POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

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vendredi 21 septembre 2007

France-Info diffuse la propagande du RESF

Les abus de liberté de la presse menacent la liberté de penser

Tous les quarts d’heure, la radio nationale France-Info milite en faveur du rĂ©seau radical ESF aux frais des contribuables et au mĂ©pris du respect dĂ» aux Français.

Loin d’informer, mais dĂ©gagĂ©e de l’obligation morale de neutralitĂ© et donc d’objectivitĂ©, cette radio viole leurs consciences. S’il est lĂ©gitime et professionnel que France-Info rapporte le suicide de cette Chinoise de 51 ans, en situation irrĂ©guliĂšre, qui se dĂ©fenestre lorsque la police frappe Ă  sa porte, au cours d’une enquĂȘte sur un propriĂ©taire de son immeuble, il est parfaitement contraire Ă  l’éthique professionnelle de donner Ă  croire aux auditeurs que la police nationale la traque et effectue une ‘rafle’, comme nous avons pu l’entendre rĂ©pĂ©ter ! Que la personne en situation irrĂ©guliĂšre prenne peur est symptomatique de sa conscience de son dĂ©lit et de la psychose dĂ©veloppĂ©e par les organisations radicales qui persuadent les clandestins que la police leur veut du mal. Les clandestins assimilent ce que RESF appelle abusivement ‘rafles’ au sort des juifs dirigĂ©s vers les camps de la mort. La journaliste omet de prĂ©ciser que les policiers qui ont malencontreusement provoquĂ© la rĂ©action irraisonnĂ©e de la clandestine sont syndiquĂ©s Ă  FO, un syndicat trĂšs marquĂ© Ă  gauche ! Certes, ni FO ni les fonctionnaires de police ne sont en cause. La responsabilitĂ© de RESF est en revanche pleinement engagĂ©e. Comme est engagĂ©e celle de la presse qui colporte au mĂ©gaphone des radios que nous finançons, des propos hors de proportion avec la rĂ©alitĂ©. Il s’agit pour la police d’appliquer la loi.

Or, dans un dĂ©bat, Ă  13h50 par exemple, puis encore 15 minutes plus tard, partiellement, ou en intĂ©gralitĂ© comme Ă  15 h 43 Ă  nouveau –avec J-Ph.Deniau, chef de service Police/Justice-, France-Info met en prĂ©sence deux compĂšres qui sont d’accord ! L’un est le porte-parole Pierre Cordelier(ci-contre, Ă  gauche), un irresponsable de RESF (qui clame en dĂ©fiant la loi impunĂ©ment : « Nous d'une certaine façon on dĂ©sobĂ©it Ă  la loi, mais on veut le respect de nos textes rĂ©fĂ©rentiels » et l’instauration d’une rĂ©publique parallĂšle ?) L’autre est Nicolas Comte , prĂ©sentĂ© comme un responsable de base, en fait secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Syndicat GĂ©nĂ©ral de la Police et membre de la Commission d'enquĂȘte parlementaire sur l'affaire d'Outreau.... Il se trouve en outre que le SGP est un syndicat de FO ! Les dĂ©s ne sont donc pas pipĂ©s!
 Quel vrai dĂ©bat peut-il y avoir entre deux radicaux ? Qui peut apporter la contradiction et permettre aux auditeurs de se faire une opinion personnelle. La propagande est manifeste et indigne du service public. Insultante pour les auditeurs confiants.

Manifeste ? Plus qu’on ne croit ! Toute la journĂ©e, France-Info aura incitĂ© Ă  la participation Ă  un rassemblement, initiĂ© par le RESF, par la diffusion de l’appel que le reprĂ©sentant de RESF impose Ă  la journaliste Ă  la fin de l’entretien mentionnĂ© plus haut, mais qui est non seulement diffusĂ©e, sans coupure, et

rediffusĂ©e plus tard par J.- Ph.Deniau (jeune, sur la photo ci-contre), qui prĂ©cise encore en quel lieu et Ă  quelle heure, comme Ă  15 h 43!
 A 15 heures encore, RaphaĂ«l Ebenstein rĂ©pĂšte l’appel Ă  manifestation, et Sophie Auvigne qui Ăąnonne habituellement et bafouille au point de faire croire Ă  des problĂšmes de lecture ou Ă  une atteinte de la maladie de Alzheimer, est trĂšs limpide Ă  15 h 30 : elle fournit l’indication de l’arrondissement. Ainsi, de bulletin en bulletin, tous les Ă©lĂ©ments sont disponibles puisque le boulevard a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© prĂ©cisé  A 16 h 00, c’est François Lepage qui prend le relais et rappelle l’adresse complĂšte du rassemblement.

Est-il supportable que les Français soient formatĂ©s et incitĂ©s par une radio nationale Ă  la dĂ©fiance citoyenne ? Tout abus de pouvoir des organes de presse doit ĂȘtre poursuivi et sanctionnĂ©.

La libertĂ© de la presse s’arrĂȘte au point oĂč la libertĂ© de conscience du public est menacĂ©e.

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