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jeudi 7 mars 2019

Qui peut dire que le journaliste Patrick Cohen n'est pas un "cireur de pompes" ?

Le service public de France 5 prive Nicolas Dupont-Aignan de la parole 

Nicolas Dupont-Aignan tombe dans le piège tendu par l'émission "C à Vous", la mal-nommée

Seul face à quatre journalistes et au totalitarisme du service public,
Résultat de recherche d'images pour "patrick cohen"le responsable politique, président de 'Debout la France', a affronté l'hostilité non dissimulée de ses quatre juges : Patrick Cohen menait l'interrogatoire, épaulé par ses deux assesseurs, Pierre Lescure et Antoine Genton, sous l'oeil de la procureure générale Anne-Elisabeth Lemoine. 

Dans son émission, l'animatrice renvoie l'ascenseur à ceux qui ont favorisé sa propre ascension, mais ont subi des revers de fortune, du fait de leur engagement partisan dans les media. 
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Ainsi héberge-t-elle Patrick Cohen, qui fut l'un de ses collègues sur France Inter, dont il sera chassé à deux reprises - dont mai ...2017: il ira sur Europe 1, propriété de Lagardère (comme Elle, Paris Match, Télé 7 jours, Le Journal du dimanche, etc), un patron dont Ismaël Emelien fut un communicant avant de rejoindre Macron - ; Antoine Genton, journaliste qui mena la grève de la chaîne i-Télé, à l'automne 2016, avant de devenir CNews, détenue par Vincent Bolloré, qui annonça avoir voté Hidalgo en 2013) ; et Pierre Lescure, chroniqueur qui fut le patron de Lemoine, quand il dirigeait Canal+ (1983-2002) qu'il co-fonda avec André Rousselet, un intime de François Mitterrand, aujourd'hui aux mains de Bolloré).

Patrick Cohen attaqua donc avec des chiffres lus dans ses fiches 
(plat de résistance habituel des 'fact-checkeurs') 

Nicolas Dupont-Aignan y répondit sans notes, non sans un propos liminaire pour signaler les inégalités de traitement entre les responsables politiques dans les media, notamment leurs sondages de commande, cités d'entrée de jeu, sourire aux lèvres, par la malveillante animatrice qui avait choisi les références les plus défavorables, ce qui ne manqua pas de tendre l'atmosphère : l'invité maltraité voulut réagir - déclenchant un ricanement chez l'animatrice consciente de sa provocation et qui ne dissimule pas sa satisfaction d'avoir indigné son hôte - mais le quarteron de journalistes s'appliqua aussitôt à entraver son invité dans sa liberté de parole. On notera le totalitarisme de Lescure qui s'étonne (à 2'20'' sur la video) que l'invité réponde à "une question qui n'a pas été posée"... Sur le service public, tout le monde n'est pas éligible à une participation au Grand débat national, fût-ce un candidat à l'élection présidentielle... 

Patrick Cohen perdit une première fois ses nerfs quand son interlocuteur qualifia les chiffres officiels de Bercy dont il se targuait de propagande, alors que Dupont-Aignan évoque ses dialogues directs avec des hommes de la filière bovine (ou de fruits et légumes) auxquels Cohen oppose des statistiques... A cet instant, on observe que deux des journalistes (Lescure et Lemoine) sont bras croisés, dans une attitude de rejet de l'argumentaire de leur invité. Sur le sujet du bouclier social, selon Macron, ce sont Lescure et  Genton qui adoptent cette attitude de rejet. Lescure reprochera à l'invité de ne pas en avoir cité un !

Les journalistes étaient en mode règlement de comptes
Résultat de recherche d'images pour "patrick cohen"On le comprit bientôt quand  P. Cohen - que ça ne choque d'abord pas d'être "le porte-parole d'Emmanuel Macron" - se dressa comme un pantin de sa boîte lorsque le responsable politique le gratifia du rang de "serviteur du pouvoir". L'outragé fit mine de quitter le plateau, avant que Dupont-Aignan n'évoque ceux qui "cirent les pompes de Monsieur Macron" sur le service public et que chacun d'entre eux se sentit visé, mais se rassied bien vite (ci-dessus). 

On notera que Lescure reproche à Dupont-Aignan de vouloir rester maître de son temps de parole, sans se laisser entraîner là où les journalistes veulent le conduire et c'est cette résistance, mettant les media en péril, qui irrite ce quarteron, comme d'autres : la perte de leur emprise fondée sur la prise de pouvoir par des hommes d'affaires puissants, des syndicats et un corporatisme. 

Le président de Debout la France a quitté prématurément l’émission de France 5 mercredi 

La presse confirme son repli dans une attitude protectionniste à la soviétique.
Séquence hautaine rare mercredi soir sur France 5 s'agissant d'un petit parti : qu'adviendra-t-il quand un parti plus puissant voudra se faire respecter ? 

tele-loisir donc à ce propos Edwy Plenel épinglant Patrick Cohen sur sa vision "légère" du journalisme, invité de 'C à vous', un mois plus tôt, le mercredi 06 février 2019, quand Cohen s'en est pris avec virulence au fondateur du site trotskiste qui justifiait ses méthodes journalistiques, notamment les écoutes téléphoniques qui, selon lui, "ne sont pas privées" lorsque "le contenu est d'intérêt public".  Un désaccord profond oppose donc les deux journalistes.
Edwy Plenel se fit plus cinglant. "La justice n'en est pas saisie. Je vous trouve bien léger par rapport au rôle fondamental de la presse dans notre démocratie (...) Heureusement que Mediapart est là pour chercher les vérités que cache l'Elysée, et que peut-être, ne cherche pas un certain journalisme de gouvernement et de complaisance". Une accusation de complaisance qui n'a pas fait se dresser Cohen, ni excité la susceptibilité de la dame en vert qui est ici passive - bras décroisés - et non pas agressive.. :

Après des années de mauvais traitements subis, les victimes se rebiffent. L'arrogance des media qui n'acceptent pas que leurs invités abordent les sujets qu'ils souhaitent et les traitent comme ils l'entendent provoque de plus en plus d'accrochages en direct sur l'ensemble des chaînes d'information. Les responsables politiques ne sont pas mieux considérés que des twittos et les journalistes intolérants qui entravent la libre expression du pluralisme se trouvent désormais bousculés dans les formats qu'ils ont établis et confrontés à la colère des citoyens, élus ou Gilets jaunes. 

Dupont-Aignan a riposté frontalement aux airs narquois et aux attaques de ses agresseurs en réunion.
Quelle différence entre les internautes dissimulés derrière leur (pseudo) anonymat et les élus  désignés à la moquerie et à la vindicte populaires, si les journalistes n'ont de respect ni pour les uns, ni pour les autres et se comportent en travailleurs de la Pravda, journal officiel du Parti communiste d'URSS ?  S'expose-t-on au goulag si, comme Nicolas Dupont-Aignan, on ne se soumet pas à l'idéologie officielle et aux diktats des Elena Ceaușescu du service public ? 

Le ton était monté quelques minutes plus tôt entre le président de Debout la France et le journaliste "complaisant", au sujet des premiers résultats du CETA, le très controversé traité de libre-échange entre l’UE et le Canada. "Faux", a opposé Nicolas Dupont-Aignan aux chiffres officiels de Patrick Cohen, un "serviteur du pouvoir" et "un macroniste qui passe sa vie à cirer les pompes du pouvoir […] et qui est payé pour ça" dans le service public (même s'il cumule avec Europe 1). La presse qui le traite de populiste du seul fait qu'il ne partage pas la conception macronienne de l'Union européenne ne tolère pas la contradiction.

Le cumulard s’est alors levé plusieurs dizaines de secondes et le velléitaire a menacé de quitter le plateau. 
"C’est de la diffamation. Est-ce que vous voulez bien vous excuser, sinon vous allez devoir quitter le plateau ?", a menacé Anne-Elisabeth Lemoine à plusieurs reprises que Le Parisien présente comme une "force tranquille. Pas de polémiques, pas de clash, juste ce qu'il faut de convivialité, d'humour et de bienveillance"!... Elle-même se définit comme "juste pestouille, mais pas méchante".
C'est pourtant la sectaire Lemoine qui distingue les torchons (les chaînes privées, nommant elle-même BFMTV) des serviettes, comme elle, lorsque NDA l'interpelle sur les raisons qui font que les journalistes de terrain rencontrent l'hostilité d'un nombre grandissant de citoyens. Et d'accuser "les responsables politiques qui appellent à la haine des media", comme si leurs partis-pris et leurs analystes partisans et leurs sondages magouillés n'alimentaient pas la colère populaire... Et Genton, bras croisés, de défendre la corporation qui ne fait que son métier, selon lui, en posant de simples questions.
"Je dis les choses, les Français n’en peuvent plus de vous ! (...) Je dis simplement ce que ressentent les Français," a insisté NDA
Mais les Français sont témoins que certaines questions ne sont que des relances du discours de l'invité et, d'autres, des questions-pièges ou des provocations. Outre que ces ex-journalistes de radio ne réalisent pas que leurs attitudes et leurs grimaces les révèlent, qui n'a pas remarqué que, dans les matinales de Dély (France Info), de Bourdin (RMC-BFM) ou d'Elkabbach (CNews), la dernière question  est, au faciès politique, la plus sucrée ou la plus vacharde ? Et que le dernier mot est à celui ou celle qui manie le mieux la brosse à reluire ?

Le président de 'Debout la France' a quitté le plateau
sur ordre de la crypto-bolchévique en jupe mini,
sans se renier.
La caste des journalistes totalitaires a fait bloc.
Face au maintien du député de l’Essonne dans la place qu'il n'avait pas occupée pendant deux années, l’animatrice a mis fin d'autorité à l’entretien, remerciant son invité et annonçant le sujet suivant, forçant l’élu à quitter la table, visiblement mécontent. 
Un cas identique récent illustre cette intolérance totalitaire, en la personne de Thomas Misrachi qui, en plein direct, a viré un gueux, un Gilet jaune qui osait lui tenir tête, en critiquant sa manière de mener l'entretien, scène inquiétante qu'a signalé PaSiDupes : Liberté d'expression - Thomas Misrachi vire un Gilet jaune du plateau de BFMTV : le "grand débat", ce n'est pas sur cette chaîne !
Elu de la nation, Nicolas Dupont-Aignan n’estime pas avoir été poussé vers la sortie. "La première partie de l’interview était finie, je devais rester pour la 2e partie de l’émission. On a préféré d’un commun accord mettre un terme à l’émission, je suis parti", explique-t-il au Parisien.

NDP maintient son portrait de Patrick Cohen.
"J’ai dit sa vérité à M. Cohen; je lui ai dit que c’était un cireur de pompes de Macron. J’ai refusé de m’excuser. La propagande pro Macron, ça suffit ! […] Il y en a assez de la partialité de certains journalistes, de la télé aux ordres". 
Depuis, France 5 reste injoignable, mais prépare sa défense pour ce refus de la diversité des opinions et de leur expression sur le service public. S'adressant à Lemoine, Lescure jette cette exhortation : "Laisse tomber; laisse-le parler tout seul !", accompagnée d'un geste de mépris de la main.
Le septuagénaire a sa conception de la déontologie de la profession et, au-delà, du respect dû à chacun. En retour, on n'obtient que ce qu'on mérite et Macron en sait quelque chose avec les Gilets jaunes qui, quoi qu'il arrive, ont déjà flétri son quinquennat et marqué l'Histoire.

Le complot de 'C à vous' avoué par l'animatrice

Mme Lemoine rappelle opportunément l'objectif de son invitation du leader politique.
Elle finit par évoquer un précédent sur TF1, quand Dupont-Aignan ne se serait rendu à l'invitation de la chaîne privée que pour dénoncer une discrimination entre les candidats.

Elle trahit en vérité une volonté de France 5 de lui rendre la pareille
en le mettant à mal, dès la présentation de son invité, sûre de titiller un point sensible qu'elle-même ne connaît pas, celui de l'équité.

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