Un nouvel exemple de remake catastrophique
Quelle chute !
Un an après sa prestation du Zénith, madame Royal avait délocalisé son châpiteau à Montpellier. En boléro fuchsia (à France Inter) sur robe blanche déjà portés sur des plateaux de télévision et de radio, elle est apparue en travailleuse précaire et pathétique.
La crise financière frappe en effet son association, sans d'ailleurs que la crise économique internationale n'y soit pour quoi que ce soit.
Deux fidèles parmi les fidèles, Jean-Louis Bianco et Aurélie Filippetti, se sont écartés. Au lendemain du congrès, elle avait déjà enregistré les défections de ses alliés Vincent Peillon et Manuel Valls, ainsi que celles des barons lyonnais et marseillais, Gérard Collomb et Jean-Noël Guérini. Et plus récemment celle du très proche Me Jean-Pierre Mignard, qu'elle a excusé d'avoir passé le weekend en Afrique, bien qu'il fut présent lundi midi au tribunal de Paris lors du procès Clearstream.
Et puis il y a les va-et-vient hypocrites sur sa vie privée. Sa Cynique Majesté Royal, poursuit Paris-Match au prétexte que jusque-là elle ne souhaitait pas exposer sa vie privée mais s' exhibe finalement en public au côté de son nouveau compagnon Dédé Hadjez.
Hormis deux chèvres (Delphine Batho et Njat Belkacem) et une vachette (Martinotti), les numéros animaliers avaient donc été supprimés, faute d'éléphants socialistes et de jeunes lions, et les musicaux, réduits à une jeune crécelle, faute d'artistes de renom. Le spectacle, cette année, fut donc plutôt sobre, voire indigent: une Fête de la fraternité en peau de lapin.
Ses ambitions sont revues à la baisse
Après avoir 'tout donné' l'an dernier au Zénith, la cigale se trouva fort dépourvue le week-end dernier. La salle du Zénith était changée en piste de parc municipal théoriquement loué 15.000 euros la journée pour accueillir 3.000 militants. Ils n'étaient pas si nombreux à s'être déplacés pour participer à cette réunion et c'est par la force des choses que ce rassemblement fut requalifié en réunion de famille. Aucun responsable socialiste n'avait fait le déplacement et il fallut bien abandonner l'espoir d'une famille recomposé. Sans être tout à fait un tête-à-tête Ségo-Jojo de Montpellier (photo ci-dessosu), la rencontre fut néanmoins intime...
Sa Cynique Majesté Royal avait certes réussi à faire monter la pression toute la semaine en se singularisant sur la taxe carbone ou en accusant ses vaiqueurs du PS d'hypothétiques fraudes et avait braqué micro et caméra sur sa petite personne, mais sans remporter l'adhésion. Loin de rassembler, elle a en effet fait fuir ceux de ses alliés politiques qui ne se complaisent pas dans les querelles de cages d'escaliers des quartiers difficiles.
Quel crédit accorder à ses mots ?
En effet, ses paroles de fraternité ne trouvent pas même un début de réalité dans son comportement. Ainsi, la présidente de Poitou-Charentes souhaita un "dépassement" du PS qu'elle-même ne parvient pas à pratiquer: "Nous accompagnerons le dépassement du Parti socialiste, nous créerons ce mouvement puissant et accueillant que tout le pays attend". Le temps qu'elle emploie rend donc le futur bien lointain et ce désir d'avenir bien inaccessible. Comment pourrait-elle donc espérer convaincre quiconque de rejoindre "ce mouvement citoyen, Désirs d'avenir, dans lequel il n'y a pas d'enjeux de pouvoir", puisqu'il n'a guère d'existence présente et bien moins encore d'avenir, dans un contexte d'espèce socialiste en voie de disparition.
Le frêle esquif prend l'eau et l'amère Royal a écopé
Pour couvrir les nombreux tirs sur l'ambulance de son courant, la présidente picto-charentaise a mis le gyrophare et déclenché la sirène. Sur son isolement politique et non sans se départir de sa démagogie naturelle, elle interpella la foule: "Oui, moi non plus je ne me sens pas seule". Pimpon-pin ! La foule des badauds chez qui la Journée du Patrimoine n'éveille aucun désir et que Michel Drücker n'avait pas voulu détourner d'elle. N'avait-il pas invité les acteurs de la Cage aux Folles, un autre remake...
C'est donc sous une autre latitude qu'elle recruta
Puisque la diversité fait déjà recette au PCF, l'amère Royal s'attira donc les sympathisants et anciens sujets d'une autre 'royal'. Désirdavenir Royal tenta de dépayser ses militants sous le ciel marocain reconstitué à Montpellier avec des pâtisseries et du thé à la menthe. Elle proposa même d'apprendre à dire son prénom en langage des signes à ceux qui ne connaissent pas notre langue.
Plus dure sera la chute en 2010...
Une plume anonyme du Nouvel Obs n'écrit-elle pas: «désormais la championne de la gauche semble emprunter un chemin erratique. On a du mal à la suivre et à retrouver de la cohérence dans ses choix. D'abord sur ses choix politiques marqués par de surprenantes contradictions et ses positions successives. »
Mais c'est Manuel Valls vient de lui donner le coup de grâce: « Je comprends que Ségolène Royal ait une forme d'amertume, mais tout cela sonne un peu faux, fabriqué. Cette manière de faire de la politique, de faire croire qu'on est sincère alors qu'on sait exactement ce qui s'est passé, c'est dépassé. » Voilà pour le dépassement...
En se rapprochant du sud marocain, elle annonça donc à Montpellier que sa traversée du désert pourrait être longue...
Quelle chute !
Un an après sa prestation du Zénith, madame Royal avait délocalisé son châpiteau à Montpellier. En boléro fuchsia (à France Inter) sur robe blanche déjà portés sur des plateaux de télévision et de radio, elle est apparue en travailleuse précaire et pathétique.
La crise financière frappe en effet son association, sans d'ailleurs que la crise économique internationale n'y soit pour quoi que ce soit.
Deux fidèles parmi les fidèles, Jean-Louis Bianco et Aurélie Filippetti, se sont écartés. Au lendemain du congrès, elle avait déjà enregistré les défections de ses alliés Vincent Peillon et Manuel Valls, ainsi que celles des barons lyonnais et marseillais, Gérard Collomb et Jean-Noël Guérini. Et plus récemment celle du très proche Me Jean-Pierre Mignard, qu'elle a excusé d'avoir passé le weekend en Afrique, bien qu'il fut présent lundi midi au tribunal de Paris lors du procès Clearstream.
Et puis il y a les va-et-vient hypocrites sur sa vie privée. Sa Cynique Majesté Royal, poursuit Paris-Match au prétexte que jusque-là elle ne souhaitait pas exposer sa vie privée mais s' exhibe finalement en public au côté de son nouveau compagnon Dédé Hadjez.
Hormis deux chèvres (Delphine Batho et Njat Belkacem) et une vachette (Martinotti), les numéros animaliers avaient donc été supprimés, faute d'éléphants socialistes et de jeunes lions, et les musicaux, réduits à une jeune crécelle, faute d'artistes de renom. Le spectacle, cette année, fut donc plutôt sobre, voire indigent: une Fête de la fraternité en peau de lapin.
Ses ambitions sont revues à la baisse
Après avoir 'tout donné' l'an dernier au Zénith, la cigale se trouva fort dépourvue le week-end dernier. La salle du Zénith était changée en piste de parc municipal théoriquement loué 15.000 euros la journée pour accueillir 3.000 militants. Ils n'étaient pas si nombreux à s'être déplacés pour participer à cette réunion et c'est par la force des choses que ce rassemblement fut requalifié en réunion de famille. Aucun responsable socialiste n'avait fait le déplacement et il fallut bien abandonner l'espoir d'une famille recomposé. Sans être tout à fait un tête-à-tête Ségo-Jojo de Montpellier (photo ci-dessosu), la rencontre fut néanmoins intime...
Sa Cynique Majesté Royal avait certes réussi à faire monter la pression toute la semaine en se singularisant sur la taxe carbone ou en accusant ses vaiqueurs du PS d'hypothétiques fraudes et avait braqué micro et caméra sur sa petite personne, mais sans remporter l'adhésion. Loin de rassembler, elle a en effet fait fuir ceux de ses alliés politiques qui ne se complaisent pas dans les querelles de cages d'escaliers des quartiers difficiles.
Quel crédit accorder à ses mots ?
En effet, ses paroles de fraternité ne trouvent pas même un début de réalité dans son comportement. Ainsi, la présidente de Poitou-Charentes souhaita un "dépassement" du PS qu'elle-même ne parvient pas à pratiquer: "Nous accompagnerons le dépassement du Parti socialiste, nous créerons ce mouvement puissant et accueillant que tout le pays attend". Le temps qu'elle emploie rend donc le futur bien lointain et ce désir d'avenir bien inaccessible. Comment pourrait-elle donc espérer convaincre quiconque de rejoindre "ce mouvement citoyen, Désirs d'avenir, dans lequel il n'y a pas d'enjeux de pouvoir", puisqu'il n'a guère d'existence présente et bien moins encore d'avenir, dans un contexte d'espèce socialiste en voie de disparition.
Le frêle esquif prend l'eau et l'amère Royal a écopé
Pour couvrir les nombreux tirs sur l'ambulance de son courant, la présidente picto-charentaise a mis le gyrophare et déclenché la sirène. Sur son isolement politique et non sans se départir de sa démagogie naturelle, elle interpella la foule: "Oui, moi non plus je ne me sens pas seule". Pimpon-pin ! La foule des badauds chez qui la Journée du Patrimoine n'éveille aucun désir et que Michel Drücker n'avait pas voulu détourner d'elle. N'avait-il pas invité les acteurs de la Cage aux Folles, un autre remake...
C'est donc sous une autre latitude qu'elle recruta
Puisque la diversité fait déjà recette au PCF, l'amère Royal s'attira donc les sympathisants et anciens sujets d'une autre 'royal'. Désirdavenir Royal tenta de dépayser ses militants sous le ciel marocain reconstitué à Montpellier avec des pâtisseries et du thé à la menthe. Elle proposa même d'apprendre à dire son prénom en langage des signes à ceux qui ne connaissent pas notre langue.
Plus dure sera la chute en 2010...
Une plume anonyme du Nouvel Obs n'écrit-elle pas: «désormais la championne de la gauche semble emprunter un chemin erratique. On a du mal à la suivre et à retrouver de la cohérence dans ses choix. D'abord sur ses choix politiques marqués par de surprenantes contradictions et ses positions successives. »
Mais c'est Manuel Valls vient de lui donner le coup de grâce: « Je comprends que Ségolène Royal ait une forme d'amertume, mais tout cela sonne un peu faux, fabriqué. Cette manière de faire de la politique, de faire croire qu'on est sincère alors qu'on sait exactement ce qui s'est passé, c'est dépassé. » Voilà pour le dépassement...
En se rapprochant du sud marocain, elle annonça donc à Montpellier que sa traversée du désert pourrait être longue...
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