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vendredi 29 mars 2019

Gilets jaunes: le maire juppéiste de Bordeaux dramatise l'Acte XX a priori et discrimine

En annonçant une journée "apocalyptique", Nicolas Florian sème la peur et attise la colère

Le successeur du macronien Alain Juppé "décrète la ville morte demain" samedi
Image associéeSe disant "très inquiet de ce qui pourrait se passer", il se révèle en fait inapproprié à la fonction. A défaut de sérénité, il transmet ses angoisses en demandant aux commerçants de "baisser leur rideau pour se protéger" et aux Bordelais de "rester chez eux". La préfecture de Gironde - qui est en concertation - met en garde contre des "risques avérés de dégradations et de violences" pour l'acte 20 des "gilets jaunes". 

"C'est une journée qui peut être apocalyptique", s'alarme le successeur d'Alain Juppé. Le maire de Bordeaux Nicolas Florian appelle habitants et commerçants à faire de la capitale girondine une "ville morte" samedi, pour l'acte 20 des "gilets jaunes". Ainsi fracture-t-il la ville, dressant une partie de la population contre l'autre, alors que les juppéistes? alliés de Macron? ne cessent de clamer avec lui que le mouvement social s'essouffle...
Florian a déjà atteint son niveau d'incompétence.
"Je décrète la ville morte demain à Bordeaux. Je suis très inquiet de
ce qui pourrait se passer. On nous annonce [fake news ?] des centaines de casseurs, de gens qui sont là pour en découdre", a-t-il déclaré devant la presse, vendredi 29 mars, sans crainte de manipulation de l'opinion. "Je demande aux commerçants de baisser leur rideau pour se protéger, et je demande aux Bordelaises et aux Bordelais de rester chez eux afin de permettre aux forces de police de faire leur travail et qu'on ne prenne pas le risque d'un accident", insiste M. Florian. A Nice, jusqu'à plus ample informé, le risque est venu d'une charge de la police aux ordres de Castaner et Macron...
Contre l'ivresse, le maire de Bordeaux casse la bouteille de Petrus 

Florian fait-il de la prévention ou de la politique politicienne ? "J'ai bien conscience que (cet appel) dramatise la situation, mais je préfère prévenir, alerter", explique-t-il. "Je n'ai pas envie d'avoir des drames humains derrière des drames matériels". Le maire appelle les "gilets jaunes dits de bonne foi [l'ensemble de la population appréciera le distinguo discriminant] à prendre bien conscience maintenant de leurs responsabilités", car "s'il n'y a pas de défilé des gilets jaunes en ville, il n'y aura pas de casseurs, pas de black blocs".
Bordeaux menacé par des Stukas, des Iliouchine Il-2 ou des sauterelles

Depuis le début de la contestation, mi-novembre, la Bordeaux de Juppé et de Ford-Blanquefort reste un fief des Gilets jaunes". Chaque samedi, la ville à elle seule rassemble plusieurs milliers de manifestants. Les rassemblements sont régulièrement ponctués de heurts en fin de journée : le contexte social de suppressions d'emplois y exacerbe la colère sociale. Ce qui paraît contradictoire à l'homme de la rue qui entend dire "en même temps" que l'affluence a baissé ces derniers week-ends : un peu plus de 2.500 manifestants - selon la préfecture ! - samedi dernier seraient négligeables !). Pour cet Acte XX, les manifestations ayant été interdites à Toulouse, ville plus rouge et noire que rose, des appels sur les réseaux sociaux invitent les Toulousains à se joindre au défilé de Bordeaux. Et le nouveau maire panique...

Le maire inspirera la peur, bien que la préfecture déploie ses effectifs 

Fait inhabituel, la préfecture de Gironde est en alerte rouge, mettant en garde contre la "volonté manifeste de certains groupes, violents et très déterminés, de provoquer d'importants troubles à l'ordre public et des dégradations ce samedi dans le centre-ville, et de se confronter aux forces de l'ordre". 
Dans un communiqué publié vendredi matin, les commerçants sont appelés à "prendre des mesures de précaution particulières", en retirant notamment de la voie publique tout ce qui peut "faire office de projectile". 

Comme pour chaque samedi, la préfecture a publié des arrêtés d'interdiction de manifester dans une longue liste de rues et places du centre, encore élargie, ainsi que de transporter ou vendre toute forme de produits d'artifice, carburant au détail ou autres produits inflammables.

La préfecture et le maire ne pointent pas l'autre manifestation interdite.

Comme à Paris, quand Macron était à la neige et Castaner en boîte, plusieurs mobilisations auront à Bordeaux, samedi. Or, les terroristes de la préfecture et de l'hôtel de ville ne mettent pas en garde contre la CGT-Ford qui a lancé un appel à manifester dans la rue, le même jour que les Gilets jaunes. 

Contre "la loi anti-casseurs" et "pour la liberté de manifester", une convergence des luttes, le syndicat d'extrême gauche et plusieurs branches de SUD, syndicat révolutionnaire trotskiste animé par Philippe Poutou, seront mobilisés

En revanche, le "village jaune citoyen", organisé depuis deux samedis en bord de Garonne, sans incidents mais sans grande affluence, a de nouveau été autorisé. 
La manifestation des professionnels de l'Education nationale est également autorisée.

Jeudi, plus d'une centaine de commerçants se sont rassemblés rue Sainte-Catherine, la grande artère piétonne de Bordeaux, pour dire leur "ras-le-bol" de la casse des samedis. 
L'extrême gauche s'expose-t-elle à des interpellations et des condamnations ?

1 commentaire:

  1. Une journaliste (Kristell de KSL France),digne de ce nom (# chaînes d’infos en continu qui négligent le terrain et l’investigation au profit d’un soutien idéologique appuyé au régime macroniste)lors de l’acte XX des gilets jaunes,a été gravement menacée et insultée par des agents de la police de Macron qui ressemblent à s’y méprendre à de vulgaires sbires d’une non moins vulgaire police politique.En effet,lesdits agents s’exprimant un peu comme le conseiller culturel de macron,Cyril Hanouna, (« recule ou je vais te défoncer », « je m’en bats les couilles »)tentaient d’empêcher la jounaliste citée + haut de faire son métier,de remplir sa mission.Pour quelle raison ?Parce que cette police fort peu républicaine qui commence à ressembler à la police d’une dictature (de type Bolsonaro)était en train d’interpeller violemment un manifestant sans aucune raison apparente :le manifestant ne présentait à l’évidence aucune dangerosité.La vidéo visible sur les réseaux sociaux atteste ces faits.Interpellation totalement arbitraire uniquement motivée par ce que pourchasse inlassablement le gouvernement de ce pays depuis des mois :les opinions contraires,les opinions différentes.Le délit d’opinion est au fondement de l’application de la récente loi portant sur le fait de manifester en France.Notre pays glisse à l’évidence insensiblement vers un régime autoritaire servi par certains policiers parfaitement à l’aise dans ce nouveau rôle fascisant.La situation des droits de l’homme devient particulièrement préoccupante en France.Nous devons réagir avant qu’il ne soit trop tard.

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