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LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

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dimanche 3 mars 2019

Liberté d'expression - Thomas Misrachi vire un Gilet jaune du plateau de BFMTV : le "grand débat", ce n'est pas sur cette chaîne !

L'arrogant journaliste a cherché à mettre son invité en difficulté

L
'arrogant présentateur a fait une crise d'autoritarisme, en direct sur l'antenne de BFMTV

Miscrachi a opposé 
son mépris au discours d'un Gilet jaune invité.
Misrachi, l'un des journalistes fossoyeurs de la profession

A 18h30, face à un modeste Gilet jaune, le journaliste a fait étalage de son parti-pris : "Si vous n'êtes pas content, la porte du plateau est là !" On le savait, bien qu'il s'en défende depuis quatre mois, ce présentateur macronien prétentieux occupe ce temps d'antenne davantage du fait de sa soumission au pouvoir que de sa compétence : sa crise en direct en dit long sur son sentiment d'infériorité masqué par une volonté inassouvie de pouvoir. Une névrose dont l'expansion brutale dans le paysage politique s'explique par l'arrivée au Palais Bourbon de députés ambitieux que leur parcours dans la société civile a laissés insatisfaits.  

Ce samedi soir, comme à son habitude, le présentateur ne présentait pas: il débattait. Il ne posait donc pas des questions : il tentait de faire avancer ses arguments par le biais de questions insidieuses, tendancieuses et fallacieuses. Il n'écoutait pas les réponses : il les interrompait. 
Alors, un peu après 18h30, le Gilet jaune en plateau, en direct, a exprimé son agacement à force d'être en permanence coupé par Misrachi, menton prognathe en avant : "Il n'y a que moi que vous coupez sans arrêt comme ça sur votre plateau. Alors laissez-moi finir mes explications."

Une remarque que le controversé Thomas Misrachi ne supporta pas :
"Ecoutez, c'est faux," répliqua le protégé d'Alain Weill (PDG de BFMTV) et Patrick Drahi (propriétaire de Libération, L'Express, BFM TV et RMC), péremptoire, agressif et aussi puissant, par patrons interposés. Mais, incapable de modestie et d'auto-critique, le petit bonhomme trahit son débordement par les événements en ajoutant : "Vous êtes 5 sur ce plateau et chacun doit pouvoir parler et il faut qu'on avance." Misrachi se serait-il surestimé ?

VOIR et ENTENDRE
l'agression du Gilet jaune (liste RIC aux Européennes) par un journaliste cassant Misrachi qui a rassemblée plus d'intervenants qu'il ne peut gérer et l'empêche de développer un raisonnement :

Chez Misrachi, il faut parler dans ses silences... c'est-à-dire répondre par oui ou par non. En effet, Misrachi est mal à l'aise lorsque la maîtrise du "débat" lui échappe.

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"Maintenant, si vous n'êtes pas content, la porte est là !" Se permettrait-il un tel mépris face à un politicien ou un annonceur ?
Sans plus attendre, dignement, le Gilet jaune - Jérémy Clément - décide alors de ne pas se laisser dicter ses comportements et déstabiliser : il quitte aussitôt le plateau de son hôte inhospitalier et intolérant que le peuple indispose...

BFMTV a en revanche offert entre 3 et 15 heures d'antenne au président en pré-campagne électorale, chaque semaine, en une ou en trois fois (une vingtaine d'heures la semaine dernière, sous n'importe quel prétexte), mais sacrifie à contre coeur à son obligation de céder du temps de parole aux opposants, contestataires et manifestants : les valeurs de la démocratie passent évidemment mal chez les totalitaires.

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