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vendredi 22 mars 2019

Déploiement de militaires samedi 23: "Ca peut aller jusqu'à l'ouverture du feu," avoue le gouverneur militaire de Paris

Il en faut plus pour troubler la Madelon de Macron 

Marlène Schiappa dénonce un "fantasme absolu"...

Résultat de recherche d'images pour "Schiappa BFMTV MARS 2019"Marlène Schiappa a micro ouvert sur BFMTV et elle s'est encore invitée ce vendredi soir, dans la tranche horaire de François Gapihan. La secrétaire d'Etat aux femmes n'a pas hésité à mettre sa goutte de fiel dans la controverse suscitée par la décision de Macron de déployer des militaires de l'opération Sentinelle autour de bâtiments publics samedi, lors de la mobilisation des Gilets jaunes. 
La députée I. Cicurel a en revanche indiquée en fin d'après-midi que l'armée ne serait pas dans Paris. La cacophonie est telle au pouvoir, que plus personne ne sait, pas même en macronie, en quoi consiste l'usage de l'armée pour l'Acte XIX des Gilets jaunes, dont on peut craindre - et de plus en plus - qu'il ne dégénère, du fait de cette menace sur le droit de manifester pacifiquement.

Elle a moqué les responsables vigilants, estimant qu'une partie de la classe politique joue à "se faire peur". 

L'opposition combat unanimement la décision de Macron de déployer des militaires de l'opération Sentinelle "autour de bâtiments publics à Paris", comme l'écrit BFMTV

Ce vendredi, Jean-Luc Mélenchon a même lancé un appel aux soldats concernés: "Nous demandons aux militaires conformément au droit qui leur est reconnu et au devoir qui leur est imposé de n’accomplir aucun acte contraire aux coutumes de la guerre et aux conventions internationales et quand bien même ils en recevraient l’ordre qu’ils n’y obéissent pas, qu’ils ne tirent pas.

Marlène Schiappa a dû aller  réfuter une telle éventualité sur BFM.
"Les Français en ont marre," estime la blogueuse, sans honte d'instrumentalisation de ses concitoyens.
"Il y a deux types de réactions, assure-t-elle, binaire, à propos d'une situation que d'aucuns s'accordent à juger complexe depuis plus de quatre mois. L'une est la confusion, qu’on peut comprendre - elle est installée par les déclarations contradictoires de ministres et d'élus de la majorité -, car ce sont des sujets assez techniques" : la sous-ministre condescendante, à l'instar de son maître méprisant, a une piètre opinion de ses semblables.
"Et d'autre part, il y a un peu de mauvaise foi politicienne et d’instrumentalisation, car imaginer des militaires de Sentinelle tirer sur la foule, c'est un fantasme absolu, peut-elle garantir, avant d'ajouter : C'est jouer à se faire peur et à faire peur".... 
La Voix de son Maître utilisait ici les mêmes mots qu'Emmanuel Macron qui, depuis Bruxelles, a brocardé "ceux qui jouent à faire peur et à se faire peur". 

Marlène Schiappa a ensuite parlé à la place de la ministre des Armées
Ainsi a-t-elle affirmé que les militaires sont "déployés pour permettre aux forces de l’ordre de faire leur travail". 

Marlène Schiappa a poursuivi: "Les événements qui se produisent depuis novembre sont graves". "Samedi dernier, il y a eu une recrudescence [de la participation] des violences, des faits inadmissibles. Les Français en ont marre, je crois, et ont besoin d’un maintien de l’ordre ferme", a-t-elle avancé.

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