La CGT s'emploie-t-elle à resserrer les liens avec le M5S et la Ligue du Nord en Italie
Les critiques de Macron visant des partenaires sociaux ont braqué Philippe Martinez
Le secrétaire général de la CGT, s'est insurgé dimanche contre les critiques présidentielles adressées aux syndicats après l'échec des négociations sur l'assurance chômage, le 20 février.
Macron n'a pas hésité à reprocher aux syndicats et au patronat de se défausser de leurs responsabilités sur l'Etat.
"C'est très populiste. C'est proprement scandaleux", s'est indigné le secrétaire général de la CGT lors de l'émission BFM Politique, qualifiant de "très populistes" les accusations de Macron.
"Chaque jour dans le pays, on dit "corps intermédiaires, démocratie territoriale, démocratie sociale, laissez-nous faire". Et quand on donne la main, on dit "mon bon monsieur, c'est dur, reprenez-la" ", avait raconté Macron, dans le langage archaïque qui est le sien, faisant parler les uns et les autres, sans se mettre en cause.
"Qui est responsable de cette situation ? Lui", a répliqué Martinez, moustache ébouriffée, désignant le président irresponsable, observant que la négociation était "impossible" avec une lettre de cadrage du gouvernement qui imposait aux partenaires sociaux de trouver 4 milliards d'euros d'économies. C'est la technique habituelle du banquier : c'est au client de se tirer lui-même d'affaire avant de revenir.
P. Martinez a également pointé Macron pour sa stratégie d'amalgame de tous les partenaires sociaux "dans le même sac"
La CGT dénonce le refus par le MEDEF du bonus-malus, promesse de campagne d'Emmanuel Macron pour réduire le recours aux contrats courts, .
"Pourquoi il ne dit pas publiquement 'le Medef ne veut pas de bonus-malus' ? Pourquoi il englobe ? A moins qu'il ne veuille pas se fâcher avec ses amis du Medef et préfère se fâcher avec tout le monde", a soupçonné Philippe Martinez.
Martinez a ainsi critiqué la décision du Président de défiscaliser les heures supplémentaires, pour répondre à la grogne des "gilets jaunes".
"Plus on avance dans le quinquennat de M. Macron et plus je me dis que c'est lui le 'vieux monde' ", a-t-il encore souligné.
"C'est une idée de Sarkozy. Alors, qui symbolise le vieux monde ?", a interrogé Martinez, s'amusant du fait qu'Emmanuel Macron aille "chercher les idées d'un président de la République d'il y a 10 ans", dans le contexte du début des années 2000.
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