Un an plus tard, l'étudiant en journalisme répond à Mélenchon
Détail de l'histoire Mélenchon
Le journaliste sympathisant de gauche a attendu la fin des élections
Il a publié mardi sur Internet sa réponse à Mélenchon et mis en ligne l'intégralité de son entretien avec le leader du Parti de gauche, plus d'un an après.
Rappel des faits
Le 19 mars 2010, Jean-Luc Mélenchon avait disjoncté.
Humilié par l'envoi d'un simple stagiaire, il s'emporta contre le malheureux stagiaire et les journalistes en général, traitant la corporation de « voyeuriste » et de « petite cervelle » l'étudiant en journalisme qui faisait son travail.
Entre les deux tours des régionales, Félix Briaud, le jeune stagiaire, avait relancé le leader du Parti de gauche sur la Une du journal Le Parisien concernant la réouverture des maisons closes. Mais, pour Jean-Luc Mélenchon, sommité populiste de la gauche vertueuse, ce débat était « sans aucun intérêt » et il invitait l'étudiant à « parler de politique » ou de « sujets sérieux » utilisant fort mal à propos la maxime romaine « dignitas et gravitas ». Les femmes de petites vertus apprécieront au passage le mépris que le socialo-communiste leur porte. Fait révélateur de son parti-pris hautain, aucun organe de presse n'a rencontré une de ces travailleuses du sexe pour lui extorquer un témoignage d'indignation pour ce manque de respect.
La thérapie de Félix Briaud
Félix Briaud avait gardé le silence pendant un an sur ce que la presse maso qualifie « incident » médiatique, mais dont on connaît le sens aléatoire de l'honneur.
Mercredi 30, il a décidé de s'expliquer sur le blog Personne n'entendra, « en mettant à disposition un maximum d'éléments de contexte », selon ses mots. Il publie ainsi la « version intégrale » de son tournage du vendredi 19 mars 2010 dans le XIIe arrondissement de Paris à l'occasion d'une distribution de tracts du Parti de gauche.
Qualifiée à l'époque de « microscopique » par Jean-Luc Mélenchon, l'altercation fait toujours débat.
Passons les insultes au microscope
Détail de l'histoire Mélenchon
Le journaliste sympathisant de gauche a attendu la fin des élections
Il a publié mardi sur Internet sa réponse à Mélenchon et mis en ligne l'intégralité de son entretien avec le leader du Parti de gauche, plus d'un an après.
Rappel des faits
Le 19 mars 2010, Jean-Luc Mélenchon avait disjoncté.
Humilié par l'envoi d'un simple stagiaire, il s'emporta contre le malheureux stagiaire et les journalistes en général, traitant la corporation de « voyeuriste » et de « petite cervelle » l'étudiant en journalisme qui faisait son travail.
Entre les deux tours des régionales, Félix Briaud, le jeune stagiaire, avait relancé le leader du Parti de gauche sur la Une du journal Le Parisien concernant la réouverture des maisons closes. Mais, pour Jean-Luc Mélenchon, sommité populiste de la gauche vertueuse, ce débat était « sans aucun intérêt » et il invitait l'étudiant à « parler de politique » ou de « sujets sérieux » utilisant fort mal à propos la maxime romaine « dignitas et gravitas ». Les femmes de petites vertus apprécieront au passage le mépris que le socialo-communiste leur porte. Fait révélateur de son parti-pris hautain, aucun organe de presse n'a rencontré une de ces travailleuses du sexe pour lui extorquer un témoignage d'indignation pour ce manque de respect.
La thérapie de Félix Briaud
Félix Briaud avait gardé le silence pendant un an sur ce que la presse maso qualifie « incident » médiatique, mais dont on connaît le sens aléatoire de l'honneur.
Mercredi 30, il a décidé de s'expliquer sur le blog Personne n'entendra, « en mettant à disposition un maximum d'éléments de contexte », selon ses mots. Il publie ainsi la « version intégrale » de son tournage du vendredi 19 mars 2010 dans le XIIe arrondissement de Paris à l'occasion d'une distribution de tracts du Parti de gauche.
Qualifiée à l'époque de « microscopique » par Jean-Luc Mélenchon, l'altercation fait toujours débat.
Passons les insultes au microscope
Y avait-il un « ne m'touche pas ; tu m'salis » pour excuser Mélenchon ?
Petit « bourgeois », un étudiant de l’école de journalisme de Sciences Po interroge Jean-Luc Mélenchon au cours d’un tractage des Régionales dans le 12ème arrondissement de Paris. Et la conversation dérape, quand le leader du Front de Gauche évoque la Une du Parisien consacrée à la réouverture des maisons closes. Jean-Luc Mélenchon dénonce « ce mélange de voyeurisme et de prostitution d’esprit public » (sic).
Et d'ajouter que ce sujet « n’intéresse personne, sinon vous et votre sale corporation voyeuriste et vendeur de papier ». Le journaliste stagiaire ne se démonte pas et affirme « mais si ça intéresse les gens ». Mélenchon de décider des questions qui lui sont adressées : « Avec moi, vous parlez de choses sérieuses « dignitas et gravitas » comme le dit la maxime latine, vos sujets de merde, vous les proposez à ceux qui parlent de la merde ».
Le journaliste essaie de dialoguer calmement, mais sans succès, car Mélenchon passe au tutoiement : « C’est fini…Ttttt, tu fermes ta petite bouche. Tu me parles de politique, moi je te parle de media et ton métier pourri ». Question du journaliste : « je ne comprends pas votre agressivité ? »
« C’est vous qui êtes agressif…C’est votre tête qui est pourrie » conclut Jean-Luc Mélenchon qui tourne les talons en disant « vous êtes tous les mêmes. Vous préparez un drôle de métier ».
VOIR et ENTENDRE l'ancien socialiste refuser l'alignement du Front de gauche sur le PS, que ce soit au 1er ou au 2e tour, perdre son sang froid et insulter un jeune journaliste de gauche le traitant avec mépris de « petite cervelle » :
Petit « bourgeois », un étudiant de l’école de journalisme de Sciences Po interroge Jean-Luc Mélenchon au cours d’un tractage des Régionales dans le 12ème arrondissement de Paris. Et la conversation dérape, quand le leader du Front de Gauche évoque la Une du Parisien consacrée à la réouverture des maisons closes. Jean-Luc Mélenchon dénonce « ce mélange de voyeurisme et de prostitution d’esprit public » (sic).
Et d'ajouter que ce sujet « n’intéresse personne, sinon vous et votre sale corporation voyeuriste et vendeur de papier ». Le journaliste stagiaire ne se démonte pas et affirme « mais si ça intéresse les gens ». Mélenchon de décider des questions qui lui sont adressées : « Avec moi, vous parlez de choses sérieuses « dignitas et gravitas » comme le dit la maxime latine, vos sujets de merde, vous les proposez à ceux qui parlent de la merde ».
Le journaliste essaie de dialoguer calmement, mais sans succès, car Mélenchon passe au tutoiement : « C’est fini…Ttttt, tu fermes ta petite bouche. Tu me parles de politique, moi je te parle de media et ton métier pourri ». Question du journaliste : « je ne comprends pas votre agressivité ? »
« C’est vous qui êtes agressif…C’est votre tête qui est pourrie » conclut Jean-Luc Mélenchon qui tourne les talons en disant « vous êtes tous les mêmes. Vous préparez un drôle de métier ».
VOIR et ENTENDRE l'ancien socialiste refuser l'alignement du Front de gauche sur le PS, que ce soit au 1er ou au 2e tour, perdre son sang froid et insulter un jeune journaliste de gauche le traitant avec mépris de « petite cervelle » :
Jean-Luc Mélenchon et l'étudiant en journalisme...
En moins de 24 heures, le billet publié sur le nouveau blog de Félix Briaud a suscité une multitude de réactions hostiles au jeune hommequi ne comprend toujours pas ce qui lui vaut un tel déchaînement, alors que le socialiste réserve habituellement flèches et insultes aux acteurs politiques, aux élites. Le Front de gauche a en effet incité ses militants à couvrir le blog de commentaires sur le thème de l'égocentrisme du stagiaire exploité en CDD, l'accusant de « vouloir se faire un nom en relançant le buzz » ou d'« hypocrisie intellectuelle ».
Ou la contre-attaque ou le suicide
Félix Briaud a ainsi été poussé à la contre offensive. Désireux de se reconstruire, il a dû faire entendre sa voix pour répondre aux accusations de lâcheté et pour rester droit dans ses bottes.
VOIR et ENTENDRE les explications du grossier personnage:
Ni regrets, ni excuses
Le SNJ en a-t-il exploité ce dérapage ou l'a-t-il classé au plus vite ?
A-t-il poursuivi l'individu ?
Est-il boycotté par les journalistes ?