune, il saisit la première opportunité pour critiquer le pays qui l’a fait. Honorable retour des choses en faveur de la terre d'accueil qui l’a intégré et propulsé dans le luxe et la notoriété! Et ceci n’est qu’un exemple, car la quantité de chanteurs insupportables et de chanteuses alibis va grandissante et les chutes fracassantes vont alimenter les rancunes.
Ce goût pour la repentance s’est mué en expiation et cet état d’esprit nous est assez personnel. Les Britanniques s’autoflagellent-ils pour avoir maltraité les Irlandais du Nord. Ont-ils seulement commencé à admettre cette réalité : le nombre de victimes n’est-il donc pas suffisant ? Que dire des Américains et de leurs natifs indiens? Et des génocides africains ou Irakiens ? La repentance australienne a donné des idées aux Français qui n’aiment pas arriver seconds sur ce terrain ! Mais, nous, Français, nous avons un goût morbide pour l’expiation. Les enfants Aborigènes avaient été séparés de leurs familles pour être éduqués par la nation et … être assimilés ! Méthode inhumaine, s’il en est, mais que les enfants Français de la Réunion ont connue pareillement. La reconnaissance par l’Etat australien de sa responsabilité s’est faite plutôt simplement et sainement. Silence sur ce sujet en France. Mais le processus est enclenché dans ce pays, et dans un style particulier. Nous avons viré directement à l’expiation : masochistes ?
Le pardon et l'oubli ne sont pas faciles à accorder : ils ne se décrètent pas. Ils grandissent pourtant les peuples qui les pratiquent. A ne pas les rechercher, on s’expose à entretenir les plaies. Il est possible que le succès des Djamel ait cette finalité, mais encore faudrait-il qu’il l’acceptât comme tel, plutôt que de mettre le doigt sur la plaie. C’est son choix et il se trouve des Français pour hurler de plaisir. Pas de masochistes sans sadiques.
Peut-on d’ailleurs à ce propos établir un parallèle avec la période d’entre-deux-guerres ? L’époque a nourri la littérature et la pensée françaises pendant des générations, avec les conséquences que nous savons. Je parle de l’influence désastreuse et pourtant généreuse, mais irresponsable de cette belle théorie adolescente de paix : oui, j’écris ton nom, mais ne lui sacrifie pas ma liberté. C’est une idée porteuse d’espoir et de déraison. Il n’est permis de parler de paix qu’aussi longtemps qu’on n’en est pas privé, ou lorsque les autres, loin d’ici, sont concernés par le risque majeur de la privation de liberté. On comprend que le jeune Français s’enflamme pour la paix dans le monde lorsqu ‘elle est menacée en Afghanistan actuel, mais le peut-il lorsque la guerre est aux portes de son pays ? Qu’il ne veuille pas être changé en chair à canon, personne ne le veut, à commencer par ses parents et frères et soeurs, ce qui commence à faire du monde. On le comprend déjà beaucoup moins lorsqu’un pays ami de longue date, tel le Liban, est mis à feu et à sang. Mais lorsque le pays voisin s’arme au vu et au su de tous, peut-il encore rêver de son idéal ? C’est pourtant ce que la France a connu et continue à glorifier de nos jours, produisant les mêmes dégâts psychologiques. Il s’agit de l’action des pacifistes illuminés dont nous possédons encore une foule de spécimens irresponsables. A l’époque, ils avaient pour noms : Anatole France (le bien nommé ? ) ou Romain Rolland (photo droite) ou Roger Martin du Gard, d’une part et Aristide Briand (mort en 1932 -photo droite), qui s’est rendu tristement célèbre pour sa politique de pacifisme, de désarmement et d'indulgence envers l’Allemagne, d’autre part. Leurs noms ornent pourtant les plaques de nos rues, non loin des noms des morts des deux grandes guerres. C’est alors que les Rhénans français ont été abandonnés puis livrés à l’extermination par les hitlériens (1924), que nous nous sommes désintéressés de la Sarre où les nazis triomphèrent aux élections (1935), et que cette idéologie pacifiste conduisit logiquement dix ans plus tard à la réoccupation de la Rhénanie par l’Allemagne (1936) et à l’annexion de l’Autriche (1938). Pour la suite, ne remuons pas le passé.
Le Cartel des Gauches n’a pas eu que les effets positifs que les nostalgiques de l’ex-parti radical-socialiste enseignent aux enfants de nos écoles. Nous sommes donc prêts à recommencer : les mouvements et organisations pacifistes sont en place et conservent la même clientèle –intellectuels et enseignants, jeunes et étudiants, associations, partis politiques, syndicats de gauche et d’extrême gauche, etc…, car aussi longtemps que les hommes n’apprendront pas de l’expérience et s’accrocheront aux concepts vendeurs, l’histoire se renouvellera. C’est l’Union de la Gauche (annoncée et promise) …
Le SNES est relayé par les camarades des médias. Martin du Gard (photo gauche 1) a eu récemment les honneurs d’un télé-feuilleton sur …le service public non militant, avec le fruit de la redevance des orphelins de pères des deux guerres: les Thibault, un pavé de littérature pacifiste -et non pas contre la guerre, ce qui n’est pas la même chose, et serait respectable. Notons où se loge la franche camaraderie des pacifistes radicaux-socialistes : Thibault est le nom éponyme de la saga (1922-1940) en neuf kilos de Martin du Gard, mais c’est aussi le nom véritable …d’Anatole France (photo gauche 2). Anticlérical, pro-socialiste, puis pro-communiste, pour ces hauts faits, il mérita des funérailles nationales : il faut dire que c’était en 1924 et le Cartel des Gauches ! Ainsi naissent les ‘grands hommes’… Que de surcroît ce dernier fut prix Nobel 1921 de Littérature, donnera certainement un indice sur l’orientation politique du Nobel… Pour raisons idéologiques de pacifisme, c’est la récompense pour deux générations de jeunes hommes sacrifiés dans deux guerres non préparées dont le martyr continue d’émouvoir les idéologues jeunes et éternels de la gauche irresponsable. Comprenne qui peut !...
Et la valeur du Nobel ?… Qui de nos jours peut encore citer une œuvre d’Anatole France ? Quelques autres prix Nobel significatifs dans le sens d’une radicalisation, à titre indicatif :
- Paix : Théodore Roosevelt ; Sir Austin Chamberlain ; Martin Luther King ; René Cassin ; Henry A. Kissinger ; Amnesty International ; Desmond Tutu ; Elie Wiesel ;…
La préférence va-t-elle à la droite ou à la gauche? Tendance ou règle?
- littérature : Romain Rolland ; Anatole France ; George Bernard Shaw ; Thomas Mann ; Sinclair Lewis ; Eugene O’Neill ; Roger Martin du Gard; William Faulkner; Ernest Hemingway; Albert Camus; John Steinbeck; Jean-Paul Sartre; Pablo Neruda; Heinrich Böll ; William Golding ; Claude Simon ;…
La préférence va-t-elle à la droite ou à la gauche? Tendance ou règle?
Simple piqûre de rappel également valable pour la Palme d’Or au Festival de Cannes. Mais dans ce cas, un film primé est désormais quasiment assuré de l’échec populaire…
Les grands pays occidentaux se penchent sur leur passé glorieux, mais tout à coup les Français ne sont plus fiers de leurs ancêtres qui, au prix de leurs vies, ont constitué un territoire le plus vaste et riche possible, d’avoir résisté à de multiples envahisseurs qui souhaitaient les asservir pour en prendre possession et d’avoir développé leur puissance économique, garantissant l’indépendance et l’avenir de leurs enfants. Les descendants de ces valeureux Français tiennent désormais tout pour acquis de ce qu’ils ont reçu à la naissance. C’est sans doute ce qui a fait naître en eux ce syndrome français de l’enfant gâté : on ne jouit guère en effet que de ce qu’on a mérité. Les voici donc qui rejettent cet héritage qui les a faits, et qu’ils se tournent vers l’extérieur qui leur est encore étranger. C’est la crise d’adolescence de la société française. Il s’agit pour nos concitoyens de rompre avec le père et d’imprimer sa marque personnelle. Tuer le père consistera à reconnaître à sa place les erreurs du passé. Non qu’ils aient honte de leurs pères, mais, s’ils ont besoin de marquer une rupture pour exister par eux-mêmes, pour être différents et mieux, il leur faut poser un acte fort, en le jugeant sur la part d’ombre de sa réussite. Ils ignorent encore que leurs propres pères firent de même à leur façon à leurs pères avant eux… Certains sont morts au front et le vide entre deux générations reste béant (cf. photo de gauche).
Marquer sa différence consiste souvent à prendre le contre-pied des anciens. Ils furent de rudes aventuriers et des découvreurs perspicaces; ils seront des hôtes généreux et des assimilateurs des cultures du monde. Plus concrètement, la colonisation est déclarée globalement néfaste, sans nuance aucune, aux plans militaire, religieux, médical et économique. Pas de détail! Ainsi, les guerres coloniales auraient fait plus de victimes indigènes que de vies autochtones sauvées par l’éducation et l’hygiène européennes. Les colons auraient importé un plus grand nombre de maladies européennes que leurs soins apportés aux maladies tropicales. La fièvre jaune est-elle arrivée avec les colons ? Les vaccins ont-ils seulement existé d’ailleurs? La nouvelle génération est à ce point masochiste qu’elle croit dur comme fer que le combat –insuffisant– des puissances industrialisées contre le Sida est actuellement inspiré par leur seul intérêt mercantile. Comme celui contre la lèpre, probablement ! Connaît-on l’origine des moustiques également vecteurs de la dengue hémorragique des Philippines ou de l’Inde ? Sans doute l’Europe ou les USA, avides des richesses locales? Pour éviter les accusations à venir sur la colonisation par l’Occident, rappelons que la peste a été identifiée avant Jésus-Christ et que le choléra s’est répandu depuis l’Asie, puis l’Afrique du Nord vers l’Ouest où hygiène et vaccin l’ont tenu à distance. Les missionnaires n’ont pas été les infâmes tortionnaires sectaires que l’école laïque et républicaine présente, à toute occasion mais en particulier, dans les manuels d’histoire, que les historiens prétendent objective. Ils n’auraient pas sauvé de nombreuses vies en développant l’hygiène et l’éducation médicale, instruit une multitude de personnes dans leurs écoles -et la langue française- et sauvé une foultitude de vies humaines dans les luttes inter-ethniques et contre les gouvernements.
Certes, tous ces hommes et leurs actions n’étaient pas parfaits, mais les nouveaux le sont-ils ? Ce n’est pas certains et encore revendiquent-ils celles mêmes qu’ils nient à leurs prédécesseurs . Leur excuse permanente est de n’être que des hommes. Il faut réaliser aussi que, dans le même temps, leur principale revendication est l’affirmation que, sur cette terre, nous sommes tous des hommes, les mêmes, comme les crayons de couleurs de la boîte d’Hugues Auffray. Parfait ! Semble-t-il. Car ils admettent que l’homme n’est pas parfait et excusent ainsi par avance les erreurs humaines qu’ils s’apprêtent à commettre, toutes couleurs confondues. Voilà la nouveauté ! Mais, confondues, c’est à voir… Ce serait nier l’existence du communautarisme, ce qui est toujours permis ! Les nouveaux Français n’ont pas gagné en lucidité…
Il est à noter que la critique de la France d’aujourd’hui est consentie, mais qu’elle ne vient pas d’elle-même sur elle-même : pas d’auto-critique authentique, seulement l’acceptation d’être critiquée de l’intérieur. Acceptation lasse, car les pouvoirs publics, loin d’initier quoi que ce soit, suivent la tendance (le sens de l’histoire ?), laquelle prend sa source dans la ré-éducation des masses populaires par la presse militante et l’Education Nationale administrée depuis des décennies par le SNES. Car, chacun sait parfaitement que c’est le SNES qui décide au ministère de l’EN : le/la secrétaire général(e) doit être consulté(e) avant toute chose et donner son aval pour qu’une mesure puisse prendre effet. Le chantage à la grève vaut loi. Quant aux journalistes, ils sont formés à ça depuis l’école maternelle jusqu’à l’ESJ : difficile de briser le carcan et de laisser sa liberté d’expression s’évader. Les plus mauvais croient être objectifs et les plus habiles font l’opinion. Critique de l’intérieur, car l’exemple du film ‘Les Indigènes’, évidemment primé à Cannes, le prouve, ce sont les français immigrés qui dénoncent un passé globalement glorieux pour s’attacher à ses pages sombres, mais il n’est plus alors question d’humanité des faiblesses, dans cette hypothèse : elles sont en revanche mises en relief, occultant le positif, selon le vieux principe que tout est ou blanc ou noir, mais rien n’est gris…En ne présentant plus que les pages noires, le jeune français verra son histoire en noire. Où est le problème ? Accablons, accablons, il n’en restera que du 'bon' !
"Les Indigènes", qui rend justement hommage à ces combattants étrangers venus renforcer les rangs de l'armée française, réunit des acteurs principalement issus de l'immigration. Lors de la remise du Prix collectif d'Interprétation Masculine, Djamel Debouzze déclara haut et fort qu'il exprimait des remerciements officiels pour être passé du RMI à l'ISF (sic). Un acteur intelligent et ... reconnaissant qui, comme de nombreux autres, n’a pas été discriminé, mais qui a la haine aussi tenace que joviale et se plaint de ne pas avoir trouvé la réussite assez vite, tandis que certains l’ont pourtant trouvée sans s'y attendre, et sans autre mérite que d’être né(e)s à l’époque de l'injustice d'Etat qui pratique légalement la discrimination positive, laquelle est aussi discriminatoire que l’indifférence dont leurs pères ont pu souffrir. Dans sa jeune gloire et à la tête d’une belle fortune, il saisit la première opportunité pour critiquer le pays qui l’a fait. Honorable retour des choses en faveur de la terre d'accueil qui l’a intégré et propulsé dans le luxe et la notoriété! Et ceci n’est qu’un exemple, car la quantité de chanteurs insupportables et de chanteuses alibis va grandissante et les chutes fracassantes vont alimenter les rancunes.
Ce goût pour la repentance s’est mué en expiation et cet état d’esprit nous est assez personnel. Les Britanniques s’autoflagellent-ils pour avoir maltraité les Irlandais du Nord. Ont-ils seulement commencé à admettre cette réalité : le nombre de victimes n’est-il donc pas suffisant ? Que dire des Américains et de leurs natifs indiens? Et des génocides africains ou Irakiens ? La repentance australienne a donné des idées aux Français qui n’aiment pas arriver seconds sur ce terrain ! Mais, nous, Français, nous avons un goût morbide pour l’expiation. Les enfants Aborigènes avaient été séparés de leurs familles pour être éduqués par la nation et … être assimilés ! Méthode inhumaine, s’il en est, mais que les enfants Français de la Réunion ont connue pareillement. La reconnaissance par l’Etat australien de sa responsabilité s’est faite plutôt simplement et sainement. Silence sur ce sujet en France. Mais le processus est enclenché dans ce pays, et dans un style particulier. Nous avons viré directement à l’expiation : masochistes ?
Le pardon et l'oubli ne sont pas faciles à accorder : ils ne se décrètent pas. Ils grandissent pourtant les peuples qui les pratiquent. A ne pas les rechercher, on s’expose à entretenir les plaies. Il est possible que le succès des Djamel ait cette finalité, mais encore faudrait-il qu’il l’acceptât comme tel, plutôt que de mettre le doigt sur la plaie. C’est son choix et il se trouve des Français pour hurler de plaisir. Pas de masochistes sans sadiques.
Peut-on d’ailleurs à ce propos établir un parallèle avec la période d’entre-deux-guerres ? L’époque a nourri la littérature et la pensée françaises pendant des générations, avec les conséquences que nous savons. Je parle de l’influence désastreuse et pourtant généreuse, mais irresponsable de cette belle théorie adolescente de paix : oui, j’écris ton nom, mais ne lui sacrifie pas ma liberté. C’est une idée porteuse d’espoir et de déraison. Il n’est permis de parler de paix qu’aussi longtemps qu’on n’en est pas privé, ou lorsque les autres, loin d’ici, sont concernés par le risque majeur de la privation de liberté. On comprend que le jeune Français s’enflamme pour la paix dans le monde lorsqu ‘elle est menacée en Afghanistan actuel, mais le peut-il lorsque la guerre est aux portes de son pays ? Qu’il ne veuille pas être changé en chair à canon, personne ne le veut, à commencer par ses parents et frères et soeurs, ce qui commence à faire du monde. On le comprend déjà beaucoup moins lorsqu’un pays ami de longue date, tel le Liban, est mis à feu et à sang. Mais lorsque le pays voisin s’arme au vu et au su de tous, peut-il encore rêver de son idéal ? C’est pourtant ce que la France a connu et continue à glorifier de nos jours, produisant les mêmes dégâts psychologiques. Il s’agit de l’action des pacifistes illuminés dont nous possédons encore une foule de spécimens irresponsables. A l’époque, ils avaient pour noms : Anatole France (le bien nommé ? ) ou Romain Rolland (photo droite) ou Roger Martin du Gard, d’une part et Aristide Briand (mort en 1932 -photo droite), qui s’est rendu tristement célèbre pour sa politique de pacifisme, de désarmement et d'indulgence envers l’Allemagne, d’autre part. Leurs noms ornent pourtant les plaques de nos rues, non loin des noms des morts des deux grandes guerres. C’est alors que les Rhénans français ont été abandonnés puis livrés à l’extermination par les hitlériens (1924), que nous nous sommes désintéressés de la Sarre où les nazis triomphèrent aux élections (1935), et que cette idéologie pacifiste conduisit logiquement dix ans plus tard à la réoccupation de la Rhénanie par l’Allemagne (1936) et à l’annexion de l’Autriche (1938). Pour la suite, ne remuons pas le passé.
Le Cartel des Gauches n’a pas eu que les effets positifs que les nostalgiques de l’ex-parti radical-socialiste enseignent aux enfants de nos écoles. Nous sommes donc prêts à recommencer : les mouvements et organisations pacifistes sont en place et conservent la même clientèle –intellectuels et enseignants, jeunes et étudiants, associations, partis politiques, syndicats de gauche et d’extrême gauche, etc…, car aussi longtemps que les hommes n’apprendront pas de l’expérience et s’accrocheront aux concepts vendeurs, l’histoire se renouvellera. C’est l’Union de la Gauche (annoncée et promise) …
Le SNES est relayé par les camarades des médias. Martin du Gard (photo gauche 1) a eu récemment les honneurs d’un télé-feuilleton sur …le service public non militant, avec le fruit de la redevance des orphelins de pères des deux guerres: les Thibault, un pavé de littérature pacifiste -et non pas contre la guerre, ce qui n’est pas la même chose, et serait respectable. Notons où se loge la franche camaraderie des pacifistes radicaux-socialistes : Thibault est le nom éponyme de la saga (1922-1940) en neuf kilos de Martin du Gard, mais c’est aussi le nom véritable …d’Anatole France (photo gauche 2). Anticlérical, pro-socialiste, puis pro-communiste, pour ces hauts faits, il mérita des funérailles nationales : il faut dire que c’était en 1924 et le Cartel des Gauches ! Ainsi naissent les ‘grands hommes’… Que de surcroît ce dernier fut prix Nobel 1921 de Littérature, donnera certainement un indice sur l’orientation politique du Nobel… Pour raisons idéologiques de pacifisme, c’est la récompense pour deux générations de jeunes hommes sacrifiés dans deux guerres non préparées dont le martyr continue d’émouvoir les idéologues jeunes et éternels de la gauche irresponsable. Comprenne qui peut !...
Et la valeur du Nobel ?… Qui de nos jours peut encore citer une œuvre d’Anatole France ? Quelques autres prix Nobel significatifs dans le sens d’une radicalisation, à titre indicatif :
- Paix : Théodore Roosevelt ; Sir Austin Chamberlain ; Martin Luther King ; René Cassin ; Henry A. Kissinger ; Amnesty International ; Desmond Tutu ; Elie Wiesel ;…
La préférence va-t-elle à la droite ou à la gauche? Tendance ou règle?
- littérature : Romain Rolland ; Anatole France ; George Bernard Shaw ; Thomas Mann ; Sinclair Lewis ; Eugene O’Neill ; Roger Martin du Gard; William Faulkner; Ernest Hemingway; Albert Camus; John Steinbeck; Jean-Paul Sartre; Pablo Neruda; Heinrich Böll ; William Golding ; Claude Simon ;…
La préférence va-t-elle à la droite ou à la gauche? Tendance ou règle?
Simple piqûre de rappel également valable pour la Palme d’Or au Festival de Cannes. Mais dans ce cas, un film primé est désormais quasiment assuré de l’échec populaire…
dimanche 23 juillet 2006
Dominique Strauss-Kahn se disqualifie par ses propos.
La qualité des candidats à l'investiture socialiste pour 2007 laisse décidemment beaucoup à désirer.
Oncle Picsou-Dominique Strauss-Kahn a affirmé en toute impartialité jeudi 13 juillet 2006 que le président Jacques Chirac "n'a été à la hauteur ni de sa fonction, ni des défis immenses que notre pays doit relever". A la veille du dernier 14 juillet du quinquennat de Jacques Chirac, il a estimé que "l'on assiste à la fin d'un système". Des phrases toutes faites à usage multiple du niveau des critiques éculées du PS. A-t-il pris des notes ?
Selon le député socialiste du Val d'Oise, Jacques Chirac "laisse une France inquiète et isolée en Europe". Si DSK stagne au niveau du 9.5. , vise la France et se projette en Europe, à tout casser, -nous connaissons sa modestie !- le rôle prépondérant de Chirac au G8 et dans le monde donc ( !) ne lui est contesté par quiconque d’autre que l’amer DSK…
Ses aigreurs sont multiples. D’abord, la Maréchale Me-Voilà-M’As-Tu-Vu , une sous-ministre de seconde zone qui manque de respect à l’ancien ministre des Finances de la France, mais qui l’a mise en veilleuse depuis une semaine, mais oui, une semaine ! Cà ne peut durer, profitons-en…D'ailleurs DSK s'est jeté sur le créneau: jusque-là personne ne pouvait plus en placer une...
Le problème d’acidités gastrique et psychologique de DSK, c’est que personne ne trouve davantage grâce à ses yeux. DSK porte en effet un regard convergent sévère sur ses camarades du PS. La nature trahit ainsi chez lui une étroitesse d’esprit de type entrebâillement. Rien d’étonnant qu’il déplore en toute connaissance de l’intérieur: "le parti a été dirigé de manière telle que nous avons tardé à produire notre projet qui, de plus, ne provoque aucun enthousiasme". Selon lui, "depuis quatre ans, la direction du PS a failli. Elle n'a été capable ni de proposer une véritable alternative, ni de dégager un leader". Aucun, si ce n’était lui…
Tous des nuls donc, sauf un: suivez mon regard! Oui, mais alors là, ils va les égarer un peu plus! Hormis la coquetterie naturelle de son regard sur le monde, Dominique Strauss-Kahn se distingue notablement de la masse par le fait qu’il est AVOCAT de profession, tandis que les autres présidentiables socialistes - Ségolène Royal, Laurent Fabius, François Hollande et Lionel Jospin, sont frappés de cette disgrâce rédhibitoire : ils sont tous anciens élèves de …l'ENA. Une tare, car selon le tolérant modèle du PS, tous les candidats socialistes devraient sans doute être … avocats. Ils en rêvent, d'ailleurs...
Or, Chirac n’est pas seulement issu de l’ENA, mais en plus il n’est pas avocat. Il n’y a plus rien à faire. Mais pour essayer d’y voir plus clair, le journaliste du Parisien/Aujourd'hui en France, qui n’est ni l’un, ni l’autre, l’a interrogé sur Nicolas Sarkozy. L'ancien ministre socialiste considère que le président de l'UMP est à la fois "l'héritier de Jacques Chirac par ses méthodes" et un homme de "rupture par son projet, bien que la politique conduite depuis des années soit sienne". C’est donc simple. Il doit sortir de l'ENA!
Foncièrement détestable, DSK-PICSOU sait se faire exécrer de tous. Mais n’a-t-il donc rien de plus à dire de son projet qu’il bave sur tous ses confrères ?
Le ridicule tue toujours, mais les électeurs socialistes savent-ils au moins çà ?
La qualité des candidats à l'investiture socialiste pour 2007 laisse décidemment beaucoup à désirer.
Oncle Picsou-Dominique Strauss-Kahn a affirmé en toute impartialité jeudi 13 juillet 2006 que le président Jacques Chirac "n'a été à la hauteur ni de sa fonction, ni des défis immenses que notre pays doit relever". A la veille du dernier 14 juillet du quinquennat de Jacques Chirac, il a estimé que "l'on assiste à la fin d'un système". Des phrases toutes faites à usage multiple du niveau des critiques éculées du PS. A-t-il pris des notes ?
Selon le député socialiste du Val d'Oise, Jacques Chirac "laisse une France inquiète et isolée en Europe". Si DSK stagne au niveau du 9.5. , vise la France et se projette en Europe, à tout casser, -nous connaissons sa modestie !- le rôle prépondérant de Chirac au G8 et dans le monde donc ( !) ne lui est contesté par quiconque d’autre que l’amer DSK…
Ses aigreurs sont multiples. D’abord, la Maréchale Me-Voilà-M’As-Tu-Vu , une sous-ministre de seconde zone qui manque de respect à l’ancien ministre des Finances de la France, mais qui l’a mise en veilleuse depuis une semaine, mais oui, une semaine ! Cà ne peut durer, profitons-en…D'ailleurs DSK s'est jeté sur le créneau: jusque-là personne ne pouvait plus en placer une...
Le problème d’acidités gastrique et psychologique de DSK, c’est que personne ne trouve davantage grâce à ses yeux. DSK porte en effet un regard convergent sévère sur ses camarades du PS. La nature trahit ainsi chez lui une étroitesse d’esprit de type entrebâillement. Rien d’étonnant qu’il déplore en toute connaissance de l’intérieur: "le parti a été dirigé de manière telle que nous avons tardé à produire notre projet qui, de plus, ne provoque aucun enthousiasme". Selon lui, "depuis quatre ans, la direction du PS a failli. Elle n'a été capable ni de proposer une véritable alternative, ni de dégager un leader". Aucun, si ce n’était lui…
Tous des nuls donc, sauf un: suivez mon regard! Oui, mais alors là, ils va les égarer un peu plus! Hormis la coquetterie naturelle de son regard sur le monde, Dominique Strauss-Kahn se distingue notablement de la masse par le fait qu’il est AVOCAT de profession, tandis que les autres présidentiables socialistes - Ségolène Royal, Laurent Fabius, François Hollande et Lionel Jospin, sont frappés de cette disgrâce rédhibitoire : ils sont tous anciens élèves de …l'ENA. Une tare, car selon le tolérant modèle du PS, tous les candidats socialistes devraient sans doute être … avocats. Ils en rêvent, d'ailleurs...
Or, Chirac n’est pas seulement issu de l’ENA, mais en plus il n’est pas avocat. Il n’y a plus rien à faire. Mais pour essayer d’y voir plus clair, le journaliste du Parisien/Aujourd'hui en France, qui n’est ni l’un, ni l’autre, l’a interrogé sur Nicolas Sarkozy. L'ancien ministre socialiste considère que le président de l'UMP est à la fois "l'héritier de Jacques Chirac par ses méthodes" et un homme de "rupture par son projet, bien que la politique conduite depuis des années soit sienne". C’est donc simple. Il doit sortir de l'ENA!
Foncièrement détestable, DSK-PICSOU sait se faire exécrer de tous. Mais n’a-t-il donc rien de plus à dire de son projet qu’il bave sur tous ses confrères ?
Le ridicule tue toujours, mais les électeurs socialistes savent-ils au moins çà ?
vendredi 21 juillet 2006
Festival d'Avignon: scène politique d'extrême gauche.
La contestation est bon-enfant, déclarent les médias amis. Les scènes de contestation sont très colorées: deux couleurs dominent!
Au hasard des photos, vous reconnaîtrez la LCR trotskiste, les anarchistes, les Verts (ADES), AC!, Sud, FO, etc..
N'allez pas imaginer qu'ils sont unis: les enjeux sont trop importants pour que leurs meneurs sympathisent. Ils ne s'entendent que pour harceler le gouvernement, mais se déchirent en coulisses, côté cour et côté jardin, pour reconstuire ce qu'ils sont en train de détruire -la force de destruction en liberté. Pour l'heure, ils sont tout à la fête: pour refaire le monde sur de bonnes bases, il faut commencer par l'anéantir.
Et puis, ça fera des souvenirs d'anciens combattants.
Slyper (CGT) fait ce qu’il peut au micro: il est mauvais, mais on ré-écrira l'histoire. Discours syndicaliste corporatiste de politique cuculturelle, slogans poussifs, de timides voix plus radicales -anarchistes- peu convaincantes tentent de se faire entendre . Les médias sont là aussi, nombreux. Des stickers passe-partout de No Pasaran (Revenu garanti, Qui sème la misère…, Police partout…) et de AC! fléchent le parcours. Bousculade derrière le Palais des Papes, des consignes arrivent par talkie walkie…! Rien que de la spontanéité de bon aloi, dans le seul intérêt des intermittents, qui se posent de plus en plus de question sur cette récupération.
Qu'en pensent les Avignonnais? Ils ont avantage à se terrer au fond de leurs caves. Ils ne reconnaissent pas le festival et se sentent envahis. Les personnes âgées osent-elles encore sortir? Le bon Dr Pellous veille...
Les intermittents jouent ici le rôle de leur vie: le premier et le seul, et devant des journalistes stagiaires qui tiennent là leur premiers reportages...
Ont-ils le monopole de la culture?
La contestation est bon-enfant, déclarent les médias amis. Les scènes de contestation sont très colorées: deux couleurs dominent!
Au hasard des photos, vous reconnaîtrez la LCR trotskiste, les anarchistes, les Verts (ADES), AC!, Sud, FO, etc..
N'allez pas imaginer qu'ils sont unis: les enjeux sont trop importants pour que leurs meneurs sympathisent. Ils ne s'entendent que pour harceler le gouvernement, mais se déchirent en coulisses, côté cour et côté jardin, pour reconstuire ce qu'ils sont en train de détruire -la force de destruction en liberté. Pour l'heure, ils sont tout à la fête: pour refaire le monde sur de bonnes bases, il faut commencer par l'anéantir.
Et puis, ça fera des souvenirs d'anciens combattants.
Slyper (CGT) fait ce qu’il peut au micro: il est mauvais, mais on ré-écrira l'histoire. Discours syndicaliste corporatiste de politique cuculturelle, slogans poussifs, de timides voix plus radicales -anarchistes- peu convaincantes tentent de se faire entendre . Les médias sont là aussi, nombreux. Des stickers passe-partout de No Pasaran (Revenu garanti, Qui sème la misère…, Police partout…) et de AC! fléchent le parcours. Bousculade derrière le Palais des Papes, des consignes arrivent par talkie walkie…! Rien que de la spontanéité de bon aloi, dans le seul intérêt des intermittents, qui se posent de plus en plus de question sur cette récupération.
Qu'en pensent les Avignonnais? Ils ont avantage à se terrer au fond de leurs caves. Ils ne reconnaissent pas le festival et se sentent envahis. Les personnes âgées osent-elles encore sortir? Le bon Dr Pellous veille...
Les intermittents jouent ici le rôle de leur vie: le premier et le seul, et devant des journalistes stagiaires qui tiennent là leur premiers reportages...
Ont-ils le monopole de la culture?
G8: Chirac, stature internationale.
Lors de la traditionnelle interview télévisée du 14 juillet, le Président de la République fut interrogé d'emblée sur les affrontements entre Israël et le Liban. Il se demanda s'il n'y avait "pas une volonté de détruire le Liban". "Tout le monde est responsable" de l'escalade de la violence dans cette région, poursuivit-il.
Il évoqua un "processus qui est porté par le Hamas et le Hezbollah et qui est dans le système provocation-répression", jugeant "ces gens absolument irresponsables". Il ajouta : "Le Hamas, le Hezbollah ne peuvent pas avoir pris ces initiatives tout à fait seuls" et "il y a quelque part un soutien de telle ou telle nation".
Sur le dossier iranien, Jacques Chirac souligna une situation internationale d'"une grande fragilité et porteuse d'instabilité". "C'est une vraie situation dangereuse (...) On peut basculer", dit-il.
Il ne s’en tint pas à ces déclarations. Le sommet du G8 qui s’ouvrit le 22 juillet à Saint-Pétersbourg fut l’occasion de passer des paroles aux actes. La flambée de violence au Proche-Orient transforma en effet le G8 en une réunion de crise des grands de ce monde, sans Flamby 1er...
La solution au conflit n'ayant pas été trouvée par le Conseil de sécurité de l'ONU, le monde comptait sur ce G8, et la France étant pour la solution diplomatique, elle devait faire pression sur les Etats-Unis pour qu'ils pèsent sur Israël, tandis qu'elle activerait ses réseaux, notamment au Liban, pour faire pression sur le Hezbollah. Objectif affiché par la France : la "désescalade" de la violence au Proche-Orient plutôt qu'une position trop ferme, tandis que Washington veut obtenir de faire condamner les groupes extrémistes libanais et palestiniens.
Les approches américaine et française du conflit étaient une nouvelle fois divergentes : après un en tête-à-tête Bush-Chirac dimanche matin, avant le début de la rencontre à huit, le Président Français affirma qu'il fallait "arrêter toutes les forces qui mettent en cause la sécurité, la stabilité et la souveraineté du Liban", tandis que George Bush a de son côté répéta le droit d'Israël à "se défendre lui-même", tout en l'engageant à faire preuve de retenue.
Les autres dossiers du G8.
En attendant de trouver une convergence de vues sur le Liban, le G8 eut du mal à trouver un consensus sur la politique énergétique. Une déclaration sur "la sécurité énergétique globale" fut adoptée, mais fit ressortir des divergences sur l'énergie nucléaire et le changement climatique.
Le président français a en outre appelé ses pairs à "tenir leurs engagements" de lutte contre le réchauffement de la planète et à travailler à "un accord ambitieux" pour l'après-Kyoto en 2012. "L'humanité danse sur un volcan", a-t-il lancé.
Le président la Commission européenne, José Manuel Barroso, annonca que le G8 avait fixé aux négociateurs à l'OMC une date-butoir "dans un mois" pour parvenir aux grandes lignes d'un accord sur la libéralisation du commerce mondial.
Notre presse dévote, mais pas sectaire..., déclare sans sourciller que Flamby 1° était en visite officielle au Maroc! Effarante contre-vérité: il s'est fait invité par le PS local et le roi lui a accorder un p'tit moment à Tanger. Les vacances ne devraient pas lui coûter trop cher. Quant aux pauvres immigrés potentiels, ils mettront la main à la poche...
Lors de la traditionnelle interview télévisée du 14 juillet, le Président de la République fut interrogé d'emblée sur les affrontements entre Israël et le Liban. Il se demanda s'il n'y avait "pas une volonté de détruire le Liban". "Tout le monde est responsable" de l'escalade de la violence dans cette région, poursuivit-il.
Il évoqua un "processus qui est porté par le Hamas et le Hezbollah et qui est dans le système provocation-répression", jugeant "ces gens absolument irresponsables". Il ajouta : "Le Hamas, le Hezbollah ne peuvent pas avoir pris ces initiatives tout à fait seuls" et "il y a quelque part un soutien de telle ou telle nation".
Sur le dossier iranien, Jacques Chirac souligna une situation internationale d'"une grande fragilité et porteuse d'instabilité". "C'est une vraie situation dangereuse (...) On peut basculer", dit-il.
Il ne s’en tint pas à ces déclarations. Le sommet du G8 qui s’ouvrit le 22 juillet à Saint-Pétersbourg fut l’occasion de passer des paroles aux actes. La flambée de violence au Proche-Orient transforma en effet le G8 en une réunion de crise des grands de ce monde, sans Flamby 1er...
La solution au conflit n'ayant pas été trouvée par le Conseil de sécurité de l'ONU, le monde comptait sur ce G8, et la France étant pour la solution diplomatique, elle devait faire pression sur les Etats-Unis pour qu'ils pèsent sur Israël, tandis qu'elle activerait ses réseaux, notamment au Liban, pour faire pression sur le Hezbollah. Objectif affiché par la France : la "désescalade" de la violence au Proche-Orient plutôt qu'une position trop ferme, tandis que Washington veut obtenir de faire condamner les groupes extrémistes libanais et palestiniens.
Les approches américaine et française du conflit étaient une nouvelle fois divergentes : après un en tête-à-tête Bush-Chirac dimanche matin, avant le début de la rencontre à huit, le Président Français affirma qu'il fallait "arrêter toutes les forces qui mettent en cause la sécurité, la stabilité et la souveraineté du Liban", tandis que George Bush a de son côté répéta le droit d'Israël à "se défendre lui-même", tout en l'engageant à faire preuve de retenue.
Les autres dossiers du G8.
En attendant de trouver une convergence de vues sur le Liban, le G8 eut du mal à trouver un consensus sur la politique énergétique. Une déclaration sur "la sécurité énergétique globale" fut adoptée, mais fit ressortir des divergences sur l'énergie nucléaire et le changement climatique.
Le président français a en outre appelé ses pairs à "tenir leurs engagements" de lutte contre le réchauffement de la planète et à travailler à "un accord ambitieux" pour l'après-Kyoto en 2012. "L'humanité danse sur un volcan", a-t-il lancé.
Le président la Commission européenne, José Manuel Barroso, annonca que le G8 avait fixé aux négociateurs à l'OMC une date-butoir "dans un mois" pour parvenir aux grandes lignes d'un accord sur la libéralisation du commerce mondial.
Notre presse dévote, mais pas sectaire..., déclare sans sourciller que Flamby 1° était en visite officielle au Maroc! Effarante contre-vérité: il s'est fait invité par le PS local et le roi lui a accorder un p'tit moment à Tanger. Les vacances ne devraient pas lui coûter trop cher. Quant aux pauvres immigrés potentiels, ils mettront la main à la poche...
Et que fait Chirac: il est au travail!
jeudi 20 juillet 2006
Marie-sEGOlène Royal: silence radio?
Nous sommes quelques-uns à nous étonner de ne pas avoir de nouvelles de la Maréchale-Me-Voilà-M'As-Tu-Bien-(assez)Vue et à trouver que c'est trop beau: nous ne croyons pas à ce bonheur d'un répit estival...
Depuis son passage éclair chez les Corses pour faire comme tout le PS, plus de discours innovant toutes les deux heures sur toutes les chaînes de radio et de télé. Depuis une semaine! Serait-elle souffrante? Aurait-elle présumé de ses forces de faible femme?
Les 'bandits' corses ont-ils pris sa gracieuse personne, son brain-trust et son service de presse en otage? Flamby refuse-t-il de payer la rançon? Il est en fort galante compagnie au Maroc: il avait besoin d'un grand dépaysement. Quant à vous, Monsieur le Premier ministre, attention! Ils sont capables de lancer une nouvelle rumeur : tenez-vous loin! C'est peut-être l'Ile de la Tentation...
Nous ne nous plaignons pas des silences qui ne nous font pas l'effet que dit la vaniteuse candidate. Les vacances sont enfin arrivées pour nous . Nous lui souhaitons une longue, de très longue captivité. Certes, nous ne voulons de mal à personne, mais s' ils pouvaient se la garder, ça nous ferait de vraies vacances... En effet qui s'avisera de lancer une souscription publique pour la récupérer: Fabius? Allez, chiche! Rien que pour rigoler! Les sondeurs seraient peut-être fort surpris dans leur insondable lucidité...
Le premier roquet du PS français était en visite officielle (?) au Maroc, selon la presse qui ne sait plus ce qu'elle dit et écrit: aucune photo ne nous est parvenue, aucun tapis rouge, aucun roi... La canicule aurait-elle frappé Pasidupes, que nous n'avons aucune démonstration de la dimension internationale de Flamby Ier? Où est Paris Match? Passez-moi Libération!
En revanche, nous l'avons bien vu avec son homologue du PS marocain et nous l'avons envié au côté de l'acorte sous-fifre du PS marocain en extase devant son grand frère socialiste, François-le-Magnifique: ils avaient l'air de s'apprécier, ma foi!
Etrangement, la parité semble plus répandue au PS marocain que français... Les Françaises seraient-elles moins séduisantes? Dame, nous avons Yvette. Non, pas Horner; elle est de l'autre bord: vous ne suivez pas! Yvette... Roudy... Enfin, bref!
Nous sommes quelques-uns à nous étonner de ne pas avoir de nouvelles de la Maréchale-Me-Voilà-M'As-Tu-Bien-(assez)Vue et à trouver que c'est trop beau: nous ne croyons pas à ce bonheur d'un répit estival...
Depuis son passage éclair chez les Corses pour faire comme tout le PS, plus de discours innovant toutes les deux heures sur toutes les chaînes de radio et de télé. Depuis une semaine! Serait-elle souffrante? Aurait-elle présumé de ses forces de faible femme?
Les 'bandits' corses ont-ils pris sa gracieuse personne, son brain-trust et son service de presse en otage? Flamby refuse-t-il de payer la rançon? Il est en fort galante compagnie au Maroc: il avait besoin d'un grand dépaysement. Quant à vous, Monsieur le Premier ministre, attention! Ils sont capables de lancer une nouvelle rumeur : tenez-vous loin! C'est peut-être l'Ile de la Tentation...
Nous ne nous plaignons pas des silences qui ne nous font pas l'effet que dit la vaniteuse candidate. Les vacances sont enfin arrivées pour nous . Nous lui souhaitons une longue, de très longue captivité. Certes, nous ne voulons de mal à personne, mais s' ils pouvaient se la garder, ça nous ferait de vraies vacances... En effet qui s'avisera de lancer une souscription publique pour la récupérer: Fabius? Allez, chiche! Rien que pour rigoler! Les sondeurs seraient peut-être fort surpris dans leur insondable lucidité...
Le premier roquet du PS français était en visite officielle (?) au Maroc, selon la presse qui ne sait plus ce qu'elle dit et écrit: aucune photo ne nous est parvenue, aucun tapis rouge, aucun roi... La canicule aurait-elle frappé Pasidupes, que nous n'avons aucune démonstration de la dimension internationale de Flamby Ier? Où est Paris Match? Passez-moi Libération!
En revanche, nous l'avons bien vu avec son homologue du PS marocain et nous l'avons envié au côté de l'acorte sous-fifre du PS marocain en extase devant son grand frère socialiste, François-le-Magnifique: ils avaient l'air de s'apprécier, ma foi!
Etrangement, la parité semble plus répandue au PS marocain que français... Les Françaises seraient-elles moins séduisantes? Dame, nous avons Yvette. Non, pas Horner; elle est de l'autre bord: vous ne suivez pas! Yvette... Roudy... Enfin, bref!
Festival Off d’Avignon : conflit d’intérêts.
Vous savez comment la CGT-spectacle se pose en victime un brin paranoïaque, se prétend exempt de toute responsabilité, en rendant en revanche le ministre de la Culture responsable de tout dans le conflit des intermittents ; comment devant les caméras complaisantes de France 3, le délégué-général du festival, Jacques Massacré-Marsa, fait pleurer dans les chaumières sur le manque à gagner de tous les spectacles perturbés ou empêchés par les manifestants depuis 2003 à l’instigation de la CGT et comment la journaliste, incompétente mais de parti-pris, prend fait et cause pour les intermittents.
Mais NOUS, à la différence de France 3, nous savons que tout cela, ou presque, est partiellement vrai ou carrément faux et nous savons aussi que le festival d’Avignon n’est pas dans les difficultés que ses bénéficiaires larmoyants nous donnent à croire. ‘Ca eût payé’, nous dirait le paysan de Fernand Raynaud, ‘mais ça paie plus’ ! N'en croyez rien. Il faut donc pallier les insuffisances de la grande presse populaire et poursuivre l’information qu’elle ne prend pas la peine de développer pour l’information exacte et complète des masses. Alors, en voilà un peu plus.
Deux associations –favorisées par la loi !- font payer leurs rivalités à l’ensemble de ceux qu’elles sont supposées représenter. Le conflit des intermittents officialise la rupture en 2003. Cette année, deux associations, deux programmes, deux cartes d’abonnement, car deux équipes que tout sépare, du projet à la conception des spectacles, ainsi que le traitement du public.
En 2004, le off connaît sa première scission. Avignon public off (APO), dirigé depuis sa fondation en 1982 par Alain Léonard, doit cohabiter avec Association des lieux du Festival à Avignon (ALFA) ainsi qu’avec Avignon réseau théâtre oeuvres (ARTO) , mais . deux cartes et deux catalogues, si bien que personne ne s’y retrouve plus…
A l’automne 2005, prise de pouvoir à la tête de APO, par Jacques Massacré-Marsa.
En janvier 2006, APO se transforme aussitôt en Avignon festival off (AFO), mais André Benedetto (théâtre des Carmes, cofondateur historique du off en 1968), Greg Germain (la Chapelle du verbe incarné) et Gérard Gélas (théâtre du Chêne noir) refusent les fourches caudines sous lesquelles Jacques Massacré-Marsa, le tout nouveau délégué général -‘démocratiquement désigné , bien sûr’, veut les faire passer.
Alors, en mars 2006, les statuts d’AFC, une nouvelle association (Avignon Festival et Compagnies), sont approuvés au cours d’une assemblée constitutive. Les adhésions affluent, car André Benedetto milite pour un off « ouvert et transparent », où chacun serait en droit de savoir « où va l’argent généré par les cartes d’abonnement ». Il pense que « cet argent doit revenir à la création artistique et pas autre chose ». Gros malaise: il semblerait que d’une part ce soit nouveau et que d’autre part, le problème soit essentiellement pécuniaire… C’est ici qu’il faut se remémorer les propos du syndicaliste CGT Pujol, qui sortait une de ses phrases toutes faites à France 3 : le ministre ‘se couche devant le pouvoir économique’. Il faut être CGTiste pour ignorer ces contingences que les camarades Massacré-Marsa et Benedetto ne négligent pas , eux, et pour cause…Il faut bien vivre et vivre bien, tant qu’ à faire !
Le conflit perdure (comme on dit de nos jours…) et Claude Sévenier, coprésident d’AFO, admet : « il faut prendre la mesure de la complexité pour trouver des réponses. » Bon courage, Monsieur le Ministre. Il faudrait réussir là où ils n’y parviennent pas…
Le off représente une manne financière non négligeable.
En 2005, les compagnies sont six cents, quand elles étaient moins d’une dizaine en 1968, ce qui change les enjeux. Depuis sa création, le off n’a cessé de croître dans un espace de liberté et de foisonnement artistique, mais il n’a jamais pour autant pris la mesure de l’enjeu artistique et économique qu’il représente : les artistes ne sont pas tous préoccupés de profits, comme peuvent l’être ceux qui gravitent autour. En 2005, 29 000 cartes d’abonnement ont été vendues, à 30 euros l’unité. Chaque compagnie doit s’acquitter d’un peu plus de 300 euros (l’an dernier) pour figurer sur le programme distribué dans toute la ville. Comment est utilisé cet argent ?
Le Off a manifestement besoin d’une reprise en main : les spectacles dans des garages et des one-man shows sans grand intérêt, qui n’ont rien à voir avec la pompeuse « création théâtrale », sont en nombre excessif. La quantité s'accorde mal avec la qualité. Les intermittents parasites pullulent sous le soleil méditerranéen. De quelle formation peuvent-ils se prévaloir ? Quels sont leurs réalisations, leurs CVs ? Il faudrait commencer par épurer la situation ubuesque que nous connaissons, plutôt que de jeter un voile pudique sur la gabegie générale et le discrédit sur l’ensemble du festival. Car le In a souvent un succès de scandale.
Les enfants gâtés des associations vont-ils casser leur beau jouet ?
Et si la CGT cessait de soutenir des causes indéfendables ?... Mais ce ne serait plus la CGT, me direz-vous. Ses adhésions sont inversement proportionnelles à la chute des abonnements au Off… Vive la crise !
Vous savez comment la CGT-spectacle se pose en victime un brin paranoïaque, se prétend exempt de toute responsabilité, en rendant en revanche le ministre de la Culture responsable de tout dans le conflit des intermittents ; comment devant les caméras complaisantes de France 3, le délégué-général du festival, Jacques Massacré-Marsa, fait pleurer dans les chaumières sur le manque à gagner de tous les spectacles perturbés ou empêchés par les manifestants depuis 2003 à l’instigation de la CGT et comment la journaliste, incompétente mais de parti-pris, prend fait et cause pour les intermittents.
Mais NOUS, à la différence de France 3, nous savons que tout cela, ou presque, est partiellement vrai ou carrément faux et nous savons aussi que le festival d’Avignon n’est pas dans les difficultés que ses bénéficiaires larmoyants nous donnent à croire. ‘Ca eût payé’, nous dirait le paysan de Fernand Raynaud, ‘mais ça paie plus’ ! N'en croyez rien. Il faut donc pallier les insuffisances de la grande presse populaire et poursuivre l’information qu’elle ne prend pas la peine de développer pour l’information exacte et complète des masses. Alors, en voilà un peu plus.
Deux associations –favorisées par la loi !- font payer leurs rivalités à l’ensemble de ceux qu’elles sont supposées représenter. Le conflit des intermittents officialise la rupture en 2003. Cette année, deux associations, deux programmes, deux cartes d’abonnement, car deux équipes que tout sépare, du projet à la conception des spectacles, ainsi que le traitement du public.
En 2004, le off connaît sa première scission. Avignon public off (APO), dirigé depuis sa fondation en 1982 par Alain Léonard, doit cohabiter avec Association des lieux du Festival à Avignon (ALFA) ainsi qu’avec Avignon réseau théâtre oeuvres (ARTO) , mais . deux cartes et deux catalogues, si bien que personne ne s’y retrouve plus…
A l’automne 2005, prise de pouvoir à la tête de APO, par Jacques Massacré-Marsa.
En janvier 2006, APO se transforme aussitôt en Avignon festival off (AFO), mais André Benedetto (théâtre des Carmes, cofondateur historique du off en 1968), Greg Germain (la Chapelle du verbe incarné) et Gérard Gélas (théâtre du Chêne noir) refusent les fourches caudines sous lesquelles Jacques Massacré-Marsa, le tout nouveau délégué général -‘démocratiquement désigné , bien sûr’, veut les faire passer.
Alors, en mars 2006, les statuts d’AFC, une nouvelle association (Avignon Festival et Compagnies), sont approuvés au cours d’une assemblée constitutive. Les adhésions affluent, car André Benedetto milite pour un off « ouvert et transparent », où chacun serait en droit de savoir « où va l’argent généré par les cartes d’abonnement ». Il pense que « cet argent doit revenir à la création artistique et pas autre chose ». Gros malaise: il semblerait que d’une part ce soit nouveau et que d’autre part, le problème soit essentiellement pécuniaire… C’est ici qu’il faut se remémorer les propos du syndicaliste CGT Pujol, qui sortait une de ses phrases toutes faites à France 3 : le ministre ‘se couche devant le pouvoir économique’. Il faut être CGTiste pour ignorer ces contingences que les camarades Massacré-Marsa et Benedetto ne négligent pas , eux, et pour cause…Il faut bien vivre et vivre bien, tant qu’ à faire !
Le conflit perdure (comme on dit de nos jours…) et Claude Sévenier, coprésident d’AFO, admet : « il faut prendre la mesure de la complexité pour trouver des réponses. » Bon courage, Monsieur le Ministre. Il faudrait réussir là où ils n’y parviennent pas…
Le off représente une manne financière non négligeable.
En 2005, les compagnies sont six cents, quand elles étaient moins d’une dizaine en 1968, ce qui change les enjeux. Depuis sa création, le off n’a cessé de croître dans un espace de liberté et de foisonnement artistique, mais il n’a jamais pour autant pris la mesure de l’enjeu artistique et économique qu’il représente : les artistes ne sont pas tous préoccupés de profits, comme peuvent l’être ceux qui gravitent autour. En 2005, 29 000 cartes d’abonnement ont été vendues, à 30 euros l’unité. Chaque compagnie doit s’acquitter d’un peu plus de 300 euros (l’an dernier) pour figurer sur le programme distribué dans toute la ville. Comment est utilisé cet argent ?
Le Off a manifestement besoin d’une reprise en main : les spectacles dans des garages et des one-man shows sans grand intérêt, qui n’ont rien à voir avec la pompeuse « création théâtrale », sont en nombre excessif. La quantité s'accorde mal avec la qualité. Les intermittents parasites pullulent sous le soleil méditerranéen. De quelle formation peuvent-ils se prévaloir ? Quels sont leurs réalisations, leurs CVs ? Il faudrait commencer par épurer la situation ubuesque que nous connaissons, plutôt que de jeter un voile pudique sur la gabegie générale et le discrédit sur l’ensemble du festival. Car le In a souvent un succès de scandale.
Les enfants gâtés des associations vont-ils casser leur beau jouet ?
Et si la CGT cessait de soutenir des causes indéfendables ?... Mais ce ne serait plus la CGT, me direz-vous. Ses adhésions sont inversement proportionnelles à la chute des abonnements au Off… Vive la crise !
mercredi 19 juillet 2006
Intermittents: partialité militante de France 3.
Pasidupes a donné à VOIR ce qu'il faut penser du dialogue avec la CGT : des mots!
La réalité sur le terrain, au-delà des déclarations des militants, est tout autre.
Pasidupes va essayer de faire ENTENDRE ce que le service public fait des subventions que les contribuables de tout poil versent pour se faire tromper par lui (le lien ne fonctionne pas encore).
Car Pasidupes a fourni les éléments de jugement: revoir les rapports de la Cour des Comptes et des deux autres instituts mentionnés dans un précédent billet. Et aussi l'illustration présentée aujourd'hui.
Pour juger de l’impartialité de France 3-Provence-Alpes et de la déontologie dont la presse (et les avocats, et les syndicats et le PS et que sais-je !) ont plein la bouche et nous rebat les oreilles, je propose ce compte-rendu des manifs en faveur des intermittents du spectacle. Il montre que ce qui importe pour être cru c’est de dire le contraire de la réalité avec conviction!
Ils se plaignent de mauvais traitements, mais ce serait injuste d’y inclure France 3 où les journalistes militants du service public ne connaissent rien à l’objectivité. En ont-ils seulement entendu parler à l’ESJ ?
Ainsi, vous constaterez que
- l’ensemble des parties n’est pas traitée équitablement : deux représentants du mouvement des intermittents contre aucun représentant du gouvernement ;
- des contre-vérités sont énoncées sans aucun contrepoids ;
- les interviewés sont uniquement parties prenantes du mouvement (syndicaliste et dirigeant, forcément partisans) et non pas des manifestants anonymes et objectifs;
- la journaliste qui ne connaît pas le sujet répète les arguments qu’elle a lu dans la presse... et entendus dans le seul milieu qu’elle fréquente, celui avec lequel elle sympathise;
- la journaliste ignore que le journalisme consiste à prendre en compte des faits, à respecter toutes les sensibilités et à ne pas prendre parti.
Nous observons tout le contraire ici.
Cliquer (CTRL+ clic) sur le lien suivant :
http://www.dailymotion.com/video/x8a25_intermittentsAvignonFrance3
Je travaille au fonctionnement de ce lien: merci de me confirmer qu'il fonctionne, ou non.
Pour ne retenir que quelques éléments:
- la journaliste adopte d'entrée de jeu le seul point de vue des intermittents: ils 'sont essoufflés par plusieurs années de conflit', mais gardent assez de souffle pour insulter le ministre et d'énergie pour lui lancer des tomates: RIEN sur cet aspect des choses...
- la militante interrogée reconnaît qu'ils 'mettent la pression', puis affirme 'on discute et on fait des propositions': cohérence syndicaliste?
- le camarade Pujol (secrétaire général adjointde la fédération nationale des syndicatsde la CGT du spectacle) lance des généralités creuses et valables en toutes circonstances, parle d'inquiétude, de désillusion et de désespoir. Il accuse le gouvernement de ne pas respecter ses engagements: or, nous savons que c'est le CGT qui n'est pas fiable;
Il ajoute que le gouvernement 'se couche devant le pouvoir économique', mais les contribuables souhaiterait que ce syndicat prenne davantage l'économie en compte dans ses considérations et écoute le camarade interviewé suivant...
- le dernier à nous raconter des bobards et à contredire le camarade Pujol, c'est le camarade Massacré-Marsa, délégué général contesté du festival : 'Avignon leur coûte très cher', dit-il faussement des intermittents, mais nous savons que le manque à gagner sur lequel il pleure grève surtout ses profits dont les intéressés souhaitent en savoir davantage... Sauf le camarade PUJOL!... Massacré-Marse insiste et déclare que les intermittents 'ont besoin de leur recette'. Or, de toute façon, ils n'en profitent pas, bien qu'ils paient des cotisations à Massacré-Marsa, qui ne perd pas tout. Sombre affaire de gros sous qui n'est pas imputable au MEDEF...
Ils sont perdants, mais tout le monde l'est-il également?
Pasidupes a donné à VOIR ce qu'il faut penser du dialogue avec la CGT : des mots!
La réalité sur le terrain, au-delà des déclarations des militants, est tout autre.
Pasidupes va essayer de faire ENTENDRE ce que le service public fait des subventions que les contribuables de tout poil versent pour se faire tromper par lui (le lien ne fonctionne pas encore).
Car Pasidupes a fourni les éléments de jugement: revoir les rapports de la Cour des Comptes et des deux autres instituts mentionnés dans un précédent billet. Et aussi l'illustration présentée aujourd'hui.
Pour juger de l’impartialité de France 3-Provence-Alpes et de la déontologie dont la presse (et les avocats, et les syndicats et le PS et que sais-je !) ont plein la bouche et nous rebat les oreilles, je propose ce compte-rendu des manifs en faveur des intermittents du spectacle. Il montre que ce qui importe pour être cru c’est de dire le contraire de la réalité avec conviction!
Ils se plaignent de mauvais traitements, mais ce serait injuste d’y inclure France 3 où les journalistes militants du service public ne connaissent rien à l’objectivité. En ont-ils seulement entendu parler à l’ESJ ?
Ainsi, vous constaterez que
- l’ensemble des parties n’est pas traitée équitablement : deux représentants du mouvement des intermittents contre aucun représentant du gouvernement ;
- des contre-vérités sont énoncées sans aucun contrepoids ;
- les interviewés sont uniquement parties prenantes du mouvement (syndicaliste et dirigeant, forcément partisans) et non pas des manifestants anonymes et objectifs;
- la journaliste qui ne connaît pas le sujet répète les arguments qu’elle a lu dans la presse... et entendus dans le seul milieu qu’elle fréquente, celui avec lequel elle sympathise;
- la journaliste ignore que le journalisme consiste à prendre en compte des faits, à respecter toutes les sensibilités et à ne pas prendre parti.
Nous observons tout le contraire ici.
Cliquer (CTRL+ clic) sur le lien suivant :
http://www.dailymotion.com/video/x8a25_intermittentsAvignonFrance3
Je travaille au fonctionnement de ce lien: merci de me confirmer qu'il fonctionne, ou non.
Pour ne retenir que quelques éléments:
- la journaliste adopte d'entrée de jeu le seul point de vue des intermittents: ils 'sont essoufflés par plusieurs années de conflit', mais gardent assez de souffle pour insulter le ministre et d'énergie pour lui lancer des tomates: RIEN sur cet aspect des choses...
- la militante interrogée reconnaît qu'ils 'mettent la pression', puis affirme 'on discute et on fait des propositions': cohérence syndicaliste?
- le camarade Pujol (secrétaire général adjointde la fédération nationale des syndicatsde la CGT du spectacle) lance des généralités creuses et valables en toutes circonstances, parle d'inquiétude, de désillusion et de désespoir. Il accuse le gouvernement de ne pas respecter ses engagements: or, nous savons que c'est le CGT qui n'est pas fiable;
Il ajoute que le gouvernement 'se couche devant le pouvoir économique', mais les contribuables souhaiterait que ce syndicat prenne davantage l'économie en compte dans ses considérations et écoute le camarade interviewé suivant...
- le dernier à nous raconter des bobards et à contredire le camarade Pujol, c'est le camarade Massacré-Marsa, délégué général contesté du festival : 'Avignon leur coûte très cher', dit-il faussement des intermittents, mais nous savons que le manque à gagner sur lequel il pleure grève surtout ses profits dont les intéressés souhaitent en savoir davantage... Sauf le camarade PUJOL!... Massacré-Marse insiste et déclare que les intermittents 'ont besoin de leur recette'. Or, de toute façon, ils n'en profitent pas, bien qu'ils paient des cotisations à Massacré-Marsa, qui ne perd pas tout. Sombre affaire de gros sous qui n'est pas imputable au MEDEF...
Ils sont perdants, mais tout le monde l'est-il également?
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