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dimanche 20 septembre 2009

Arrestation de l’auteur des menaces aux personnalités politiques de droite

Le "corbeau" présumé a été interpellé dans l'Hérault

Depuis dimanche après-midi, les courriers de menaces, contenant parfois des balles de 9 mm, de type 38, ne seront plus adressés à des personnalités politiques.
Ce sont plus d'une trentaine de lettres de menaces depuis fin 2008, parfois accompagnées d'une balle et postées dans le Midi, qui ont été adressées à des ministres (Michèle Alliot-Marie, Rachida Dati et Christine Albanel), ainsi qu'à l'ancien Premier ministre et maire UMP de Bordeaux, Alain Juppé, ou au président de la République et à des élus de droite, tels le sénateur-maire UMP de Béziers, Raymond Couderc, le député UMP du Nord, Christian Vanneste, ou le sénateur UMP de Lozère, Jacques Blanc.
Un courrier similaire avait pareillement été envoyé aux dirigeants de France Télévisions, service public, et TF1, ainsi qu'à l'A*P, en mars.

Thierry J., 51 ans, sans profession et membre d'un club de tir local, a été interpellé à son domicile à Hérépian (Hérault) en raison d'une concordance entre son ADN et l'ADN qui avait été extrait par la police scientifique des quatre premiers courriers envoyés par la mystérieuse "cellule 34", notamment au maire de Lamalou-les-Bains, commune voisine au nord de Béziers.
Cet homme, titulaire d'une carte de handicapé Cotorep, avait été entendu la semaine dernière comme témoin, une audition au cours de laquelle son ADN avait été prélevé, a précisé une source judiciaire.
Le maire d'Hérépian (Hérault), Pierre Bernard, a précisé que le suspect vivait "depuis quinze ans dans un logement social avec son épouse". "C'est un homme fragile qui ne travaille pas et récrimine souvent. C'est vrai que le premier courrier était parti à Lamalou mais nous sommes quand même très surpris", a ajouté M. Bernard.
Placé en garde à vue, le "corbeau" présumé devrait être rapidement transféré dans les locaux de la sous-direction anti-terroriste (SDAT) à Paris.

Cette affaire était devenue une priorité de l'Elysée

Les enquêteurs avaient une "obligation de résultat" depuis la série d'interpellations infructueuses comme celles de début septembre qui avaient déclenché des protestations contre les méthodes employées par la police, mais avaient eu l’avantage de permettre des prélèvements.

Lors de la perquisition menée à Hérépian depuis la fin d'après-midi et qui se poursuivait peu après 21H00, les enquêteurs auraient retrouvé de la documentation laissant supposer que le suspect fait bien partie de la "cellule 34" ainsi que des enveloppes similaires à celles reçues par des destinataires de ces courriers menaçants.
Ces colis avaient été postés de plusieurs villes de l'Hérault: quelques envois sporadiques, inconnus fin 2008, suivis de plusieurs autres à partir de début février 2009 d'un même endroit, à proximité de Béziers.

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