"Ce n'est pas lui qui allait courir derrière chaque casseur", raille Brune Poirson
La secrétaire d'Etat à la Transition écologique et solidaire comprend que Macron soit absent de Paris pendant la Marche du siècle pour le climat...
Poirson a aussi trouvé le moyen de défendre Macron qui préfère skier dans les Pyrénées plutôt que de suivre l'actualité chaude de deux manifestations dans la capitale. Sur LCI (groupe Bouygues) lundi, toujours prête à tresser des louanges à son maître, la dévote a en définitive défendu le retour précipité du président Macron samedi de son séjour au ski, alors que, comme prévu, des éléments de l'ultra-gauche infiltrée avait fait dégénérer la manifestation des Gilets jaunes sur les Champs-Elysées.
Après ces violences, Brune Poirson n'a pas hésité à prendre la défense du président de la République, critiqué pour avoir programmé un week-end au ski, au mépris des risques annoncés de violences pour l'anniversaire des quatre premiers mois de lutte.
A froid, deux jours après les émeutes sur les Champs-Élysées samedi, Brune Poirson s'est invitée lundi sur le plateau d'Audrey Crespo-Mara au JT de TF1 pour applaudir au retour précipité du président Macron de son séjour au ski.
"Le président de la République ne va pas courir après chaque casseur sur les Champs-Élysées", s'est intelligemment exclamée la secrétaire d'Etat. "Il a suivi dans le détail les événements de la journée, assura-t-elle et "il est rentré immédiatement à Paris." Alors que des éléments du Black bloc, anarcho-révolutionnaires de l'ultra-gauche attaquaient les policiers, les enseignes de luxe et des banques, mais aussi des kiosques à journaux, le président a été rappelé de la station de ski de La Mongie, Hautes-Pyrénées, à Paris.
Des "assassins", selon Castaner;
"de la barbarie, de la sauvagerie", selon Poirson
Une centaine de magasins et de banques a été saccagée et pillée sur les Champs-Elysées, aussi bien par l'ultra-gauche que par de jeunes délinquants opportunistes qui ne reproduisent pas en France l'exemple de l'Algérie dressée contre Bouteflika.
Si Matignon a reconnu des "dysfonctionnements" dans le dispositif de sécurité prévu, notamment pour avoir détourné des Champs-Elysées des effectifs policiers affectés à la Marche du siècle, Brune Poirson estime qu'il s'agit d'actes de "barbarie, de la sauvagerie". "Ce sont des gens qui sont là pour détruire la République", a-t-elle asséné. Et cette protégée du socialiste Hubert Védrine d’enchaîner : "Nous allons continuer de revoir notre doctrine, il faut continuer de s'adapter à ce niveau de sauvagerie."
Vers une interdiction des rassemblements sur les Champs-Elysées ?
C'est le projet anti-social d'Emmanuel Macron propagé par la presse. Après l' "échec" policier reconnu par Nuñez, le binôme de Castaner, le président de la République a indiqué à ses collaborateurs qu'il souhaite interdire les manifestations sur les Champs-Elysées.
Le premier sinistre Edouard Philippe doit faire dans ce sens des propositions au président de la République lundi à 11h30 pour renforcer le maintien de l'ordre sur les Champs-Élysées, selon nos informations. Dans un premier temps et à titre de sondage de l'opinion. Le gouvernement semble avoir intégré qu'il lui incombe de protéger les Français et en particulier ceux qui travaillent. Donc "désormais, je veux qu'on interdise ces rassemblements sur les Champs-Élysées. C'est terminé !", a tonné Jupiter, toujours en retard d'une bataille.
C'est le préfet de police de Paris Michel Delpuech qui est sur un siège éjectable.
Il est le fusible que Macron doit faire sauter pour protéger Castaner, le ministre inapproprié pour incompétence et propos incendiaires.
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