A Parlement de Strasbourg, Nathalie Loiseau (LREM) s'occuperait des autres états

La tête de linotte veut "au minimum un Smic dans tous les pays de l'UE"

L'écervelée placée en tête de la liste présidentielle pour les élections européennes n'est pas décidée à servir nos intérêts.

Loiseau vole bas avant l'orage

A croire que sa liste se présente dans l'un des six pays-membres qui n'ont pas de salaire minimum. Il s'agit de l’Autriche, Chypre, le Danemark, la Finlande, l'Italie et la Suède. "Je veux que l'Europe rime avec le mot social !", dit-elle dans un entretien au Parisien mis en ligne mardi soir.

Elle plaide pour "au minimum un Smic dans tous les pays de l'UE" et "un acte II de la réforme des travailleurs détachés".

Elle souhaite "au minimum un Smic dans tous les pays de l'UE. Et, partout, un Smic qui permette un revenu décent. C'est-à-dire, par pays, au moins la moitié du salaire médian". Dans l'UE, le revenu annuel médian est de 14.667,90 : 30 916,7022 au Luxembourg, 952,90 en Irlande, 19 010,50 en Autriche, 18 309,20 en Allemagne, 17.563,80 en France, 16.765,40 à Chypre, 10.800,00 en ...Grèce. Les états concernés par la proposition de Loiseau seraient la Bulgarie, l'Estonie, la Hongrie, la Lituanie, la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie et la Roumanie.

Elle souhaite "au minimum un Smic dans tous les pays de l'UE. Et, partout, un Smic qui permette un revenu décent. C'est-à-dire, par pays, au moins la moitié du salaire médian". Dans l'UE, le revenu annuel médian est de 14.667,90 : 30 916,7022 au Luxembourg, 952,90 en Irlande, 19 010,50 en Autriche, 18 309,20 en Allemagne, 17.563,80 en France, 16.765,40 à Chypre, 10.800,00 en ...Grèce. Les états concernés par la proposition de Loiseau seraient la Bulgarie, l'Estonie, la Hongrie, la Lituanie, la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie et la Roumanie.

Cette question doit être traitée "avec le même sérieux que nous le faisons pour le budget", explique-t-elle, c'est-à-dire qu'un "conseil des ministres du travail européen" devrait être consacré chaque année au Smic, avec pour objectif d'"amener les pays européens les plus pauvres à augmenter leur salaire minimum". "Cela ne fera pas du Smic bulgare un Smic français du jour au lendemain, mais il y aura une dynamique", commente la molle.

Face aux pays européens les plus pauvres qui reçoivent chaque année des fonds européens, sans contreparties en matière sociale, comme la Hongrie, elle plaide pour "conditionner le versement" de ces fonds. "Il faut une règle claire: quand on fait un tel dumping, on ne peut pas demander de l'aide de l'Europe", estime la gendarmette LREM.

En outre, pour parvenir à unifier la fiscalité européenne, il faut "mettre fin à l'exigence de l'unanimité pour prendre des décisions" dans ce domaine et "passer à la majorité qualifiée", estime-t-elle. Une entente entre l'Allemagne et la France pourrait largement suffire... Et si cette unanimité en matière fiscale est aujourd'hui inscrite dans les traités européens, elle fait valoir qu'"un traité, ça se réforme". 

Loiseau défend par ailleurs un "acte II de la réforme des travailleurs détachés en imposant le paiement des cotisations sociales les plus généreuses, entre celles du pays d'origine et du pays d'accueil".

"Dans le cas, par exemple, d'un travailleur bulgare en France, l'employeur paie le niveau de cotisation français. Et le montant des cotisations sociales retournera en Bulgarie, dans un Fonds européen qui aidera ce pays à avoir une vraie protection sociale de ses travailleurs", explique-t-elle.

Depuis le 1er janvier 2019, le montant mensuel du Smic net est d'environ 1.201 euros nets en France, contre 1.173 euros en 2018. Le montant mensuel brut sur la base de 35 heures par semaine est de 1.521,25 euros contre 1.498,47 en 2018.