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lundi 29 avril 2019

Loiseau (LREM) reconnaît s'être sentie "une romanichelle quand je suis arrivée à la tête de l'ENA"

Nathalie Loiseau, tête de liste LREM, lance une nouvelle boule puante  stigmatisante 

La première de cordée LREM aux élections européennes a encore dévissé
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La liste LREM en marche !...
Loiseau confesse n'avoir jamais été nulle part à sa place : pas plus adaptée à la tête de liste et au parlement européen qu'au gouvernement, elle ne l'a été à la direction de l'ENA... Elle est est revenue sur son expérience malheureuse à l'Ecole nationale d'administration pour accuser le "conservatisme" de la haute administration.
Loiseau garde le souvenir amer d'y avoir été confrontée, lorsque François Hollande l'avait placée à la tête de cette prestigieuse école dont elle n'est pourtant pas elle-même issue : la mauvaise personne à la mauvaise place. 

Lourde de multiples handicaps et complexes, la quinqua a étalé ses souffrances sur France Culture lundi 29 avril. "Je n'ai pas été accueillie avec des fleurs en n'étant pas ancienne élève de l'ENA, femme et moins de 50 ans", s'est plainte Nathalie Loiseau, tête de liste tout aussi inappropriée. "J'avais l'impression d'être une romanichelle quand je suis arrivée à la tête de l'ENA", a-t-elle lâché, bien qu'ancienne diplomate qui "a fait carrière sous la droite" comme le rappelle Libération, mais débarquée du Quai d'Orsay par Fabius, bien connu pour sa tolérance politique. Dans cette chasse aux sorcières - elle était seule femme au conseil de direction - le perspicace Hollande avait tenté de rattraper le coup en la parachutant sur l'ENA...

Le choix de ce terme dans la bouche fétide de la cheffe de file LREM aux Européennes a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux

Le mot à connotation souvent péjorative désigne une personne appartenant à un peuple tsigane. 
Le sang de Léonarda n'a dû faire qu'un tour : rappelez-vous l'affaire politique que Hollande n'avait pas su gérer - à quelques mois, déjà, de scrutins municipaux et européens - lors de l'expulsion vers le Kosovo, le 9 octobre 2013, d'une famille immigrée rom dont une fille mineure, Leonarda Dibrani, a été interpellée à l'occasion d'une sortie scolaire. Le "capitaine de pédalo" avait annoncé qu'il autorisait la jeune mineure à poursuivre ses études en France, mais sans sa famille...
Les internautes peuvent ajouter cette sortie à la liste déjà longue des bourdes dont elle a le secret à chacune de ses prestations. On retiendra ainsi sa participation à une liste étudiante d'extrême droite alors qu'elle préparait le concours de l'ENA à Science-Po, ainsi que sa banalisation de l'homophobie dans une bande-dessinée sur l'Europe qu'elle a cosigné, mais aussi son désir de mettre des claques à l'un de ses rivaux, Nicolas Dupont-Aignan...

Et de conclure : "cela ne m'a pas empêché d'avancer"
Parce qu'à Sciences Po elle a échoué au concours d'entrée à l'ENA, elle se flatte d'avoir "dirigé une classe prépa égalité des chances": exemple d'utilisation des compétences ? Et elle insiste : "j'ai fait entrer une poignée d'élèves tous les ans dans les écoles de service public. J'ai pu réformer le concours d'entrée, j'ai pu réformer la scolarité, j'ai pu réformer le contact des élèves de l'ENA avec la vraie vie." Mais elle n'a juste pas su gérer l'ENA qui est lourdement endettée. Lien PaSiDupes

Nathalie Loiseau se plaint encore de n'avoir pas été portée par une "volonté politique forte au niveau du gouvernement" quand elle était directrice de l'ENA. "On a multiplié les missions qu'on m'a confiées et on a baissé le budget tous les ans," raconte-t-elle pour expliquer l'endettement de l'école entre 2012 et 2017.

Alors que Macron veut supprimer l'ENA en l'état, Nathalie Loiseau assure à France Culture qu' "il était temps qu'un chef d'Etat puisse dire ce qu'il pense de l'administration et dire comment la réformer"... Jeudi 25 avril, lors de sa conférence de presse, Macron a en effet confirmé son intention de supprimer l'Ecole nationale d'administration et Natahlie Loiseau s'était déjà dite "soulagée qu'on donne un coup de pied dans la fourmilière", sur Radio J. 
Lien PaSiDupes
"Notre système scolaire et universitaire n'est plus un ascenseur social, c'est un entonnoir, a-t-elle souligné sur France Culture. Est-ce qu'il doit y avoir dès 25 ans l'aristocratie d'un côté, le tiers état de l'autre, je ne le crois pas," a-t-elle commenté, sous l'emprise de la pensée dominante marxisante

LREM confirme sa déconnexion des préoccupations des Français.
"Ce n'est pas une histoire qui ne concerne que l'ENA, a estimé la tête de liste de la majorité présidentielle. Si vous prenez Polytechnique, l'Ecole normale supérieure, toutes ces écoles de l'excellence et de la méritocratie française, l'excellence n'est pas un gros mot, la méritocratie non plus, mais il ne faut pas se dire qu'on est au point d'arrivée quand parfois on est au point de départ."

A quand la prochaine boulette de la victime de Hollande et Macron ?


Macron n'a pas pu échapper aux insultes lors de la finale de la Coupe de France de football

Des chants insultants saluent la présence de Macron à finale de la Coupe de France 

Macron a pris la mesure réelle de son impopularité, hors sondages commerciaux
Emmanuel Macron essuie des chants insultants lors de la finale de la Coupe de France
Macron assiste à la finale de la Coupe de France de football 
au Stade de France, le 27 avril 2019
Macron n'a pu échapper à la tradition des finales de la Coupe de France de football et le président de la République était présent dans la tribune pour le match opposant Rennes au PSG. Mais le président n'a pu dresser de barrière phonique entre lui, plusieurs rangs gardes du corps et la population qui l'a copieusement conspué.

Dans un contexte de crise sociale et d'impopularité persistante, tout avait été pourtant fait pour lui éviter un accueil désagréablele 27 avril, d'après Le Parisien. Ainsi, aucune annonce n'a été faite au micro pour signaler sa présence, mais les mécontents n'ont pas manqué de le repérer.

Venu saluer les joueurs sur la pelouse, le chef de l'Etat a reçu la récompense de sa politique sous la forme de volées de chants insultants, notamment depuis le virage occupé par les supporteurs du PSG (qui allait perdre lors de la séance des tirs au but). "Macron, on t'enc...", a-t-on pu entendre sur des vidéos amateurs, tournées depuis les tribunes. La presse institutionnelle rencontre de sérieuses difficultés à censurer l'information, car elle est relayée - sans filtres - sur les réseaux sociaux.

Sam Pye@freddie1999
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Sur France 2 (service public) et Eurosport (groupe américain Discovery, Inc., ex-propriété de Rupert Murdoch, désormais détenu par John C. Malone, actionnaire majoritaire de Liberty Media, investisseur dans Netflix et le e-sport), chaînes qui ont retransmis la rencontre sportive, ces chants insultants ne pouvaient pas être entendus au moment où le président rencontrait les joueurs. Il suffisait de réduire le son pour le rendre inaudible... Que Delphine Ernotte en soit ici remerciée !
La préférence de Macron pour l'Olympique de Marseille, rival historique du PSG, n'explique pas seul l'animosité du public : le mouvement des Gilets jaunes a plus de supporteurs que ce qu'en dit la préfecture de police...

dimanche 28 avril 2019

Le collectif des "mutilés pour l’exemple", une création des Gilets jaunes

Ce collectif fait écho aux "fusillés pour l'exemple"

Une vingtaine de manifestants blessés par les forces de l’ordre s'est réunie ce dimanche à la ferme de l’horloge à Gennevilliers

2019 : des Français tirent
contre des Français
Les blessés réclament notamment l’interdiction des tristement célèbres LBD-40, responsables de graves blessures aux yeux, voire des énucléations, ou des mutilations.  Richi, Jérôme, Franck, Jacky, Jean-Philippe, Vanessa, Fiorina, etc... sont arrivés avec des béquilles, un bandage au poignet pour une amputation de la main ou équipés d’un cache œil ou de lunettes noires. Dix-neuf manifestants gravement blessés par les forces de l’ordre - sur ordre du gouvernement Philippe et de Castaner -venus de toute la France, ont convergé vers Gennevilliers, ce dimanche matin, parsemée pour l’occasion d’affiches aux écrits jaunes.

Ils y ont annoncé la création d’un collectif baptisé "les mutilés pour l’exemple", en référence aux "fusillés pour l’exemple", des soldats exécutés par l’armée française, lors de la Grande guerre. 
Ils ont également lancé un appel à une grande manifestation nationale le 26 mai prochain à Paris, pour les blessés.

"On réclame la vérité, la justice et l’interdiction des armes sublétales"
Le maire (PCF et cadre salarié au comité d'entreprise d'EDF), Patrice Leclerc, a exprimé son soutien aux Gilets jaunes et aux blessés en leur prêtant une salle de la ferme de l’horloge pour y organiser une conférence de presse.
Résultat de recherche d'images pour "Gennevilliers, ce dimanche 28 avril 2019. Jérôme Rodrigues (debout, à gauche). LP/Marjorie Lenhardt"
"On réclame la vérité, la justice et l’interdiction des armes sublétales", indique le Gilet jaune Robin Pagès, handicapé depuis sa grave blessure au pied survenue durant une précédente manifestation en 2017 à Bure (Meuse) contre le projet de site d’enfouissement de déchets nucléaires. Il énumère alors le prénom des manifestants venus de la région parisienne, Montpellier, Lille, Bordeaux, Quimperlé qui ont été mutilés lors d’affrontement avec les forces de l’ordre depuis le 17 novembre dernier.
"Ça fait 22 personnes qui ont perdu un œil ou l’usage de leur œil, c’est ça la vérité, martèle-t-il. Cinq personnes ont eu une main arrachée et il y a eu d’autres mutilations. Axel a perdu son odorat et Fabien a reçu un tir dans un testicule qui a dû être amputé".

"D’autres blessures sont moins visibles..."


On déplore 22 éborgnés en quatre mois du fait de la police de Macron armée de lanceurs de balle de défense, LBD-40 ou 'flash-balls' 


Se levant devant une dizaine de caméras, le Parisien Jérôme Rodrigues, figure du mouvement éborgné lors d’une manifestation à Paris en janvier, prend la parole à son tour : "vous avez 19 personnes devant vous et vous n’avez que 26 yeux qui vous regardent. Faites le compte, il y a un problème", s’insurge-t-il.
Résultat de recherche d'images pour "fusillés pour l'exemple"
Le 11 novembre 2015, France 3 diffusait "Les fusillés", quelques-uns des 650 soldats français réfractaires fusillés pour l’exemple
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Décembre 2018, plus de 700 lycéens ont été interpellés par la police de Macron, dans toute la France, dont Mantes-la-Jolie, Yvelines

Ainsi, comme de nombreuses autres associations, le collectif demande l’interdiction des LBD - 40 (lanceurs de balle de défense) qui envoient des balles de caoutchouc de 40 mm de diamètre à une puissance de 160 joules (dix fois la puissance d’un paintball). 
Ils réclament par ailleurs le retrait des grenades GLI-F4, essentiellement composées de TNT et des grenades de désencerclement. 
"D’autres blessures sont moins visibles, mais de nombreuses personnes ici présentes ont des plaques en titane et des vis dans le visage", ajoute Robin Pagès.

"Je comprends leur besoin de devoir se retrouver, de pouvoir exprimer leur traumatisme et puis le collectif permet de rendre visible ces mutilations et ces blessures", remarque Elsa Faucillon, député (PCF) de Gennevilliers, Colombes et Villeneuve-la-Garenne. Cette dernière a déposé une proposition de loi pour l’interdiction des LBD, le 6 mars dernier. "Là, on a des chiffres concrets qui montrent l’ampleur du phénomène, 22 éborgnés en quatre mois, c’est inédit et extrêmement grave", conclut-elle.

Début mars, le ministère de l’Intérieur comptabilisait 13.095 tirs de LBD depuis le premier acte de ce mouvement et 83 enquêtes pour des tirs potentiellement problématiques. En janvier, le Conseil d’État avait rejeté les demandes de la Ligue des droits de l’homme et de la CGT de l’usage du lanceur de balles de défense.

"Un plombier à une main, ça n’existe pas" 

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"Gueules cassées" de la Grande guerre...

"J’étais à 10 m des gendarmes, je me suis juste penché, et ça a explosé. J’ai vu ma main, c’était l’horreur". 
Il a eu la main arrachée par une grenade lacrymogène instantanée (GLI F 4) devant l’Assemblée nationale durant l’acte XIII des gilets jaunes. Sébastien Maillet, Argenteuillais de 30 ans, a vu sa vie basculer ce jour-là.

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Sébastien Maillet a eu la main arrachée par une grenade lacrymogène instantanée (GLI F4) devant l’Assemblée nationale lors de  l’acte XIII  
Les street medics sont immédiatement venus à son secours puis il a été soigné dans l’Assemblée nationale par les pompiers avant de partir à l’hôpital. Depuis, plus rien n’est pareil. "Le quotidien, c’est l’enfer, ce sont des insomnies, des cauchemars, tout est compliqué avec une main; psychologiquement, c’est l’horreur".
Le trentenaire s’était reconverti dans la plomberie il y a un peu plus d’un an. Mais aujourd’hui sa carrière est brisée : "un plombier à une main, ça n’existe pas". Il est en arrêt maladie pour l’instant et va certainement être licencié ou faire une rupture conventionnelle dans les mois à venir. L’avenir, pour l’instant, il ne l’imagine pas. "Ma priorité, c’est de me soigner, on verra plus tard dans quoi je vais pouvoir me reconvertir".



Aujourd’hui, Sébastien ne participe plus aux manifestations, mais il soutient toujours les Gilets jaunes, premier mouvement de sa vie dans lequel il s’enrôle. Il sera en revanche présent le 26 mai prochain à Paris lors de la manifestation des blessés. Le 13 février dernier, une marche blanche avait été organisée pour lui à Argenteuil. "Je suis soutenu, ça fait du bien, ce n’est pas le cas de tout le monde".

Nathalie Loiseau, "soulagée" de la suppression de l'ENA, une école qu'elle a dirigée

Qu'est-ce que c'est que cet oiseau rare déniché par Macron pour les Européennes ?

A la tête de la liste présidentielle aux élections européennes, LREM, Nathalie Loiseau s'est déclarée "soulagée" dimanche de la suppression de l'ENA - école qu'elle a dirigée entre 2012 et 2017... 

Résultat de recherche d'images pour "nathalie loiseau"Jeudi, lors de sa conférence de presse, le chef de l'Etat a confirmé son intention de supprimer l'Ecole nationale d'administration - dont il est diplômé, à la différence de Mme Loiseau - et expliqué vouloir mettre fin aux "grand corps" de la fonction publique. Il a raté Normal Sup (il compense désormais par sa pédanterie), mais a fini 5ème de la promo Senghor de l'ENA de Strasbourg en 2004 à l'age de 27 ans, dont Wauquiez est sorti major de la promotion Mandela en 2001, à 26 ans. 

"Je suis soulagée qu'on donne un coup de pied dans la fourmilière", a lancé Nathalie Loiseau sur Radio J.
"Je sais ce que j'ai pu faire pendant cinq ans à essayer de réformer cette école, il y a des choses que j'ai réussies, dont je suis fière, mais je sais aussi les limites auxquelles je me suis heurtée", a-t-elle développé, en pointant notamment "le manque de diversité" des élèves, mais éludant le sujet du dette accumulée par l'école, singulièrement du fait de sa gestion. 
Lien PaSiDupes : "Nathalie Loiseau a laissé en vrac les comptes de l'ENA"

La tête de la liste Renaissance, qui agrège La République en marche, le MoDem et leurs alliés (dont les juppéistes d'Agir), a encore mis en exergue un "entre-soi social", en appelant à ce "qu'il n'y ait pas de discrimination sur l'origine, qu'elle soit sociale, qu'elle soit géographique, qu'elle soit culturelle". 

"Qu'on ait des gens de talent de partout : c'est ça la promesse républicaine"
C'est ce qu'elle a fait valoir, en visant "toute la chaîne de l'éducation depuis le primaire, le secondaire, le supérieur, qui doit se mettre en ordre de marche pour lutter contre les discriminations," a-t-elle martelé.

Par ces mots, la tête de liste LREM exprime son allégeance à la pensée dominante imposée aux milieux universitaires (Université, SciencesPo, ENA et autres grandes écoles) par les lobbies indigénistes qui substituent à la lutte des classes la dictature de l'anticolonialisme réchauffé et de la diversité ordinaire.  

Aristocratie et tiers-état

"On se pose tous les mêmes questions : est-ce qu'on recrute vraiment tous les talents, ou est-ce qu'il y a une distorsion avant que les gens arrivent jusqu'à nous ?", a-t-elle interrogé. 

"La sélectivité, c'est pas un gros mot, l'élite, c'est pas un gros mot", a-t-elle répondu, "mais sans autre distinction que celle de leur vertu et de leur talent". 

A propos du classement de l'ordre de sortie de l'ENA, l'une des plus régulières et virulentes critiques contre l'école, Nathalie Loiseau a considéré qu'"il y a là un sujet" : "qu'il y ait une aristocratie et un tiers-état à la sortie des écoles de service public, poser la question, c'est y répondre", a-t-elle fait valoir.
Finalement, à LREM, la lutte des classes n'est pas enterrée.

samedi 27 avril 2019

Coupe de France 2019 : l'équipe de Pinault défait celle du Qatari Nasser Al-Khelaïfi

Dans ce duel de multi-millionnaires, le Stade rennais s'impose aux tirs au but

Le Stade Rennais a battu le Paris-Saint-Germain en finale de Coupe de France de football

Le Stade Rennais a remporté la Coupe de France 2019.Lors de l'Acte X de la compétition, les Bretons, menés 2-0, sont revenus au score, samedi 27 avril, avant de l'emporter au bout du suspense, lors de la séance de tirs au but. Rennes a remporté la troisième Coupe de France de son histoire (après 1965 et 1971), mettant fin à une disette de 48 ans sans trophée national.
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Eliminé en quart de finale de la Coupe de la Ligue, et surtout en huitième de finale de la Ligue des champions, le PDG qatari du club du Paris Saint-Germain (football et handball, depuis 2011) et du groupe beIn Media Group (depuis 2012: il est directeur général de Al Jazeera Sport depuis 2006), Nasser Al-Khelaïfi a subi une nouvelle grosse désillusion face aux Bretons, qui remportent leur premier titre depuis 1971.
Rennes est la première équipe à remonter un retard de deux buts en finale de Coupe de France, au XXIe siècle. Tout avait parfaitement démarré pour le PSG, grandissime favori de cette finale de Coupe de France face au Stade rennais. Grâce à Dani Alves, puis à Neymar, les Parisiens menaient en effet 2-0 après une vingtaine de minutes de jeu. Mais petit à petit, les Bretons sont parvenus à renverser la tendance, d'abord en profitant d'un but contre son camp de Presnel Kimpembe, avant la mi-temps, puis avec une tête rageuse, sur corner, du défenseur Mexer. La confiance, dès lors, a changé de camp. 

Rennes met fin à une série de 29 victoires consécutives du PSG dans la compétition.

Pour la première foi depuis le 22 janvier 2014, l'équipe de la capitale n'a pas gagné en Coupe de France.
Dans les prolongations, le Français Kylian Mbappé a même écopé d'un carton rouge pour une grosse faute, et le PSG s'est finalement incliné lors de la séance de tirs au but. 

Les Rennais ont réussi leurs six tentatives alors que du côté du PSG, le sixième tireur, Christopher Nkunku, a envoyé le ballon au-dessus du but, dans les nuées. Une délivrance pour le Stade rennais, qui attendait un titre depuis 48 ans et qui met un terme à une série de trois finales perdues en dix ans.

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Cette victoire est celle de la famille Pinault
21 ans après avoir pris les rênes du Stade Rennais en 1998, la famille Pinault a enfin décroché un titre avec cette Coupe de France 2019. "L’aboutissement des nombreuses années à manger son pain noir entre transferts ratés et échecs sportifs". 
A 82 ans, le fondateur de la holding Artémis (Stade Rennais à 100%, mais surtout Christie's, FNAC Darty ou le Théâtre Marigny à 100 % et Groupe Sebdo-Le Point à 100 %, notamment) et du groupe Kering (anciennement Pinault-Printemps-Redoute : Yves Saint Laurent, Balenciaga, Boucheron, Gucci, Alexander McQueen, JeanRichard, ou Dodo), également influent collectionneur d'art moderne et contemporain, "François Pinault était comme un gamin", a observé André en zone mixte. Le propriétaire rennais attendait ça depuis des années. Si le club en est là aujourd’hui avec cette Coupe de France qui le fuyait depuis 1971, il le doit avant tout à l’homme d’affaires et son fils François-Henri qui a depuis pris sa succession.

Plus de six Français sur dix ne sont pas convaincus à l’issue de sa conférence de presse

Seulement un Français sur trois est satisfait de sa conclusion du "grand" débat

Tout ça pour ça ? Macron laisse 63% des Français sur leur faim


Seuls 37% des sondés se disent convaincus par les annonces qu’Emmanuel Macron a fait en conférence de presse, le jeudi 25 avril, selon une étude Harris Interactive-Agence Epoka. Malgré deux semaines supplémentaires qu'il aurait dû mettre à profit, 80% des sondés estiment en conséquence que le mouvement des Gilets jaunes va se poursuivre.
Seuls 7% des sondés estiment que le chef de l'Etat a été "très convaincant" et 30% "plutôt convaincant".

Plus de la moitié des Français, soit 63%, n'ont pas trouvé Macron convaincant à l’issue de deux heures et demi de conférence de presse, révèle ce sondage réalisé pour LCI, RTL, ainsi que Le Figaro.
Seuls 7% des sondés estiment que le chef de l'Etat a été "très convaincant" et 30% "plutôt convaincant".

Foirade présidentielle sur plusieurs sujets

Parmi les mesures annoncées, 65% des Français s'opposent à l'augmentation du temps de travail et 58% sont contre l'allongement de la durée de cotisation pour partir à la retraite. 59% des personnes interrogées voient d'un mauvais œil le non rétablissement de l'ISF.

Emmanuel Macron se déclare incapable de faire disparaître le chômage à l'horizon 2025.

A peine quatre Français sur dix ont le sentiment que Macron a reçu le message des Gilets jaunes.
Pour seulement 39% des Français, les mesures proposées jeudi soir marquent un changement important de la politique menée depuis son élection. Sans surprise, ils sont 80% à penser que le mouvement des Gilets jaunes va donc se poursuivre.

Quelques mesures ont toutefois été appréciées par une partie de la population. Ainsi, 52% voient d'un bon œil la suppression de l'ENA, d'autant plus que ce coulage n'aura aucun impact sur leur niveau de vie. 
65% jugent positif le renoncement de Macron à la suppression de 120.000 postes de fonctionnaires et 69% apprécient la mise en place d'un RIC au niveau local, ce qui signifie que plus d'un sur trois ne s'en satisfait pas.

Le sondage a été réalisé auprès d'un échantillon de 807 personnes, représentatif des Français âgés de 18 ans et plus.

Quelles sont les mesures pour le pouvoir d’achat issues du mouvement des Gilets jaunes?

Conférence de presse de Macron: les Gilets jaunes ont-ils été entendus ?

Le chef de l’Etat a fait un geste en direction des retraités, 
seulement certains d'entre eux...

Résultat de recherche d'images pour "conference de presse Macron Elysee 25 avril"Emmanuel Macron a fait plusieurs annonces floues sur le pouvoir d’achat de quelques-uns, toujours les mêmes, lors de sa conférence de presse à l’Elysée, jeudi 25 avrilIl a notamment promis une baisse de l’impôt sur le revenu des plus défavorisés et et la ré-indexation des pensions de retraite sur l’inflation des moins favorisés, laissant les classes moyennes les plus exposées sur le bas côté.

Ces nouvelles mesures devraient par ailleurs s'accompagner d'une réduction de la dépense publique, si bien que l’équation s’annonce compliquée, tant que les financements ne sont pas dégagés. Les actifs et les entreprises sont dans le collimateur, ainsi que tous les automobilistes, quelle que soit leurs difficultés, alors que les prix des carburants flambent, ravivant la colère populaire, puisque la hausse des prix du pétrole brut ne constitue que 30% des prix à la pompe.

L’année dernière, Macron n’était pas un ardent défenseur du pouvoir d’achat.
"Je suis bien sûr sensible à la problématique du pouvoir d’achat. Mais moi, je ne me suis pas engagé là-dessus," affirmait-il en septembre 2018, selon le JDD, oubliant déjà ses promesses de 2017 au passage. Mais ça, c’était avant. 
Car les Gilets jaunes lui ont mené la vie dure et l’ont contraint à dégainer 10 milliards d’euros de "mesures d’urgences" dès décembre dernier et sa grande frayeur, qui avait conduit Jupiter à descendre se réfugier avec Brigitte dans le 'bunker' de l'Elysée. 
Jeudi soir, lors de sa conférence de presse face aux journalistes, à l'issue du "grand" débat national provoqué par les Gilets jaunes, le président de la République s'est résolu à de nouvelles annonces de  mesures pour le niveau de vie des Français. Mais qui est réellement concerné ?

Si vous êtes salarié

Résultat de recherche d'images pour "baisse des impots pour certains"Emmanuel Macron a promis que l’impôt sur le revenu – actuellement payé par 43 % des foyers fiscaux, nettement moins d'un Français sur deux – va baisser. C’était d’ailleurs la recommandation principale formulée par les députés. Envoyant le gouvernement au front en le chargeant de définir précisément le montant de cette réduction fiscale, le chef de l’Etat a jugé qu’une baisse de "5 milliards d’euros" sera "un geste significatif".
L'incertitude plane sur les bénéficiaires de ce geste. Interviewé par France Info le 9 avril, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, affirmait que la baisse devrait d’abord concerner "ceux qui ont les niveaux de revenus les plus modestes". L’exécutif devra donc déterminer ce fameux seuil, sachant que plus les contribuables seront nombreux à bénéficier du coup de pouce, plus cette baisse d’impôt sera diffuse et insensible. Il y aura donc plus d'appelés que d'élus !

Si vous êtes retraité

Résultat de recherche d'images pour "vol a la tire"
Il y a deux semaines, les retraités défilaient dans la rue pour dénoncer le "vol" de leurs pensions. Le gouvernement avait décidé de ne pas les indexer sur l’inflation en 2019, ce qui s'est automatiquement  traduit par une perte de pouvoir d’achat. Jeudi soir, Macron est revenu sur sa politique : les pensions seront réindexées en 2020  et seulement  en dessous de 2.000 euros . Selon une estimation de l’OFCE publiée le mois dernier, cela entraînerait un gain annuel de 50 à 250 euros pour les ménages concernés, soit entre et 20 et 4 euros par mois
Les "riches" retraités qui ont cotisé pour une pension supérieure à 2.000 euros devront attendre leur réindexation encore deux ans, en 2021, peut-être.

En plus de cette mesure, le chef de l’Etat a promis une pension minimum de 1.000 euros "quand on a travaillé [et donc cotisé]" durant sa vie. Un montant légèrement supérieur au minimum vieillesse, qui atteindra 903 euros par mois en 2020.

Si vous êtes un parent seul

Résultat de recherche d'images pour "conference de presse Macron Elysee 25 avril"Dans son discours prononcé jeudi soir, Emmanuel Macron a répété  qu’il faut mieux prendre en compte les familles monoparentales, dont les polygames, et plus particulièrement les mères célibataires. Il a donc annoncé que les caisses d’allocations familiales vont voir leur pouvoir renforcé "pour prélever les pensions alimentaires familiales". "On ne peut pas faire reposer sur des mères l’incivisme de leurs anciens conjoints," a glosé le président de la République. Selon les estimations, entre 18% et 35 % des pensions alimentaires ne seraient pas payées en France.

Mais qui paie l'addition ?

Résultat de recherche d'images pour "conference de presse Macron Elysee 25 avril"
Evidemment, toutes les mesures listées ci-dessus vont avoir un coût pour les finances publiques : les baisses d’impôts, les pensions de retraites… et même les pensions alimentaires. "Même si ces dernières ne sont pas une dépense de l’Etat, il faudra donner des moyens supplémentaires aux CAF pour qu’elles puissent être efficaces dans leur recouvrement," rappelle Pierre Madec, économiste à l’OFCE.
Au total, la facture devrait donc se chiffrer à une douzaine de milliards d’euros. 
Auxquels s’ajoutent les 10 milliards d’euros annoncés en décembre. "La manière dont tout cela sera financé manque de détails, poursuit Pierre Madec, ce n’est pas clair". 
Résultat de recherche d'images pour "conference de presse Macron Elysee 25 avril"D’autant plus que le gouvernement a assuré qu’il ne veut pas laisser filer la dette. Celle que paieront nos enfants...
Dans ce schéma, ce sont donc les dépenses publiques qui devraient être réduites… sans supprimer des milliers de postes de fonctionnaires, enseignants ou infirmières, puisqu’Emmanuel Macron a dit qu’il en voulait plus "sur le terrain".
L’équation s’annonce compliquée à résoudre. L'inquiétude persiste : quel coup bas l'hypocrite nous réserve-t-il ?
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