POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

vendredi 30 octobre 2009

Enfin plus de moralité dans les régimes fiscaux des sportifs professionnels ?

Mais à quand ceux des journalistes ?
Clichés et a priori
de la lutte des classes ringarde

Salaire d'un footballeur de Ligue 1


En moyenne, un joueur évoluant en Ligue 1 touche 40 000 euros par mois, soit 480 000 euros bruts par an. Ce chiffre cache évidemment de grandes disparités. Les clubs restent très discrets sur les sommes versées à leurs joueurs.
Selon les chiffres du magazine France Football, sur la saison 2005-2006, c'est le rebelle Fabien Barthez qui pointait en tête des gains de Ligue 1 avec près de 3 millions d'euros annuels versés par l'Olympique de Marseille. Un salaire qu'il a dû nettement réviser à la baisse avec son arrivée à Nantes... Derrière lui figuraient les Lyonnais Juninho (2,76 M€/an), Wiltord (2,65 M€/an), Diarra (2,6 M€/an), Pedretti (2,58 M€/an), les Monégasques Marco Di Vaio (2,4 M€/an), Javier Chevanton (2,1 M€/an)...

Et Vikash Dhorasso qui a tenu à apporter publiquement son soutien à Sa Cynique Majesté Royal: « Ségolène parle de solidarité, de justice sociale, d'entraide, ... », combien palpe-t-il, pour exprimer sa solidarité avec les Smicards ?

Quant à Lilian Thuram, ancien champion du monde 98 et soutien en sous-main de l'amère Royal, combien avoue-t-il ?
Zinedine Zidane
, mais la tête nous en tourne...

En Ligue 2, les salaires de misère s'échelonnent entre 2 015 et 20 000 euros par mois.

Marie-George Buffet, ministre communiste des Sports, avait préservé les « niches fiscales » des sportifs dorés sur tranche. L'Assemblée mettent bon ordre aux inégalités fiscales.

Les députés ont en effet décidé jeudi de mettre fin à certains avantages fiscaux des sportifs professionnels, au premier rang desquels les footballeurs, au grand dam des députés UMP anciens sportifs comme David Douillet et Jean-François Lamour, lequel s'en mélange les crayons sur les boutons de vote électronique.
Les deux députés UMP et anciens champions olympiques, Jean-François Lamour et David Douillet, tout juste élu dans les Yvelines, désapprouvent.

Un amendement d'Yves Bur (UMP), finalement soutenu par les ministres Roselyne Bachelot (Santé) et Eric Woerth (Budget), a même déjà été adopté en ce sens par 91 voix contre 22 dans le cadre de l'examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2010.
Concrètement, la mesure prévoit de mettre fin au 31 décembre 2009 à des exonérations fiscales liées au "droit à l'image" des sportifs, un dispositif voté en 2004 et censé disparaître en 2012.

L'opposition va -t-elle découvrir que les députés UMP ne se font pas entre eux les cadeaux que le PS accordait aux siens ?

jeudi 29 octobre 2009

Bayrou fricote toujours avec Désirdavenir Royal

Mais aussi avec … le tripoteur de braguettes

Comment Valls, Hamon et Montebourg peuvent-ils tolérer ces mœurs-là ? !
Tout fout le camp, jusqu'à la vertu des socialistes...

Le président du Mouvement démocrate (MoDem) François Bayrou a confirmé jeudi avoir récemment rencontré Désirdavenir Royal, l'ancienne candidate socialiste battu comme plâtre à la présidentielle.
"J'ai rencontré Ségolène Royal comme je rencontre tous les responsables politiques en France qui ont une responsabilité dans le débat qui est devant nous", a banalisé le peu courtois dirigeant centriste sur RTL.

L'insasiable Zizou-Bayrou a même eu plusieurs contacts téléphoniques récents avec le chef de file d'Europe-Ecologie Daniel Cohn-Bendit, avec lequel il avait eu une altercation lors d'un débat télévisée aux dernières élections européennes, mais les fuites ne disent pas si le Béarnais a répondu aux sollicitations de Dany-le-Rouge : il ne peut éternellement entretenir le doute jeté par Sa Cynique Majesté Royal, lorsqu’elle avait voulu monter chez lui, sur ses craintes de « panne sexuelle...

Un ménage à trois, c’est tendance !

Le leader écologiste, comme l’amère Royal, ont tous deux pris position en faveur de l'ouverture d'une offre amicale d’achat sur le MoDem, la PME de François Bayrou, dans la perspective des régionales prochaines.
"Est-ce-que nous allons accepter que le régime qui est en place marque le pays de son empreinte pendant dix ans? Il y a beaucoup de gens qui s'inquiètent, y compris dans la droite républicaine française. Tous doivent avoir quelque chose à se dire et je parle à tous", a conclu F. Bayrou.

La campagne de la peur développée par Marianne, son soutien médiatique pendant la présidentielle, s’est délitée en campagne sur l’inquiétude supposée des Français.
Savoir si ce ne serait pas plutôt l’inquiétude de voir réussir les manigances et compromissions des trois larrons…

France: Ph. Séguin nourrit la polémique sur le coût de la présidence française de l'UE

Les sommets internationaux auront-ils bientôt lieu à la baraque à frites?
« Pas très glorieux », le Grand Palais ?

Kebab, pour Mister Prime Minister ?

Un rapport a été commandé à la Cour des comptes, par le président de la commission des Finances du Sénat, Jean Arthuis, président de l'Alliance centriste, issu de l'éclatement de l'UDF. Elle a pour ambition de préparer la refondation d'une structure politique, réunissant les actuelles forces politiques centristes issues de l'UDF (Mouvement démocrate, Nouveau Centre, Avenir démocrate, Parti radical, etc.) Il rassemble les députés européens Thierry Cornillet (ex-MoDem, Parti radical) ou Jean-Marie Cavada, et les sénateursMichel Mercier, président du groupe Union centriste ou Jean-Claude Merceron .

L'UMP Philippe Séguin ne sait pas visiblement mis au régime, mais en revanche, le socialiste Jean-Louis Bianco a manifestement englouti un pâté pas frais.

Le premier président de la Cour des comptes, Philippe Séguin, a durement critiqué jeudi les dépenses de la présidence française de l'Union européenne au second semestre 2008, alimentant une polémique lancée par l'opposition.

"Il y a eu un certain nombre de dérives et un certain nombre d'erreurs", selon Ph. Séguin sur Europe 1, commentant le rapport sur la présidence française de l'UE publié la semaine dernière par la Cour des Comptes, entre autres chargée de contrôler les dépenses de l'Etat français.

L'oppo-
sition et une partie de la droite ont fait leur quatre heures de ce rapport, dans le sillage du député apparenté PS René Dosière. Le parlementaire, déjà à l'origine d'une charge contre l'augmentation des dépenses de l'Elysée depuis l'arrivée de Nicolas Sarkozy en 2007, avait lancé mardi la polémique sur des dépenses jugées "insupportables et inacceptables". Un débat largement repris par la presse britannique.

"Avec Nicolas Sarkozy, les économies c'est pour les élus locaux, les dépenses somptuaires pour l'Elysée", a caricaturé jeudi le député PS Jean-Louis Bianco.
Voir ci-contre le Palais des Congrès de Lyon.

Tout en soulignant des "progrès" par rapport aux trois jours du sommet de Nice des 7, 8 et 9 décembre 2000 organisé sous la présidence française de Jacques Chirac, Ph. Séguin a lui déploré des "opérations mal programmées", une absence "de véritable stratégie" et des "décisions souvent tardives". Conséquence : "pas d'appel d'offres", pas de concurrence. "On a improvisé et les fournisseurs s'en sont par exemple donné à coeur joie", a-t-il critiqué, estimant qu'"on aurait pu avoir des prestations pour un tiers moins cher".
Centre Kleber

Le rapport pointe particulièrement du doigt "l'aménagement exceptionnel" du Grand Palais à Paris (lien Wikipedia ) à l'occasion du Sommet de l'Union pour la Méditerranée (UPM) du 13 juillet 2008. Ce seul sommet a coûté 16 des quelque 175 millions d'euros de la présidence française de l'UE.

  • Dosière se douche tous les combien ?
    L'aménagement du Grand Palais (location, montage, démontage…), qui a accueilli ...44 chefs d'Etats et ...2 000 journalistes, a coûté 7 millions d'euros, selon Philippe Seguin. Et au centre de cette polémique, "l'installation d'une douche [dite] présidentielle" pour 4 heures et un coût de 245.000 euros, selon le député apparenté socialiste René Dosière qui a a lancé le sujet mardi.
  • Faux rétorque, Philippe Séguin
    Cette somme a servi à l'aménagement d'un espace de bureaux et salons dont "les douches ne sont qu'un élément". Et elles n'étaient pas destinées en particulier au Président. Toutefois, Philippe Séguin juge que "c'était absurde d'avoir des douches" qui n'ont au final pas servi. On a contrôlé la consommation d'eau ?

    Les hôtes de la France sortiront désormais leur casse-croûte du sac

    Le dîner du 13 juillet, restauration et aménagement compris, a représenté "un total de 1.072.437 euros pour 200 personnes, soit 5.362 euros par invité", souligne le rapport. En revanche, il y a bien eu des douches aménagées, mais pas pour 245.000 euros, comme l'avait assuré dans un premier temps et non sans malignité par l'expert socialiste Dosière.
    Encore faut-il préciser que les 30 000 m² du no 19 de l'avenue Kléber (XVI e arrondissement ) qui fut l'ancien hôtel Majestic, où sous l'Occupation, le haut commandement militaire allemand s'était installé et qui a abrité le siège de l'UNESCO, a aussi hébergé des services du ministère des Affaires étrangères, notamment le Centre des conférences internationales, avant d'être vendu par l'État français pour 460 millions d'euros à la société d'investissement publique du Qatar, Qatari Diar, qui doit le transformer en hôtel de luxe

    Bref, "ça n'a pas été un épisode très glorieux du point de vue des finances publiques". Mais surtout, l'ex-président de l'Assemblée nationale Séguin regrette de n'avoir "aucun moyen, s'il y a des responsables, de les sanctionner".

    Autres choix 'glorieux' de Ph. Séguin
  • Au-delà du sommet de l'UPM, Ph.Séguin critique certains choix budgétaires du gouvernement, l'accusant de "liquider les bijoux de famille". Il cite l'absence de centre de conférence international à Paris après la vente du centre Kléber, qui a conduit à devoir aménager à grands frais du Grand Palais pour le sommet de l'UPM, avec cinq salons d'échanges bilatéraux, par exemple, et les douches n'étaient pas réservées au Président Sarkozy comme on l'a affirmé: il a encore le privilège exorbitant d'avoir les siennes à l'Elysée.
  • "Il y a une politique immobilière et cette politique, ce n'est pas de vendre les bijoux de famille, c'est de vendre l'immobilier inutile", a rétorqué le ministre du Budget Eric Woerth sur la chaîne i>Télé.
    "On ne peut pas dire, d'un côté, il faut réduire les déficits, et de l'autre, quand on vend de l'immobilier inutile, quand on concentre les administrations, ce n'est pas une bonne idée", a-t-il relevé.
    M. Woerth avait déjà fait valoir mercredi que la France n'avait "pas à rougir", soulignant qu'elle avait dépensé moins que les 189 millions d'euros prévus initialement.
    Quant au coût par habitant, il est moindre pour la France que dans la plupart des autres pays, avait-il plaidé : 2,40 euros par Français et 6,70 euros par habitant au Portugal.

    République en peau de lapin: une polémique de plus

  • Le 28 février 2007, le Premier ministre, Dominique de Villepin, déclara que l’objectif de la vente était « d’aboutir à un parc moins onéreux et mieux adapté au service public, grâce à une gestion immobilière plus stratégique ».
  • Le 28 juin 2007, Richard Yung, sénateur socialiste des Français établis hors de France,avait interrogé le ministre des Affaires Etrangères et européennes sur la vente du centre des conférences internationales de l’avenue Kléber et son impact sur les sessions de l’Assemblée des Français de l’étranger qui s’y tenaient habituellement. La réponse du ministre du 2 août lui sembla, selon ses propres termes, « rassurante pour les futures réunions de l'AFE ».
  • Même si les prestations payées pour le sommet de l'UPM auraient pu coûter environ "un tiers moins cher", "l'organisation budgétaire a été plus rigoureuse et les créations d'emplois ont été limitées et temporaires", a tenu à souligner le président de la Cour des comptes, s'étonnant de cette polémique tardive.
  • mercredi 28 octobre 2009

    A Martigues, les grévistes de La Poste ne font pas 59% de ravis

    La colère des usagers monte, selon La Provence

    Lycéens en vacances ou postiers grévistes ?

    Lire l'article de La Provence publié le mercredi 28 octobre 2009 à 11H52

    La grève des postiers au point mort,
    les usagers s'impatientent


    Hier, deux semaines après le début du conflit, les agents ont de nouveau manifesté.


    Le conflit des postiers s'enlise. Depuis plus de deux semaines, 35 salariés du centre de tri de Martigues Ferrières sont en grève. Ils se battent sur deux fronts. D'une part, ils soutiennent deux de leurs collègues: Fabien, qui vient d'être licencié, et Sébastien, qui, menacé de révocation à la suite d'une altercation avec son supérieur hiérarchique, est en grève de la faim depuis quinze jours. Des sanctions "injustifiées" et "arbitraires" selon les grévistes qui réclament leur réintégration. D'autre part, les grévistes dénoncent la nouvelle organisation du travail, appelée Facteur d'avenir, lancée en août à Martigues. "Cela accroît considérablement la charge de travail des facteurs, déplore Serge Saby, représentant départemental Sud PTT, syndicat à l'initiative du mouvement [lien PaSiDupes]. Ils sont obligés de faire des heures supplémentaires qui ne sont pas rémunérées."

    Les grévistes réclament donc le paiement de ces heures effectuées depuis la nouvelle organisation de travail. Ils demandent aussi qu'un audit soit diligenté par un cabinet extérieur et indépendant. Ils refusent donc la proposition de LaPoste qui souhaitait mettre en place un groupe de travail en interne, composé de plusieurs postiers de Martigues. Bref, depuis plus de deux semaines, le conflit est au point mort. Et ne laisse personne indifférent. Ni les usagers (lire ci-dessous), ni les élus.

    Hier, une nouvelle manifestation s'est déroulée. Le président (socialiste] de la Région Michel Vauzelle a écrit au directeur de La Poste, Jean-Paul Bailly, lui demandant "de prendre des mesures d'urgence et notamment de restaurer le dialogue social avec les agents avant qu'un drame n'intervienne." [chantage ou incitation au suicide ?] De son côté, la Ville [communiste] soutient le mouvement: "Aujourd'hui, le conflit est en panne de dialogue. Nous souhaitons recevoir les parties en présence pour faire avancer ce dossier", a indiqué le premier adjoint Henri Cambessedes [PCF]. La CGT et le Parti communiste se sont également joints au mouvement [Le premier adjoint est donc de parti pris]. Tous dénoncent la dégradation des conditions de travail. Et tirent la sonnette d'alarme: "Si on ne fait rien, avançait hier une salariée [anonyme et militante, donc partisane] , il va se passer à La Poste ce qui arrive à France Telecom aujourd'hui". [confirmation de l'incitation organisée à la psychose] La direction, qui fait une distinction très nette entre le cas particulier du postier Sébastien [Osman, SUD-PTT] et les revendications sur l'organisation du travail, maintient ses propositions.


    Les témoignages des usagers

    Ceux qui soutiennent et ceux qui râlent
    Qu’ils soutiennent ou non le mouvement des grévistes, les usagers sont les premiers à en subir les conséquences. Certains s’impatientent et pestent lorsqu’ils trouvent leurs boîtes aux lettres vides chaque matin.
  • L’un de nos lecteurs, qui ne manque pas d’humour, nous écrivait récemment: "On le sait fort bien, les postiers se battent pour que le service aux usagers soit le meilleur possible. Leur grève n’a que ce motif! Alors, en raison du mécontentement certain d’au moins un usager de la Poste, je dépose un préavis de grève pour les mois de novembre décembre et janvier prochains. Cette grève portera sur les étrennes données en échange du calendrier habituel. Vive la privatisation de la Poste."
  • D’autres prennent leur mal en patience et se disent choqués de voir que "la Poste ne fait rien pour le facteur en grève de la faim."
  • Sur notre site internet (www.laprovence.com) aussi, les commentaires vont bon train. Pour daredevil [frère du gréviste de la faim ?], "on ne peut rester insensible. Ce qui lui arrive aujourd’hui cela peut vous arriver un jour." Gibe, lui [militant Sud-PTT ?], "espère que la situation va s’arranger pour ces employés mais vu la tournure que ça prend il serait utile de mettre les bouchées doubles, mobilisation générale, fermeture de toutes les Postes du pays avec la coopération de plusieurs secteurs d’entreprise, fermeture des mairies…"

    Ce qui ne plaît guère [euphémisme...] à Channie:
    "Voui, et moi j’attends mes colis bloqués sur le centre de tri de Martigues! Font ch… avec les grèves, on y est pour rien et c’est nous qui payons! Moi aussi j’ai des enfants à nourrir."

    Le système D [ou "service minimum", à dire vrai !] de la Poste

    Quatre jours après le début du conflit, La Poste a mis en place un plan de continuité du service public. Il s’agit d’un "centre d’entraide", autrement dit des renforts pour assurer le tri et la distribution du courrier. Une solution qui n’est cependant pas optimale, reconnaît la Poste. "L’objectif, explique la direction, est de distribuer du courrier deux à trois fois par semaine sur les tournées qui ne sont pas effectuées. Il y a donc deux à trois jours de retard."
    Selon la direction, les 11 tournées pour les entreprises ainsi que les 12 tournées colis sont assurées correctement. En revanche, sur les 40 tournées lettres, la moitié est effectuée correctement. "Les usagers peuvent poster leurs lettres car toutes les boîtes sont relevées chaque jour", insiste la direction [ce qui reste à démontrer] qui indique que 24 salariés étaient en grève hier.[sur deux bureaux de poste et plusieurs annexes de quartier] (source
    La Provence )

    LIRE l'article précédent : La Poste: boycottons le calendrier des postiers

    et un autre lien PaSiDupes : le service de la Poste n'est pas rendu

  • La Poste: boycottons le calendrier des postiers

    Les usagers, otages de la CGT et SUD-PTT, se rebiffent !
    Aujourd'hui, défendons La Poste contre elle-même
    Des forces intérieures maléfiques poussent La Poste au suicide.

    Devant certains bureaux de poste, les grévistes conservateurs ont distribué des tracts aux usagers, les invitant parfois à s'opposer au changement de statut de l'entreprise publique. A Martigues (lien PaSiDupes), ville communiste des Bouches-du-Rhône, un gréviste de la faim est au coeur d'un bras de fer que SUD-PTT a lancé contre la direction. Et depuis plusieurs semaines, les colis restent en souffrance et le courrier n'est plus distribué que deux fois par semaine. La colère monte dans la population.
    Les syndicats à l'origine des mouvements divers, qui représentent 95% du personnel (singulièrement la CGT communiste et SUD-PTT trotskiste), sont soutenus par plusieurs partis politiques de gauche dont le PS, diverses associations -Attac, DAL (Droit au Logement, quel est le rapport?), etc.- et la FSU des enseignants de gauche qui sont de tous les conflits sociaux. Tous ont lancé un appel collectif pour un débat public sur La Poste et un référendum sur le service public postal. Ils se sont prêté à la mascarade de la « votation citoyenne » (autre lien PaSiDupes) qui a d'ailleurs discrédité le mouvement.(Lire PaSiDupes)

  • A force d'auto-mutilations au fil des mouvements, des journées d'action et des grèves, le service public n'est pas en état de subir les assauts de la concurrence européenne.
    "Oui au service public, non au service à fric !", a-t-on un jour entendu crié par des manifestants à Tours en 2008. Mais ce 'fric' n'est pas pas la propriété des syndicats, ni même de La Poste: c'est le nôtre et nous voulons qu'il soit bien géré plutôt que jeté dans le Rhône par des grévistes, avec les sacs postaux!
  • Les obstacles dressés par la gauche oblitèrent l'avenir de La Poste face aux entreprises européennes concurrentes, mais aussi dans sa capacité à leur faire concurrence sur leurs propres territoires.
    Bien que favorables au traité européen, le PS et le MoDem jouent un double-jeu. Ils reconnaissent d'une part que l'Union européenne a voté l'ouverture des services postaux européens à la concurrence, mais participent d'autre part à la désinformation du PCF et des syndicats CGT et SUD, entre autres.

    Cette manipulation de l'opinion par la gauche est multiface

  • L'intox langagière

    =>
    L'opposition s'entête à employer le terme mensonger de 'privatisation', alors que celui de capitalisation serait plus honnête. Le changement de statut de La Poste en Société anonyme n'est nullement l'occasion de « casser » le service public. L'endettement de La Poste et la concurrence européenne nécessitent une ouverture du capital, mais l'Etat ne fait pas appel à des fonds privés, comme l'affirme la propagande mensongère de la gauche. L'Etat garde en effet le contrôle du service public de La Poste en faisant entrer dans son capital la Caisse des Dépôts et Consignations.
    Il s'agit d'une institution financière publique française créée en 1816. Placée sous le contrôle direct du Parlement, elle exerce des activités d'intérêt général pour le compte de l'État et des collectivités territoriales, mais elle a aussi des activités concurrentielles. Sa devise est « Foi publique ».

    => Sans ostentation, Libération admet la manipulation.
    « Vieux mythe français », La Poste « totem français: l’attachement au service public, cette incarnation de la République. Qu’on le pense menacé et les Français se hérissent: l’intelligence [le mensonge] du "Comité contre la privatisation de La Poste", qui proclamera la suite du combat aujourd’hui à 18 heures, a été de le montrer.» Le mensonge érigé en vertu...

  • L'intox médiatique

    =>
    Le mardi 22 octobre 2009, le porte-parole du NPA et une cinquantaine de postiers (photo ci-dessus) ont tenu symboliquement une assemblée générale dans le Palais Brongniart (La Bourse, dans le 2e arrondissement de Paris), au matin d’une journée nationale de mobilisation contre le projet de réforme du statut de La Poste... (photo)
    «La Poste va entrer en bourse, les postiers entrent dans la Bourse», telle était la formule d'Olivier Besancenot, postier et porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), parti politique trotskiste et non syndicat.

    => Le 22 septembre, le journal Libération transmettait le mot d'ordre du Che-Besancenot:
    « Les prises de parole ont tourné autour de l'idée d'une grève générale reconductible de tous les services de la Poste, au moment fin octobre-début novembre de l'étude du projet de loi devant le Parlement.
    «Chacun d'entre vous doit faire monter la sauce. Il faut que la question de la grève reconductible se pose (à ce moment-là) mais pas comme un baroud d'honneur», a souligné Gaël Quirante, responsable Sud à la Poste des Hauts-de-Seine. »
    Nous en avons donc encore pour jusque la fin du mois !

    => Le jour de l'animation de rue par les extrémistes de gauche, Libération était dubitatif, mais prudent, autant dire 'faux-derche': «Le succès de la "votation citoyenne" a rendu un peuple à la gauche. Malgré quelques malentendus. » Et l'autre peuple ?

  • Le débat politique

    =>Libération - Estrosi: "On a interrogé les gens sur un mensonge"
    "Il y a aussi un malentendu. Pour l’heure, La Poste n’est pas privatisable. "On refuse d’entendre ce qu’est réellement notre projet, rage le ministre de l’Industrie, Christian Estrosi. On a interrogé les gens sur un mensonge." La Poste doit certes devenir une société anonyme, mais uniquement contrôlée par des capitaux publics, ou par ses personnels. Et c’est l’Etat et la Caisse des Dépôts qui mettront 2,7 milliards d’euros au pot pour moderniser l’entreprise. Mais il y a l’expérience…
    Un grand mensonge français, qui a vu souvent des privatisations être précédées de simples réformes menées au nom de l’efficacité du service public. Seul le premier pas coûte, et on bascule vite dans le privé. France Télécom, GDF, EDF sont autant de témoins de cette évolution, où la gauche a eu autant sa part que la droite. [Quant au "sens de l'Histoire"...] C’est le gouvernement Jospin qui a privatisé France Télécom, pour permettre la naissance d’Orange, et l’investissement dans la téléphonie sans fil. C’était un impératif industriel. C’est devenu aujourd’hui – à la suite de la vague de sucides– une forme de repoussoir.
    Samedi, à Audincourt, Moscovici s’est fait reprocher par des communistes ces privatisations passées. "Il n’y a pas de lien entre France Télécom, qui vit dans un univers de concurrence, et La Poste, qui est par essence un service public national", plaide le socialiste. Mais le passé affleure, et chacun peut en jouer.
    "Mon projet garantit une Poste à capitaux publics ; si, par malheur, les socialistes revenaient au pouvoir, ils privatiseraient La Poste, évidemment, comme ils l’ont toujours fait", dit Estrosi. L’exchampion de moto fait aussi du judo dialectique.
    59 % des Français souhaitent un référendum sur La Poste, selon un sondage Ifop-Sud Ouest. C'était le 4 octobre, en pleine désinformation...

    => L'opposition mène un combat politique d'arrière-garde

    Des associations sans statuts en rapport avec le sujet se joignent aux partis politiques et syndicats d'opposition pour bloquer des bureaux de poste, en affaiblissant le service public et en prenant en otage les usagers, au risque de mettre des entreprises en difficulté et de créer des drames sociaux en périodes difficile de crise économique internationale.

    => Les syndicats reprochent au ministre Christian Estrosi de n'injecter « que » 2,7 milliards d'euros pour préparer le groupe à la concurrence européenne, mais, dans le même temps, ils plombent l'économie nationale.
    La gauche porte donc une lourde responsabilité dans les problèmes à venir de redressement de l'économie, de l'emploi et du pouvoir d'achat.

    Boycottons les calendriers de La Poste

    Un
    « autre peuple » de Français ne manquera pas d'exprimer sa façon de penser aux postiers preneurs d'otages.

  • C'était le temps où les postiers avaient le sens du service public

    Ils ont failli à leur tâche et écorné l'image flatteuse de La Poste

    mardi 27 octobre 2009

    Philippe Bilger: honte à Jacques Weber, sectaire et vulgaire

    Weber fait le Jacques et manque le virage de la soixantaine

    Qu'est-ce qui justifie l'ire de Philippe Bilger?

  • Ce magistrat, avocat général depuis 1999 et sexagénaire posé, à l'élocution lente et articulée s'échauffe est tout à fait inattendu, mais que d'autres restent placides l'est nettement moins.

  • L'artiste est-il excusable de ne pas réussir à négocier le cap des 60 ans ?
    Ce n'est pas le problème des honnêtes gens. Qu'il ait besoin de faire le bouffon ne suffirait pas à irriter l'avocat général Bilger. Alors, l'histrion est probablement en déficit de reconnaissance depuis qu'il s'est fonctionarisé de centre d'art dramatique en théatre de province. Qu'il souffre d'un cholestérol handicapant ou d'une prostate encombrante ne nous regarde pas, mais il semble bien que l'artiste sur le retour délocalisé à Nice, et interprète actuellement de grands textes qui le dépassent, a le sex-appeal en berne depuis qu'il joua complètement nu dans Le Malin Plaisir en 1975 ? Qu'y pouvons-nous ? Devons-nous le subir les fluctuations de son taux de PSA ?

    Grâce à ses écarts de langage, les jeunes théâtreux découvriront peut-être enfin l'insignifiance de son existence.
    Sa filmographie est certes copieuse mais de quelle oeuvre majeure peut-il s'enorgueillir? Pour en imposer d'autant plus sûrement qu'il ne peut se flatter d'aucun passage en conservatoire, fallait-il vraiment qu'il étalonne ses idées à une culture plaquée et qu'il en compense nécessairement les trous noirs par un verbe haut et des tirades aussi péremptoires et caricaturales que vulgaires.

    VOIR et ENTENDRE le « crétin » heureux de retrouver un public:




    Jacques'>http://www.dailymotion.com/video/xaw1t5_jacques-weberfrederic-lefebvre-est_news">Jacques Weber:"Frédéric Lefebvre est le plus con qui soit!"



    envoyé par lesgrandesgueules. - http://www.dailymotion.com/fr/channel/news">Regardez les dernières vidéos d'actu.





    Voici la réaction de Philippe Bilger




    Jacques Weber nous fait honte



    "Parce que le comédien-metteur en scène Jacques Weber a été invité aux "Grandes Gueules" sur Radio Monte Carlo (RMC), il n'aurait pas dû se croire tout permis.





    Parce que Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, n'hésite pas dans le débat public à dire ce qu'il pense et qu'il est devenu "la tête de turc" de beaucoup, on aurait le droit de le traiter d'une manière indigne ?





    De quelle légitimité les artistes tirent-ils donc les privautés qu'ils s'octroient pour détruire, fustiger et traîner dans la boue de leur langage des personnalités qui valent au moins autant qu'eux ?





    Jacques Weber, sans doute très fier de lui devant d'excellents animateurs que j'apprécie et qui n'en demandaient certainement pas tant, s'est permis de qualifier Frédéric Lefebvre de "le plus vulgaire... de crétin de service... du plus con... du plus effroyable qui soit pour parler à la population..." Il ne s'est pas arrêté là. Comme "la population est bête et imbécile, il faut un bête et un imbécile pour leur parler". Il a terminé en laideur : "Jamais vu un type pareil. A certains moments, le porte-parole de l'UMP lui donne envie de lui casser la gueule ! (nouvelobs.com, Le Post et Le Figaro.fr).





    Incidemment, on perçoit l'estime que Jacques Weber porte à ses concitoyens dont il est bien heureux que certains viennent voir ses spectacles. Quelle triste caricature de l'humanisme surexcité qu'il déverse quand il vient faire oeuvre promotionnelle, que cette bile méprisante qui renvoie le "peuple" au néant d'où il n'aurait jamais dû sortir, pour laisser toute la place aux élites !





    Ainsi, l'opposition intellectuelle et politique trouverait sa plus magnifique illustration dans ces mots de violence brute et humiliante ! Quel paradoxe d'entendre cet homme cultivé "se payer" Frédéric Lefebvre sur ce mode infiniment grossier que ce dernier - auquel on peut reprocher ses propositions, ses apologies ou ses provocations - n'a jamais exploité ni dans ses mots ni dans ses tournures ! L'UMP a de beaux jours devant elle si rien d'autre que cette outrageante déclaration ne lui est adressée !





    C'est une honte qu'on en soit arrivé là. Certes, je ne surestime pas l'influence de Jacques Weber mais il n'empêche qu'il bénéficie, pour certains, d'une aura, d'une influence qui devraient lui imposer un devoir de dignité et de tenue, qui n'exclut en rien la virulence du fond. Toutes les polémiques que l'actualité de ces derniers mois a suscitées (de Clearstream à l'EPAD avec Jean Sarkozy - il a réglé le problème sur France 2 - en passant par la lecture forcée de la dernière lettre de Guy Môquet et la critique des médias) méritaient-elles d'être ainsi ridiculisées, dévoyées par un ton si peu républicain, des insultes de type totalitaire qui s'acharnent à tourner en dérision haineuse l'homme faute d'avoir le talent de pourfendre ses idées ?





    La conséquence de cette misérable prestation - et j'en suis satisfait pour la démocratie - est que dans l'instant on préfèrerait avoir tort avec Frédéric Lefebvre que raison avec Jacques Weber. On aspire à défendre le premier quand le second est tombé dans l'indécence.





    Jacques Weber, en insultant de la sorte, avec ce degré zéro de la foucade, même pour les Grandes Gueules !, nous a offensés comme si nous étions tous Frédéric Lefebvre. La démocratie, c'est peut-être, pour l'humain, ce partage des honneurs et des offenses. Quoi qu'on en ait, au-delà de nos sympathies ou antipathies personnelles. On est sali par contagion.



    Jacques Weber nous fait honte.
    »





    Tout comme les journalistes qui font l'impasse sur ce type d'écart indécent d'un bouffi d'orgueil dont regorge le monde du spectacle.





    Conclusion:
    Weber n'épargne pas même son public



    «La population est bête et imbécile", du Weber dans le texte...



    Il y a des tomates qui se perdent... Et pourquoi pas des oeufs pourris ?



    Autres citations accablantes:






  • "Vieillir comédien est une très belle chose, ça me comble intimement" (Le Figaro Magazine 07/06/2008) Et nous donc !





  • "Avec beaucoup d'humilité, je crois que je me bonifie avec le temps, comme le bon vin » (Le Parisien 03/06/2008) Etait-il à jeûn ?





  • "Quand on vieillit, on ne joue plus : on est. » (Le Figaro Magazine 07/06/208)



    C'est donc son moi profond qui, pour nous faire horreur, s'est ainsi étalé ...


  • Voici la réaction de Philippe Bilger

    Jacques Weber nous fait honte
    Parce que le comédien-metteur en scène Jacques Weber a été invité aux "Grandes Gueules" sur Radio Monte Carlo (RMC), il n'aurait pas dû se croire tout permis.

    Parce que Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, n'hésite pas dans le débat public à dire ce qu'il pense et qu'il est devenu "la tête de turc" de beaucoup, on aurait le droit de le traiter d'une manière indigne ?

    De quelle légitimité les artistes tirent-ils donc les privautés qu'ils s'octroient pour détruire, fustiger et traîner dans la boue de leur langage des personnalités qui valent au moins autant qu'eux ?

    Jacques Weber, sans doute très fier de lui devant d'excellents animateurs que j'apprécie et qui n'en demandaient certainement pas tant, s'est permis de qualifier Frédéric Lefebvre de "le plus vulgaire... de crétin de service... du plus con... du plus effroyable qui soit pour parler à la population..." Il ne s'est pas arrêté là. Comme "la population est bête et imbécile, il faut un bête et un imbécile pour leur parler". Il a terminé en laideur : "Jamais vu un type pareil. A certains moments, le porte-parole de l'UMP lui donne envie de lui casser la gueule ! (nouvelobs.com, Le Post et Le Figaro.fr).

    Incidemment, on perçoit l'estime que Jacques Weber porte à ses concitoyens dont il est bien heureux que certains viennent voir ses spectacles. Quelle triste caricature de l'humanisme surexcité qu'il déverse quand il vient faire oeuvre promotionnelle, que cette bile méprisante qui renvoie le "peuple" au néant d'où il n'aurait jamais dû sortir, pour laisser toute la place aux élites !

    Ainsi, l'opposition intellectuelle et politique trouverait sa plus magnifique illustration dans ces mots de violence brute et humiliante ! Quel paradoxe d'entendre cet homme cultivé "se payer" Frédéric Lefebvre sur ce mode infiniment grossier que ce dernier - auquel on peut reprocher ses propositions, ses apologies ou ses provocations - n'a jamais exploité ni dans ses mots ni dans ses tournures ! L'UMP a de beaux jours devant elle si rien d'autre que cette outrageante déclaration ne lui est adressée !

    C'est une honte qu'on en soit arrivé là. Certes, je ne surestime pas l'influence de Jacques Weber mais il n'empêche qu'il bénéficie, pour certains, d'une aura, d'une influence qui devraient lui imposer un devoir de dignité et de tenue, qui n'exclut en rien la virulence du fond. Toutes les polémiques que l'actualité de ces derniers mois a suscitées (de Clearstream à l'EPAD avec Jean Sarkozy - il a réglé le problème sur France 2 - en passant par la lecture forcée de la dernière lettre de Guy Môquet et la critique des médias) méritaient-elles d'être ainsi ridiculisées, dévoyées par un ton si peu républicain, des insultes de type totalitaire qui s'acharnent à tourner en dérision haineuse l'homme faute d'avoir le talent de pourfendre ses idées ?

    La conséquence de cette misérable prestation - et j'en suis satisfait pour la démocratie - est que dans l'instant on préfèrerait avoir tort avec Frédéric Lefebvre que raison avec Jacques Weber. On aspire à défendre le premier quand le second est tombé dans l'indécence.

    Jacques Weber, en insultant de la sorte, avec ce degré zéro de la foucade, même pour les Grandes Gueules !, nous a offensés comme si nous étions tous Frédéric Lefebvre. La démocratie, c'est peut-être, pour l'humain, ce partage des honneurs et des offenses. Quoi qu'on en ait, au-delà de nos sympathies ou antipathies personnelles. On est sali par contagion.

    Jacques Weber nous fait honte. »

    Conclusion: Weber n'a que du respect pour son public
    «La population est bête et imbécile"
    Il y a des tomates qui se perdent... Et pourquoi pas des oeufs pourris ?

    Tout comme les journalistes qui font l'impasse sur ce type d'écart indécent d'un bouffi d'orgueil dont regorge le monde du spectacle.

    Quelques citations accablantes:
  • "Vieillir comédien est une très belle chose, ça me comble intimement" (Le Figaro Magazine 07/06/2008) Et nousdonc !
  • « Avec beaucoup d'humilité, je crois que je me bonifie avec le temps, comme le bon vin » (Le Parisien 03/06/2008) Etait-il à jeûn ?
  • "Quand on vieillit, on ne joue plus : on est." (Le Figaro Magazine 07/06/208)

    C'est donc son moi profond qui, pour nous faire horreur, s'est ainsi étalé ...


  • Eric Besson et la désinformation sur l'identité nationale à l'émission Mots Croisés

    Le ministre met le nez d'Y. Calvi dans la désinformation sur le service public

    Plus que des escarmouches
    Très vaillant, précis et incisif, seul contre trois contradicteurs à la fois (voire 4), Eric Besson ne s'en laisse pas compter et Pierre Moscovici s'est senti inconfortable, malgré un plateau politiquement déséquilibré à son avantage, intervenant après intervenant.

    Les débateurs:
    - Eric Besson, ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire;
    - Pierre Moscovici, député PS du Doubs;
    - Christine Boutin, ancienne ministre du Logement et de la Ville, présidente du Parti Chrétien-Démocrate;
    - Brice Teinturier, ancien journaliste de France 2 et directeur général adjoint de TNS Sofres;
    - Sylvie Pierre-Brossolette, rédactrice en chef du service de politique intérieure au Point;
    -Yves Michaud, philosophe, directeur de l'Université de tous les savoirs et sorte de miroir de l'idéologie dominante;
    - Pierre Henry, directeur général de l'association « France terre d'asile » qui est financée aux 3/4 par l'Etat, mais reproche au ministre l'insuffisance des crédits à l'immigration pourtant en hausse constante à mi-mandat.

    Le sujet du débat : turbulences à mi-mandat

    Nous nous limiterons aux dénonciations de manipulation de l'opinion lors de la partie consacrée à l'identité nationale.
  • Illustration du climat
    Lorsque l'ancien socialiste observe que le PS a un problème avec la nation, le représentant du PS de service se sent piqué au vif et rappelle ses origines roumaines, mais se garde de fustiger les attaques de l'opposition contre Sarkozy dont la famille est d'origine hongroise.
    Il n'est pas davantage intolérable pour Moscovici d'affirmer en revanche que le ministre mettrait en oeuvre la politique raciste et xénophobe du FN. En avril 2007, Le Pen avait attaqué Sarkozy sur ses origines, le qualifiant de «candidat de l'immigration», tandis que lui était le «candidat du terroir». (lien Libération)



    Eric Besson éprouva le besoin de « vérifier que les règles du jeu étaient bien acceptées » au cours de ce débat sur France 2, « s'inclinant avec déférence devant le quatrième pouvoir ».
    Le reportage présenté par France 2 est tendancieux, et Besson le démontre. Truffé de contre-vérités, il n'en retient que quatre.

  • 1 - La journaliste parle de prison lorsqu'il s'agit de centres de rétention, lesquels furent créés par ...Mitterrand !

  • 2- Le reportage accuse les CRS d'avoir empêché les trois Afghans reconduits à la frontière de récupérer leurs affaires et le ministre doit s'inscrire en faux et préciser que les CRS ont en réalité donné des sacs aux clandestins de la « jungle »...
    Concernant les reconduits Afghans à la frontière, ils étaient d'ailleurs 27 venus du Royaume Uni socialiste et trois de France. Or, les reconduits le sont depuis 10 ans, et donc à l'époque Jospin, alors que le régime des Taliban sévissait encore officiellement et cruellement...
    Ce que les media d'opposition taisent volontiers, c'est que de nombreux pays européens attractifs effectuent des retours à la frontière. Ainsi, le Royaume Uni (socialiste) ou les Pays Bas et la Suede ou la Norvège (deux modèles absolus du PS).

  • 3- Le ministre dénonce aussi ce que Calvi qualifie lui-même de « double langage » (défi ou/et menace de polémique ?) de la journaliste engagée du service public, car les reconduites ne sont possibles qu'avec l'accord du gouvernement afghan, en l'occurence. Ces retours sont donc légaux, quoi qu'en dise la désinformatrice militante...

  • 4- De même que le philosophe ne parvient pas à comprendre que des forces de l'ordre puisse légitimement protéger leur identité contre les réprésailles, le haut fonctionnaire est décrit dans le reportage militant comme soucieux de dissimuler son identité. Or, le ministre doit retablir la vérité et l'honorabilité des acteurs condamnés. Ainsi, le haut fonctionnaire ne cherche nullement à être « discret », et le ministre indique que ce personnel n'est pas piégé et que le financement du retour des clandestins n'est ni honteuse ni secrète, mais revendiquée. Ce pécule accordé par les Français -généreux parmi les généreux- est destiné à les aider à s'installer (2000 euros). Le délégué général de Terre d'asile, on l'imagine, s'est retenu d'applaudir...

    Enfin et en prime, le sondage CSA sur le sujet est contesté par le ministre qui souligne que sa formulation était de nature à induire jusqu'à l'approbation personnelle du ministre contesté...
  • Combien d'exemples de cette nature ne sont pas relevés ?

    Hollande, aussi crédible comme président que Besson en majorette

    Doigt d'honneur ? Hollande insulte Eric Besson qui le tacle

    La « république du respect » socialiste a des progrès à faire !

    Le dimanche 11 octobre 2009, à 14h55 sur Canal+, l'ex-socialiste Eric Besson, ministre de l'ouverture en charge de l'Immigration a ironisé sur les ambitions élyséennes de François Hollande, ex-premier secrétaire «fossoyeur » du PS et ex-concubin de Désirdavenir Royal, qui s'est recyclé dans l'animation comique des noces et banquets socialistes, où il a le sentiment de participer utilement à la rénovation de la Rue de Solférino.

    VOIR et ENTENDRE Eric Besson lui régler son compte (lien)

    L'acharnement des media à l'encontre de Mitterrand-le-Neveu

    LePost démontre encore son inconscience partisane

    Affiche nord-coréenne anti-américaine


    Le magazine Marianne avait déjà donné le ton pendant la campagne présidentielle en déclinant -en vain- toutes les variantes de la peur.
    Sous couverture de liberté de la presse, LePost, les mal-aimés du journal Le Monde, s'en prennent à quiconque ne pense pas comme eux. L'unique religion de ces "vertueux" est en effet le buzz, quand le dictionnaire et le respect de la langue et des personnes sont bafoués sur leur site.

    C'est à grands coups de hache -le buzz, qu'adore David Abiker- qu'ils participent à l'entreprise de terreur médiatique
    consistant à
    s'acharner non seulement sur des victimes désignées par eux à la vindicte populaire, mais aussi à s'en prendre à quiconque s'oppose à leur basse besogne. Ils les suspectent alors systématiquement d'être des partisans de la mauvaise espèce: le "bon" partisan reconnu et tolérable est en effet du style "citoyen", "alternatif", vigilant" ou "désobéisseur" ! En conséquence, les autres, ceux de la pire espèce, ne sont ni des républicains, ni des démocrates.

    Le 18/10/09, Yves Calvi a fait les frais de ce sectarisme pour avoir 'tenté' d'empêcher un lynchage sur le plateau de sa propre émission. LePost, des incultes agressifs , ont publié (à bon compte) la contribution d' 'Esprit critique' [sic!], dont les liens préférés sont Agoravox (media citoyen, et c'est peu dire) ou Novopress (information alternative, dans le meilleur des cas).

    Voici donc un exemple de tentative de dictature de la pensée unique et radicale (caractères gras, soulignements et incises dûs à PaSiDupes):

    La complaisance des médias à l'égard de Mitterrand

    [L'article commence, en titre, par une généralité abusive qui vise tous LES media, sans discernement aucun, puisqu'il se réfère uniquement à France 2. L'auteur ne connaît sans doute pas François Mitterrand puisqu'il ignore le risque de confusion; à moins que cet extrémiste cherche à éclabousser la famille toute entière, ce qui n'est pas exclus dans cet univers vertueux là ]

    Ecoutez bien
    [allusion à la video associée de l'émission] les interventions de Yves Calvi, lors de "Mots croisés" du 5 octobre : il tente vainement de défendre F. Mitterrand face aux assauts de Marine Lepen. [Ce commentateur éclairé hésite encore entre louer Calvi de s'opposer à la fille Le Pen et fustiger l'animateur suspect de sympathies à l'égard du neveu, passé à l'ennemi, de François Mitterrand : le vertueux n'a qu'une certitude, le ministre est indéfendable]

    -1/ "Je précise que j' ai lu ce livre. Le compte rendu que vous en faites est au minimum rapide" dit YC (Yves Calvi) essayant de jeter le doute sur les attaques de Marine Lepen [bien que modéré, l'animateur se voit reprocher son équité]. Mais peine perdue puisque celle-ci réplique :
    - MLP : "Vous voulez que je le lise ?"
    - YC : "Non non"
    [Tandis que Calvi exprime son dégoût du scandale, le commentateur avisé préfère prendre le parti de la représentante du FN]
    - MLP : "je vais vous en lire un extrait"
    - YC : "bon alors si vous voulez en lire un extrait ..."Marine Lepen dévoile
    [satisfaction d'Esprit critique...] alors l'un des passages les plus explicites de ce livre où Mitterrand affiche très clairement de [de?] son attirance [amalgame entre attirance et passage à l'acte] de "gosses" [assimilation de la description du tourisme sexuel avec des pratiques personnelles de l'accusé], de "jeunes garçons"[accusation de pédophilie sans dépôt de plainte ni preuve].

    2/ Pourtant YC tente encore un sauvetage de Mitterrand :
    YC : " là, il parle de fantasme"
    [rétablissement de la vérité]Or, on [qui est ce « on »? La rumeur ?] sait que [ lors de plusieurs emissions grand public [que par honnêteté intellectuelle il conviendrait de citer], F. Mitterrand a reconnu que les scènes [« les » ou « des »? Et lesquelles ?] décrites dans son livre ont été vécues.

    3/ Finalement YC tente de détourner les attaques de MLP :
    YC : "Je ne veux pas vous priver de temps de parole mais je voudrais juste qu'on puisse parler de ce pourquoi on est réunis ce soir"...
    Alors que le titre de l'émission était "crimes sexuels : comment empêcher la récidive ?".


    Autre extrait de son livre :

    «J'ai pris le pli de payer pour des garçons [« des garçons » désignent-ils des 'enfants' ou précisent-ils qu'il ne s'agit pas de 'filles']. Évidemment, j'ai lu ce qu'on a pu écrire sur le commerce des garçons d'ici. La misère ambiante, la drogue qui fait des ravages, les maladies. Mais, cela ne m'empêche pas d'y retourner. Tous ces rituels de foire aux éphèbes, de marché aux esclaves m'excitent énormément.» FREDERIC MITTERRAND [lettres majuscules réputées agressives sur l'Internet]

    Considérant ce type de procès aveugle publié par LePost, PaSiDupes est amené à préciser qu'il ne s'agit pas de « défendre » Mitterrand-le-Neveu, puisque c'est interdit par l'opposition et "Esprit critique", mais de dénoncer la calomnie institutionalisée, puisque favorisée par une liberté de la presse dévoyée par une opposition perdue, sans foi ni loi et des media qui prétendent décrypter l'information et nous expliquer... ce que nous ne comprenons que trop bien, sans leur assistance malsaine, insistante et pesante.

    lundi 26 octobre 2009

    Le service public de La Poste n’est plus rendu : usagers en colère

    Quand les postiers vont-ils fournir le travail pour lequel nous les payons ?
    Organisation au sifflet, voire militaire?

    Les temps sont durs pour tout le monde en temps de crise économique internationale et les états d’âme de la fonction publique sont indécents.
    Les procédés de certains postiers pour freiner des quatre fers le cours de l’Histoire sont intolérables les tenants traditionnels de la pensée unique tentent aujourd’hui d’inverser le « sens de l’Histoire. Les conservateurs frileux arc-boutés sur leurs acquis ne sont plus ceux qu’on croit et les blocages syndicaux plongent le pays entier dans la souffrance.

    Avec 30% de grévistes, La Poste fonctionne normalement ?


    Voilà bientôt trois ans et donc avant Sarkozy, le journal
    Le Monde: La Poste : 14 à 30% des grévistes mardi à 11h00 selon direction et syndicats annonçait, le 14 novembre 2006 , que les syndicats des employés de La Poste appelaient à la grève. Le constat était affligeant : pour la CGT : "30 à 40% des postiers suivaient le mouvement social mardi" et pour SUD-PTT "Avec un postier sur trois en grève, la journée du 14 novembre est fortement suivie."Mais de son côté, la direction de La Poste indiquait que "moins de 1% des bureaux de postes étaient fermés mardi" et ajoutait que "les services sont assurés quasiment normalement pour l'ensemble des clients de La Poste".
    Conclusion, à en croire la direction de la Poste et les responsables syndicalistes, La Poste fonctionne quasiment normalement lorsqu'elle a 30 à 40% de grévistes. Ceci serait donc la preuve qu'il y a bien 30% de personnels en trop dans cette entreprise publique.

    => C'est sans compter les
    30 % d'absents quotidiens (pour cause de maladie, formation…)
    , selon Jean-François Dannely, secrétaire de la CGT-Poste-Télécommunications... Le problème, de son point de vue, c'est qu'ils "ne peuvent se déclarer grévistes"...

    Alors que les déficits publics se creusent de jour en jour, étouffant les travailleurs français, voici donc une piste intéressante pour soulager les Français qui financent l'Etat de cette charge salariale qui pese de plus en plus lourdement sur les épaules de la collectivité (En 2006, l'Etat capte 53% du PIB).

    =>
    Or, La Poste est endettée à hauteur de 6 milliards d'euros...<br>La désinformation et le machiavélisme de l'opposition a été dénoncée par Jacques Sapir
    Le directeur d'études à l'EHESS, qui a apporté son soutien au Front de gauche lors des Européennes, n'a pas apprécié les récentes déclarations de Benoît Hamon (professeur d'université avec une licence...) sur l'endettement de l'Etat, à propos du budget pour 2010. Il les juge «idiotes» et surtout «incohérentes».
    Il explique en outre que le discours du porte-parole du PS sur ce sujet n'est pas le même quand Benoît Hamon est porte-parole du Parti socialiste et lorsqu'il intervient en tant que leader du courant «Un Monde d'avance»... (Lire Marianne2)

    En réaction contre le projet de
    changement de statut de l'entreprise publique en société anonyme, un nouvel appel à la grève illimitée des postiers a été lancé par la CGT, Sud, la CFTC et FO dans les 185 bureaux de poste parisiens et dans les régions. A Paris, il a été suivi le lundi 21 septembre par près de 40% du personnel, selon la CGT, mais par 17,29%, selon la direction : 40 à 50% des salariés dans la moitié nord de la capitale et par 30 à 40% dans la partie sud, selon les chiffres annoncés par la CGT. Régis Blanchot, administrateur Sud de La Poste faisait état d’une "première estimation de 35% à 40% de grévistes".
    A la date du 22/9/09, le bureau de Poste de Château-Rouge, dans le 18e arrondissement de Paris, était en grève depuis le 7 septembre, pour réclamer l'abandon des projets de réorganisation et des embauches. "Comme dans d'autres quartiers populaires, le temps d'attente augmente", car l'activité dite de "banque sociale", c'est-à-dire le retrait au guichet de petits montants, notamment sur le Livret A, "n'est pas jugé rentable" et ne dispose pas de personnel suffisant, dénonce la CGT. La poste dénonce "un faux procès".
    "Faire en sorte que les files d'attente soient moins longues, ce n'est pas un luxe, le mécontentement monte", avait averti, en avril, la Fédération des usagers des transports et des services publics (FUT-SP). Les usagers "ne savent même plus où trouver les guichets", cachés par les présentoirs commerciaux, se plaint la CGT, selon qui l'attente peut monter à "30 ou 40 minutes, même dans des arrondissements résidentiels comme le 15e". Les usagers ne savent même plus où trouver une Poste ouverte...

    La polémique parisienne s'inscrit dans une contestation plus générale du projet de changement de statut de la Poste
    , vécu par les opposants comme un début de privatisation, nous dit-on. "En écrivant en toutes lettres dans le texte qu'à aucun moment, des capitaux de fonds privés n'entreront au capital de La Poste, nous lèverons toute ambiguïté", a répliqué dimanche Christian Estrosi, le ministre de l’Industrie, chargé du dossier.

    Ni privatisation, ni réferendum

    La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a pourtant répété mardi 22/09 sur France Inter qu'il n'était "pas question de privatiser La Poste" comme se plaît à le faire croire l’opposition.
    "L'ouverture du capital de La Poste, la modernisation de cette institution pour qu'elle puisse faire face à la concurrence, pour qu'elle puisse investir, pour qu'elle puisse se moderniser, pour qu'elle puisse prendre le tournant de l'électronique en particulier est nécessaire maintenant", a-t-elle indiqué.
    "Mais il n'est pas question de privatiser. Les acteurs qui vont entrer au capital seront des acteurs publics, notamment la Caisse des dépôts et consignations" (CDC), a précisé Mme Lagarde.

    Interrogée sur un éventuel référendum sur la question, elle a répondu: "Il faut réserver la consultation populaire à de grands, grands moments. Sur La Poste, qu'est-ce qu'on fait ? On renforce l'entreprise en permettant la montée au capital de la CDC, on garantit le service public (...) Franchement, il n'y a pas de quoi amener tout le monde aux urnes", soulignait Mme Lagarde.

    Le Comité national contre la privatisation de La Poste, dont font partie 80 organisations et associations, dont les syndicats FO, CGT, CFTC, Sud-PTT ou le PS, le PCF et les Verts, a lancé en juillet une campagne pour une consultation nationale le 3 octobre, en invitant les Français à se prononcer sur le changement de statut de l'établissement public en société anonyme à capitaux publics.
    On sait maintenant à quelle mascarade cettevotation’ sauvage a donné lieu (Lire PaSiDupes au libellé 'votation citoyenne') et le coup porté dans l’opinion à la notion de consultation populaire.


    Faute de suicides à La Poste, SUD-PTT fait du chantage avec la médiatisation de grèves de la faim…
    "Si demain je me retrouve mis à pied pour deux ans, comment je fais pour nourrir mon enfant?" Fatigué, Sébastien a la voix faible ", selon La Provence…

    Ainsi, La Provence du jeudi 22 octobre 2009 rapportait que « menacé de sanction disciplinaire, Sébastien [Osman], facteur à Martigues [et délégué syndical SUD-PTT] est en grève de la faim depuis le 14 octobre. Il dénonce un "management autoritaire" au sein du bureau de Poste de Ferrières. Aujourd'hui, ses collègues ont manifesté pour le soutenir et, plus largement, pour défendre le service public postal. », à moins que ce ne soit pour la préservation des acquis et pour le maintien de la main-mise syndicale sur cette poste principale.
    Ce postier de 32 ans est père célibataire d'un fils de 12 ans. Sans passer par le concours, ce Facteur itinérant (pendant deux ans), donc non-titulaire, fut intégré aux effectifs de La Poste, en interne, grâce aux soutiens syndicaux, comme souvent dans la fonction publique qui prétend assurer l'égalité des chances à tous, mais au détriment de certains... Comme en politique, avec Bruno Julliard ou Benoît Hamon, par exemple, il suffit parfois d'être militant syndical pour accéder à des postes et responsabilités mérités par d'autres.

    Extraits de l’article compassionnel de la journaliste
    (lien)

    « Obligé par moments de se retenir au capot de sa voiture, le postier de Boudème tient malgré tout à justifier son acte "radical". Le mercredi 14 octobre, il entamait une grève de la faim en raison d'un conflit qui l'oppose depuis le mois de juin avec sa direction. "Mon dossier, tout comme celui de Fabien (un collègue licencié pour faute grave la semaine dernière, Ndlr), est basé sur des accusations mensongères", se défend-il, dénonçant "le climat de terreur et le harcèlement qui règne depuis un an" au sein du bureau de Martigues Ferrières. "C'est clairement de la répression syndicale", ajoute Sébastien, représentant du personnel étiqueté Sud PTT. [Les propos sont en parfaite correspondance avec les mots d’ordre nationaux]
    Entouré par des collègues, en grève depuis dix jours pour dénoncer la nouvelle organisation du travail mise en place en août à Martigues, Sébastien peut aussi compter sur d'autres soutiens. Hier, une manifestation s'est déroulée avec une double cause en toile de fond: la solidarité avec le postier et la défense du service public. Dans le cortège, on trouvait des membres du syndicat Sud PTT, à l'initiative du mouvement, des représentants de la CGT, du Parti communiste, du NPA ou encore le premier adjoint
    [PCF] de la Ville de Martigues, Henri Cambessedes. [Rien de politicien, donc]
    Un réconfort pour Sébastien. Malgré son état de santé fragilisé par neuf jours de grève de la faim, le postier, suivi régulièrement par un médecin, assure être "déterminé à aller jusqu'au bout." C'est-à-dire "jusqu'à la mort ou ma réintégration et ma réhabilitation." De son côté, la direction regrette "que ça se passe comme ça. Le médecin de prévention le suit, on s'assure de son état de santé, afin qu'il ne soit pas en danger." Sur les revendications des grévistes (ils étaient 35 hier sur un effectif global de 90), la direction maintient sa position. "L'enquête disciplinaire suit son cours. Et sur la réorganisation du travail, nous maintenons notre proposition, celle de constituer un groupe de travail pour pointer les points qui posent problème." Les grévistes maintiennent la pression. "Ce qui se passe est intolérable. La Poste est prête à sacrifier ses salariés sur l'autel de la privatisation." [Contre-vérité !].


    Lorsque la littérature du NPA indique que "depuis vendredi, Sébastien Osman a décidé de dormir sur le parking du bureau de Poste de Martigues Ferrières, dans sa voiture", il faut savoir qu'il s'agit d'une camionnette. Aucun détail mensonger n'est inutile dans la désinformation des trotskistes du Che-Besancenot. N'écrit-il pas le 19/10, en titre de RezoCitoyen:"La Poste sur la voie de France Télécom", comme s'il n'avait pas assez de victimes.

    A noter aussi que la CNT (confédération syndicale anarcho-syndicaliste) invite le public à faire pression sur La Poste... (lien)

    Le mécontentement monte, mais contre les grévistes

    On retient que l’objectif des syndicats est de faire en sorte que les files d'attente soient plus longues et que le mécontentement monte".
    Or, aujourd’hui, le courrier n’est pas distribué, ou de manière chaotique. Combien de centres de tri font-ils de la rétention des biens qui leur sont confiés ?
    On dit même que le courrier entassé ne sera pas distribué et que le chargement d’une camionnette a été jeté dans le Rhône. Des colis sont entreposés dans des lieux insalubres ou en plein air, exposés aux intempéries et, par conséquent, endommagés par la pluie. Même livrés, et avec retard, des produits seront inutilisables et sans recours possibles.
    Il n’est plus seulement question de simples désagréments, mais de pertes sèches par les particuliers et les entreprises.

    Le service public est devenu propriété privée des syndicats


    Les usagers doivent maintenant renoncer à acheter par correspondance et le commerce souffre de la prise en otage des usagers et des entreprises par les syndicats.

    Les Français doivent-ils se soumettre à la dictature des syndicats ?

  • L’ouverture du service de distribution postale à la concurrence européenne provoque en France des prises d’otage de la population, qu’il s’agisse des personnes ou des biens, alors que les postiers devraient travailler à l’adaptation de La Poste à l’échéance, comme le font les pays voisins plus responsables.
  • PaSiDupes a mis en ligne un SONDAGE dans lequel ses lecteurs pourront se positionner.
  • dimanche 25 octobre 2009

    Le MoDem se comptera au 1er tour des Régionales

    Bayrou exclut tout accord de premier tour
    Le dernier carré


    Bayrou fait le vide

    Le chef autocratique du MoDem croit toujours à la présence forte du centre dans les régions, mais c'était au temps où l'UDF était une force tranquille et consensuelle; or, aujourd'hui le vindicatif Bayrou dérange plus qu'il ne rassemble et le MoDem indispose les Français raisonnables.

    Une stratégie mortifère

    A cinq mois des régionales, l'heure est à la définition des stratégies partisanes et le MoDem a tenu samedi -à huis clos- le Soviet suprême du MoDem, un conseil national, qui a notamment défini son plan de bataille et préparé son prochain congrès [des Soviets] consacré au programme politique du parti, en décembre à Arras.
    Le président du Mouvement démocrate (MoDem), François Bayrou, y a confirmé que son parti présenterait des listes autonomes partout en France aux élections régionales de mars, tout en restant ouvert à des alliances au second tour.
    «Le conseil national a voté à l'unanimité [silence dans les rangs !] le principe de la présence d'une liste MoDem dans toutes les régions de France. En même temps, nous avons manifesté notre volonté d'ouverture mais, évidemment, cette ouverture ne peut en aucun cas être ralliement ou effacement», a dit, lors d'un point presse, François Bayrou.


    - > Corinne Lepage n'est pas sur la photo
    Contrariée, la vice-présidente de son mouvement, qui a déclaré au Figaro être ouvertement favorable à des accords de premier tour avec Europe-Ecologie.
    -> Bayrou a-t-il également lassé Marielle de Sarnez qui a pour habitude de jouer des coudes pour apparaître sur les photos ?
    -> Le 'lider minimo' s'isole: «Nous voulons au premier tour affirmer qu'il y a un projet différent pour les régions comme il y a un projet différent pour le pays», a affirmé l'ancien candidat à la présidentielle, selon qui l'enjeu des régionales sera local mais aussi politique.

    «Des gens bien dans toutes les tendances» mais encore mieux au MoDem

    Jugement moral

    «Je continue à penser qu'il y a des gens bien, des élus responsables dans toutes les tendances. Mais (…) le pouvoir actuel cherche à installer ses gens à toutes les responsabilités politiques, économiques, financières ou médiatiques. Cela crée un contexte particulier dans lequel tout le monde voit que cette élection régionale va prendre un tour politique», a estimé François Bayrou.

    Effort velléitaire de lisibilité...
    «Le pouvoir essayant de marquer des points, il ne serait pas lisible pour nous dans ce contexte qu'il y ait des alliances à géométrie variable. Après on verra région par région, si ce sera l'autonomie aux deux tours ou bien des alliances plus larges», a-t-il ajouté. Clair comme de l'eau du gave... Ainsi, la règle de l'autonomie au 1er tour est faite pour être trangressée, pour plus de « lisibilité » !

    Rassembler en divisant
    «Si vous laissez de côté les jeux d'appareil, il y a ceux qui choisissent le sectarisme» et «ceux qui acceptent au contraire de travailler ensemble».

    Pense-t-il au Nouveau Centre ?
    «Tous ceux qui choisissent l'ouverture sont mes amis», ou les autres «je les considère comme les meilleurs alliés du pouvoir en place», a-t-il conclu.

    Si son avis vous importe

    Le leader centriste est arrivé après la bataille, et outre les régionales, s'est exprimé à retardement sur l'un des dossiers les plus artificiels de ces derniers jours : la candidature de Jean Sarkozy à la présidence de l'EPAD. Selon lui, le renoncement du fils du président représente une victoire des Français et un moment important du quinquennat, «un tournant peut-être».
    Si seulement on l'écoutait... «J'avais dit que notre peuple n'accepterait pas de recevoir de manière répétitive des gifles sur ses valeurs. Là, pour une fois, pour la première fois peut-être, on a vu des Français l'emporter sur la décision du pouvoir», a estimé le candidat arrivé 3e à l'élection présidentielle.

    On avait pourtant la conviction que les Français au nom desquels il parle encore sont plus préoccupés de leur emploi et de leur pouvoir d'achat que des querelles politiciennes parisiennes. Bayrou est-il aussi attentif qu'il le dit aux Français qu'au microcosme politico-médiatique et à sa carrière ?
    Dans cinq mois, le peuple les renverra, lui et ses amis, à leurs terrains de boules.