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vendredi 29 mars 2019

La dégradation de radars, un manque à gagner de 660 millions d'euros pour Bercy

660 millions d'euros de dégâts, mais une économie de 500 millions pour tous les automobilistes...

Depuis juillet et la mise en oeuvre de la décision de réduction de la vitesse prise par l'Edouard,
 les anti-80km/h déchargent leur colère sur les radars. 

Un radar tagué dans les Pyrénées-Orientales, le 30 novembre 2018.
Une grogne qui touche l'Etat au porte-feuille. Or,  ce même Etat établit un rapport malveillant de cause à effet avec l'augmentation de la mortalité routière en janvier et février, bien que la mobilisation des Gilets jaunes ait éclaté en novembre... Le 28 mars, l'AFP titre "Sécurité routière: début d'année 2019 alarmant en France", citant Castaner : "Le 1er mars 2019, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner avait déclaré que 75% des radars avaient été dégradés". L'agence de presse française remet ça le lendemain : "2019 a débuté avec deux mois "dramatiques" de rebond de la mortalité routière".

Une hausse que l'exécutif impute principalement aux Gilets jaunes. 


L'exécutif dramatise le sujet

En plus des vies perdues, ces destructions coûtent cher, insiste l'AFP, reprise par tous les media paresseux, adeptes du "copié-collé" complaisant au pouvoir qui les subventionne et accorde un abattement fiscal de 7.650 eurs à ses journalistes . 
"On parle de la facture pour les assureurs, mais la facture pour la collectivité est dramatique, insiste Emmanuel Barbe : c'est d'abord des morts et c'est aussi entre 500 et 600 millions d'euros, 40 millions de réparations des radars et environ 500 millions de non-recettes, qui ne vont pas financer les routes", a dénoncé jeudi 28 mars le délégué interministériel à la Sécurité routière,nommé en Conseil des ministre et placé sous la responsabilité du ministre de l'Intérieur sus-nommé....

Selon Les Echos, le manque à gagner pour le budget de l'État sur 2018 et 2019 est de plus de 660 millions d'euros. Le groupe LVMH tient cette information du ministère de l'Economie et des Finances. Selon Bercy, les pertes de recettes s'élèvent à 209 millions d'euros sur 2018, par rapport aux 928 millions d'euros provisionnés. Sur l'année 2019, elles devraient atteindre 455 millions d'euros, soit presque la moitié de ce qui avait été annoncé (1,04 milliard). A ceci doit s'ajouter le montant des réparations, souligne par ailleurs le quotidien économique. 

Quelles conséquences pour les automobilistes ?

L'Etat, relayé par la presse du groupe LVMH, assure que les automobilistes subiront  - "rapidement" - les conséquences de telles dégradations. Une partie des recettes des radars vient en effet alimenter le budget de l'Afitf, l'agence finançant les infrastructures de transport. 
Ce budget assurait-il la sécurisation des "points noirs" avant novembre 2018 ? Précisément pas, puisque Edourad Philippe a voulu compenser les insuffisances de l'AFITF par des réductions de vitesse, avec des radars associés...

Les Echos insiste pesamment par ailleurs sur le manque à gagner d'autres institutions sur des recettes des radars : l'Etat a renoncé sur 65 millions qui devaient servir au désendettement, le budget de la Sécurité routière a été réduit de 57 millions d'euros et les recettes allouées aux collectivités locales ont été réduites de 60 millions d'euros.

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