Le gouvernement fait de la prévention, mais est-elle lucide et courageuse?
Le ministère de l'Education nationale a décidé de rappeler quelques consignes de prudence pour combattre la grippe A dans les établissements scolaires et la pédagogie à mettre en place en cas de pandémie.
Quelques consignes :

Quelques consignes :

Aujourd'hui, la Nouvelle Calédonie a traversé le plus dur, mais La Réunion reste fortement exposée.

Utiliser un mouchoir jetable pour éternuer ou tousser semble élémentaire, mais suppose que les Français, petits et grands, savent mettre la main devant la bouche et cesseront de tousser à tous vents...
Ce mouchoir devra être ensuite jeté dans une poubelle et l'enfant devra se laver les mains. Sauf qu'inviter à concentrer le H1N1 dans les poubelles ne sert qu'à constituer des foyers de contamination. Les toilettes ne seraient-elles plus indiquées pour éliminer les mouchoirs potentiellement contaminés ?
LIEN vers la brochure pour vous informer sur la grippe A/H1N1 et la scolarité de votre enfant
Que faire en cas d'alerte pandémique ?
La fermeture de l'établissement concerné pourra être décidée par le ministre de la Santé, à la demande du Chef d'Etablissement et sur proposition du préfet, en réalité le décideur final.
Dans ce cas, la "continuité pédagogique" sera notamment assurée "grâce à la radio et la télévision voire Internet".Pour l'enseignement scolaire, il est prévu que le Centre national de documentation pédagogique (CNDP) fasse appel aux media pour diffuser des programmes pendant 12 semaines, à raison de 6 heures de radio et 5 heures 30 de télévision, 4 jours par semaine (sauf le mercredi). Déjà le SNU-ipp polémique et conteste le terme de 'continuité', sans faire aucune proposition de maintien de la formation. Lundi (15 juin), la France en était au niveau 5A de vigilance, malgré le premier cas de contamination groupée, dans un collège proche de Toulouse.
S'il était permis de soulever le problème éludé du crachat au sol
Le fait de réunir une quantité de salive et de l’absorber ne remet pas en cause le jeûne. Alors pourquoi se purifier au sol, hors ramadan?

La pratique du crachat - crachotement, glaviot ou mollard - est ancienne en France où, jusqu'ici, elle était encore considérée comme vulgaire et donc relativement peu répandue. Or, l'accroissement notable de sa fréquence observée depuis quelques décennies se justifie-il par le Ramadan ? Si le fait de réunir une quantité de salive et de l’absorber ne remet pas en cause le jeûne, et si aucun des époux n’avale la salive de l’autre, leur jeûne reste intacte, que dire du crachat ?
Est-il facteur de diffusion de la grippe A en dehors du Ramadan, ou, comme le nuage toxique de Tchernobyl a contourné la France, le crachat sera-il ignoré du H1NI qui sélectionnera ses vecteurs à la satisfaction de l'imam ?
Au détriment de la collectivité.
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