le PCF et la CGT ignorent Aubry-Lamy
au deuxième rang
comme toujours
La candidate de substitution tente de séduire les enseignants
Avec la primaire socialiste, rentrée scolaire oblige, la gauche promet de placer l’école au cœur du débat de la présidentielle 2012. Le chef de l’Etat a déjà posé des jalons, alors Martine Aubry présente son projet : une école rénovée où l’enseignant a de nouvelles missions. Késako ?
Le Monde propose un entretien. Son interlocuteur n'est pas identifié... Le "secret des sources", sans doute, mais à ce degré d'opacité laisse perplexe: information ou propagande ? Voici néanmoins le
Qu'est-ce qui va faire le cœur du projet Aubry?
Notre école ne peut pas se contenter de quelques aménagements. La ségrégation et la compétition précoce [on a échappé à la 'sélection !] qui caractérisent notre système scolaire élitiste ne servent ni les enfants qui rencontrent des difficultés, ni les autres [dont ce clivage ne dit rien]. JE veux rompre avec cette logique. JE défends un service public d'éducation national [qui ne le défend ?], avec des règles et des protections communes, mais qui est capable de personnaliser ses réponses au plus près des besoins [ceux des "autres" sont-ils inclus?]. JE veux construire un parcours scolaire cohérent, adapté à chacun, de l'école maternelle à l'enseignement supérieur.[Rien de neuf jusqu'ici, donc] La scolarité obligatoire, de 3 à 16 ans, doit amener tous les élèves à la maîtrise d'un socle de culture commune, intégrant l'enseignement technologique et professionnel, mais aussi l'ouverture à la culture et aux sports [Aucune innovation]. Dans ce parcours individualisé, des objectifs communs seront donnés à tous [Tous seront-ils tirés vers le bas?]. Par exemple, à la fin de l‘école primaire, tous les élèves devront maîtriser les savoirs et les compétences fondamentales[ce qui ne se décrète pas autoritairement], la lecture, l'écriture, le calcul [l'orthographe serait donc sacrifiée], tout en étant familiers de l'environnement informatique ou [au choix?] de l'anglais.
L'objectif est noble, mais comment y parvenir ?
Nous ne pourrons pas tout faire tout de suite. [Le 'nous' est réservé aux restrictions,le 'JE', aux promesses...] JE commencerai par remettre en place une formation professionnelle des enseignants [retour des calamiteux IUFM, instituts de formatage et de redressement idéologiques], avec une entrée progressive dans le métier [retour sur investissement retardé]. J'adapterai les moyens accordés aux établissements en fonction de la réalité des élèves et des territoires concernés [promesse d'accroissement des discriminations sociale et géographique ]: moins d'élèves par classe dans certains établissements en difficulté [incitation à se maintenir à la traîne], plus d'élèves où tout fonctionne bien [sanction de la performance]. JE reviendrai sur la réforme absurde qui a imposé la semaine des 4 jours à l'école primaire en mobilisant l'ensemble des partenaires – personnels de l'éducation , parents, associations d'éducation populaire et collectivités locales – [un choix absurde non pas 'imposé', mais libre des conseils paritaires des écoles] pour que l'allongement des rythmes éducatifs profitent [profite ?] pleinement au développement des élèves [démagogie gratuite].
Il faudra donc être prêts pour que dès l'été les mesures d'urgence soient prises pour éviter que la rentrée 2012 soit la catastrophe annoncée. Et il faut préparer cela sérieusement dès aujourd'hui. C'est la raison pour laquelle J'ai déjà rencontré leurs syndicats enseignants [tous, démocratiquement, ou quelques-uns appartenant tous à la FSU ?] à la veille du rendez-vous de La Rochelle. JE négocierai avec les enseignants un nouveau contrat dans lequel JE leur donnerai la capacité d'innover, de travailler collectivement et d'adapter leur métier aux besoins. [dérégulation ? décentralisation des nominations et des promotions? contrôle continu et suppression du bac ?]
Propos recueillis [sic] par Maryline Baumard