Ce physicien proche de Lionel Jospin, entré au PS en 1973, annonce qu'il ne reprendra pas sa carte du parti. La nausée?...
Présentation de l'ouvrage par les éditeurs Plon/Fayard (228 pages - 18,50€)
POUR
LA   LIBERTE   D' EXPRESSIONFree speech offers latitude but not necessarily licenseUniversité d’été du PS : assainissement nécessaire
L'université d'été du PS à La Rochelle s’annonce comme celle des règlements de comptes socialistes qui ont pris l’ascendant sur les débats de fond de la rénovation pourtant annoncée du parti.
François Hollande, Premier secrétaire du parti, a été logiquement mis en accusation par Claude Allègre, ce qui n’est pas commun dans un parti qui à la culture du ‘responsable mais pas coupable’.
Pour l'ancien ministre de l'Education, il est clair que le Premier secrétaire qui entame sa onzième et dernière année à la tête du parti est "le responsable principal" de la "pagaille" régnant au PS. On notera que le Président de la République élu par les Français a un mandat de cinq ans mais que celui du Premier secrétaire peut être renouvelé et durer … douze ans.
"Il pensait que plus le marigot était rempli de crocodiles, plus il avait de chances" d'être le candidat à la présidentielle, estime-t-il dans un entretien à Libération. "Il a foutu un bordel noir".
"A terre", le PS va mettre "10 ou 15 ans" à se rénover, prédit cet ancien proche de Lionel Jospin, que Nicolas Sarkozy "impressionne". Si le PS a perdu la présidentielle face au candidat de l'UMP, c'est parce qu'il "a eu le tort de se priver des experts et de ne pas suffisamment travailler sur les dossiers", assène l'ancien ministre.
Ces attaques ont laissé le premier secrétaire "indifférent". "Ce qui compte pour moi ce sont les adhérents, les électeurs, les forces socialistes (...) qui en ont plus qu'assez de ces expressions qui n'ont finalement pas d'autre motif que d'exprimer ou la rancune ou de faire le jeu de l'adversaire", a-t-il expliqué sur RTL. François Hollande mépriserait-il l’avis des contradicteurs ?
Claude Allègre épingle également Marie-sEGOlène Royal qui est arrivée en avance à La Rochelle pour la rituelle réunion des présidents de région. Bien qu’elle se déclare "sans amertume" ni "esprit de revanche", Sa Cynique Majesté Royal reste elle-même et déclare aimablement n'avoir "rien à répondre à M. Allègre" ! Quatre mois après son échec présidentiel, elle veut manifestement s'en tenir à "un esprit de construction de l'avenir", mais dans son style. Celle qui promettait la 'république du respect' n'est-elle capable que de mépris pour ses opposant?
Les attaques contre sa campagne, qui font florès en librairie, "ce sont les derniers pointillés du passé", a-t-elle ajouté devant les caméras. Le mot d’ordre n’est donc pas à la repentance, laquelle est une exclusivité du passé colonial : les socialistes sont au-dessus de tout et de tous ! Des démocrates modèles…
Le Point livre des extraits du livre du ministre de Jospin
Ce livre, que commet Claude Allègre avec Dominique de Montvalon est paru chez Plon/Fayard au moment où le septuagénaire annonce qu’il ne reprendra pas sa carte du PS. L’ancien ministre de tutelle de Sa Cynique Majesté Royal est plein de mordant.
Voici, dans Le Point du n°1824 du 30 août, des extraits qui présentent Marie-sEGOlène Loyal, alias ‘Mme Michu’, telle qu’en elle-même…
Le «royalisme»
Je vais vous donner, psychologiquement, ma définition du "royalisme»; ce sont des gens dont l'ambition dépasse de beaucoup les capacités et qui l'assument en toute lucidité.
[...] L'ambition, il en faut. L'ambition, c'est un moteur pour faire valoir ses qualités. Mais, pour [Ségolène], c'est un « en- soi». C'est quelque chose de suprêmement noble, qui n'a besoin ni de substrat ni de justification. «Et pourquoi je ne serais pas candidate? » En fait, Ségolène a été candidate à tout dès qu'elle en a eu la possibilité: à la députation, au conseil général, à la présidence de l'Assemblée, à la présidence des présidents de région, à la présidence de la République... Oui, chaque fois, les mêmes mots : « Pourquoi pas moi?»
[. ..]Ségolène, c'est avant tout un chef. Un chef qui n'a pas besoin de penser parce que c'est un chef. Alors que Hollande, il fait semblant de penser, mais ce n'est pas un chef. Il faut qu'il y ait demain à la tête du PS un chef qui pense et veuille combattre les inégalités. Pour l'instant, il n'en existe pas. Voilà, succinctement, l’histoire d’un PS en panne.
Un bulldozer qui avance
[La démocratie participative] est une théorie développée par Pierre Rosanvallon. Ségolène lui a emprunté le titre sans étudier le contenu. Pour ma part, je pense que les vrais leaders doivent être à l'écoute des gens, mais ensuite proposer des actions précises, que les citoyens acceptent ou bien rejettent.[...] Voyez ce qui s'est passé quand elle a décidé de s'occuper de politique internationale. J'ai pris des notes.
1er décembre 2006 : la voilà au Liban. Majs elle n'a rien préparé. Elle commence par dire que les vols israéliens gênent la Finul. Protestations des Israéliens. Quelques heures plus tard, elle est en Israël et elle dit: "Pas du tout. Les vols israéliens aident la Finul.»
3 décembre 2006 : un représentant du Hezbollah compare l'occupation israélienne à l'occupation hitlérienne en France. Elle ne dit rien. Plus tard, elle réagit : «Problème de traduction. Je n'avais pas entendu.» [...]
6 janvier 2007: voyage en Chine. Les Chinois sont formidables, lance-t-elle, ils ont une justice rapide. On pourrait prendre modèle sur eux. » On sait ce qu'il en est de la justice chinoise. Puis, dans une allocution officielle, elle déclare: «Nous allons vous aider à vous développer.» Les Chinois en rient encore. […]
22 janvier 2007: elle rencontre André Boisclair, du Québec, et lui dit: «Le Québec doit être libre et autonome.» Colère du Premier ministre du Canada.
26 janvier: elle se fait piéger par l'humoriste Gérald Dahan, qui, au téléphone, lui dit: «Et l'indépendance de la Corse?» Elle répond en substance: «Les Français n'y seraient pas hostiles, et je les comprends, mais, chut, il ne faut pas le dire...»
La conclusion, c'est qu'elle ne prépare rien: elle réagit. Mais en France, c'est une qualité, parce qu'elle pense, du coup, comme Mme Michu, laquelle se reconnaît en elle. « Les impôts ? Ah, ma pauvre dame! Je suis bien d'accord, les impôts! Les flics ? Vous vous rendez compte, cette pauvre dame flic qui se fait agresser. Il faut des flics qui raccompagnent le soir les femmes flics chez elles, etc., etc. "Et les gens disent: " Ah oui, ce n'est pas sot. » Voilà la base de son succès.
[...] Cela dit, je ne caricature pas Ségolène Royal. Elle a, par exemple, un point commun avec Sarkozy, qui est une grande nouveauté et, pour elle, un grand atout. Se sont affrontés au second tour de la présidentielle deux candidats qui ne parlent pas le volapükpolitico-techno. Aucun des deux ne dit: "C'est en dépassant les contradictions qui existent entre les tensions sociales et les réalités économiques que nous pourrons élaborer un programme. » Ils disent : «Moi, je veux diminuer les impôts sur le salaire pour que vous gagniez plus.» Un seul avait fait cela dans le passé, c'était le candidat Chirac. Après, une fois élu, il a repris le volapük présidentiel de manière à être sûr de paraître compétent. Je reconnais donc à Ségolène beaucoup de qualités et Je pense que mes camarades du PS ont non seulement tort de la mépriser, mais ont tort de continuer à la sous-estimer. Parce que je pense que c'est elle qui a les plus grandes chances de les » manger». Delanoë a tout à fait raison de dire aujourd'hui; «II faut travailler sur le fond. On verra après les questions de personnes. » Sauf que personne n'est dupe. Le problème de Delanoë, pour être un challenger crédible de Ségolène, c'est d'obtenir aux municipales à Paris un succès éclatant et de savoir ensuite rassembler le jour venu des jeunes autour de fui. Mais, même dans ces conditions-là, il ne sera qu'un challenger.
[...] Ségolène fait campagne. Quelqu'un lui dit : « Alors, madame Royal, on dit que vous êtes inculte. 2 et 2, ça fait combien ? » Elle répond : «Si je dis entre 3 et 5, vous n'êtes pas fâché?» Sa préoccupation première, c'est de plaire. l...] C'est un bulldozer qui avance. Tous les obstacles qu'elle rencontre, elle les écarte un à un.
Ma cohabitation avec Ségolène
Jospin n'était pas enthousiaste à l'idée de nommer Ségolène secrétaire d'Etat à l'Enseignement scolaire [en 1997]. J'ai insisté. Il a fini par dire:" Ecoute, si tu la veux, tu la prends. » Jospin ou Schrameck, je ne sais plus, lui a téléphoné: «Voilà.» Mais après, c'est elle qui m'a téléphoné, dans tous ses états: «Je ne peux pas accepter de n'être que secrétaire d'Etat. J'ai été ministre de plein exercice dans le gouvernement Mitterrand. Je ne peux pas... [...] Je suis revenu auprès de Jospin et je lui ai dit: « Mets-la ministre déléguée. » II m'a dit: «Si tu veux, mais tu t'en mordras les doigts. » C'est important parce que la distinction entre ministre délégué et secrétaire d'Etat est que le secrétaire d'Etat n'a pas d'attributions précises et n'assiste pas au conseil des ministres, alors que le ministre délégué a des attributions et assiste au conseil.
[…] Ce qui s'est passé, c'est que Ségolène n'a fait que des « coups de pub». Elle a demandé à s'occuper en priorité des ZEP (Zones d'éducation prioritaire). Mais le problème était qu'elle dépensait de l'argent en promettant des postes de façon anarchique pour plaire à tel ou tel député. Or Bercy a un contrôleur financier auprès de chaque ministre: ils sont informés de ce que vous dépensez jour par jour. Du coup, au mois d'octobre, j'ai été convoqué à Matignon par Jospin et Strauss-Kahn, qui m'ont dit:» II n'y a qu'un ministre, c'est toi. Vous dépensez trop d'argent et de postes. Vous faites n'importe quoi. C'est à toi de reprendre les choses en main.»
[...] Au moment de la passation de pouvoir, nous avions prévu, Ségolène et moi, d'arriver ensemble Rue de Grenelle. François Bayrou et François d'Aubert [attendaient] sur le perron. Seulement voilà: Ségolène n'était pas au rendez-vous. Et, comme le temps passait et qu'il y avait un horaire fixé, je suis parti tout seul, je suis arrivé tout seul et j'ai dit à Bayrou: «J'ai perdu Ségolène.» Bayrou m'a répondu: «Ce n'est pas la dernière fois ! Elle arrive toute seule parce qu'elle a envie d'être prise à la télé toute seule, et pas avec vous.» Eh bien, c'était vrai. C'était symbolique. Je n'avais pas encore pris conscience de son ego et de ce besoin de paraître.
[...] Au moment où [Jospin] me fait partir, je pense qu'il a l'intention de virer aussi Ségolène. Le problème, c'est le point suivant, qui est quand même très important : Ségolène et François Hollande ont-i!s trempé ou non dans les manifs qui ont provoqué mon départ? Parce que les manifs, elles n'ont pas été faites pour obtenir le retrait d'un quelconque projet Allègre. [...] Je pense que l'un et l'autre ont trempé dans ce que j'appelle un complot. Je pense qu'ils ont encouragé les manifs. [...] Jospin, quand il a décidé de remanier, voulait sans doute la virer aussi. Hollande m'a téléphoné en me disant: " Ecoute, ces manifs, elles sont organisées contre toi. Ségolène n'y est pour rien. Il faut que tu le dises à Jospin -Il faut qu'il garde Ségolène." J'ai dit, un peu énervé : « Non, )e ne dirai rien à Jospin. » Et il m'a dit: «Eh bien moi, je vais l'appeler. » Je crois qu'il a fait vraiment une grosse pression. Plus tard, j'ai dit à Jospin : « Pourquoi n'as-tu pas viré Ségolène? » II m'a répondu : « Parce que c'était la femme du premier secrétaire, et que je ne pouvais pas. »[...] Donc, pour résumer mes sentiments, j'ai la conviction que Ségolène est excellente en communication politique, médiocre sur le fond et tellement mégalo. Mais pas idiote, alors pas du tout!
La désignation de Ségolène
La force de Ségolène, c'est de penser avec autant d'arguments que Mme Michu et donc d'être comprise de Mme Michu. Elle est adaptée à un certain type d'électorat. Du genre: «Ma pauvre dame, ces impôts, c'est scandaleux ! - Mais oui, c'est scandaleux. - Et puis regardez ça, on agresse les pauvres gens. Il faut les protéger -Oh oui, on est d'accord, il faut les protéger. - Et puis ces enfants qui ne savent pas lire, c'est scandaleux... »
[...] C'est du pur populisme. En fait, la bonne analogie, c'est Evita Péron, la femme du dictateur argentin. Danseuse de cabaret, elle s'est emparée du pouvoir, éliminant sans scrupules et physiquement tous ses opposants. Mais son charme et son langage direct étaient l'objet à l'époque, dans une partie de la population, d'un véritable culte. Celui-ci dure encore aujourd'hui, comme J'ai pu le constater. Ségolène, c'est un peu ça; « Je suis une belle femme compatissante, je vous défendrai, suivez-moi!»
[...] Elle n'écoute personne. Elle réagit par foucades. Et, petit à petit, les meilleurs vont s'éloigner d'elle [pendant la campagne]. Et d'abord Fabius, DSK et Hollande, qu'elle aurait évidemment dû mobiliser, mais qu'elle tient, en fait, à distance. [...] Parce qu'elle a peur. Elle sait qu'ils sont plus compétents qu'elle. Elle ne veut surtout pas d'une confrontation intellectuelle avec eux. Elle ne supporte que les admirateurs.
[...] Je vous livre deux anecdotes. Comme Sarkozy a pris à ses côtés Rachida Dati comme porte-parole, Ségolène choisit, elle aussi, une jeune Beur. Naturellement, la presse s'intéresse aussitôt à la jeune fille en question et l'interroge sur sa vie, ses parents, son itinéraire. Ce qui est naturel. Sauf pour Ségolène, qui convoque sa collaboratrice. "Je ne t'ai pas fait venir pour que tu parles de moi. »
Voilà les socialistes prévenus ! En la repêchant, prendront-ils le risque de s’en mordre les doigts?
Un portrait du Président Sarkozy
Le livre de Yasmina Reza L’Aube le soir ou la nuit, qui dresse de Nicolas Sarkozy un portrait à la fois critique et admiratif, devrait vous convenir.
Compte-rendu de Jean-Sébastien Stehli (L’Express)
C’est - déjà - le succès de la rentrée. Le futur président avait accepté que la célébre dramaturge le suivre tout au long de sa campagne. En est né L’Aube le soir ou la nuit, un portrait très personnel, curieux objet littéraire, en librairie ce vendredi.
Avant même qu’elle n’ait ouvert le petit cahier d’écolier sur lequel elle prenait ses notes, consignait ce qu’elle voyait et entendait, le « buzz » autour du dernier livre de Yasmina Reza montait crescendo. Au cours de l’été, il menaçait de recouvrir la rentrée littéraire. Le Point publia même un feuilleton hilarant, imaginant le vol de ce manuscrit chez son éditeur, Flammarion, mettant en émoi toute la classe politique. Certains journaux posaient déjà la question du Goncourt. On racontait que l’impression du volume avait fait l’objet de précautions encore plus draconiennes que pour le dernier Harry Potter, envoyé dans une imprimerie d’un pays exotique, et que, de toute façon, personne n’avait lu le manuscrit, pas même son éditrice, Teresa Cremisi, qui l’avait seulement reçu au début d’août.
Objet de toutes ces trépidations et de scènes de douce hystérie : l’ouvrage que Reza allait consacrer à un certain Nicolas Sarkozy. On pensait à Marguerite Duras interviewant François Mitterrand. Ou à Chateaubriand avec Napoléon. Ou encore à André Malraux cheminant avec de Gaulle. Mais L’Aube le soir ou la nuit (« Il n’y a pas de lieux dans la tragédie. Et il n’y a pas d’heures non plus. C’est l’aube, le soir ou la nuit »), sorti le 24 août, récit d’une année à suivre le candidat à l’Elysée, appartient à un genre littéraire à part.
“Tout, même les réunions les plus confidentielles lui était ouvert”
Il emprunte également les recettes du lancement de Spider-Man. Metteur en scène de cette superproduction, Teresa Cremisi, toute-puissante directrice littéraire de Flammarion. Pas question que les « épreuves » circulent auprès des journalistes politiques et des critiques. « Faire circuler le livre l’aurait défloré et aurait abîmé son caractère littéraire, explique-t-elle. Les anecdotes auraient été éparpillées et les gens auraient eu le sentiment d’avoir déjà lu le livre. » Pas d’interviews, sauf une seule avec Le Nouvel Observateur. Pas de photos non plus. Leçon élémentaire de teasing : moins on montre, plus le désir grandit. Bien sûr, la stratégie échoue : fuites ou double jeu, Le Point a décortiqué l’ouvrage malgré l’embargo et des extraits copiés-collés ont fleuri un peu partout.
L’éditeur habituel de la dramaturge, Richard Ducousset, directeur d’Albin Michel et coéditeur de L’Aube…, est un peu désabusé. « Même si c’était un mauvais livre, le succès serait là. C’est significatif de notre époque », déplore-t-il. Alors que les tirages habituels de Reza oscillent entre 50 000 et 80 000 exemplaires pour un roman et entre 20 000 et 30 000 pour une pièce, son nouvel ouvrage devrait rapidement devenir un best-seller.
Yasmina Reza, auteur mondialement célèbre d’Art, de Conversations après un enterrement ou encore de Trois Versions de la vie, à partir de juin 2006 est devenue l’ombre de Nicolas Sarkozy, qui lui a donné total access, comme on dit dans le show-business. « Tout, même les réunions les plus confidentielles, lui était ouvert », confirme José Frèches, proche du candidat. Alors, celle qui porte le prénom de l’une des fiancées d’Aladin dans Les Mille et Une Nuits s’est accrochée au candidat de l’UMP, de Londres, où il devise sur l’édition avec Marc Levy dans un salon du très chic Savoy, à Rieutort-de-Randon (Lozère), de l’hôtel Pierre, sur la 5e Avenue, à New York, au Creusot. A Clermont-Ferrand, Sarkozy présente l’écrivain à VGE en lui expliquant que Yasmina écrit un livre sur lui. L’ancien président, interloqué : « Oui, un… Un fascicule ? » On ne se refait pas.
Le roi de Maubeuge
L’Aube le soir ou la nuit est un curieux ouvrage. La dramaturge fonctionne comme une de ces immenses antennes paraboliques de la Nasa qui servent à capter les sons venus de l’espace : tout ce qui passe à portée d’elle vient s’y coller. Dans ce désordre qui finit quand même par donner une idée du chaos d’une campagne électorale vue des coulisses, on trouve un curieux mélange de réflexions philosophiques, de bouts de dialogues, de saynètes et de remarques souvent d’une grande finesse et drôlerie. Au bout des 190 pages, toute la personnalité de Nicolas Sarkozy est là, dans son impatience, son narcissisme, mais aussi son contact avec les gens, ses moments de doute, parfois. « J’aime les fêlés, ils me rassurent », confie Sarko à Reza. « Ils te rassurent de quoi ? – Je ne sais pas. C’est le propre de l’inquiétude, tu ne sais pas d’où ça vient. » Un peu plus tard, Sarkozy lance : « L’amour, c’est la seule chose qui compte. – Je ne te crois pas […]. Si on te mettait avec Cécilia et les enfants à Maubeuge, tu te jetterais dans la rivière. – Je deviendrais le roi de Maubeuge en deux ans ! »
Le projet de ce livre paraissait naturel pour celle qui affirmait, dans une interview à L’Express, en janvier 2000 : « Adolescente, je m’intéressais aux grands destins. J’ai toujours préféré les êtres hors normes. » Reza note dans son journal de campagne : « Ils jouent gros. C’est ce qui me touche […]. Ils sont à la fois le joueur et la mise. Ils ont mis eux-mêmes sur le tapis. » Pourtant, Richard Ducousset, chez qui Yasmina a publié tous ses livres depuis sa première pièce, en 1987, l’a avertie : « J’ai insisté jusqu’à la redite pour qu’elle ne soit pas victime du syndrome de Stockholm », raconte-t-il, évoquant le sentiment d’empathie que les victimes d’une prise d’otages peuvent éprouver pour leurs ravisseurs.
Une mise en garde pas tout à fait entendue. Même cet auteur dont les pièces révèlent une perception si fine de l’ambiguïté des rapports humains tombe dans le piège. Personne ne résiste à Nicolas Sarkozy, qu’elle se met à tutoyer dès la page 26. Pourtant, le héros du livre n’a découvert son portrait que le lundi 20 août, lorsqu’un coursier de Flammarion a déposé un exemplaire de L’Aube le soir ou la nuit à l’Elysée. Celui qui évoque pour elle « un sujet de Diane Arbus » avait négligé de demander un droit de regard.
Pirouette de l’orgueil
C’est sans doute parce que les deux personnages se ressemblent tant qu’ils étaient faits pour se rencontrer. « Quand j’étais jeune, je pensais tout est possible, consigne Yasmina Reza en écoutant le candidat. Tout m’était contraire, mais je pensais tout est possible. » Conclusion de l’auteur : « Au mot près, ce que je pourrais dire. » Richard Ducousset prévient : « Ce livre est une vision du pouvoir, mais, pour qui la connaît, c’est aussi un autoportrait. »
Ce journal de campagne est donc comme un miroir pour « l’auteur français le plus joué dans le monde ». Yasmina Reza, 48 ans, fille d’un père iranien né à Moscou, qui « déclamait des poèmes de Victor Hugo et La Fontaine » en marchant dans la rue, et d’une mère hongroise, ressemble beaucoup à Nicolas Sarkozy. Pas seulement par ses origines familiales, mais à cause de leur succès et de leur place à part dans leur milieu. « Quand on l’interroge sur le fait qu’il n’arrive pas à se faire aimer, il répond, citant les sondages, alors qu’est-ce que ce serait si on m’aimait ! » Yasmina Reza ajoute : « J’admire cette pirouette de l’orgueil qui s’empresse d’anoblir l’objet de la souffrance. » On pourrait croire que l’écrivain parle d’elle-même.
Reza est l’un des trois ou quatre auteurs contemporains les plus joués au monde, mais, en France, elle dérange. Elle réunit sur elle tous les défauts que l’intelligentsia déteste : la flamboyance et le succès. On finit même par lui reprocher son rouge à lèvres ! Eric-Emmanuel Schmitt, l’autre poids lourd du théâtre français, ajoute, ironique : « Pour les esprits simples, nous appartenons tous les deux au théâtre privé. On ne peut donc pas être bien. »
Mais le public, lui, vient en masse aux pièces de Yasmina Reza. Depuis 1994, Art, qui raconte l’amitié entre trois hommes mise à mal à cause d’un tableau moderne acheté par l’un d’eux, a été jouée, selon Marie-Cécile Renauld, son agent, près de 100 000 fois dans le monde. Et cela continue. En 2001, le magazine BusinessWeek estimait les recettes d’Art, traduit en 35 langues, à 300 millions de dollars. Reza a été couronnée par les Molières (quatre), un Tony, un Laurence Olivier Award, les plus hautes distinctions de la scène américaine et anglaise, et le prix Die Welt, précédemment décerné à Imre Kertész, le Prix Nobel de littérature. Sa excellente Le Dieu du carnage a déjà été jouée à Zurich, alors qu’elle ne sera présentée à Paris qu’en janvier prochain. « En France, je dois me battre davantage, rien ne m’est acquis », constatait-elle lors d’une récente interview. On croirait entendre Sarkozy.
Pas étonnant, donc, que ces deux-là se soient trouvés dans le tourbillon d’une campagne, propice au paroxysme des émotions et au dévoilement, dans la lassitude qui vous saisit dans l’avion de retour de meeting, au milieu de la nuit. « Comme mes personnages, j’ai toujours eu le sentiment de manquer de temps face à la mort », lui fait dire le metteur en scène Luc Bondy. C’est presque verbatim ce que Nicolas Sarkozy lance à ses troupes. « Il a dit plusieurs fois : “L’immobilité c’est la mort.” » Mais, pour le moment, Yasmina Reza a choisi de se mettre en suspension. Elle a fui Paris juste avant la sortie de son livre. Pour essayer, sans doute, de ralentir le temps.
L’Aube le soir ou la nuit, par Yasmina Reza (190 p., 18€) est paru chez Flammarion, le 23 août 2007. 100.000 exemplaires ont été vendus dès le premier week-end.
L’auteur est née en 1960. Fille d'une violoniste hongroise installée à Paris depuis l'établissement du "rideau de fer", et d'un homme d'affaires d'origine juive et russe, Yasmina Reza évolue dès son enfance dans une atmosphère aussi artistique que cosmopolite. Nourrie par le théâtre de Nathalie Sarraute, elle se met elle aussi à écrire des pièces, actuellement traduites en trente-cinq langues, dont Conversations après un enterrement et Une pièce espagnole. Ses pièces, dont Art publiée en 1994, sont toujours jouées dans le monde entier. Elle est aussi romancière, avec entre autres Nulle part et Dans la luge d'Arthur Schopenhauer (Albin Michel, 2005). Son dernier texte, Le Dieu du carnage, est paru chez Albin Michel en janvier 2007.Ses oeuvres sont adaptées dans plus de 35 langues et ont reçu les deux prix anglo-saxons les plus prestigieux : le Laurence Olivier Award et le Tony Award.
Quelques extraits en apéritif :
La rencontre (2006)
Dans le bureau de la place Beauvau où nous nous voyons pour la première fois, il écoute gentiment puis très vite je perçois, de façon infime, mais c’est une chose qui m’est familière, l’impatience. Il a compris. Il est "honoré" que je veuille faire son portrait. Il dit, bref vous voulez être là. Je dis oui. Je suis "il", c’est trop fort ça ! Je n’étais pas honoré, chère Yasmina, je trouvais normal qu’une artiste puisse vouloir faire mon portrait, j’étais juste surpris de tomber sur vous.
New York, face aux représentants des principales organisations juives (septembre 2006)
Je suis numéro un des sondages bien que je sois ami de l’Amérique et d’Israël. Je ne dis pas ça par prétention. J’ai 51 ans, je suis calme. Ne vous laissez pas enfermer par les articles de journalistes stupides qui n’y comprennent rien. Une partie des élites me détestent beaucoup plus qu’Israël et les Américains. C’est tout moi ça : la victimisation qui n’existe pas !
Candidat à la candidature (30 novembre 2006)
Il est candidat. Ne connaissant rien à la dramaturgie politique, j’avoue ne pas comprendre l’importance de cette annonce, s’agissant d’un homme que tout le monde considère comme candidat depuis la nuit des temps. Samuel Fringant, chef de cabinet adjoint, me dit, dans la mythologie présidentielle c’est le moment où tu franchis le Rubicon. Tu ne peux plus revenir en arrière. C’est ça, je me suis construit une mythologie : c’est la marque des grands hommes d’avoir une mythologie, c’est la marque des génies d’être des mythes vivants.
Nicolas Sarkozy et Henri Guaino préparent le discours de la déclaration officielle de candidature (14 janvier 2007) :
Henri : Pour moi, la grande idée, c’est le travail.Nicolas : Oui, oui ! Oui ! Le fil conducteur c’est le travail ! Pour moi, il y a deux idées, la France n’est pas finie, et le travail. Voilà comment j’ai construit ma pensée directrice...
Disparition de l’abbé Pierre (22 janvier 2007)
C’est infiniment pénétré qu’il commente, en sortant du pénitencier, pour la presse locale, la disparition de l’abbé Pierre survenue dans la nuit, et avec la même gravité de visage, le même ton de condoléances, la réconfortante non-candidature de Nicolas Hulot… Dans l’avion : —Heureusement qu’on n’a pas eu l’abbé Pierre mort dimanche 14… Ben quoi ?
Réunion avec son entourage, Nicolas Sarkozy parle (non daté)
Je vous dis une chose. Si on n’avait pas l’identité nationale, on serait derrière Ségolène. On est sur le premier tour, mes amis. Si je suis à 30%, c’est qu’on a les électeurs de Le Pen. Si les électeurs de Le Pen me quittent, on plonge. Ben quoi ? (bis)
Second tour, Yasmina Reza s’adresse à la mère de Nicolas Sarkozy, Andrée (6 mai 2007)
Je dis à sa mère : "Votre fils vient d’être élu président de la République, je vous regarde Madame depuis cinq minutes, vous êtes calme, peu bavarde..." "Oh vous savez, dit-elle, le jour le plus émouvant est le jour où il a été élu à Neuilly, car il avait 27 ans". Et je vous raconte pas quand je suis passé au CE 1.
Désertification du PS
L’ancien Premier ministre socialiste, Michel Rocard, prend la tête du comité chargé d'organiser la concertation sur la revalorisation du métier d'enseignant : le Président Sarkozy l’a placé sous sa « haute autorité".
Puisqu’il faut expliquer la politique à la presse militante, le Premier ministre de Mitterrand déclare au journal Le Monde: "Lorsqu'un exécutif se met dans la tête de recueillir l'avis de l'opposition et de se faire d'une question une idée aussi exhaustive que possible, c'est un devoir de démocrate que d'accepter". Les syndicats n’acceptent pas : voyez l’UNSA ou SUD ! Et la CFDT, la CGT ou FO qui demandent plus de concertation, l’obtiennent mais grondent. Est-ce à dire qu’ils ne sont pas démocrates ?...
Rocard sera-t-il entendu des radicaux lorsqu’il propose des travaux pratiques de démocratie et explique encore : "Je suis requis parce que je suis socialiste et que je le reste". Première leçon : le sectarisme ! Ce n’est pas sont truc…
Le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos, devait commenter "le symbole que constitue l'acceptation par Michel Rocard de se porter caution de cette concertation, promise par Nicolas Sarkozy lors de la campagne électorale, lors de sa conférence de presse de rentrée mercredi". Deuxième leçon : tenir ses promesses ! Royal ne voulait pas promettre, parce que, selon elle, les promesses sont faites pour ne pas être tenues, mais ne voulait surtout pas être liée… Sa Cynique Majesté est invitée à prendre des notes.
Après l'entrée au gouvernement de Bernard Kouchner, Eric Besson, Jean-Pierre Jouyet, Jean-Marie Bockel et Fadela Amara, ou la mission de réflexion et de prospective sur la place de la France et de l'Europe dans le monde confiée le 2 juillet à l'ex-ministre des affaires étrangères socialiste Hubert Védrine, et l’annonce d’Allègre qui veut s’écarter du répulsif PS, le chef de l'Etat "peut exciper d'un nouvel exemple de sa politique d'ouverture à la gauche", selon Le Monde.
Michel Rocard n’a pas vraiment surpris : n’avait-il pas souligné la semaine dernière que "le PS français n'est plus pour un paquet d'années en situation de gouverner" ! Il va donc offrir ses services ailleurs. Le PS est victime d’une fuite inégalée des cerveaux. Il lui reste les Full Monty qui se sont travestis en ‘jeunes lions’. Ils ne savent que prendre la pose et faire du bruit : Miaou !...
Michel Rocard a fait ce qu’il a pu pour son parti. Il explique qu'il avait accepté de prendre la parole devant l'université d'été des Gracques - groupe de hauts fonctionnaires de gauche ayant appelé à un rapprochement entre le PS et le centre (cf. PaSiDupes, libellé 'les Gracques')- parce que, "dans la déshérence de la gauche française, il faut des lieux où on pense et cela ne peut pas être dans les partis". Et toc pour la tête pensante Royal et son merveilleux ‘brain trust’ scandinave (cf. PaSiDupes : libellé ‘gonordisk’) qui entre dans une
nouvelle ère de glaciation en pleine période réchauffement de la planète.
Le Parti socialiste "est né en 1905 sur une ambiguïté qui n'a jamais été levée : il ne sait
toujours pas s'il doit accepter l'économie de marché ou s'il veut tout casser", affirmait Michel Rocard.
Aucune ambiguïté chez Rocard. Mais qu’en pense l’ami Fanfan Bayrou, aux côtés, ici, de deux personnalités politiques, non sectaires ?
Le magazine ‘Closer’ devra verser 15.000 euros
Préjudice moral, pompe à fric?
Le magazine "Closer" a été condamné mardi à verser 15.000 euros à titre de dommages et intérêts pour préjudice moral à Valérie Trierweiler, suite à une action du Premier secrétaire du PS François Hollande et de sa compagne pour la publication d'une photo, a-t-on appris auprès du parquet de Nanterre (Hauts-de-Seine). La compagne du Premier secrétaire du PS, photographiée en compagnie de François Hollande, avait réclamé 100.000 euros de dommages et intérêts.
La demande du Premier secrétaire du Parti socialiste, qui avait seulement réclamé le retrait immédiat des magazines "Closer" de leurs points de vente, a été rejetée par le tribuna : le magazine ne sera pas retiré des kiosques, mais devra publier cette condamnation en couverture de son prochain numéro. Pour faire vendre ?
La rédactrice en chef de "Closer" a estimé qu'il y avait une "grande hypocrisie" dans la procédure de François Hollande, d'autres 'news magazines' ayant publié des "photos volées" de lui dans d'autres situations. "On n'a fait que montrer en images ce qui est relaté dans toute la presse depuis plusieurs mois, et dans un livre (...)", a-t-elle argué à propos de la relation du couple Hollande-Trierweiler.
A-t-elle admis, en revanche, qu'il s'agirait d'un financement occulte?
Pour preuve, LIRE PaSiDupes en cliquant sue le libellé qui renvoie à la date du 23 juin!
Elle l’ajuste et lui dit un dernier ‘Au Revoir, Royal’
Royal est responsable du chaos dans la gauche entière. Sans compter le climat délétère qu'elle a créé dans le pays. Et, selon le dernier Journal du Dimanche, Marie-Noëlle Lienemann fait ce que tout le monde rêve de faire: elle règle ses comptes -et les nôtres- avec Marie-sEGOlène Royal dans son nouveau livre Au revoir Royal, à paraître jeudi, chez Perrin (13 € 50): est-ce qu'elle les vaut bien?
M-N Lienemann confirme les rancoeurs du PS dans l’entretien qu’elle a par ailleurs accordé au JDD. Adepte d'une ligne franchement à gauche, seule capable selon elle d'arrêter "la décomposition et l'hémorragie" qui gagnent le PS, la député européenne (PS), proche de Fabius, dit au JDD tout le mal qu'elle pense des positions "rénovatrices" de l'ex-candidate à la présidentielle.
Extraits:
Vous parlez de la campagne de Ségolène Royal comme d'une "déflagration".
Que ce soit sur la stratégie, la méthode d'action et les thèmes choisis, elle a eu faux sur toute la ligne. Elle a été imposée par les sondages et les médias. C'était un leurre. Elle a d'ailleurs joué et joue encore totalement perso. Et n'a tiré aucune leçon de la campagne. Ce qu'elle appelle son autocritique se borne à dénoncer ceux du parti qui ne l'auraient pas soutenu et l'impréparation dont elle aurait été victime. Comme toujours, elle s'épargne et ne peut pas se remettre en cause. Ce qui la rendra incapable de rebondir. Je ne lui reconnais qu'un mérite. Sa détermination au service de sa seule personne. Car elle n'a aucun sens du collectif.
Une seconde candidature Royal vous semble impensable ?
Ce qui s'est passé est irréversible. Et lorsque je dis "Au revoir Royal", c'est qu'il faut tourner la page. Sous prétexte de rénovation et de modernisme, elle a opté pour une ligne de complicité idéologique avec la droite. Avant elle, Jean-Jacques Servan-Schreiber et Gaston Defferre s'y étaient essayés. En pure perte. C'est un fourvoiement, une impasse qui prive la gauche de ses repères fondamentaux et de la victoire électorale. Elle a fait le lit de l'ouverture. Dois-je rappeler que Bernard Kouchner et Jean-Marie Bockel ont été ses premiers soutiens. Où sont-ils aujourd'hui ?
Elle a tout de même fait un score de 47 % ! En 2002, Lionel Jospin n'avait même pas dépassé le premier tour.
47 %, c'est un seuil minimal contre la droite et pourtant Ségolène Royal a bénéficié, à plein, du réflexe du vote utile. N'importe quel socialiste aurait fait ce score. Le total des voix de gauche sous Jospin a été supérieur au total des voix de gauche sous Ségolène Royal qui a fait fuir des électeurs socialistes vers Bayrou. Face à Ségolène Royal qui n'a même pas été capable de reprendre à son compte le thème de la rupture, Sarkozy a fait un des meilleurs scores jamais obtenus par la droite.
"Elle s'illusionne lourdement sur les soutiens dont elle croit bénéficier"
On n'a guère entendu d'autres voix que la sienne pendant la campagne. Où étiez-vous passés ?
Nous avons tout tenté pendant la phase préparatoire pour empêcher ce qui se préparait. Après c'était trop tard, nous ne pouvions pas prendre le risque de faire perdre plus encore notre camp. Ce décalage entre le PS et le peuple de gauche vient de plus loin. Déjà, on l'avait vu lors du "non" au référendum européen. Fidèle à sa tactique d'étouffoir, François Hollande stérilisait tout débat et faisait un chantage constant sur l'unité que nous devions afficher. Nous avons vécu des mois de tension interne maximum, beaucoup d'entre nous pressentaient que nous courrions à la catastrophe.
N'enterrez-vous pas un peu vite Ségolène Royal ? Elle n'a pas l'intention de laisser sa place.
Sa place, mais quelle place ? Si je ne m'attends pas à ce qu'elle tombe comme un fruit mûr, car elle va s'accrocher dur, je crois qu'elle s'illusionne lourdement sur les soutiens dont elle croit bénéficier à l'intérieur du parti. Que ce soit auprès des élus ou des militants. Les Gaëtan Gorce, Manuel Valls, Vincent Peillon, Arnaud Montebourg prennent déjà, plus ou moins, leurs distances. Ce ne sont plus que des soutiens flottants, prêts à jouer leur carte personnelle dès que l'occasion s'en présentera. Ils sont encore vaguement solidaires mais ils entendent la colère des militants, le dépit de ceux qui ont l'impression d'avoir été menés en bateau, floués, anesthésiés, utilisés au service d'une seule personne et non d'une cause. Les socialistes aujourd'hui sont dans l'expectative, d'autant que la période Hollande s'achève mi-2008. Mais la relève n'apparaît pas encore.
Comment reprendre la main ?
En retrouvant nos valeurs fondamentales. En travaillant dans une dynamique unitaire : le PS, le PC, les Verts, le MDC, les militants syndicalistes, les associations de gauche. Il y a là un vivier immense, fertile, prêt à travailler, autour d'un vrai programme. Il faut parler au peuple de gauche qui est parti vers Bayrou et même vers Sarkozy par désarroi, par manque de corpus idéologique. Dans les années 1970, le total des militants de gauche représentait près de 500 000 personnes. Contre à peine 300 000 aujourd'hui. L'avenir de la gauche passe par un travail de fond que sont prêts à faire Laurent Fabius, Alain Vidalies, Jean-Luc Mélenchon, Henri Emmanuelli, Benoît Hamon. Et d'autres... Le club de réflexion Gauche Avenir se réunit mi-septembre à Paris pour reprendre l'initiative. Il faut rouvrir des débats essentiels: le refus de libre-échangisme, le retour à une économie mixte, la relance de l'industrie dans notre pays, un changement de cap en Europe, de nouveaux droits comme celui au logement, un nouveau pacte républicain... Le champ est large. Nous devons redevenir le parti du monde du travail.
Un pavé dans la marais poitevin. Adieu Royal!
Propos sur "la décomposition et l'hémorragie" du PS
Mot de l'éditeur sur l’ouvrage :
Marie-Noëlle Lienemann, entretien avec Philippe Cohen
Depuis le 6 mai, on nous raconte une histoire à dormir debout : la gauche a éradiqué la tribu des éléphants qui plombait le PS et imposé une candidate moderne et populaire grâce à une potion nouvelle, la démocratie participative. Bref, il n'a manqué que du temps à Ségolène Royal. Voila pourquoi il faut lui confier les rênes de la gauche pour qu'elle la conduise à la victoire en 2012.
Elle devant, tous derrière en rang et admiratifs. Cette "imposture Royal", Marie-Noëlle Lienemann, député européenne et militante de longue date, a décidé de la dénoncer, avec l'aide d'un dynamiteur en chef d'icônes -du Monde à Sarkozy en passant par BHL - Philippe Cohen.
Son récit, nourrit d'anecdotes et de petits secrets de famille socialiste -notamment ceux entendus chaque semaine aux réunions du Bureau National du PS- montre comment le couple Hollande-Royal a mené le PS à une ruine militante, morale et idéologique. Les scores électoraux du PS font encore illusion, et Royal, pur produit de la télé-démocratie, masque la faillite des idées d'une gauche devenue inaudible, incapable d'inventer une stratégie et des solutions face à la mondialisation et au délitement de la Républi-que, une gauche qui a tout misé sur une improbable alliance entre bobos et exclus, ignorant ainsi la majorité du pays. Marie-Noëlle Lienemann démonte un à un tous les échafaudages friables d'un parti dénaturé, à la fois syndicats d'élus et réserve de technocrates. Sa colère rageuse et argumentée n'épargne personne, grâce à Philippe Cohen qui la pousse à aller jusqu'au bout de cette radiographie : Oui, il faut tout changer à gauche pour reconquérir la confiance d'un peuple déboussolé et de classes moyennes apeurées. On ne ressort pas intact de ce dialogue musclé.
Grand journaliste d'investigation, Philippe Cohen est l'ancien rédacteur en chef d'Info Matin et ex-rédacteur en chef adjoint de Marianne. Il est l'auteur du fameux La Face cachée du Monde avec Pierre Péan (2003), BHL (2005), La Chine sera-t-elle notre cauchemar (2006) avec Luc Richard, etc...
Marie-Noëlle Lienemann est députée européenne de la région Nord-Ouest. Elle est entre autre l'auteur de Ma part d'inventaire (2002) aux éditions Ramsay.
L’ouvrage est à paraître jeudi 30 août chez l’éditeur Perrin pour quelque 13€50
Un pavé dans le marais poitevin, qui éclabousse jusqu'à la rue de Solférino....
Ce n'est pas qu’un ‘Au revoir’, Royal, c’est un 'adieu'!
Ils l’ont assez vue ! Il faut tourner la page…En attendant, tournons les pages de l’excellent livre de la camarade Lienemann.(ci-contre)
La députée européenne socialiste Marie-Noëlle Lienemann affirmait la semaine dernière dans un entretien au ‘Journal du dimanche’ : "Que ce soit sur la stratégie, la méthode et les thèmes choisis, (Ségolène Royal) a eu faux sur toute la ligne" au cours de la campagne présidentielle.
Cette proche de Laurent Fabius accuse l'ancienne candidate socialiste d'avoir joué "totalement perso" et de n'avoir "tiré aucune leçon de la campagne". Marie-Noëlle Lienemann condamne Sa Cynique Majesté Royal. "Ce qu'elle appelle son autocritique se borne à dénoncer ceux du parti qui ne l'auraient pas soutenue et l'impréparation dont elle aurait été victime".
Pour la députée européenne, qui se prépare à sortir un livre intitulé 'Au revoir Royal' (et dont PaSiDupes vous proposera les ‘bonnes feuilles’), "il faut tourner la page".
Selon elle, le soutien dont bénéficiait Royal auprès des militants s'effrite et les moules ('moules frites', OK ?) "Gaëtan Gorce, Manuel Valls, Vincent Peillon, Arnaud Montebourg prennent déjà, plus ou moins, leurs distances".
Les ‘Royal-boys’ n’ont pourtant pas pu trouver mieux, puisqu’elle est la meilleure… De source bien (mal) informée, ils formeraient un groupe :les Full Monty…
Dans les rédactions, on les appelle plutôt le Village People!
Le Foll met les pendules à l'heure: la cloche de rentrée peut sonner. Il déplore l'absence de dirigeants PS... Les prétendants à la direction font faux bond.
Qui gouverne le PS ? Le directeur de cabinet !
Le bras gauche de François Hollande, Stéphane Le Foll, a pointé lundi les absents qui ont envoyé un mot d’excuse pour la rentrée à l'université d'été du PS à La Rochelle, le week-end prochain, estimant que leur "place", c'est de "débattre dans les instances" du parti. Les dirigeants socialistes bouderaient-ils le Poitou-Charentes et sa … présidente, selon la légende unanimement vénérée : on dit pourtant qu’ils sont vénères !
Interrogé au cours du point presse de rentrée sur la défection annoncée de Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius ou Martine Aubry -seulement promue au rang de 'prétendante' pour les besoins de la cause ou de la démonstration, puisqu'elle a a une excuse- , Le Foll Stéphane ferme les yeux sur celle celle du premier nommé, "en campagne" pour le poste de directeur général du FMI. Il a aussi convenu que la braderie de Lille, ville dont Aubry est le maire –et non pas la députée…-, "est un événement important" localement, qui coïncide cette année avec La Rochelle. Reste donc Fabius, qui fera des heures de colles.
Le directeur de cabinet de Don Juan-Hollande a cependant souligné qu'"on ne peut pas rénover le Parti socialiste sans participer à tous ses événements, qui sont autant de lieux de débats et de capacité de trouver des solutions".
Selon lui et visant maintenant Sa Cynique Majesté Royal, il a considéré qu’ "on ne peut pas trouver des solutions tout seul dans son coin. Il faut être dans un travail collectif. L'université d'été est devenue un élément traditionnel de rentrée du Parti socialiste, en conséquence de quoi, la place des leaders du PS, comme des militants, c'est d'être là, de débattre dans les événements et les instances du PS".
Le professeur Le Foll fixe les règles à venir (les 'règles de la transparence', probablement...). Sans concertation, avant l’ouverture de cette ‘université’, le député européen a aussi insisté sur le fait que "la rénovation du Parti socialiste passe par le respect des décisions, en particulier quand elles sont tranchées majoritairement par les militants", rappelant que ce qui fait débat sera sanctionné par des votes lors du prochain congrès, après les élections municipales de mars 2008. Je ne veux voir qu’une seule tête.
Commentant la rentrée politique de la femme battue, Marie-sEGOlène Royal, samedi et celle des "rénovateurs" (Arnaud Montebourg, Manuel Valls, Gaëtan Gorce...) dimanche, Stéphane Le Foll a jugé que "la tonalité était la bonne". Sans dire à qui il songeait plus précisément, il a néanmoins affirmé qu'"on ne peut pas vouloir rénover le Parti socialiste en étant plus dur avec (lui) qu'on ne l'est avec le gouvernement". Le terme ‘rénover’ ne désignerait-il pas néanmoins les ‘jeunes lions’ plutôt que la ‘vieille dinde’ ? "C'est quand même un problème". Le PS est un problème, mais surtout, il en a un, voir plusieurs.
Selon lui et visant toujours sa cible, "il faut retrouver le sens du collectif, le respect de ce qu'est le PS dans ses instances, ses événements et même de ce qu'est le premier secrétaire". Silence dans les rangs ! A la veille des débats de l’université d’été socialiste, "c'est quand même un problème", comme dit Le Foll Stéphane…
A qui veut des éclaircissements sur les ‘débats participatifs’, il répond : "On peut discuter, contester ce qu'a pu faire François Hollande, on ne peut pas toujours non plus être dans une campagne contre le premier secrétaire. Il y aura un congrès pour cela (...) On ne peut pas dévaloriser un poste qui est celui de premier secrétaire tout en voulant devenir premier secrétaire. Respectons les lieux de débats, respectons les personnalités du PS", a grondé le maître.
Fallait-il le préciser ? La ‘république du respect’ au PS, en somme. Mais c’est pour quand ?
Le ministre de Jospin rendra-t-il sa carte du parti?
L’ancien ministre de l'Education nationale de Lionel Jospin pourrait bientôt quitter les rangs du PS, après avoir été membre du Parti socialiste pendant trente-quatre ans. D'après Le Parisien de ce lundi, Claude Allègre ne renouvèlera pas sa cotisation au 1er janvier prochain. Même si l'ancien ministre se considère toujours comme un "homme de gauche", il estime que le PS "ne travaille plus" et trahit son histoire et son idéal.
Il s'apprête d'ailleurs à publier un récit très critique envers le parti auquel il adhère depuis 1974: ‘La défaite en chantant’. Il y revient sur les 35 heures, l'échec de Lionel Jospin en 2002, la rupture Royal-Hollande et la dernière campagne présidentielle, qualifiée de "désastre". L’incapacité de Sa Cynique Majesté Royal à endosser la responsabilité de l’échec du PS est manifestement pour beaucoup dans l’intention de Claude Allègre.
De quoi inciter les guignols du PS à l’introspection ?
L’hypocrisie de la gauche pue autrement plus.
Pour donner satisfaction aux commerçants et à la population éprouvés, le maire d’Argenteuil prend des arrêtés contre la mendicité chaque année, depuis …2005 ! C’est dire qu’il a affaire à une opposition déterminée et organisée qui importe des SDF jusqu’au point de rupture. Le 6 août dernier, la mairie a pris un nouvel arrêté interdisant la mendicité dans le centre d'Argenteuil pendant l'été jusqu'en 2012. Cet arrêté fait l’objet d’une nouvelle requête en annulation déposée à la préfecture par Valentin Texeira, militant … des Verts. Et le PS ne reste pas coi, on s’en doute. Lamdaoui, son candidat parachuté et battu à la législative bien que membre du Bureau national, indiquait pourtant –bien que battu– au journaliste du JDD que « les militants, les habitants des quartiers ne veulent plus assister à des querelles d’ambitions ridicules et personnelles. » Lamdaoui n'y participe évidemment pas; même qu'il ne les anime pas... Ils sont nombreux sur le coup, la bouche en cœur et le cœur sur la main.
«Un carton de produits répulsifs a été acheté en juillet. Les agents de la voirie devaient le diffuser dans le centre, où il y a des SDF, que la police municipale devait préalablement éloigner», a expliqué un agent de la mairie qui préfère rester anonyme… La parole n’est pas libre. Ce témoignage souligne qu’il s’agissait seulement d’éloigner les SDF.
Le répulsif a finalement été donné aux agents d'entretien du centre commercial Géant du centre d'Argenteuil pour qu'ils le diffusent eux-mêmes. Quant à la direction du centre commercial «Côté Seine» elle a précisé que le produit «communiqué par la mairie» avait été diffusé au niveau des sorties de secours de la galerie marchande où des SDF ont leurs habitudes. La sécurité de la clientèle était en jeu, dans l’hypothèse d’une évacuation d’urgence.
Le témoin poursuit. «C'est un produit pas dangereux qui laisse une rémanence nauséabonde pendant plusieurs semaines. On l'utilise normalement pour éviter que des gens en état d'ébriété ne stationnent près d'endroits dangereux, sous les ponts ou près des routes», a expliqué le responsable du fabricant. Plus banalement, le produit devait dissuader les SDF d’uriner dans les espaces publics.
Le grésil, longtemps utilisé dans les toilettes publiques, est aussi nauséabond mais n’a jamais provoqué de rétention d’urine, ni aucune campagne lorsque leurs aînés y étaient exposés. Ce produit est encore en vente en droguerie ou même en supermarché. Il est jugé intéressant à faibles doses ; il est pourtant toxique à hautes doses, et éventuellement allergène. Alors, avec le malodore, pas de quoi faire un flan, ou … une tinette !
Ou les collectivistes de gauche ne pratiquent pas assez la vie en collectivité et les lieux publics pour parler en connaissance de cause, ou ils ont la narine délicate. Ou les deux !…
Pas de souci ! La campagne des extrémistes de gauche est jugée à sa juste valeur par l’opinion. Très sollicitée depuis la campagne présidentielle par les attaques incessantes de la gauche, l’opinion apprend à faire la part des choses entre réalité et manipulation. Les sondages favorables à la candidate socialiste sont apparus mensongers et les résultats nettement en faveur de Nicolas Sarkozy lui ont montré que les médias avaient joué un jeu partisan qui faisait peu cas du sentiment de la France profonde.
Or, les Français ont eu à croiser des SDF dans leur vie quotidienne. Ils ont vu leur nombre grandir et ont constaté qu’ils ne parlaient pas toujours une langue commune. Ils ont souvent été sollicités pour apporter leur aide, voire harcelés. Certains ont proposé du travail -de jardinage, par exemple- plutôt qu’une pièce dépensée en alcool, mais des SDF leur ont opposé des refus. Parfois, des sans domicile fixe forcent aussi la main en réclamant de grosses pièces. D’autres passants ont reçu des insultes. La plupart ont été incommodés par les odeurs. A Aix-en-Provence, une habituée des pelouses de l’Office du Tourisme faisait ses besoins en plein jour au vu de tous.
Mais les officiels de la bien-pensance sont manifestement des privilégiés et n’ont rien vécu de tel à proximité de leurs domiciles ou sur le chemin de l’école de leurs enfants. Ils s’indignent donc, comme ils s’indignèrent que les autorités cachent aux enfants la vue des prostituées.
Le forum de 20minutes affiche pourtant le témoignage représentatif d’une large portion de la population, celui de Itou, entre autres: « Je me rappelle que les parisiens du canal St Martin en avaient ras le bol de tous ces SDF qui encombraient leur[s] trottoirs, accumulant vomis, et tous autres détritus, y compris les excrément[s] humains se mélangeant avec ceux de leurs animaux. Je pense qu'il faut laisser expérimenter avant de critiquer systématiquement. » Le même utilisateur ajoute : «La mairie de Paris, socialiste, qui avant les vacances laissait crever les SDF a réussi à trouver des fonds pour Paris Plage. Mais il paraît que les SDF y étaient interdits car malodorants et faisant trop tache vis à vis des touristes. »
Hypocrisie, mais récupération aussi.
Voici un échantillon d’appel à la révolte qu’on peut trouver sur blog :
BOYCOTT TOTAL DE LA SOCIETE F****** ET DE SES PRODUITS TANT QU'ELLE N'AURA PAS RETIRE DE SON CATALOGUE LE « MALODORE » ET QU'ELLE N'EN AURA PAS CESSE LA FABRICATION
CETTE FOIS CA SUFFIT
CONTRE LA GUERRE FAITES AUX PAUVRES REVOLTONS NOUS
Invitation à la dénonciation
nous appelons tout-es les salarié-es et syndiqué-es des entreprises du secteur du nettoyage a communiquer sur le réseau des médias libres les entreprises qui utiliseraient ou qui auraient recours même ponctuellement a des produits fabriqués ou distribués par la société F******* , et a refuser de les utiliser .
Ce sont les mêmes qui dénoncent les pratiques sinistres d’un autre âge, en temps de guerre, ou les bracelets électroniques, ou les caméras de surveillance, enfin tout. Leurs pratiques sont-elles tellement plus reluisantes ?
Voilà aussi un slogan type : Guerre contre les pauvres
émanant d’excités qui par chance n’ont eu à souffrir d’aucune guerre, ni d’aucune ‘rafle’, puisque la gauche radicale a le langage hyperbolique des inconscients prétentieux.
Appel à réprésailles, comme au bon vieux temps :
« Voici donc les coordonnées trouvée[s] via n'importe quel moteur de recherche de la société F******* qui n'hésite pas a commercialiser des produits « anti pauvres » et anti Sdf. »
Nous ne participons pas à la délation. D’autant que le produit n’a pas été conçu dans ce but ! Les auteurs doivent pourtant savoir ce qu’est le détournement d’information…
L’affaire dégénère en lutte des classes…
« nous appelons les rares « élus » ( sans grandes illusions toutefois) qui auraient encore un tant soit peu une conscience de classe , et qui sauraient encore ce que veut dire le mot SOLIDARITE et respect de l'autre et de l'être humain veut dire, a cesser et rompre tout contrats »
Récupération, qui parle de récupération ? Peut-on qualifier de récupération, une action subversive créée de toutes pièces ?
Selon l’agent municipal, d'autres collectivités utilisent «Malodore» à cet effet. Ces municipalités sont invitées à se faire connaître : nous ne publierons pas,
sauf surprise !…