Des 'citoyens vigilants' niçois rebaptisent des rues près d'une mosquée

Pour exprimer leur désaccord, des Français non-musulmans (mais qui sait ?) avaient transformé des noms de rues de la ville de Rezé. Ainsi, sourire en coin, la majorité silencieuse des "impurs" a-t-elle vu ses rues rebaptisées : « Rue de la polygamie », « Place de la chariah », « Impasse des allocations abusives », « Rue de la lapidation », « Rue du breizhistan », « Place morts aux infidèles », « Place Allah hakbar » ou encore « Avenue du halal impératif ».
Les Bretons vigilants condamnaient ainsi la politique de la région animée par un proche de François Hollande, surnommé La Voix de Son Maître, Jean-Marc Ayrault.

Le Bloc identitaire (BI) tenait par cette action médiatique à dénoncer le fait que dans cette commune, comme dans de nombreuses autres en Bretagne, mais aussi partout dans l'hexagone, la laïcité est de plus en plus fréquemment bafouée au profit de communautés religieuses qui souhaitent que les européens s'adaptent à un nouveau mode de vie,

C'était en terre socialiste et l'affaire n'avait donc pas été ébruitée.
Une affaire identitique en terre majoritaire est une provocation
Sur le site de Nissa Rebela, le président de la formation radicale explique : « Le quartier Notre-Dame est devenu une véritable zone de non-droit, à commencer par la rue de Suisse où les prières bloquant la rue ont repris.» Cette rue est celle dans laquelle se trouve le lieu de culte musulman.
Michel Vauzelle (PS), qui se flatte d'être le président de la plus grande Région musulmane de France (lien PaSiDupes), et Patrick Allemand, un vice-président (PS) du Conseil régional Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA), avaient fait pression sur le préfet des Alpes-Maritimes pour qu'il interdise la tenue de cet "apéro porchetta-rosé".
mais un profond malaise
qu'il conviendrait de prendre en compte
La ville de Nice a l'intention de porter plainte contre la formation identitaire. « Ces actes scandaleux, en plus de causer des troubles à l'ordre public, constituent des propos de provocation à la haine raciale et à la discrimination », a-t-elle estimé dans un communiqué diffusé dans la presse locale.

La mosquée de la rue de Suisse est par ailleurs au centre d'une bataille juridique depuis plusieurs semaines, après que la mairie a décidé de préempter la vente du local qui l'abrite, ce à quoi l'association Al-Baraka qui le gère s'oppose.
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