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vendredi 31 mars 2017

Yannick Jadot (EELV) voit un Emmanuel Hollande en Macron

"Macron, c'est Hollande avec 25 ans de moins", observe Yannick Jadot 

Dans le Macron, rien n'est bon, selon Jadot

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L'écologiste Yannick Jadot tacle  le banquier Macron.
L'écologiste, invité du consortium JDD, Linternaute.com, Le Huffington Post et Le Lab d'Europe 1, estime que le leader d'En Marche "fait la même politique que François Hollande". C'est une évidence puisque le candidat fut un proche collaborateur du président pendant deux années à l'Elysée, puis ministre de son premier ministre pendant près de trois autres.  

"C'est François Hollande avec 25 ans de moins", ajoute même celui qui a abandonné sa campagne présidentielle en pleine course pour soutenir le socialiste frondeur, Benoît Hamon. 
Et d'insister : "Macron, c'est le shaman du cimetière des éléphants. C'est 'cheminez vers moi […] je suis jeune mais je vous garantis que le vieux monde, avec moi, vivra un peu plus longtemps'," a estimé le déserteur, en termes pesant des tonnes. 

Le candidat écologiste qui, à peine lancé, a renoncé, accuse notamment le favori des entreprises de sondages de défendre les lobbies bancaires

Yannick Jadot fait porter plus précisément ses attaques sur un point : sa proximité avec les leaders économiques. "Emmanuel Macron défend les lobbies bancaires, y compris la participation très forte de [la banque] Rothschild dans laquelle il a beaucoup travaillé.

L'écologiste évoque notamment Hinkley Point, le projet de centrale nucléaire britannique nouvelle génération portée par EDF et toujours soutenue par l'Etat malgré d'importantes difficultés financières.

Yannick Jadot sous-entend que certains 'Verts' se rallient à Emmanuel Macron par opportunisme.

Depuis le début de la campagne présidentielle, les écologistes s'éparpillent, c'est leur marque de fabrique, brouillonne et vibrionnante. Mais certains ralliements restent en travers de la gorge de Yannick Jadot, vainqueur de la primaire écolo pour finalement se désister au profit de Benoît Hamon. Ainsi, Barbara Pompili, s'est d’ailleurs carrément ralliée à Emmanuel Macron, après avoir cédé aux sirènes de l'Elysée en entrant au gouvernement, tout comme le petit arriviste teigneux de Rugy, dans un jeu de chaises musicales initié par le départ de la radicale Cécile Duflot. 

Ce lundi matin sur Public Sénat, l'ancien porte-parole de Greenpeace a chargé Emmanuel Macron et d'autres de ses anciens amis. "Manuel Valls et Emmanuel Macron sont les co-auteurs de ce quinquennat. Ils sont co-auteurs ce quinquennat qui est rejeté à 80% par les Français aujourd’hui ", a-t-il lancé.

Puis il a ciblé Barbara Pompili. "Barbara Pompili, ça fait des mois, des années qu’elle veut des postes. (...) Depuis qu’Emmanuelle Cosse, Jean-Vincent Placé, Barbara Pompili sont au gouvernement, donnez-moi une mesure écolo de ce gouvernement, a-t-il défié son auditoire Ils n’ont même pas obtenu Fessenheim qui était la promesse des promesses écolos," a dénoncé Jadot.

Résultat de recherche d'images pour "jadot greenpeace"Macron accumule des soumissions tellement embarrassantes qu'elles chargent la monture - du communiste Robert Hue au libéral Alain Minc, en passant par Pompilli (faisant d'ailleurs l'impasse sur les violents, l'altermondialiste Joseph Bové, démonteur et saccageur,  ou le Dany-le-Rouge de Mai 68, Daniel Cohn-Bendit) - ,  au point de le ralentir dans sa course à l'Elysée et de consolider les espoirs du troisième...

Thierry, le frère de l'anti-libéral Jadot, est à la tête du réseau Dentsu Aegis d'agences media, de communication et de conseil en digital, un groupe britannique de publicité et d'études de marché coté sur le London Stock Exchange. C'est une filiale de Dentsu, la première agence de publicité japonaise.

Valls fait coup double contre Macron et Hamon : Mélenchon jubile jaune

Valls sème la zizanie entre Macron et Hamon : jackpot pour Jean-Luc Mélenchon !

Le candidat de "La France insoumise", pour ne pas dire communiste et révolutionnaire assumée, a enfin réussi à convaincre une banque 

Résultat de recherche d'images pour "valls hamon Melenchon"Au moment où les media aux ordres ont commencé à gonfler les chances de Mélenchon dans le but de le hisser devant Fillon dans l'opinion, mais où ils peinent à tirer le champion de la droite vers le bas, le candidat de l'extrême gauche obtient 5 millions d'euros des banques (anonymes) pour sa campagne. Une grâce ne venant jamais seule, c'est le PS qui offre au candidat d'extrême droite un supplément d'espoir en se facturant du fait de la trahison de Valls qui n'a pas tenu sa parole l'engageant à soutenir son vainqueur de la primaire socialiste, Hamon, plutôt que Macron, candidat indépendant et alternatif, son ancien ministre de l'Économie, après avoir été conseiller de Hollande à l'Elysée. 
Difficile de ne pas voir en Macron un candidat officiel anti-democratique, un usurpateur qui aura pu impunément dédaigner le vote populaire, du fait de la ruse de Hollande et de la complicité des media et sondeurs soumis au pouvoir.

La décision prise par Manuel Valls de rejoindre Emmanuel Macron met un peu plus de plomb dans l'aile de son ancien ministre frondeur et adversaire à gauche Benoît Hamon. Ce dernier vient d'ailleurs de dire son amertume d'été trahi par ses camarades "exemplaires", tandis qu'au candidat extrémiste de 'La France insoumise' est prêté un poids artificiel. 

Seul nuage  noir encore stationné au-dessus du député européen, l'argent pour avancer ses frais de campagne. 

L'argent étant le nerf de la guerre des anti-libéraux contre le système, comment Mélenchon pouvait-il continuer à surprendre ses partisans sans moyens pécuniaires ? La question ne se pose plus..., ou presque. Le candidat des communistes aurait rempli ses coffres, sous la forme d'un prêt bancaire, pour financer sa campagne. Sur BFMTV-RMC, l'ancien président du Parti de gauche  s'est enthousiasmé: "Tout va bien; je suis flambant de santé : la preuve, on me prête 8 millions que je n'ai pas." Sur la transparence, l'anti-libéral fait un blocage...
Cependant, rien n'était encore signé officiellement, nous raconte-t-on. Il a fallu attendre la semaine dernière pour que Mélenchon puisse enfin souffler un peu. "Le leader de La France insoumise a décroché un prêt ...[bancaire !] en bonne et due forme de… 5 millions d'euros", détaille l'hebdomadaire économique Challenges du groupe Nouvel Obs. 

Du chemin reste à faire 

A moins d'un mois du premier tour, sachant qu'il n'y aura pas de second tour. l'argent ira aux législatives. 
Challenges rapporte ainsi des propos tenus par la trésorière de campagne de Jean-Luc Mélenchon, Marie-Pierre Oprandi : "Nous n'avons pas trouvé d'établissement bancaire pour nous avancer davantage. Nous sommes toujours à la recherche d'un prêt complémentaire de 2 à 3 millions d'euros." Trois millions..., c'est peu finalement pour un candidat (sur-)estimé depuis peu à 13%, donc presque certain d'obtenir le remboursement public de ses frais de campagnes, plafonné à 8 millions d'euros  et obtenu à partir de 5 % des voix.
En 2012, Mélenchon et ses camarades avaient totalisé 11,10 % des voix soit moins de 4 millions des voix au premier tour.

Mélenchon devra encore solliciter la générosité de ses partisans, régulièrement mis à contribution, à travers le monde, pour participer aux frais, selon le magazine. La bonne volonté du candidat n'est pourtant pas à remettre en cause. Comme le rappelle Challenges, Jean-Luc Mélenchon s'est en effet "prêté à une visite médicale demandée par l'assurance" pour obtenir son avance.

En faisant allégeance à Macron, Manuel Valls met le PS à feu et à sang

On en trouve certes pour dire que "Manuel Valls joue les Jeanne d'Arc contre le FN", mais le PS est à la vérité très ébranlé contre Manuel Valls, ex-premier ministre socialiste de Hollande qui vient d’annoncer ce mercredi 29 mars 2017 qu’il votera Macron. Les réactions ont été nombreuses et virulentes à ce coup bas au candidat officiel du parti socialiste et avant tout à ses militants qui ont participé à la primaire. 
L’ex premier ministre socialiste éliminé sur son bilan et ses comportements vient en effet de manquer à sa parole de soutenir le vainqueur de "La Belle Alliance Populaire" en donnant sa préférence au candidat du président, Emmanuel Macron, qui a été son conseiller à l'Elysée et responsable de sa politique économique de 2012 à 2017. candidat du mouvement En Marche ! pour la présidentielle. 

Valls
 en a en outre fait l'annonce sur la chaîne privée de télévision BFMTV-RMC, montrée du doigt pour son parti-pris pro-Macron. "Je ne prendrai aucun risque. Je voterai Emmanuel Macron. Je prends mes responsabilités. Ce n’est pas une question de cœur mais une question de raison", a tenté de se justifier l’ex-premier ministre de François Hollande et perdant amer à la primaire socialiste face à son ancien ministre "frondeur". "Emmanuel Macron doit éviter une victoire du Front National", prétend Manuel Valls, dont on disait qu'il était un bon communicant mais qui use et abuse des arguments les plus éculés.


Valls, "pathétique", "minable", "que vaut un homme sans honneur ?"
Manuel Valls aurait arrêté son choix le mardi 28 mars lors d’un déjeuner en concertation avec ses proches, également sans honneur, dont le président de l’Assemblée Nationale, Claude Bartolone, Laurence Rossignol, ministre des Familles ou encore Patrick Kanner, ministre de la Ville, suscitant l’écoeurement du camp Hamon.

Arnaud Montebourg a déversé sa rage sur l’ex-premier ministre. "Chacun sait désormais ce que vaut un engagement signé sur l’honneur d’un homme comme Manuel Valls : rien. Ce que vaut un homme sans honneur", écrit sur twitter l’ex-ministre socialiste fossoyeur de l'Industrie et soutien de Benoît Hamon.

"Bon voyage à droite, Manuel Valls. C’est triste, mais depuis le temps que tu en rêvais", déplore Isabelle Thomas, députée européenne, élue de liste dans l’Ouest, dans ...Libération. "C’est un mépris à la démocratie, piétinée par de mauvais perdants", dit Aurélie Filippetti, porte-parole du candidat PS et épouse du précédent.

"Manuel Valls, tu nous fais honte", écrit le Marseillais Patrick Mennucci, ex-homme à tout faire de Ségolène Royal, sur son compte Twitter.

Sur son compte twitter, Pierre Moscovici a réagi en reprenant une citation de Léon Blum. "Les poisons sont parfois des remèdes, mais certains poisons ne sont pourtant que des poisons", écrit-il. 

L'amère de Lille, Martine Aubry, préfère donner sa conception de l’honneur. "Ma conception de l’honneur et de l’éthique démocratique a été de mettre mon énergie au service de la victoire de la gauche en 2012", écrit-elle toute entière tournée vers le passé et sa personne.

Les insultes pleuvent : "Macron récupère tous les déchets hollandistes"
Sur les réseaux sociaux, le parjure se fait "agresser violemment", comme disent les journalistes à bac +5 dans une pochette-surprise. "Macron devrait changer de slogan pour ‘En Marche arrière !’ du coup, vu qu’il récupère tous les déchets hollandistes", écrit Talin Ihlen. 
"Valls qui avait signé le papier 'je m’engage à soutenir le vainqueur de la primaire gauche', je ne peux plus me le voir ce mec", s’énerve Melchior.

Le candidat du PS, Benoît Hamon, a ce qu'il mérite et n'en est pas surpris. Invité sur France 2, l'apparatchik a souligné la programmation des ralliements, jour après jour, jusqu'à Valls, trois mois après la primaire: "depuis quelques semaines, s’organisent des ralliements à Emmanuel Macron qui consistent à me planter un coup de couteau dans le dos." 

Dans le temps où l'Etat-PS mettait Hamon à mort, il faisait la promotion de Mélenchon, candidat extrémiste et bon client de la presse buzzante. Or, si, pour faciliter le remplissage de ses caisses, il joue le jeu des sondeurs, il est pourtant craint comme révolutionnaire et ne représente donc pas une réelle menace. L'opération-Mélenchon lancée par le pouvoir vise clairement à favoriser le candidat de l'Elysée face à Fillon pour la seconde place du premier tour. 
Mais apparaître en héritier de Hollande est-il gérable ?

jeudi 30 mars 2017

Réglement de comptes: le choix de Valls pour Macron contre Hamon fait imploser le PS

Le vaincu de la primaire de  "La Belle Alliance Populaire" opte pour une politique de la tabula rasa

Le choix de Valls de voter Macron à l'élection présidentielle consacre l'éclatement des 'deux gauches irréconciliables' du Parti socialiste

Résultat de recherche d'images pour "Hamon Valls"Valls porte la responsabilité d'une possible scission du parti fondé en 1971., annoncé mercredi, 

Anticipé dimanche par le candidat officiel du PS, Benoît Hamon, le contrat de sa "mise à mort" a donc été mis à exécution, conclusion logique de la séquence ouverte le 1er décembre par la renonciation de François Hollande en faveur de son ancien conseiller à l'Elysée, Emmanuel Macron, candidat hors système et rival du frondeur Hamon, protégé de l'aile gauche du parti.  

Benoît Hamon a dénoncé un "jeu morbide", prenant acte de ce "grand coup de plus" porté par Valls à la démocratie. Jugeant sa position "centrale", il a donc lancé un nouvel appel désespéré à Jean-Luc Mélenchon, le candidat de l'extrême gauche qui se cache derrière le slogan de 'La France insoumise', lequel le précède désormais par la magie de sondages visant à le propulser devant le candidat de la droite et du centre harcelé par les media proches du pouvoir et la justice obligée de donner suite aux soupçons distillés par les organes de presse aux mains d'hommes d'affaires dévoués à l'Elysée.

"Je fais cette adresse forte et fraternelle pour que nous ne laissions pas les forces de destruction, les forces de l'argent présider aux destinées de notre pays", a-t-il lancé lors d'une brève déclaration à son siège de campagne, à Paris.

Le Parti Communiste Français joue les bons offices

Le communiste Pierre Laurent a proposé une rencontre entre les radicaux Benoît Hamon (PS), Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche: PCF et Parti de gauche), Yannick Jadot (EELV) et lui-même (PCF) pour "créer les conditions de la victoire autour d'un projet profondément ancré à gauche, d'une campagne et d'une candidature communes", écrit-il dans un communiqué.

En campagne à Douai (Nord), Benoît Hamon a accepté cette invitation à former "un contrat de gouvernement". Désormais tournés vers les législatives, Hamon parle même au Parti communiste d'"un contrat de législature", sur des "bases claires". Mais Hamon est-il en position de parler au nom du Parti socialiste et d'engager son avenir parlementaire, quand Valls entend bien prendre le pouvoir Rue de Solférino ?

Mais Jean-Luc Mélenchon a rejeté l'appel de Benoît Hamon.

"Je ne vais pas (...) m'engager dans je ne sais quel improbable arrangement qu'on me suggère de faire", a-t-il dit lors d'un meeting au Havre (Seine-Maritime). "Je ne négocierai rien, avec personne, à aucun moment à cette étape."

Au côté de Benoît Hamon, l'amère de Lille, Martine Aubry, a dit n'être ni "surprise" ni "triste" face au rapprochement Valls-Macron.
"Quand les valeurs et les idées passent au second plan, quand les intérêts personnels et l'envie du pouvoir pour le pouvoir sont en premier lieu, eh bien on se ressemble et on s'assemble", a affirmé, repliée sur sa mairie, l'ex-première secrétaire du PS qui avait rallié François Hollande après sa défaite à la primaire du PS en 2011.

Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, a refusé devant la presse d'"ajouter de la division à la division" au sein d'un PS où il milite "depuis 46 ans".

Valls, déterminé à purger la primaire ...et le PS

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La décision de Manuel Valls a outré certains partisans de Benoît Hamon, qui ont crié au déshonneur, tandis que le camp de l'ancien premier ministre instrumentalisait invoquait l'extrême droite pour justifier son manquement à la parole donnée"Face au danger que représente le Front national, on ne peut pas hésiter", a raconté Manuel Valls sur BFM TV et RMC.

"Ce n'est pas un ralliement c'est le choix de la raison", a-t-il insisté, visiblement soucieux de son avenir personnel dans la bataille pour la direction du Parti socialiste, qui devrait faire l'objet d'un congrès avant la fin de l'année.

Le sénateur socialiste Alain Richard (71 ans) n'a pas hésité à juger la situation clarifiée : "La ligne politique du PS sera soit celle de Manuel Valls soit celle de Benoît Hamon", a indiqué ce proche de Valls, visiblement amoindri à 71 ans.
Pour ses partisans comme Harold Hauzy, responsable de sa communication à Matignon, Manuel Valls aurait d'ailleurs fait le choix de la "dignité", sans "chichis". "@EmmanuelMacron face au risque de l'extrême droite: dignité, clarté, responsabilité, valeurs #pasdechichis", a-t-il écrit sur son compte Twitter.

Dans le camp Hamon, une colère sourde prévaut, à l'instar du tweet de l'ancien ministre Arnaud Montebourg qualifiant Manuel Valls d'"homme sans honneur". 
"Minable", a renchéri, dans l'insulte, la députée Karine Berger.

S'adressant aux "frondeurs", l'arrogant Valls confirme son passage aux représailles
Il a en effet estimé n'avoir aucune leçon à recevoir de "ceux qui n'ont respecté aucune règle pendant cinq ans". "Mais c'est vrai, le Parti socialiste ne sera plus comme il a été jusqu'à maintenant après cette élection", a-t-il prévenu.

Dans ce climat orageux à 25 jours du premier tour, Jean-Christophe Cambadélis qui promettait des sanctions aux migrants attirés par Macron mais qui conserve Manuel Valls, le premier secrétaire du PS - qui reste plus que jamais une voix dans le désert - a tenté un appel au calme qui a peu de chances d'être entendu.
Dans une lettre dérisoire aux militants, il demande de se méfier des sondages "qui ont déjà démontré qu'ils pouvaient être démentis par la réalité", ce que ne cesse de répéter François Fillon à la presse engagée...
A ceux qui sont encore branchés sur Radio Kostas, il tente encore de faire croire que "ceux qui ont rejoint En Marche ! ne sont plus au Parti socialiste".

mercredi 29 mars 2017

Mélenchon maintient son offre d'extrême gauche, aux dépens du PS

Mélenchon refuse de "céder" à l'appel du PS à l'unité 

Le candidat de l'extrême gauche s'est montré insensible à l'appel à l'unité du candidat officiel du PS

Serrement de mains franc-maçon
et non doigt d'honneur
Il souhaite plutôt "rattraper Fillon", a-t-il expliqué en meeting au Havre, puisque la presse et les sondages ont joué ce jeu insensé de le promouvoir pour avoir raison du candidat de la droite républicaine, au risque de donner ainsi un coupde pouce à la candidate de l'extrême droite.

"Quand c'est non, c'est non, " a répété le candidat de "La France insoumise". 
Malgré les appels du pied de Benoît Hamon après la "trahison" de Manuel Valls qui préfère un banquier -comme Hollande disait les détester- à un apparatchik, Jean-Luc Mélenchon a refusé l'appel socialiste à l'unité dès le premier tour, expliquant mercredi soir au Havre qu'il veut désormais "rattraper Fillon".
"J'ai marché mon chemin, sans ne céder à rien; je ne vais pas commencer aujourd'hui ! A faire le contraire ou à m'engager dans je ne sais quel arrangement qu'on me suggère de faire", a déclaré le candidat du Front de gauche (PCF et Parti de gauche) dissimulé derrière le slogan révolutionnaire 'La France insoumise' lors d'un meeting réunissant, selon son équipe, environ 5.000 personnes aux Docks du Havre, ville dont le maire est un proche d'Alain Juppé. 

"Ce ne sont pas nos affaires, en tous cas, ce n'est pas la mienne", a-t-il résumé, assurant - non sans arrogance -  ne pas être "en compétition avec Hamon". "Maintenant, l'étape pour nous tous, c'est de rattraper Fillon et, une fois qu'on l'aura fait, de rattraper le suivant !", a-t-il clamé. 
Reprenant sa critique de la "tambouille" politicienne, Mélenchon a assuré à la salle: "Je ne dépends que de vous, c'est à vous que j'ai fait la promesse, je ne négocierai rien, avec personne !" 
Néanmoins, a-t-il ajouté, "la fermeté du caractère et de la décision n'empêche pas de dire bienvenue à ceux qui veulent prendre place dans nos rangs, avec nous". Mais, a-t-il prévenu: "qu'ils ne demandent rien, comme nous, nous ne demandons rien". Du Macron !

"Le PS vient d'éclater" 

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Il a fait le constat qu'avec le soutien de Manuel Valls à la candidature d'Emmanuel Macron avant même le premier tour, "le parti socialiste vient d'éclater sous nos yeux", le candidat de La France insoumise - porté depuis une dizaine de jours par de bons sondages, voulus par l'Etat-PS pour tenter de jeter Fillon au fossé.

Il a aussi épinglé l'ancien ministre de l'Economie de Valls et Hollande, Macron, qui se présente en candidat du renouveau, mais "traîne dans ses fourgons onze anciens ministres de Chirac". "C'est donc au moment où le parti socialiste est réduit à l'emballage, contenant des matériaux connus et assez explosifs quand on les rapproche, (qu')on agite un malheureux candidat que l'on dépouille chaque jour d'une partie de son équipage et, en même temps, on trafique une future majorité de machins, de bidules et de trucs", a commenté Mélenchon. "Notre tâche, c'est de regrouper et fédérer tout ce qui peut l'être", a-t-il estimé. 

En meeting à Lille, Hamon a déclaré "regretter profondément" que Mélenchon refuse de se rallier à lui.