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samedi 2 mars 2019

Attentat de Strasbourg: un frère de Chérif Chekatt interpellé après des messages "alarmants" sur internet

L'un des frères de l'islamiste avait posté des messages "alarmants" sur internet

Le frère aîné de Chérif Chekatt, l'auteur de l'attentat de Strasbourg qui avait fait cinq morts en décembre, a été interpellé
Cherif Chekatt : fini de tuerMalek Chekatt, 38 ans, a été arrêté vendredi "près de son domicile, proche du centre de Strasbourg, peu avant 16h00" par la police judiciaire (PJ) de la capitale alsacienne, avant d'être placé en garde à vue.
"L'enquête de la PJ devra faire la lumière sur les réelles intentions de l'intéressé qui avait écrit en substance [sur Facebook vendredi] qu'on entendrait parler de lui le soir-même", a-t-on ajouté. Une perquisition de son logement était en cours en fin d'après-midi. Selon France Bleu Alsace, le frère de Cherif Chekatt a écrit: "Ce soir, je fais la une de BFM, à 18h30 précise. Tout est planifié". "Bientôt une vie qui s'éteint. J'allumerai une bougie. Préparons un grand festin", peut-on lire dans deux de ses publications. Tout est prêt je demande à mes contacts de garder le silence jusqu'à 18h30 ce soir". Il aurait ensuite publié un autre message, semant le doute sur ses intentions réelles: "Mince on est le premier mars et pas le premier avril".

"Ce soir, je fais la une de BFM, à 18h30 précise (sic)", avait-il menacé.
Malek Chekatt a accompagné ce message d'une photo montrant cinq armes, dont deux fusils d'assaut, un fusil et deux pistolets, ainsi qu'un gilet pare-balles, selon le site internet du quotidien Les Dernières Nouvelles d'Alsace.


Il avait également posté une photo montrant cinq armes, dont deux fusils d'assaut, un fusil et deux pistolets, ainsi qu'un gilet pare-balles, selon le site internet du quotidien Les Dernières nouvelles d'Alsace. Mais, selon franceinfo, il s'agirait d'armes factices.

La PJ a été saisie par le Parquet de Strasbourg pour des "menaces de crimes contre les personnes",
tandis que l'ensemble des services de police de Strasbourg était placé par précaution en alerte pour parer une éventuelle action, a-t-on ajouté.

Il avait été remis en liberté sans qu'aucune charge ne soit retenue contre lui

Cherif Chekatt, 25 ans, le tueur de Strasbourg, n'est pas peu fier de son CV:
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67 délits à son casier judiciaire, pour violences volontaires, outrages, menaces de crime, vols, port d’arme, etc. Première interpellation, pour extorsion, à seulement 10 ans… Tous les anciens habitants se souviennent de ce gamin agité et brutal, qui va très vite passer à l’ultraviolence. Le père, Abdelkrim, ci-dessus avec une épouse, fiché S en raison de son fondamentalisme religieux, a lui-même été arrêté pour violences conjugales sur sa seconde épouse, la mère des demi-frères de Cherif, et relaxé. Chekatt a été un adolescent décrocheur, puis il a vécu des aides sociales augmentées de ses larcins. Trois de ses frères sont également "très défavorablement connus des services de police".

L
ors du sanglant attentat au marché de Noël de Strasbourg,
Cherif Chekatt était armé d’un poignard arabe courbé et d’un revolver de collection modèle 1892 (un petit calibre 8, utilisé par l’armée française durant la Première Guerre mondiale, puis par les Brigades du Tigre, les flics de Georges Clemenceau !)
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Cherif Chekatt éventre un homme, en lacère un autre, exécute à bout portant d’une balle dans la tête ou dans la nuque, et tire dans le dos de Lola, une jeune femme qui tentait de lui échapper. Il laisse derrière lui quatre morts : Pascal, 61 ans, retraité strasbourgeois, Antonio, 28 ans, journaliste italien envoyé spécial au Parlement européen, Barto Pedro, 35 ans, un Strasbourgeois qui hébergeait Antonio, et Kamal, 45 ans, père de trois enfants, garagiste, un Afghan qui avait fui les talibans et la guerre…Alertée par les coups de feu, une patrouille Sentinelle du 152e régiment d’infanterie croise le terroriste islamiste. Il est blessé à l’épaule mais n'est pas neutralisé. Chekatt ne cherche pas le "suicide by cops", le suicide assisté par la police. Il n’est pas prêt à entrer en martyr dans l’Eternité, sur le modèle de Mohamed Merah ou de Radouane Lakdim, l’assassin du lieutenant-colonel Beltrame. Et le massacre reprend : à 20 h 03, sur le pont Saint-Martin, dans le quartier de la Petite-France, il abat sa dernière victime, Anupong, un touriste thaïlandais de 45 ans, venu à Strasbourg avec son épouse.
Le soir du massacre islamiste, Malek Chekatt, connu pour des faits de droit commun, s'était présenté de lui-même à la police judiciaire et avait pourtant été placé en garde à vue

Au lendemain de l'attentat - que nie la presse, évoquant une "attaque" -, un troisième frère Chekatt, fiché S pour "Sûreté de l'Etat, en raison de sa radicalisation et recherché par le Parquet anti-terroriste français, avait été interpellé en Algérie.

Et une semaine après l'attentat, un demi-frère de Chekatt avait été interpellé à Strasbourg pour "vol aggravé sous la menace d'une arme". Fils de chauffeur-livreur d'origine algérienne, Chekatt a six frères et sœurs et, conséquence de la polygamie en France et des aides aux mères isolées, autant de demi-frères et demi-sœurs.
Cherif Chekatt, 29 ans, avait tué cinq innocents et en avait blessé une dizaine d'autres lors d'une fusillade dans le centre historique de Strasbourg le 11 décembre. Chekatt était arrivé en tramway dans le quartier de la cathédrale, où se tient le traditionnel marché de Noël. Tout de noir vêtu, il avait échappé au service de sécurité et aux fouilles "méticuleuses" des visiteurs... Après deux jours de traque, le terroriste avait été abattu par une patrouille de police le 13, dans l’entrée du 74 rue du Lazaret, photo ci-dessus, quartier du Neudorf, au sud de la capitale alsacienne.Il avait fait allégeance à Daesh, selon une vidéo trouvée par les enquêteurs sur une clé USB.
Des informations vieilles de deux mois...

Fin janvier 2019, trois des cinq membres d'une même famille ont été transférés de la capitale alsacienne aux locaux des services antiterroristes à Levallois-Perret, près de Paris, où leur garde à vue s'était poursuivie, de source judiciaire. Ils étaient soupçonnés d'avoir fourni à Chérif Chekatt l'arme utilisée pour perpétrer l'attentat de Strasbourg le 11 décembre 2018.
Les deux autres membres de cette famille avaient été remis en liberté le lendemain soir, sans qu'aucune charge ne soit retenue contre eux, a précisé cette source.

Ces personnes, quatre hommes et une femme, avaient été interpellées et placées en garde à vue à Strasbourg, soupçonnées d'avoir participé à la fourniture d'un vieux revolver 8 mm utilisé par Chérif Chekatt à Strasbourg, le 11 décembre. Ces gardes à vue -qui peuvent durer jusqu'à 96 heures- devaient permettre d'éclaircir les rôles de chacun, et notamment celui du plus âgé des suspects, un homme de 78 ans, qui avait été transféré à Levallois-Perret (ouest de Paris).
Les enquêteurs de la Sous-direction antiterroriste (Sdat) soupçonnaient Chérif Chekatt de s'être procuré l'arme à feu quelques jours avant son passage à l'acte. Il s'agit du revolver d'ordonnance de calibre 8 mm datant de la fin du XIXe siècle. 

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