Est-elle valorisée comme il se devrait par les médias
Qu’est-ce que la carte scolaire ?
La carte scolaire consiste en l’affectation d’un élève dans un établissement correspondant à son lieu de résidence. Introduite en 1963, elle est maintenant et depuis de nombreuses années jugée inadaptée aux besoins des élèves d’aujourd’hui. Sa disparition progressive a donc été entreprise dès juin dernier avec la réouverture de la période d’inscription dans les établissements scolaires. Les demandes prioritaires ont été celles relatives aux : - élèves handicapés ; - élèves dotés d’une bourse au mérite ; - boursiers sur critères sociaux ; - élèves nécessitant une prise en charge médicale lourde à proximité de l’établissement demandé ; - élèves devant suivre un parcours scolaire spécifique ; - élèves ayant un frère ou une sœur déjà scolarisé dans l’établissement demandé ; - élèves dont le domicile se situe à la limite du secteur proche de l’établissement souhaité.
13 500 nouvelles demandes de dérogation ont été déposées : 77 % d’entre elles ont été satisfaites pour le collège et 67 % pour le lycée. La presse militante ne s’est guère intéressée à ce score et n’a pas diffusée cette performance dans l’opinion, comme elle le mérite.
Feront suite à cette première étape le doublement du nombre de dérogations pour la rentrée scolaire 2008-2009 et, surtout, la suppression totale de la carte scolaire à l’horizon 2010. Sa disparition se déroulera dans la concertation et aura pour objectif de favoriser la qualité de l’enseignement et la mixité sociale.
Bilan de cette rentrée 2007-2008
Ainsi, la première étape de la disparition progressive de la carte scolaire a été engagée, dans les collèges et les lycées, dès le mois de juin 2007, les élections présidentielles et législatives à peine passées. Une liberté nouvelle est désormais offerte aux familles dans le choix du collège ou du lycée de leurs enfants. En décidant d'élargir les possibilités offertes aux parents, Xavier Darcos a réussi à satisfaire le maximum de demandes de dérogation dans la limite des capacités d'accueil des établissements.
Lorsque la capacité d'accueil ne permettait pas d'accepter toutes les demandes de dérogation pour l'inscription dans un établissement situé hors secteur, ces demandes ont été examinées en fonction des critères prioritaires suivants :
les élèves souffrant de handicap,
les élèves bénéficiaires d'une bourse au mérite,
les boursiers sur critères sociaux,
les élèves nécessitant une prise en charge médicale importante à proximité de l'établissement demandé,
les élèves qui doivent suivre un parcours scolaire particulier,
les élèves dont un frère ou une soeur est scolarisé(e) dans l'établissement souhaité,
les élèves dont le domicile est situé en limite de secteur proche de l'établissement souhaité.
Ce premier assouplissement important a permis de satisfaire la quasi-totalité des nouvelles demandes tout en favorisant la diversité sociale
À la suite de la réouverture de la campagne d'inscription, 13 500 nouvelles demandes de dérogation ont été déposées, dont 2 500 en région parisienne. Un tiers de ces demandes concernait l'entrée en 6e, les deux tiers l'entrée au lycée.
Grâce à cela, à Paris, par exemple, le rectorat a indiqué que 82 % des demandes répondant à des critères sociaux ont été acceptées. La municipalité socialiste s’attribuera-t-elle le mérite de l'assouplissement de la carte scolaire et retira-t-elle le bénéfice d’une plus grande diversité sociale aux prochaines municipales?
Au final, les taux de satisfaction des demandes des familles ont progressé en s'établissant respectivement à 77 % au niveau du collège et 67% au niveau du lycée %, en hausse de 10 et 6 points de plus que l'année dernière.
La suppression de la carte scolaire sera progressive, concertée et équilibrée
La suppression de la carte scolaire, à terme, se fera de manière progressive pour ne pas désorganiser les établissements. Les établissements qui perdront des élèves en raison de la suppression de la carte scolaire conserveront leurs moyens et les mobiliseront pour améliorer la réussite de leurs élèves, par exemple au travers de projets personnalisés de réussite éducative.
Au cours de l'année 2007-2008, une campagne d'information sera également mise en place à destination de toutes les familles, notamment les plus modestes, pour leur indiquer l'existence de cette nouvelle liberté.
La réforme ne remet pas en cause la règle générale qui permet aux familles d'inscrire leurs enfants dans l'établissement le plus proche de leur domicile. Elle ne remet pas davantage en cause le pouvoir des maires de maintenir une sectorisation pour les écoles primaires, qui ne sont pas concernées par ces mesures.
Par ailleurs, la suppression de la carte scolaire s'accompagnera de la mise en place d'outils de régulation destinés à assurer une véritable diversité sociale dans les écoles.
Finalement, cette nouvelle liberté offerte aux familles aboutira non seulement à améliorer la mixité sociale et géographique des établissements, mais aussi à renforcer l'égalité des chances. L'objectif est, à terme, de permettre à chaque élève de suivre sa scolarité dans l'établissement de son choix.
Le rôle de la presse est-il toujours d’informer, ou consiste-t-il désormais à dénigrer ?
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