Besancenot et Mélenchon travelleraient-ils pour Europe-Ecologie ? Comme l’alliance aux Européennes, la tentative d’alliance pour les régionales entre le NPA d’Olivier Besancenot, le PCF de Marie-George Buffet et le Parti de gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon risque d'échouer et ce n'est pas Dany-le-Rouge qui s'en plaindra. Il pourra s'attribuer le mérite de la progression des Verts, sans même lever le petit doigt, ni le poing.
Au PCF
Trois jours après un conseil politique national du NPA posant des préalables très exigeants à une alliance, les responsables voient peu d’espoir d’aboutir à un accord sur des listes communes en mars. Cela «durcit de manière extrêmement préoccupante les conditions d’un éventuel accord pour les élections régionales», expliquait hier Pierre Laurent, numéro 2 du PCF, lors de la présentation des «Ateliers du projet de la gauche» organisés par les communistes en vue des régionales.
Les conditions posées par le NPA dans une motion
Les trotskistes rappellent la volonté de leur porte-parole, Olivier Besancenot, de rester «indépendant vis-à-vis du PS et du parti des Verts». Ce qui implique «le refus de toute majorité de gestion et par conséquent de participer à tout exécutif de région avec eux».
Le NPA menace du maintien de «listes unitaires» au second tour, si le PS ou les Verts refusent la fusion ou s’allient avec le Modem.
«On ne peut pas mettre quarante conditions avant de discuter sérieusement», reproche la secrétaire nationale du PCF, Marie-George Buffet. «Si on voulait rendre cette discussion difficile, voire impossible, on ne s’y prendrait pas autrement», poursuit Pierre Laurent.
Le dialogue entre les deux formations n’est pas rompu pour autant !
Les responsables communistes se rendent lundi, à l’invitation du NPA, à un groupe de travail auquel participera également le PG. «Mais cela ne présage pas d’une discussion productive», prévient déjà Pierre Laurent.
Les communistes préfèrent ainsi se concentrer sur l’organisation de leurs dix Ateliers de la gauche qui débuteront le 10 octobre à Marseille et à Grenoble, pour lesquels le NPA a d'ailleurs décliné l’invitation. En revanche, le PS et les Verts y participeront aux côtés de militants associatifs et syndicaux.
Le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon reculera-t-il ?
Allié aux communistes dans le Front de gauche au moment des Européennes, le chef du PG, qui plaide aux régionales pour des listes unitaires sans le PS au premier tour, avait souligné que son parti ne participerait pas - et coorganiserait encore moins - de tels ateliers si les socialistes étaient présents.
Parions que Daniel Cohn-Bendit ne les juge pas « minables », mais intéressants !
Au PCF
Trois jours après un conseil politique national du NPA posant des préalables très exigeants à une alliance, les responsables voient peu d’espoir d’aboutir à un accord sur des listes communes en mars. Cela «durcit de manière extrêmement préoccupante les conditions d’un éventuel accord pour les élections régionales», expliquait hier Pierre Laurent, numéro 2 du PCF, lors de la présentation des «Ateliers du projet de la gauche» organisés par les communistes en vue des régionales.
Les conditions posées par le NPA dans une motion
Les trotskistes rappellent la volonté de leur porte-parole, Olivier Besancenot, de rester «indépendant vis-à-vis du PS et du parti des Verts». Ce qui implique «le refus de toute majorité de gestion et par conséquent de participer à tout exécutif de région avec eux».
Le NPA menace du maintien de «listes unitaires» au second tour, si le PS ou les Verts refusent la fusion ou s’allient avec le Modem.
«On ne peut pas mettre quarante conditions avant de discuter sérieusement», reproche la secrétaire nationale du PCF, Marie-George Buffet. «Si on voulait rendre cette discussion difficile, voire impossible, on ne s’y prendrait pas autrement», poursuit Pierre Laurent.
Le dialogue entre les deux formations n’est pas rompu pour autant !
Les responsables communistes se rendent lundi, à l’invitation du NPA, à un groupe de travail auquel participera également le PG. «Mais cela ne présage pas d’une discussion productive», prévient déjà Pierre Laurent.
Les communistes préfèrent ainsi se concentrer sur l’organisation de leurs dix Ateliers de la gauche qui débuteront le 10 octobre à Marseille et à Grenoble, pour lesquels le NPA a d'ailleurs décliné l’invitation. En revanche, le PS et les Verts y participeront aux côtés de militants associatifs et syndicaux.
Le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon reculera-t-il ?
Allié aux communistes dans le Front de gauche au moment des Européennes, le chef du PG, qui plaide aux régionales pour des listes unitaires sans le PS au premier tour, avait souligné que son parti ne participerait pas - et coorganiserait encore moins - de tels ateliers si les socialistes étaient présents.
Parions que Daniel Cohn-Bendit ne les juge pas « minables », mais intéressants !
Très honnêtement, en tant que militant du PCF, je pense que la direction du PCF met autant et même plus d'obstacle que la direction du NPA à une alliance de la gauche anticapitaliste.
RépondreSupprimerLe PCF invite le PS aux ateliers de la gauche. Dans son rapport introductif au dernier CN, Pierre Laurent laisse ouvert la possibilité d'un accord de 1er tour avec le PS.
Et on s'étonne que le NPA traîne des pieds ?
Quant à refuser de participer à des executifs avec le Modem, ça me semble une évidence !
Le Modem, c'est la droite. On a rien à faire avec eux...
Quand à se maintenir au second tour si le PS refuse de fusionner... Ca me parait aussi normal.
Merde, si on est en position de rester au second tour, ce qui est scandaleux, ce serait que le PS refuse de fusionner et nous impose de nous retirer ! Ce serait du jamais vu en politique...