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jeudi 14 mars 2019

Castaner traite ses opposants d' "abrutis"

Cinq personnes interpellées pour outrage et rébellion : Castaner est libre

Castaner insulte ses contestataires Gilets jaunes

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Le donneur d'ordres des hyper-violences policières 
Pour promouvoir le concept de police de sécurité du quotidien (PSQ), le ministre de l'Intérieur s'est rendu à Besançon ce mercredi, où plusieurs Gilets jaunes attendaient le cortège ministériel. Bilan : cinq personnes ont été interpellées pour outrage et rébellion, chiffre de la préfecture. Faut-il le multiplier par trois ou par cinq ?

Le coloc de Nuñez, place Beauvau, s'est rendu notamment dans le quartier de Planoise où une vingtaine de manifestants ont tenté de l'approcher, mais le ministre n'était pas là pour débattre: les Gilets jaunes sont en effet exclus des débats animés par Macron. 
Christophe Castaner a évoqué le mouvement des Gilets jaunes dont les manifestations se déroulent depuis 17 novembre dernier, soit déjà 17 samedis, ce qui rend le joueur de poker hargneux.

Évoquant les heurts en marge des manifestations de Gilets jaunes, Christophe Castaner a perdu ses nerfs et a envoyé un skud : "Ce ne sont pas des Gilets jaunes, ce sont des brutes, des casseurs, déguisés en manifestants", a-t-il amalgamé, cité par l'Est Républicain, propriété du groupe EBRA, détenu de la Banque fédérative du Crédit mutuel (BFCM), qui exerce un quasi-monopole sur toute la façade Est de la France. La visite de Castagne a été l'occasion pour L'Est républicain de titrer "Besançon : Christophe Castaner "à la reconquête" du quartier de Planoise"...

Il est aussi revenu sur l'usage "inapproprié" des lanceurs de balles de défense (LBD) dénoncés par la Haut-Commissaire aux Droits de l'Homme de l'ONU, le Conseil de l'Europe et le Défenseur des droits est resté sourd sur les abus policiers. L'ONU  a demandé le 6 mars dernier à la France d'ouvrir une enquête sur "l'usage excessif de la force" pendant les manifestations des Gilets jaunes. 
Rassurons-nous, la Chilienne Michèle Bachelet, le Norvégien Thorbjørn Jagland et le Français Jacques Toubon ne sont pas, pour lui, des "brutes, des casseurs déguisés"...
"Il ne faut pas inverser la charge de la preuve. Je ne connais pas de policiers ou de gendarmes qui attaquent les manifestants", a-t-il encore nié, selon le journal.

Castaner s'est mis le Net à dos


















Castaner exacerbe la colère et se rend responsable des violences :



L'arrogant Griveaux exprime à haute voix le mépris de l'exécutif.
Réagissant à ce discours, le porte-parole du gouvernement français, Benjamin Griveaux, s'est étonné que la France se soit retrouvée sur "une liste entre le Venezuela et Haïti"...

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