pour avoir assumé ses responsabilités
simplement
sur la tête
"Quatre moniteurs suspendus pour avoir fait le ramadan", polémique La Dépêche
"Quatre moniteurs de colonie de vacances à Gennevilliers ont été suspendus par la mairie pour avoir observé le jeûne durant le ramadan." Telle est la version du journal La Dépêche.
Le quotidien de la région Midi-Pyrénées poursuit sur la même ligne: " Leur employeur invoque pour se justifier un danger potentiel pour la sécurité des enfants."
Le quotidien de la région Midi-Pyrénées poursuit sur la même ligne: " Leur employeur invoque pour se justifier un danger potentiel pour la sécurité des enfants."
Tout commence avec la visite d’un responsable des centres de vacances lors d’un séjour des enfants dans les Landes, début juillet. " Il est venu voir si tout se déroulait correctement avec les enfants, et c'était le cas; puis il est venu déjeuner avec nous. Il s'est mis à ma table, et a remarqué qu'à l'heure du déjeuner je ne mangeais pas et Moussa non plus ", explique Nassim au ...BondyBlog qui a soulevé l’affaire. Ce media en ligne est dédié depuis ...2005 à la France de la diversité et revendique d'être la voix des quartiers dans les débats qui animent la société française. La plupart de ses "journalistes-citoyens" sont issus de l'immigration africaine et nord-africaine et résident en Seine-Saint-Denis. Lancé en ...2005 par Serge Michel, qui vient du magazine l'Hebdo, à Lausanne, pour nous parler de nos banlieues, est aujourd'hui directeur-adjoint des rédactions au journal socialiste Le Monde depuis juin 2011, ce site internet est soutenu par Yahoo ! Actualités.
Or, le contrat de travail des animateurs stipule qu’ils doivent se restaurer et s’hydrater pendant la journée. Les quatre jeunes gens ont donc été remerciés par la mairie. Ces animateurs en CDD avaient été embauchés pour un séjour sportif à Port-d'Albret, dans les Landes, débuté le 5 juillet. Sont-ils titulaires d'un BAFA ?
La presse désinforme avec une obstination "vertueuse"
Elle stigmatise le patron: fût-il élu et communiste, le maire, Jacques Bourgoin, un professeur de mathématiques a forcément tort face à la diversité et la pensée unique.
" Leur employeur invoque pour se justifier un danger potentiel pour la sécurité des enfants."
La vérité est autre
Les moniteurs en charge de jeunes enfants se sont mis en état de faiblesse, observant le ramadan, alors qu'ils étaient en responsabilité et malgré leur engagement contractuel à rester en pleine possession de tous leurs moyens physiques et intellectuels.
Stéréotypes et responsabilité
Le journal La Dépêche prend parti.
"La directrice du cabinet du maire [communiste], Nicole Varet, rappelle que la mairie a déjà connu par le passé un problème lié au ramadan : " Il y a trois ans, on a eu un cas de figure très douloureux. Une jeune animatrice qui avait refusé de s'alimenter et avait fait un malaise. Le problème c'est qu'elle conduisait un véhicule avec des enfants, et qu'elle a eu un accident avec des blessés graves, notamment un enfant ". Mais pour l’avocat des quatre moniteurs, " on a déguisé les choses. Ce n'est pas l'état de santé qui dérange mais le fait de pratiquer le ramadan ". Une interprétation subjective et partisane de Me Mohand Yanat.
Le journal choisit le témoignage d'Inès Dauvergne, responsable diversité - et par conséquent partisane - au sein de l'association d'entreprises IMS-Entreprendre pour la cité. Elle "explique que cette affaire est pour elle une première : 'Je n'ai jamais vu ce type de clause dans une entreprise privée. L'entreprise ne peut interdire de manière absolue aux salariés de pratiquer le jeûne, de sauter un repas ou de faire un régime. C'est la liberté individuelle des salariés de se restaurer ou non le midi. Il y a beaucoup de stéréotypes ou d'interrogations sur les gens qui pratiquent le ramadan de la part des gens qui ne le pratiquent pas', relève-t-elle ", penchant clairement du côté de ceux qui mettent des enfants en danger, et cela malgré un précédent local tragique. Elle passe d'ailleurs aux accusations: "Certaines entreprises notent une baisse de la productivité, mais dans la plupart des cas les salariés sont tout à fait capables d'effectuer leur travail. "
Le principe de précaution balayé par le ramadan
Du côté des mis en cause, " c’est l’incompréhension et la révolte. Comment peut-on préjuger des capacités d'une personne eu égard à sa pratique d'une religion? ", s’insurge Me Mohand Yanat qui refuse de tirer les conclusions qui s'impose à la suite d'une mort d'enfant, il y a seulement trois ans: la marche blanche n'a pas frappé toutes les consciences...
L'avocat a d’ailleurs confirmé l’intention de ses clients " de saisir le juge compétent pour faire valoir leurs droits. " Le juge les rappellera-t-il à leurs devoirs ?
L'avocat a d’ailleurs confirmé l’intention de ses clients " de saisir le juge compétent pour faire valoir leurs droits. " Le juge les rappellera-t-il à leurs devoirs ?
La mairie PCF "se défend" s'explique dans un communiqué
" Ils n'ont pas respecté, en cours de séjour, les obligations de leur contrat de travail, pouvant ainsi mettre en cause la sécurité physique des enfants dont ils avaient la responsabilité. Ce défaut d'alimentation et d'hydratation pouvait conduire ces agents à ne plus être en pleine possession des moyens requis pour assurer le bon déroulement et la sécurité des activités du séjour, ainsi que la sécurité physique des enfants dont ils avaient la charge. C'est pourquoi la ville (...) qui a la pleine responsabilité de la bonne conduite des séjours a mis fin à leurs missions, sans préjudice financier. "
Les maires sont responsables envers les parents qui leur font confiance.