Les acteurs sociaux ont-ils des lots à retirer de cette kermesse médiatique ?
La conférence sociale qui débuté le lundi 9 juillet est un "test" sur la méthode que le gouvernement entend employer afin de développer le dialogue et la concertation avant de proposer des réformes, a déclaré le Premier ministre Jean-Marc Ayrault.
Vu la foule de sujets graves abordés en seulement deux demi-journées et la multitude des participants, l'entreprise est une gageure qui laisse augurer une vaste esbroufe.
Jean-Claude Mailly (Force Ouvrière, FO) a d'ailleurs commencé par estimer que la conférence sociale est une occasion pour "poser les revendications de FO": rien de changé sur la méthode, donc, du côté syndical !
"Ce n'est pas au gouvernement de décider du tempo", a-t-il encore déclaré sur i-télé lundi matin.
VOIR et ENTENDRE les inquiétudes du patron de FO:
Le dialogue n'est pas dans la culture des partenaires sociaux
A tel point qu'il faudrait l'inscrire dans la constitution ! C'est dire qu'il n'existe pas et qu'il faut l'imposer...
VOIR et ENTENDRE l'épreuve de force engagée par les syndicats:
Les syndicats ont visiblement compris que la méthode Hollande débouchera sur peu de mesures concrètes. Mais le gouvernement mise sur une communication abondante destinée à gagner la sympathie de l'opinion en la mystifiant avec la complicité des media militants.
Tout en lançant une "grande" conférence sociale à grand renfort d'images et d'interventions dans la presse, le gouvernement a donc assuré la semaine dernière que l'époque des "sommets spectacle" serait révolue. Histoire de mener son public en pédalo, l'objectif de la conférence est en fait d'obtenir des intéressés qu'ils souscrivent à une feuille de route sociale qui leur sera imposée pour la durée du quinquennat.
Or, les centrales syndicales manifestent des signes d'impatience: malgré l'urgence des mesures attendues, le gouvernement Ayrault-zéro continue de se chercher et occupe la galerie quand le pays attend des annonces immédiates.
Même suspicion à la CGT
Parisot et Benoît Roger-Vasselin (MEDEF) sont assis côte à côte avec Nadine Prigent et Bernard Thibault de la CGT
Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, a déclaré que son organisation souhaite des mesures rapides.
"Il nous faut aussi des décisions concrètes, il faut des engagements sur le moyen terme mais il faut aussi des décisions concrètes", a-t-il indiqué, après six semaines de présidence socialiste.
"Il y a une situation suffisamment urgente pour que sur un certain nombre de domaines, le gouvernement ne tergiverse pas ou ne se fasse pas asphyxier par l'attitude patronale", a-t-il jugé, résolument figé dans une optique de lutte des classes.
Les syndicats les plus radicaux sauront-ils attendre septembre ?
Quant aux décideurs privés, en ont-ils les moyens ?
Vous connaissez tous la chanson :
RépondreSupprimerPAROLES
paroles
paroles
Aller de concertations en concertations,
Aller de réunions en réunions
Aller de réflexions en réflexions
Ça peut mener très loin, pas avant 2013
en 2013 on verra.....
OUI mais quoi ......
BREF : ON EST PAS " SORTI DE L'AUBERGE "
Mais ce qui est de plus en plus sûr on va casquer d la plus mauvaise manière qui soit.