POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

samedi 29 septembre 2007

Femme KO debout, Royal passe Jospin au vitriol

Royal refuse l'auto-critique et rejette la contestation
Elle pratique le ‘débat participatif’ à une voix
Règlement de comptes à OK Corral, revisité. La teigneuse ne veut pas ‘se laisser dire et n’en finit pas de blanchir son image. Au risque de bloquer la rénovation socialiste encore un moment, sa vie durant jusqu’à la fin des temps. Quand aura-t-elle fini de laver plus blanc?
Tout en refusant de s'abaisser à "polémiquer" avec Lionel Jospin, Marie-sEGOlène Royal a rappelé vendredi à l'ancien Premier ministre socialiste, auteur d'un livre au vitriol sur sa campagne présidentielle, que la "suite" appartenait aux militants du PS. Elle ne voit donc pas ce que ça donne : l’échec et la fuite des cerveaux, qui auprès de Sarkozy, qui au FMI. Sauve qui peut !

Elle fait le vide autour d'elle.
Pour l'instant, il est "trop tôt" pour qu'elle décide ou non de briguer la tête du PS lors du congrès qui doit se tenir en 2008, probablement à l'automne. En toute simplicité : "Je le déciderai le moment venu (...) si je le veux, si je suis bien accompagnée et si cela correspond à l'intérêt des socialistes et du pays", a déclaré l'ancienne candidate à l'Elysée sur Canal +, reprenant presque mot pour mot la rhétorique qui avait précédé son entrée en campagne pour l'investiture présidentielle du PS. Elle se plaît bien...


Dans son livre, l’ancien Premier ministre, Lionel Jospin, qui a eu l’occasion de l’évaluer dans son gouvernement, estime que Sa Cynique Majesté Royal est une "illusion" qui n'a pas la "stature nécessaire" pour mener le PS à la victoire en 2012. Il enjoint les socialistes à ne pas refaire un choix qu'il compare à une "impasse".


Mais, "d'abord il y a eu le vote des militants" en novembre dernier, puis la campagne présidentielle et 17 millions d'électeurs qui ont voté socialiste, a rappelé la présidente de Poitou-Charentes, nostalgique des sondages truqués. La malencontreuse candidate ne dit pourtant pas ce que les 17 millions qui se sont reporté sur elle sont devenus… L’ouverture et le réalisme en ont fait fuir pas mal ! "La suite aussi appartiendra à la démocratie. [Dans sa bouche, elle transforme tous les grands mots en gros mots.] La suite appartiendra aux militants du Parti socialiste", a-t-elle insisté. C’est Jospin qui parlait d’illusion ? Elle démontre qu’il n’a pas tort !


Mi-sérieuse autant qu’elle peut mais plutôt suffisante-, mi-amusée par affectation -mais plutôt grinçante, elle a suggéré à ses adversaires ayant rédigé toute une flopée d'ouvrages critiquant son parcours de faire don de leurs droits d'auteur à des associations. Pour les dommages et intérêts, est-ce que les électeurs socialistes peuvent s’adresser à leur candidate?
Souhaitant être la première bénéficiaire en tant que déficiente mentale, elle suggère finement : "Ce serait bien ça que les droits d'auteur de tous les livres qui disent du mal de moi et qui se vantent pas mal soient versés aux associations d'handicapés, ou de personnes en situation de chômage [langage PC, pour chômeur] ou (s'occupant) de jeunes en difficulté", a-t-elle encore grincé devant quelques micros et caméras , confirmant qu'elle préparait de son côté son propre livre d'analyses qui doit sortir "avant la fin de l'année". Un de plus ? Combien a-t-elle annoncé et combien sont parus ?... On dit qu’elle briguerait l’Académie Française. Si seulement c’était vrai ! Mais il n’est pas certain que ce soit non plus dans l’intérêt de l’illustre institution. Le seul intérêt serait pour nous : qu’elle débarrasse !
Contre-pied à "L'impasse", le titre du livre de Lionel Jospin, le bouquin de la Cynique susnommée pourrait-il s'intituler "L'autoroute", a demandé un journaliste. "Plutôt 'le ferroutage' ou "Le train qui va vers l'avenir", a ajouté, sarcastique, la souriante présidente de Poitou-Charentes, optant pour l'écologiquement correct. La parachutée de Poitou-Charentes n’a même pas pensé au marais poitevin et à son bateau qu’on appelle ‘batai’ ou ‘plate’ et qu’on pousse à la pelle ou à la pigouille ". Il reste aussi le Solex.


Cette femme KO debout a un petit cœur et a "bien sûr" été blessée par la charge de l'ancien chef de la "gauche plurielle", "mais ça n'a pas été très long", a assuré la cheftaine du 'PS isolé'. Si elle se reconstruit plus vite que le PS, ce n’est pas une raison pour le plomber.
Mais Sa Majesté avait encore quelque chose à déclarer. "J'ai une responsabilité politique au-delà de ma propre personne (...) Cette responsabilité politique. Je ne quitte pas la vie politique et je la continue", a-t-elle assuré, bornée, sans doute pour rassurer. Ca se veut une flèche à Lionel Jospin qui avait choisi de se retirer de la vie politique après avoir été éliminé dès le premier tour de la présidentielle, le 21 avril 2002. Dans la dignité, dont elle est totalement dépourvue.
La moule reste fixée à son rocher. Faudra-t-il espérer une marée noire ? Qu’en pensent le trotskiste Besancenot et ses amis anars?...

vendredi 28 septembre 2007

Le PS l'a recalé, le Fonds Monétaire International a choisi DSK

Le FMI a voté pour Dominique Strauss-Kahn...
Les socialistes français -cadres et militants- ont vraiment le nez creux!
La nomination de Dominique Strauss-Kahn à la tête du Fonds monétaire international (FMI) représente "une bonne nouvelle pour la France, pour les socialistes et (...) pour le monde," a estimé vendredi Pierre Moscovici, responsable des questions internationales PS.
"Aujourd'hui Dominique Strauss-Kahn devient directeur général du FMI," a déclaré M. Moscovici membre du courant de "DSK" au sein du PS, lors d'un point presse au siège parisien du PS, anticipant la désignation attendue de l'ancien ministre de l'Economie.
Le FMI doit désigner vendredi le successeur de son actuel directeur général, l'Espagnol Rodrigo Rato, démissionnaire.

Dominique Strauss-Kahn, 58 ans, soutenu notamment par l' Union Europeenne les Etats-Unis et plusieurs pays émergents, est donné gagnant sur son unique rival, le Tchèque Josef Tosovsky, soutenu notamment par la Russie.
"Cette nomination récompense un talent et est aussi le résultat d'une campagne intelligente, humble et cohérente",a poursuivi M. Moscovici.

Le président Nicolas Sarkozy a salué vendredi "une grande victoire pour la diplomatie française" à laquelle il a activement participé.Rue de Solférino en revanche, ni le Premier secrétaire François Hollande, ni la candidate socialiste battue à la Présidentielle, Sa Cynique Majesté Royal, n’a encore eu ni le fair play, ni la courtoisie de féliciter le camarade DSK. N'est-ce pas le comble de la médiocrité?

L'affaire Leymergie devient l'affaire CGC

Le Point affirme que Leymergie n'est pas l'étrangleur de France 2
La presse et les journalistes prétendent nous former car il ne leur suffit pas d'essayer de nous informer objectivement. Résultat: avec l'affaire Leymergie, nous serions plongés en pleine déformation de la vérité. Nous nous savions manipulés; nous en avons une nouvelle preuve, administrée par la CGC.

C'est Emmanuel Beretta qui l'affirme sur le site de Le Point. Nous aurions été désinformés:
Affaire Leymergie : il n'y a pas eu d'étranglement
28/09/2007-12h34 - Emmanuel Berretta - © Le Point.fr
Le Point est en mesure de reconstituer les faits qui ont conduit à la mise à pied de William Leymergie. Il apparaît que le syndicat CGC a monté cette histoire en épingle. D’abord parce qu’il n’y a pas eu d’étranglement de la part de William Leymergie sur son chroniqueur, Jean-Philippe Viaud, contrairement aux allégations de ce syndicat. Le 19 septembre dernier, à la sortie de l’émission Télématin, William Leymergie demande à son chroniqueur de lui communiquer un document. Celui-ci refuse et envoie balader son patron. Le ton monte, les deux hommes s’emportent et s’invectivent mutuellement. William Leymergie menace de licencier son collaborateur et le pousse contre une armoire. "Un coup de chaud", disent les témoins de la scène. Mais jamais William Leymergie n’a porté ses mains autour du cou de son collaborateur. L’enquête de la direction de France 2 auprès des témoins démontre qu’il n’y a pas eu coups et blessures. Le malaise de Jean-Philippe Viaud n’intervient que vingt minutes après cette altercation. C’est alors que les pompiers sont appelés au secours. S’il y a bien un lien de cause à effet entre l’échange d’invectives et le malaise de Jean-Philippe Viaud, il ne s’agit pas d’un malaise consécutif à un coup porté, et encore moins à une tentative de strangulation. Néanmoins, la direction de France 2 a estimé que William Leymergie, en tant que responsable de Télématin, n’aurait jamais dû laisser cette altercation avec un subalterne prendre de telles proportions. Elle décide de lui infliger une mise à pied de quinze jours. Les relations entre Jean-Philippe Viaud et William Leymergie se sont normalisées. William Leymergie s’est excusé auprès de son collaborateur. Le producteur de Télématin reviendra à l’antenne, après 15 jours de mise à pied, à compter du 1er octobre.

Qu'ils s'étripent n'est pas vraiment notre problème. Mais que l'opinion soit prise en otage par des journalistes militants sans scrupules qui travestissent, manipulent, diffament mais restent intouchables, au nom de leur droit exorbitant de nous mentir au nom de la liberté d'expression, c'est intolérable au regard du respect et du devoir de vérité qui nous est dû, en contrepartie de la confiance que leur accorde la loi, attachée au privilège qui leur est accordé. C'est un coup bas portée à la presse honnête, que pour le coup, ils étranglent.
Manipulés par les syndicats, nous le sommes. A quel point, nous ne le saurons jamais.
La 'défiance citoyenne' s'applique aussi aux médias menteurs.

France 2 aux mains de la CGT: le syndicat cafarde

France 2 contribue au réchauffement de la planète publique
On connaissait la pratique de la mise au placard et du lynchage ; voici celle tout aussi radicale de l’étouffement : on stragule hardi petit et de bon matin, à la télévision de service public…
Le climat délétère qui règne à France Télévisions est largement dû aux luttes intestines de pouvoir. Vivement le temps des gastros qui purifiera tout ça ! Radicale, la CGT se livre à toutes les attaques virales pour conserver sa position dominante et les coups bas se multiplient. La CGT se régale en effet à accabler actuellement William Leymergie, un patron, donc coupable de tous les maux. L’organisation syndicale fait également front derrière le chroniqueur de Télématin, Jean-Philippe Viaud (ci-dessus), pour une excellente raison puisqu’il s’est fait agresser physiquement, mais aussi pour une raison un peu légère, qui consiste à penser que les minorités sexuelles ont toujours raison. Il faut voir…

La CGT dicte sa loi et c’est donc intolérable.
Dans les cas politiques récents. La campagne présidentielle a été l’occasion d’une purge.
Béatrice Schönberg, née en 1953 de parents… hongrois et épouse de Jean-Louis Borloo, avait été harcelée par les syndicats et avait du ‘choisir’ d’arrêter la présentation du « 20 heures » après dix années de bons et loyaux services (1997-2007). Le 25 février 2007, elle fut contrainte de quitter son poste jusqu'à la mi-mai 2007 pour éviter toute polémique durant la campagne présidentielle 2007. La CGT a accepté qu’elle effectue son retour, mais recyclée dans une autre benne de France 2.
Marie Drücker, une autre victime du MacCarthisme de gauche, ensuite. La CGT a accepté, comme prévu avec France 3, qu’elle revienne aux commandes du « Soir 3 ». La journaliste, compagne de François Baroin, alors ministre de l'Outre-Mer avait ‘choisi’ (‘politiquement correct’ = PC) , le 13 décembre 2006, de renoncer à la présentation de Soir 3 durant toute la durée de la campagne présidentielle, soit du 23 février au 7 mai.
La consonance de leurs deux noms respectifs est-il un facteur aggravant ?
Mais aussi dans le cas particulier de Leymergie. Vous lui auriez donné le bon dieu sans confession? Plusieurs incidents ont déjà été signalés concernant l'attitude tyrannique de William Leymergie, avant que le maître de Télématin n’en vienne donc aux mains, en serrant Jean-Philippe Viaud à la gorge, au point qu’il s’est évanoui et a dû être réanimé par les pompiers de France Télévisions qui sont intervenus pour placer la victime sous assistance respiratoire pendant quelques minutes. Comment peut donc naître et se développer cette barbarie ? William Leymergie était déjà dans le collimateur des syndicats de France Télévisions où l'on parle de son autoritarisme et de méthodes humiliantes à l'égard des collaborateurs. Il y a quelques mois, France Télévisions avait déjà dû intervenir face aux protestations de collaborateurs de Télématin licenciés abusivement de leur point de vue. La direction avait alors soutenu le présentateur.
Leymergie a pourtant un passif plutôt salé que la ménagère de moins de 50 balais ne soupçonne pas. Maintenant, elle sait… « Ça fait plusieurs fois, explique Luc Deléglise, délégué syndical CGT croque-mort, qu’on dénonce ses comportements aberrants à l’égard des techniciens et des chroniqueurs. » Aberrants ? De l’avis général, Leymergie se comporte en despote. Maryse Richard, déléguée syndicale SNJ, membre du Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), confirme : « De nombreux collaborateurs de Télématin sont partis à cause des pressions qu’il exerce. Il pousse les gens à bout intellectuellement [à peine croyable] et aujourd’hui physiquement. » Et d’ajouter un commentaire personnel : « Il doit avoir un problème avec le pouvoir, car il manage ses troupes avec une incroyable violence verbale et morale. » Christian Fruchard, caméraman à France 2 et membre du CHSCT, a « des souvenirs d’engueulades très vives entre Leymergie et des réalisateurs, il monte très très vite ».
Depuis des années, plusieurs salariés se sont ouverts du comportement de Leymergie auprès du CHSCT et des instances syndicales, qui ont ensuite alerté la direction. En vain. « Il est producteur d’une tranche matinale qui pèse 40 % de parts de marché, grince Luc Deléglise, c’est l’argument de la direction. » Pour Maryse Richard, France 2 a tout fait pour que ces histoires ne fassent pas de vague : « Est-ce que la direction a incité les plaignants à changer de poste pour que ça n’aille pas en justice et que ça ne devienne pas public ? Peut-être France 2 a-t-elle négocié leur silence… »
Si la direction ne bouge pas, les syndicats sont résolus à faire appel à l’inspection du travail. « Aucune sanction n’a été prise après le pétage de plombs de Jean-Luc Delarue, sous prétexte que ça s’était passé en dehors de France 2, rappelle avec malignité Maryse Richard, mais là, dans le cas de Leymergie, ils ne peuvent plus se retrancher derrière ça : aujourd’hui, un salarié a été blessé. »

Les critères d’appréciation, de part et d’autres, laissent à désirer : le producteur qui fait de l’audience pourrait se comporter de manière irresponsable et alarmante, tandis que la CGT le condamnerait pour la raison suffisante qu’il est patron sur son émission. Tout font le camp, à commencer par l’éthique.

Malsain, tout ça ! La CGT sert-elle les intérêts de l’entreprise publique et veille-t-elle par conséquent à la sauvegarde des emplois ou recherche-t-elle à envenimer les situations pour profiter du mal qu’elle génère? France 2 réalise aujourd'hui 16 à 18 % d'audience hebdomadaire. Que deviennent les 23% de notre redevance audiovisuelle attribués à cette chaîne que le personnel s’applique à couler ?

La nouvelle grille de cette chaîne ne promet pas grand-chose de bon. Passé le Tour de France, hormis d’une part et ponctuellement le mercredi 19 septembre, avec le téléfilm Monsieur Joseph, avec Daniel Prévost dans le rôle titre, qui a prouvé que les fictions françaises font de l'audience quand elles ne singent pas certaines excellentes séries américaines, et d’autre part, seule sur la durée, la blanche détective Lilly Rush (Kathryn Morris), pas franchement hexagonale, et pas même noire ni beur, France 2 s’enfonce.
Deux semaines après son arrivée catastrophique dans la grille des programmes, les 60 secondes du Colisée, présenté par Olivier Minne ont dû changer de titre pour éviter le naufrage (4 à 6 % de parts de marché). Depuis l'encéphalogramme reste plat, ou presque (7 % de PdM), pour 60 secondes pour rire, mélange de La Classe et du Petit théâtre de Bouvard. A 19h, le retour de la bande à Ruquier, aseptisée, s'est faite dans une indifférence polie malgré de nouveaux chroniqueurs et un nouveau titre d'émission, On n'a pas tout dit. Avec une moyenne de 12 à 13 %, l'émission de l'amuseur militant a provoqué de aigreurs, hauts le cœurs et autres renvois. Il est désormais très loin de ses années fastes quand sa précédente émission, On a tout essayé, flirtait avec les 20 % de part de marché. Et dans le sillage, le journal de 20 Heures ne réussit que très rarement à dépasser les 20 % de PdM (parts de marché). Le dimanche à midi, France 2 Foot est à terre. Quand Daniel Bilalian, le patron du service des sports du groupe, avait pour objectif "minimum" 25 % de part de marché, le magazine de football arraché 24 millions d'euros à TF1 n'en rassemble que 17 %. Sans parler d'une seconde partie sans réel intérêt et donc peu suivie (12 % PdM). Et un peu plus tard, les soirées cinéma du dimanche ne font pas le poids face aux blockbusters programmés par TF1. Enfin, côté fictions, Fais pas-çi, fais pas-ça, le samedi à 19 h, a du mal à trouver son public. Mais pour la première fois depuis sa création, cette série novatrice a dépassé les 10 % d'audience, le 22 septembre. Et la série estivale La Prophétie d'Avignon n'a eu de cesse de perdre des téléspectateurs pour finir, mardi 18 septembre, à 14 % de PdM.
La ‘défiance citoyenne’ pourrait s’exercer sur ce type de télé-réalité…

William Leymergie, par devant il sourit , par derrière il étrangle

Le gracieux Bill violente le gracieux Jean-Phi Viaud
La France entière se demande ce qui fait que Thierry Beccaro (colonne de droite, ci-dessous) remplacera William Leymergie (ci-contre, à gauche). Non ? Eh bien si ! Pas de Leymergie à l’antenne, du 1er au 12 octobre, soit dix jours ‘ouvrables’. Ma foi, on ne manque pas d’air à France 2… Seulement Jean-Phi !
Ainsi, l’aimable mais affecté, William Leymergie,le pourtant si souriant présentateur de Télématin, cachait son jeu. Il fait l'objet d'une main courante (et non baladeuse, semble-t-il) déposée dans un commissariat parisien par Jean-Philippe Viaud, chroniqueur théâtre de l'émission (ci-dessous, à droite). Celui-ci accuse le présentateur d'avoir tenté de l'étrangler au point qu'il a perdu connaissance, ce qui a nécessité l'intervention des pompiers. France Télévisions est une grande famille ; Dallas, c’est sur TF1, la chaîne rivale et néanmoins amie…
France 2 "a décidé une mise à pied" et un retrait de l'antenne pour 15 jours (il faut sortir la calculette ?) de William Leymergie, à compter du 1er octobre 2007.
Déjà qu’il prend des congés à l’égal des vacances scolaires des enseignants, qu’allons-nous devenir ? Le sémillant sexagénaire, né en février 1947, surmené, a besoin de repos. Il exerce une profession à risques, comme les pompiers, les médecins ou les infirmières qui se font agresser, sauf qu’il bénéficie du privilège d’un régime fiscal spécial -en tant que journaliste- et qu’il est l’agresseur et non pas l’agressé. La rentrée est tellement lointaine qu’il aurait disjoncté malgré son urbanité.
Urbain, Leymergie ? C’est à voir… PaSiDupes y reviendra très prochainement.
Philippe Baudillot, directeur général de France 2, est revenu sur les ondes de …Europe 1 sur ce qu’il est convenu d’appeler une ‘altercation’ qui aurait donc opposé William Leymergie, le présentateur de Télématin, à Jean-Philippe Viaud, son chroniqueur. "Il s'agit d'une altercation due à des motifs idiots. [des petites agaceries] William Leymergie a posé une question à Jean-Philippe Viaud qui n'a pas répondu comme William l'aurait voulu.[Leymergie n’est pas un petit chef : le télespectateur n’observe pas de cirage de pompe à Télé-Matin] Le ton est monté [comme il est bien naturel entre mecs], il y a eu bousculade [un peu virile, certes, sans agressivité aucune] mais pas d'étranglement.[les pompiers ont eu recours au masque à oxygène mais pour la forme, donc] William l'a simplement pris à la gorge. [un geste d’affection dont le milieu est coutumier] Les deux hommes se connaissent et sont amis depuis 19 ans", a-t-il confirmé. [Ce qui n’implique pas une liaison] Langue de bois, désinformation, appelez ça comme vous voulez, vous êtes sur France 2.
Journaliste sans diplômes puisque ses études de lettres ne l’ont pas mené loin, Leymergie est pourtant producteur de l’émission qu’il présente, depuis 1990, 17 années. Bien qu’il soit sur le service public, et les redevables de la redevance télévision sont bien contents que William s’en mette plein les poches avec notre argent.
La redevance audio-visuelle est un impôt qui est collecté au bénéfice des chaînes du groupe France Télévisions (France 2 (24%), France 3 (31 %), France 5 (5 %), Réseau France Outre-mer (8 %) et France 4), Arte-France (8 %), des stations du groupe Radio France (19 % des recettes en 2004, partagées entre France Inter, France Info, France Culture, France Musiques, France Inter Paris, France Bleu, Le Mouv'), Radio France Internationale (RFI) et enfin (ouf !) de l'Institut National de l'Audiovisuel (INA), qui est chargé de la sauvegarde des archives audiovisuelles.
En 2005, la redevance représente 77 % des ressources du service public de l'audiovisuel, soit plus de 2 milliards d'euros.Le montant de la taxe est fixé en 2005 à 116 euros en France métropolitaine et à 74 euros dans les départements d'outre-mer. Depuis 2005, elle se déclare sur la feuille de déclaration des revenus des personnes physiques.

Ce matin, l'hystérique William était pimpant comme à l’ordinaire, comme si de rien n’était. Comme ce n’était pas le jour de la Charlotte Bouteloup, blonde, bruyante, vulgaire et creuse, l’ «équipe » de Télématin était radieuse : pas de sourires forcés, rien de surfait, et Jean-Phi a été cité vu et … apprécié, comme jamais.
En mai 2007, c’était Géry Leymergie, le fils de William Leymergie, qui était retiré de l'antenne. Supprimé en raison de mauvaises audiences, le magazine « Mag 2.0 » qu'il présentait avec Sabine Graissaguel sur France 2 n'aura duré que trois semaines. Quelles qualifications a-t-il, ce fils de ?

Xavier Darcos : ‘Sarkozy, j’ai rétréci les enfants’ !

L’école à la campagne, dès le vendredi 16 h 30…

Darcos tronçonne, atomise !
Après le baccalauréat qu’il ampute de quelques sections pour ne lui laisser que le tronc (commun), il s’en prend maintenant à l’école primaire : il renvoie les écoliers dans leurs foyers, le vendredi à l’heure du goûter.
Les accros pourront toutefois venir faire des heures sup: ça soulage les parents et les professeurs des écoles feront de la garderie pour les mamans qui ont mieux à faire. Sachant que dans le même temps, il est question de les faire bosser aussi le dimanche, dans les centres commerciaux, les familles se découvriront lorsqu’il y aura des actions sociales: « Regarde, chéri, comme il a grandi, le petit ! » « Tiens, ils sont bien vieux mes parents ! » « Est-ce que je peux te tutoyer ? »
La presse interroge les mamans, ce qui donne du n’importe quoi.
- « C’est bien ! Il pourra dormir plus. » A condition de ne pas se coucher plus tard, puisqu’il n’y a pas école demain…
- « C’est génial ! On pourra aller à la campagne … » Ce qui réjouit les veaux…
- « C’est hyper sympa ! On pourra passer plus de temps ensemble. » On se demande ce qu’il font le dimanche…
- « C’est bien, si on me garde les enfants, parce que moi je travaille. Y faut bien, pas vrai ? »
- « Ouais, mais y faut que le gouvern’ment y fasse quelque chose, passe que pour les emmener au cinéma ou à la campagne, ça coûte… C’est pas les patrons qui vont payer, vous pensez bien ! »
Résumons : c’est super, mais à condition que je ne les aie pas sur le dos. Ils n’ont qu’à les garder !
Les profs des écoles font les faux culs :
- « Comment c’est qu’on va boucler le programme avec 100 heures de moins ? »
- « Les pôves chéris, y n’en peuvent plus : les journées sont longues ; vous savez, c’est comme pour nous ! »
- -« Bon, maintenant, si les crédits suivent, ce sera plus efficace. »
- -« Moi ? De toute façon, je fais ce qu’on me dit de faire… »
Le ministre de l'Education nationale Xavier Darcos a donc annoncé jeudi 27/09 la suppression des cours le samedi matin à l'école primaire dès la rentrée 2008. Donc, premier point, demain, vous vous les gardez. "Dès la rentrée prochaine, partout en France, dans les écoles primaires on ne travaillera plus le samedi matin", a-t-il déclaré lors du journal de 20h sur TF1, précisant qu'il souhaitait étendre "très vite" le dispositif au collège. Il faut bien puisqu’il est bien rare de ne pas avoir des gosses à chaque niveau. Le lycée devra-t-il donc s’aligner pour la même raison ?
Aujourd'hui, a-t-il expliqué, "il y a de telles disparités sur le territoire que plus personne ne s'y retrouve". C’est ben vrai, ça ! "Il y a les samedis matins qui sont libérés, les élèves qui travaillent un samedi sur deux, les familles qui sont sur la logique [logique bizarre !] des quatre jours, bref (...) une diversité énorme qui ne permet aux familles de s'y retrouver et, surtout, de se retrouver pendant le week end." (Voir plus haut…)
Les heures libérées le samedi matin seront dédiées aux "15% d'élèves qui sont en très grande difficulté scolaire", a ajouté le ministre. "Ces élèves seront pris séparément par les professeurs qui leur permettront de travailler d'une manière plus soutenue, plus personnelle", a précisé M. Darcos, précisant que ces heures seraient insérées "dans l'ensemble de l'emploi du temps de la semaine". Or, on sait depuis des lustres que l’enfant qui est ‘invité’ à venir faire des heures vit très mal d’être obligé d’en faire plus.
Le ministre a toutefois souhaité "que l'on fasse l'école ouverte" le samedi matin, "c'est-à-dire que l'école puisse s'ouvrir à des activités de type culturel, de type sportif (...) pour que les élèves ne soient pas livrés à eux-mêmes". Les professeurs encadrants seraient "volontaires". Les écoles-centres sociaux sont nées. Les centres sociaux ancienne formule vont-ils fermer ?
Interrogé sur la possibilité de basculer vers une semaine aux journées allégées mais au mercredi travaillé, Xavier Darcos a souligné que les petits Français, avec "936 heures" de cours par an, se trouvaient largement au-dessus de la moyenne européenne, "inférieure à 800 heures".
"Sans aucun doute, nos élèves travaillent trop. Il faut leur trouver des semaines plus équilibrées", a estimé le ministre, remarquant que les élèves étrangers, avec moins de cours, n'avaient pas l'air "particulièrement traumatisés". Certes ! Il est drôle, ce ministre-là, et il comprend bien les gens…
Le secrétaire général de la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE, principale organisation de parents de l'enseignement public) Jacques Hazan a expliqué que la Fédération n'était "pas favorable à une suppression du samedi". Celui-là, pour le coup, il est franchement (ce n’est peut-être pas le mot, d’ailleurs) rigolo ! En voilà un qui n’est pas bien placé pour savoir qu’outre la raison de la désaffection pour le samedi énoncée par le ministre, les familles considéraient que leurs enfants n’y faisaient pas grand-chose, car les effectifs étaient déjà tellement allégés suite aux défections imposées par les familles festives ou paresseuses que les instits devaient s’adapter. Seuls les plus consciencieux rendaient la présence obligatoire de fait en pratiquant des activités non pas simplement interactives et ludiques mais proprement pédagogique. Que la FCPE apprenne donc ici que si la pratique scolaire du samedi est tombée en désuétude, c’est suite aux efforts conjugués de la FCPE et du SNIuipp !
Ce syndicat ne s’est pas montré très réactif sur un sujet aussi important. Se contente-t-il d’envoyer sa chose prendre le vent ?... Et la PEEP ?
La FCPE souhaite notamment une réforme du fonctionnement de la journée scolaire et l'instauration du calendrier de vacances unique pour que soit respecté le rythme annuel de sept semaines de travail et deux semaines de congés. Ce n’est pas déraisonnable, mais personne ne propose d’alléger la journée elle-même. Faire rentrer les enfants plus tard à l’école serait certainement judicieux, assurerait un meilleur rendement tout en réduisant la fatigue et ne briserait pas les rythmes quotidiens, d’autant qu’une coupure hebdomadaire de deux jours provoque des difficultés à l’allumage le lundi matin.
La semaine de cinq jours est la "solution la plus logique" et "la moins stupide", a maintenu M. Hazan, qui n’est certainement pas en désaccord avec le syndicat dominant des instituteurs… La semaine des quatre jours serait "la pire des situations", avec une double coupure pour l'enfant. La FCPE n'est "pas favorable à moins d'école", elle est "favorable à mieux d'école, c'est-à-dire moins d'heures par jour", a-t-il souligné, sans souci d’opposition au gouvernement. Si les professeurs des écoles préfèrent enseigner la balle au prisonnier ou le maniement du mulot plutôt que la lecture…

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Incendie criminel de bus à Chalon-sur-Saône

A Chalon-sur-Saône, les bus en flammes polluent plus que les voitures
Interdit de somnoler sur le trajet de retour du travail dans le bus: plutôt dormir au bureau et garder l’œil ouvert dans les transports en commun!
Un incendie criminel a entièrement détruit un bus qui transportait 40 personnes à Chalon-sur-Saône jeudi soir, « mais », selon les pompiers, aucun des 40 passagers n'a été blessé dans le ‘sinistre’, que, n’en déplaise au journaliste, pourrait légitimement être qualifié d’acte criminel. (Il est admirable, ce ‘mais’ de l’agence de presse qui se défend de tout sensationnalisme). Ils ont eu le temps de quitter le véhicule avant qu'il ne s'embrase et n'ont pas été blessés . ‘Mais’, pas de victimes, cette fois !…
En début de soirée, un jeune passager, probablement mineur [presse anti-jeune, va !], a mis le feu à une banquette avant de prendre la fuite. La quarantaine d'usagers qui était dans le véhicule de transport en commun a eu le temps d'en sortir, et ce dernier a été complètement détruit dans le 'sinistre', a indiqué la police. Le journaliste ne rend pas hommage au conducteur du bus : son sang-froid ordinaire prive la presse d’un nouveau drame, comme à Marseille, où deux jeunes criminels stupides ne savaient pas non plus qu’il ne faut pas jouer avec les allumettes.
A leur décharge, les ravages des incendies de l’été en Grèce n’ont pas troublé les petits durs de la campagne bourguignonne. Ils ne regardent pas la télévision le soir en famille, puisqu’ils font des travaux pratiques dans la rue. Ils n’apprennent donc pas leurs leçons, puisqu’ils ont appris à n’en recevoir de personne et sèchent les cours. Les gouvernements successifs ne lancent jamais de campagnes de prévention : elles sont d’ailleurs aussitôt critiquées par les associations et les crédits manquent… ‘Prévention’, le mot-clé, pourtant ! Pour la gauche multiple, un seul mot d’ordre, la solution à la délinquance, à la violence et au crime dans les quartiers, la ‘prévention’.
La Saône-et-Loire n’est-elle pas cette belle région du Charolais qui bénéficie des idées mirobolantes et du dynamisme du député de la 6° circonscription, un certain Montebourg Arnaud, fils de Michel Montebourg et de Leïla Ould Cadi, époux Hortense de Labriffe, petite-fille par son père de Pierre de Labriffe (propriétaire du Château de Gambais, une ville des Yvelines rendue célèbre par l’assassin Henri Désiré Landru qui faisait disparaître les corps de ses victimes en les brûlant dans la cuisinière de la villa) et par sa mère de l'Académicien Jacques de Lacretelle (1888-1985). Elle a été collaboratrice d'Édouard Balladur et de Philippe Douste-Blazy. Elle est aujourd'hui déléguée générale de l'API (Association des Producteurs Indépendants du cinéma français) et Secrétaire générale de Unicine (Union des Cinémas - France). C’est dire que ce député-là connaît la rue : pour lui, ce n’est pas du ciné.
Montebourg est donc associé à Gambais, une ville des Yvelines rendue célèbre par l’assassin Henri Désiré Landru qui faisait justement disparaître les corps de ses victimes en les brûlant dans le fourneau de la villa. Retour à Chalon-sur-Saône…
Ce Monsieur de Labriffe par mésalliance socialiste est donc député de la 6° circonscription de Saône-et-Loire et de …. Chalon-sur-Saône Sud. Les incendies de bus peuvent ainsi arriver dans d’illustres circonscriptions où la préférence pour la prévention sur la répression peut donc s’exercer à plein, avec succès que l’on sait. Mais Montebourde, qui fut l’un des porte-parole de l’équipe de campagne de Sa Cynique Majesté Royal n’est certes pas dans une phase de réussite…
Les enquêteurs estiment que l'incendiaire est "probablement un mineur" mais précisent qu'il "n'a pas encore été formellement identifié" ni interpellé. Pas d'activisme policier?
Les chauffeurs du réseau de la ville ont annoncé qu'ils allaient faire valoir leur droit de retrait, et qu'il n'y aurait donc pas de transports en commun vendredi à Chalon-sur-Saône (52.000 habitants).

jeudi 27 septembre 2007

Les premiers ados jugés s'excusent auprès de Mama Galledou…

Les violences urbaines frappent les innocents les plus défavorisés
Des excuses du bout des lèvres et une question: les ‘provocations policières’ sont-elles un mythe fumeux ?
Justice spectacle ? La presse insiste : les deux premiers ados jugés s'excusent ! Leur souffrance sera bientôt sans commune mesure avec les souffrances de la victime.
Les victimes des violences urbaines ne sont pas les caïds en Lacoste qui roulent carrosse en BM, la musique à donf, et dont l’origine des ressources reste incertaine, mais plutôt de modestes travailleurs, comme l’étudiante africaine venue à Marseille parfaire ses études et qui s’est trouvée piégée dans un bus de la ville incendié par de jeunes désoeuvrés abreuvés de la violence des quartiers parisiens qu’ils voulaient reproduire à l’identique, pour passer à la télé… La débilité fait des victimes, mentalement dans leur cas, physiquement et psychologiquement dans celui de Mama Galledou.
La presse a amorcé l’intox avec l’ouverture du procès mardi 25 au tribunal pour mineurs de Marseille. Si le resquilleur de la Gare du Nord de 34 ans est présenté dans les médias comme un jeune (!) pour assurer la mobilisation des ‘vrais’ d’jeuns rôdeurs de la gare, Mama est classée ‘jeune femme’ à 27ans
Mama est Sénégalaise mais ce détail est effacé. Pourquoi ? L’excuse officielle sera la réserve des journalistes qui se refuseraient de connoter le drame ? Officiellement, préciser que la torche vivante du bus de Marseille est une jeune étudiante africaine serait assimilé à une prise de position politiquement incorrecte : il ne faut pas fournir de preuves que les victimes des violences urbaines sont des travailleurs, immigrés ou non, et que de ‘provocations policières’ il n’y a en aucune façon ! Les mythes ne sont pas faits pour être brûlés.
Une agence de presse rapporte, ou plutôt présente, les faits, à sa façon, dans un effort purement ‘pédagogique’!… Les deux adolescents, responsables présumés (c'est la loi qui en a de bonnes... ) avec six autres mineurs de l'incendie criminel en octobre 2006 d'un bus à Marseille, dans lequel une jeune femme, Mama Galledou, avait été grièvement brûlée, se sont excusés auprès des victimes, mardi au premier jour de leur procès, selon leurs avocats.
Les audiences se déroulent à huis clos devant le tribunal pour enfants de Marseille.
Les jeunes criminels sont conscients, la justice aura sans doute tendance à l’oublier : "Mon client a conscience de la gravité des faits mais dit qu'il n'a pas voulu ça. Il sait qu'il va être puni, ce qu'il juge normal", a déclaré l'avocat de l'un d'entre eux, Me Philippe Vouland, en espérant que le jugement "ménage un avenir" aux prévenus.
L'avocat du second prévenu, Me Michel Lao, a expliqué que son client "vit avec le poids de ce qui s'est passé". "C'est un gâchis, toutes les familles sont meurtries". A la mince différence que certaines sont responsables et que d'autres ne le sont pas... Ces deux avocats-là font la paire!
Dans ce groupe de huit ados, aucun n’aura évalué le risque à sa juste valeur, puisque ce spectacle leur est servi à chaque repas pratiquement depuis l’automne 2005. Banal ! Cette presse souligne que les prévenus, âgés de 15 ans au moment des faits, sont poursuivis pour incendie volontaire ayant entraîné une infirmité ou une mutilation permanente. Ils encourent une peine maximale de 15 ans. Aucune mention de préméditation : si la presse était complète, les blogs n’auraient pas autant leur raison d’être.
Tous deux ont reconnu pendant l'instruction avoir participé le 28 octobre 2006, dans la cité de la Renaude, à l'incendie du bus de la ligne 32 dans lequel avait pris place Mama Galledou, organisé pour faire parler d'eux dans les médias. Ils ont affirmé aussi qu'ils ne voulaient blesser personne. Oser affirmer qu’ils y ont seulement songé est quelque peu abusif. Ils étaient livrés à eux-mêmes et habitués à copier leurs comportements sur celui de leurs aînés, au lieu de penser par eux-mêmes.

La journée de mardi a été consacrée à l'étude de la personnalité des prévenus, avec l'audition d'éducateurs et d'experts psychiatres. Il valait mieux ne pas être présents à ça...
Dans l'après-midi, la famille de Mama Galledou (outre les passagers qui ont pu se sauver des flammes) et quatre autres victimes piégées -trois occupants du bus et la conductrice Danielle Fernandez- ont reçu des jeunes gens les regrets qui leurs étaient soufflés par la défense, pour le ‘préjudice’ occasionné et les souffrances subies.
Mama Galledou n'était pas à l'audience. La jeune Franco-sénégalaise de 27 ans, brûlée au deuxième et troisième degrés, sur 62% de son corps, avait expliqué il y a quelques jours que le moindre geste lui coûtait (un euphémisme) et qu'en outre elle craignait d'affronter le regard de ses agresseurs et celui des médias. Ne seraient-ils pas bienveillants?
Son avocat, Me Alain Molla, n'a pas exclu qu'elle témoigne jeudi matin devant le tribunal, même si cette audition est facultative. Si elle se décide à témoigner, elle pourra le faire par le biais de la visioconférence, a souligné le procureur de la République de Marseille, Jacques Beaume, qui a précisé que ce serait une première dans sa juridiction. Justice spectacle?
Me Cyril Collard est sur le coup et assiste Danielle Fernandez, la conductrice du bus. Il a souligné le contraste "entre l'horreur des faits commis et la banalité de ces deux jeunes". "On a affaire à des enfants. En même temps, on a envie qu'ils soient traités comme tels mais en même temps ils ont fait des ravages", a-t-il dit, la main sur le cœur et prenant le vent.
Me Victor Gioia, avocat d'une des autres victimes, a estimé "que leur jeune âge ne les excuse pas". "L'image angélique donnée par les travailleurs sociaux dans la matinée a craqué. On voit que c'est un groupe, une meute solidaire dans le guet-apens tendu".
La journée de mercredi verra défiler les témoins de l'incendie, ainsi que les enquêteurs et les experts médicaux. Le jugement est attendu vendredi soir. En cas de retard, le procès se poursuivra jusqu'à lundi.


Les six autres incendiaires présumés, âgés de plus de 16 ans
au moment de l'incendie, en âge de prendre femme et de faire des enfants, âge auquel certains souhaitent abaisser le droit de vote, seront jugés devant la cour d'assises des mineurs des Bouches-du-Rhône, à partir du 3 décembre. Ils risquent jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle.
Sans attendre le 3 décembre 2007, la peine de Mama Galledou est déjà prononcée, depuis la nuit tragique du 28 octobre 2006 et ce ne sera pas trente ans.
Me Philippe Vouland, un peu de pudeur, s’il vous plaît, (si possible), lorsque vous espérez que le jugement "ménage un avenir" aux prévenus : si vous avez un soupçon d’intelligence du cœur songez que l’avenir de Mama est scellé et qu’elle méritait mieux.

Mama Galledou, victime du bus incendié à Marseille témoigne au tribunal: respect

Mama Galledou est arrivée en voiture au tribunal
Tandis que l'innocente victime souffre toujours atrocement , malgré les soins, et que les jeunes criminels expriment des excuses, le procès s'est ouvert, en présence aujourd'hui de la courageuse Mama, sans haine de sa part .
Que les jeunes des quartiers, qui n'ont à la bouche que les mots 'haine' -des autres- et 'respect' -pour eux-, prennent de la graine! (Rappel des faits dans PaSiDupes)

Mama Galledou, la jeune étudiante africaine brûlée à 60% dans l'incendie criminel d'un bus survenu à Marseille en octobre 2006, est arrivée jeudi matin au tribunal pour enfants de cette ville où elle doit témoigner dans le procès des deux mineurs, parmi les incendiaires présumés.
La jeune femme, dont le témoignage a été programmé jeudi matin, est arrivée en voiture. Sa famille avait pris place dans un autre véhicule. L'un de ses deux avocats, Me Alain Molla, a confirmé : "Elle est bien dans l'enceinte du tribunal". "Elle est dans une salle où personne ne la verra", a précisé Me Molla. la jeune femme, âgée de 27 ans, doit témoigner par le biais de la visioconférence, sur une requête de Me Molla acceptée par le tribunal.
"Elle est anxieuse, a dit Me Molla, mais elle tenait à venir. C'était important pour elle de témoigner". Seront présents avec elle un greffier et son autre avocat, Me Jean Boudot, a précisé Me Molla.
Mercredi, dans ce procès qui s'est ouvert mardi et se déroule à huis-clos, le tribunal avait commencé à procéder à l'examen des faits et entendu experts, psychologues et psychiatres qui ont évoqué la souffrance des victimes, a indiqué l'un des avocats présents à l'audience.
Le jugement est attendu vendredi soir.

mercredi 26 septembre 2007

L’anachronisme du régime très spécial de retraite des cheminots

De la Bête Humaine de Zola à la CGT-Cheminots de Le Reste
Émile Zola publia en 1890 La Bête Humaine, un roman. La réforme des régîmes spéciaux de retraite en 2007 est un nouveau roman. La Lison n’est plus la locomotive à charbon dont s’est épris Lantier, son conducteur. Car la Lison s’appelle désormais Anne-Marie Idrac et Lantier s’appelle Didier Le Reste. L’œuvre a été revisitée : l’aspect documentaire social subsiste, mais La Bête Humaine est moins un roman noir qu’un roman rouge fortement marqué par le chantage de la CGT et non plus par l’alcoolisme des Rougon-Macquart.
La scène est transposée près d’un siècle et demi plus tard et le travail des cheminots n’est plus en rien celui décrit par Zola. Plus n’est besoin en effet de chauffeur pour charger la chaudière, alimenter ‘la bouche du four’, et le bruit du TGV n’a rien à voir avec le vacarme de la machine à vapeur! La spécificité actuelle des régîmes de retraites des cheminots ne se justifie plus aucunement.
Les passions restent vives, pourtant. Comme la scène finale du roman qui décrit la locomotive folle lancée dans la nuit après que les deux cheminots qui la dirigeaient se sont entretués et mène une foule de voyageurs ivres et joyeux vers l'accident ferroviaire, le massacre inéluctable, vers la faillite du régime des retraites, en quelque sorte. Que reste-t-il à la fin du livre de Zola de son chant à la gloire du progrès fondé sur l'organisation ? La technique tourne au désastre: la locomotive symbole du progrès est un bête affolée à la puissance incontrôlable; la vitesse est une course insensée vers la mort collective. La CGT s’applique à rester fidèle à l’œuvre du maître.
Epargnée en 2003, la SNCF se crispe : "Les cheminots sont désorientés ", analyse Didier Le Reste, 52 ans, le secrétaire général de la fédération CGT de cheminots. Il a succédé à Bernard Thibaut en 2000 et, sur ses 29500 adhérents pour 238000 salariés, 22000 sont des retraités ! C’est dire que le régimes très spécial des retraites des cheminots est vraiment très spécial car il est déficitaire et que ce sont les contribuables qui travaillent pour le renflouer.
Pour le climat dans cette entreprise publique, le moins que l’on puisse dire, c’est que ses rapports avec la présidente de la SNCF, depuis 2006, Anne-Marie Idrac (photo), 56 ans, sont plus difficiles qu’avec Louis Gallois, bien que cette ex-UDF ait réalisé le désendettement de la SNCF par la création de RFF, et l'expérimentation dans 5 régions de la décentralisation des trains régionaux (TER), généralisée en 2001 par Jean-Claude Gayssot (PCF).

Didier Le Reste déraille. Il aborde la concertation sous un angle très spécial. Il accuse en effet : « Ces régimes qui concernent moins de 5% des salariés français, ne sont pas l’urgence du moment. Mais le gouvernement donne un os à ronger à l’opinion pour détourner l’attention du pouvoir d’achat. »
Après ce biais douteux, Le Reste passe à la désinformation. Il rappelle que les cotisations de retraite des cheminots sont supérieures de 12% à celles du régimes général : « 62% des pensions versées sont inférieures à 1500 € brut » avance-t-il. Sachant que les 12% ne suffisent pas puisque les Français contribuent aux retraites des cheminots par l’impôt et qu’un conducteur de TGV gagne comme un professeur certifié à bac + 4, de qui Le Reste se moque-t-il ? Le gouvernement reverse 4,8 milliards d’euros de nos impôts pour le régime spécial de retraite des employés de la SNCF.
Le cheminot en chef refuse ce qu’il appelle « un alignement par le bas ». Amateur de phrases chocs, il ajoute à l’attention de l’opinion : « Je ne sais pas mener un dialogue social le pistolet sur la tempe. » Mais le blocage des communications ferroviaires, est-ce qu’il sait faire?
Pour illustrer sa volonté de dialogue, il passe à la menace : « On aura l’occasion d’en
appeler aux salariés » et au chantage : « En 2003, nous n’étions pas concernés par cette réforme, et il y a eu
62% de grévistes à la SNCF. »
Si la SNCF bloque l’économie du pays lorsqu’elle n’est pas concernée, on comprend bien que le pays lui paie volontiers une part de ses retraites…
Didier Le Reste (photo de gauche), représentatif du cheminot de 2007?...
La Bête Humaine se réveille. Pourtant, le cheminot n’est plus ce qu’il était. Et comment se reconnaît-il sur cette photo avec son secrétaire général CGT ?

Augustin Legrand préfère les tentes aux ors de la République

L’Enfant de Don Quichotte choisit l’agitation contre l’action
Christine Boutin, la ministre du Logement, avait proposé mardi à Augustin Legrand, qui reproche au gouvernement ne de pas tenir ses promesses envers les SDF, de rentrer dans son cabinet pour prendre "conscience de l'ensemble des difficultés concernant le logement." "Il aurait l'accès à toutes les questions aujourd'hui restées sans réponses, il verra que ma volonté d'agir est totale et réelle", avait-elle ajouté.
Mais le suspense n’aura pas duré longtemps. La peur des responsabilités ? Le confort de ne pas s’estimer engagé par une action d’éclat ni par les personnes qui y sont entraînées ? La fascination du rôle de justicier hirsute mais médiatique ? Allez savoir… Augustin Legrand ne demande donc pas à voir et a décliné l'offre de la ministre du Logement, Christine Boutin, d'effectuer une mission sur les sans-abri et menace d'ailleurs toujours d'installer des tentes si des crédits ne sont pas débloqués.
Sans doute conscient de ses limites et des difficultés à réaliser des rêves d’un monde sans
problèmes, Augustin Legrand n’a pas osé prendre le risque d’un échec. C’est dire qu’il souhaite faire carrière. Il attendra son heure et de connaître la vie. Ou son Hiver 52 qui ferait sa gloire.
Modeste mais haut et fort, il a clamé :"Nous on essaie d'alerter, d'alerter. Il y a un moment pour l'alerte et il y a un moment aussi pour l'action", a expliqué le fondateur des "Enfants de Don Quichotte" sur RTL. "Christine Boutin m'a proposé une mission que je ne peux pas accepter. Il y a des gens beaucoup plus performants, qui ont une connaissance du terrain et des problématiques peut-être plus affinée que moi", a répondu le comédien.
Il a indiqué en revanche qu'il allait poursuivre le partenariat engagé de fait avec le ministère
pour faire face "à une urgence qui est terrible." Ce qui l’engage assez peu. Un jeune qui ne veut pas d’un CDD… C’est bon pour les vieux de la politique, la précarité !
Augustin Legrand, qui a présidé mardi à Lyon un comité de suivi du Plan d'action renforcé en faveur (Parsa) des sans-abri, estime que 14.000 places seront créées pour les sans-abri, alors que le gouvernement en avait promis 27.100. "Est-ce que c'était des promesses intenables, moi je veux comprendre", a-t-il dit.
Les "Enfants de Don Quichotte" avaient contraint les pouvoirs publics à prendre le problème des sans-abri à bras le corps il y a près d'un an en pilotant l'installation d'un campement de SDF au coeur de la capitale, canal Saint-Martin.

L'association adhère à la théorie de la ‘défiance citoyenne’ et pratique le chantage. Christine Boutin revient de loin : il menace de repasser à l'action, cette fois sur le pont des Arts à Paris, si le gouvernement ne dégage pas des moyens supplémentaires. Le chambard, c’est romantique, quand on est responsable et bien logé. Et qu'on aime les sans-abri.
Augustin Legrand avait cependant estimé mardi que Christine Boutin était "sincère", espérant qu'elle ne serait pas "virée en janvier lors du remaniement ministériel" évoqué par des membres de la majorité. Hum, la sincérité, en politique… Mieux vaut l’insulte !
Si des parpaings doivent voler, ce ne sera pas au ministère...

Brice Lalonde entre en scène au côté de Sarkozy

Ouverture : Brice Lalonde, côté jardin


L'écologiste Brice Lalonde a été nommé aujourd’hui mercredi ambassadeur chargé des négociations sur le changement climatique, a annoncé le porte-parole du gouvernement Laurent Wauquiez, en soulignant "une façon de continuer l'ouverture" voulue par Nicolas Sarkozy. "
Brève bio :
Brice Lalonde, est né en 1946 de l’union de Alain-Gauthier Levy, d'origine alsacienne, et Fiona Forbes, écossaise, qui changérent leur nom en Lalonde en 1950. Brice Lalonde est cousin germain de John Kerry, sénateur démocrate du Massachusetts, candidat à l'élection présidentielle américaine de novembre 2004. Leurs mères respectives sont sœurs, issues de la famille Forbes.
Il milita longtemps au PSU (Parti socialiste unifié) et fut militant à l'UNEF comme étudiant. Il rejoint au début des années 70 l'association Les Amis de la Terre. Puis, il fut directeur de campagne du candidat écologiste René Dumont à l'élection présidentielle française de 1974.
Il fut secrétaire d'Etat puis ministre de l'Environnement dans des gouvernements de Michel Rocard et Edith Cresson de mai 1988 à avril 1992. Marie-sEGOlène Royal lui succéda. Il fonda également en 1990 le parti Génération écologie, fondé à l'initiative du Président Mitterrand, qui d'après Noël Mamère, cherchait à empêcher la montée de Les Verts aux régionales de 1992 à la suite de leurs excellents résultats de 1989.

Il s'éloigna ensuite peu à peu des écologistes radicaux, et se rapprocha d’autant des libéraux. Élu conseiller régional de Bretagne en mars 1992, il se découvrit plus d’affinités avec la majorité de droite de l'Assemblée et sera réélu en mars 1998 sur la liste d'union UDF-RPR-GE (Génération écologie).
Brice Lalonde est actuellement maire de Saint-Briac (Ille-et-Vilaine).


B. Lalonde, qui fut candidat écologiste à la présidentielle de 1981, "est évidemment reconnu pour ses compétences en la matière et notamment sur le développement durable", a ajouté L. Wauquiez.

Augustin Legrand pressenti au côté de Christine Boutin

Ouverture : Augustin Legrand, côté cour, avec Sarkozy?
Augustin Legrand dans le cabinet de Christine Boutin ?
Samedi 22 dernier sur RTL, Laurence Ferrari animait un face-à-face (Journal inattendu) entre Christine Boutin, la ministre du Logement, et Augustin Legrand, fondateur de l'association "Les enfants de Don Quichotte". Au cœur de la polémique : le nombre de places d'hébergement pour les SDF. Dès dimanche, Christine Boutin le rencontrait pour intégrer son ministère : sur RTL, Augustin Legrand reconnaissait réfléchir à la proposition.

Apprendre à se connaître, avant de s'étriper…
Rapidement, le ton monta autour du sort des sans-abris en France, samedi dernier. Le débat mettait donc en présence Christine Boutin, la ministre du Logement et Augustin Legrand, le fondateur des "Enfants de Don Quichotte" médiatisé pour ses installations de tentes dans les grandes villes de France, dont Paris, le long du Canal St-Martin.
Augustin Legrand s'était déclaré "scandalisé" par les chiffres avancés par le ministère : "L'obligation de résultat n'est pas respectée avec 15 000 places d'hébergement pour la fin de l'année" affirma Augustin Legrand à qui plus de 27 000 places ont été promises en janvier dernier lors de la signature du Parsa, le plan d'action gouvernemental pour l'hébergement des SDF.
"Mon indignation est aussi grande mais on ne fait pas sortir des logements en claquant des doigts" lui avait alors répondu Christine Boutin avant de lui lancer sur RTL : "C'est assez facile de mettre des tentes, moins facile de trouver des murs construits ! Quand je claque des doigts, les parpaings ne se mettent pas en ligne !".

Augustin Legrand "affine" la proposition
Dès le lendemain de ce débat sur RTL, Christine Boutin proposa à Augustin Legrand de diriger une mission sur les sans-abri. "Elle m'a téléphone dimanche et nous avons eu une explication plus douce. Elle m'a proposé de faire bouger les lignes de l'intérieur" a raconté Augustin Legrand ce mercredi dans RTL Midi.
Pour l'heure, le leader des Don Quichotte hésite encore et attend que Christine Boutin "affine sa proposition"… "Je suis très curieux de savoir quel poste on veut me donner" ; a-t-il déclaré sur RTL, non sans coquetterie. Mais il comprend bien que la ministre souhaite le mettre au pied du tas de parpaings… et voir ce qui se passe quand il claque des doigts…
La condition de l’enfant de Don Quichotte ?
Conserver sa "liberté de parole". Il serait donc plutôt preneur du ministère de la parole et ce n’est sans doute pas au pied du mur que nous verrons ce bon maçon. NMNS ? Ni Maçon Ni Soumis, le garçon…
Avec Fadela Amara dans le bureau d’en face, les parpaings vont voler bas…

L’insulte, arme des impuissants du PS, tel Benoit Hamon

Agoravox constate que ‘Le PS a l’insulte mythique’
Mais c’est encore beaucoup dire et glorifier l’insulte qui est au Parti Socialiste français ce qu’est le Viagra dans les bordels. Sa Cynique Majesté Royal nous promettait la ‘république du respect’ ; nous avons échappé à Royal mais elle a suscité la ‘république de l’insulte’. Qu’il est beau le projet municipal socialiste : des camps d'internement pour les petits et des camps de redressement pour les bossus ?
Les socialistes ont un problème constitutif que Frèche ou Hamon extériorisent pour apaiser leur tourment, leur souffrance personnelle et intime. Mais ils ne sont pas les seuls et Agoravox met le doigt sur la plaie béante du PS, en tentant de dresser son palmarès récent (extraits):
« (…)Le Parti socialiste estime que le président Nicolas Sarkozy est victime d’un complexe lié à sa taille. (…)
Nous avions eu droit en 2002 à la description par Lionel Jospin d’un Chirac "vieilli, fatigué, usé", dont le principal résultat fut de l’évincer définitivement de la course à la présidentielle, en y qualifiant Jean-Marie Le Pen. Nous avons essuyé en 2007 des remarques incessantes portant à la fois sur le
psychisme prétendu défaillant de Sarkozy (Marianne), sur les intimidations (selon Bayrou) - toujours improuvées - dont il se serait rendu capable, sur le chaos qu’annoncerait sa victoire. Quels effets ont eu ces attaques, plus odieuses les unes que les autres ? Seulement de conforter Nicolas Sarkozy, et de discréditer ses adversaires. Qui aujourd’hui récidivent, par la bouche de Benoît Hamon.
Car c’est plus fort qu’eux, cette haine de Sarkozy qui les habite, cette impuissance enfouie au fond d’eux qu’ils ressentent toujours plus palpable après chaque victoire, électorale ou médiatique, de Nicolas Sarkozy. Alors ils dérapent. La violence étant l’arme des impuissants, selon l’adage bien connu, ils tentent désespérément de sublimer leur impossible répartie sous l’apparat flasque de l’insulte facile.
Le "syndrôme du petit homme" est plus connu sous l’appellation de complexe de Napoléon"
complexe de Napoléon". C’est une théorie développée en son temps par Alfred Adler qui voudrait que les hommes de (plus) petite taille nourrissent un complexe d’infériorité les conduisant à une agressivité plus grande dans leurs comportements au quotidien.
Malheureusement pour Benoît Hamon, il a été prouvé, expérience à l’appui
expérience à l’appui, que ce complexe était en fait un mythe, tout autant que la bêtise des blondes, l’existence de l’Atlantide ou la verdeur [ ?] des Martiens. Il s’agit donc d’une discrimination gratuite basée sur le physique, au même titre que la couleur de la peau, l’âge, le sexe ou l’ethnie. [Que sont-elles donc devenues ces associations qui font commerce de ces sujets chargés d’émotion, de compassion ?] Les années passent, les éléphants succombent, et pourtant rien ne change au PS : si l’insulte y reste facile - y compris au sein même du parti - la crédibilité des arguments demeure aussi évanescente qu’une molécule de H2O en plein Sahara à la mi-journée. Welcome in Socialist land. »
Il faut bien observer que l’indignation quasi générale soulevée par la discrimination sur le physique par Benoît Hamon suffit à discréditer le prétendant à la direction du PS et le PS qui l’a fabriqué et que par conséquent il symbolise. D’habitude si prompt à condamner le Président Sarkozy, François Hollande se montre bien moins réactif sur l’épine Hamon ! Mais à l’heure des comptes où le PS occulte maintenant le problème des nombreux roquets socialistes qu’il a nourris au Bureau national ( !) et dressé à mordre sans qu’ils trouvent de meilleur sujet de réflexion à leur mesure que la taille du président, il convient de rappeler que feu Mitterrand culminait à 1,70 m. L’effort de réflexion leur coûte-t-il tant qu’ils préfèrent la facilité de la haine ? Les ‘perdants-perdants’ sont atteints jusqu’au tréfonds et ne parviennent pas à se hisser à la cheville du président élu. Ils nous font une fixation sur ses mollets qu’ils rêvent de mordre à belles dents de roquets. Incapables d’élévation, ils s’abaissent et se vautrent dans la bassesse. Nous avons déjà publié quelques illustrations de la hauteur morale des détracteurs anonymes. Illustration:


micro sarko clipo envoyé par filehip

Des xénophobes ont reproché à Sarközy ses origines hongroises ; il a été diabolisé par le vertueux magazine Marianne et par Le Canard Enchaîné, et bien d’autres, tout aussi déchaînés.
Voici un exemple de bassesse qui n'épargne personne à gauche, ici sur Canal+ qui a pignon sur rue mal famée. Attention, 'humour'!
VOIR et ENTENDRE:


Il est de bon ton de considérer cette émission insolente à souhait et tellement hilarante, voire décapante : c’est la preuve que, dans ce pays, la liberté de la presse est respectée quand la presse ne se respecte plus. Il faut préserver cet espace de liberté, nous assure-t-on. Liberté de tout dire et faire : d’humilier la femme dans la pub, de proférer des grossièretés gratuites et de montrer des attitudes veules et provocatrices, et aussi de brûler Mama Galledou pour passer à la télé. Les faibles d’esprit sont partout et d’abord dans les médias, mais l’INRA n’est pas épargné avec Bitoun, et pas moins que le CNRS qui compte des intellectuels (si !), signataires du ‘pacte présidentiel’ Royal. Ont-il pétitionné pour purger le PS de cet âne bâté de Hamon ?
Des équipes de campagne de candidat(e) à la présidence ont installé l’insulte dans les médias, sans que ces médias ne crient au viol de leurs belles consciences. La campagne terminée et les battus humiliés, Benoît Hamon continue dans ce registre infâme, par pure méchanceté, naturelle et stérile.
Le ton accommodant de la résignation coupable vient de loin -et de haut-, mais explique tout, les compromissions et les avantages: "Je ne me plains pas de la presse, soit que je me sois habitué, soit que je me sois résigné." François Mitterrand (qui y trouvait son compte?...)

Question: la presse 'indépendante' l'est-elle de la gauche?

'Indépendance, indépendance', vous avez dit 'indépendance'?
Il faut le dire et le répéter, tant cette certitude a du mal à convaincre...
Le blog What's Next réagit pour nous (September 25, 2007):

C'est amusant, les hasards de l'actualité politique et syndicale française....
Au même moment où le Parti socialiste annonce
sa volonté de saisir le CSA sur "l'accaparement des médias par Sarkozy", on apprend que les syndicats de journalistes appellent à une mobilisation de leur profession "afin de garantir l'indépendance des rédactions menacée à leurs yeux par la "mainmise" du pouvoir sur les grands médias".
Cette proximité d'action, et de pensée, entre le Parti socialiste et les syndicats de journalistes - si elle n'était pas purement hasardeuse - pourrait laisser penser que gauche et syndicats marchent main dans la main contre Nicolas Sarkozy... Ce qui n'est certainement pas le cas. Les syndicats de journalistes étant bien trop indépendants et occupés à défendre la Liberté de la Presse. Ils ne font en aucun cas de la basse politique...