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samedi 2 mars 2019

A Marseillle, contrairement à l'affirmation de Macron, la police aurait fait un mort

Zineb Redouane, quantité négligeable pour le président péroreur

Macron ne calcule pas la mort de cette Algérienne à Marseille

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Le président Macron s'est fait l'auteur d'une fake-news depuis l'Egypte, se flattant au Caire que "si onze personnes ont perdu la vie lors des manifestations des Gilets jaunes en France, aucune n’a été victime des forces de l’ordre".

Et il a poursuivi sa péroraison sur les mêmes bases fausses au cours d’une conférence de presse avec son homologue Abdel Fattah al-Sissi : "Je note qu’ils ont bien souvent perdu la vie en raison de la bêtise humaine, mais qu’aucun d’entre eux n’a été la victime des forces de l’ordre." Le zèle des policiers aux ordres de Castaner a coûté la vie à Zineb Redouane, qui n'est une Algérienne de 80 ans, et non pas une factieuse. Elle est une victime collatérale de la force de frappe policière, au cours de manifestations à Marseille, début décembre.

L'octogénaire fermait les volets de son appartement au quatrième étage, lorsqu'un projectile l'a atteinte en pleine face.
Le décès de cette octogénaire à l'hôpital en décembre 2018 est une mort pour rien dans les statistiques de Macron. Touchée la veille à son domicile par un tir de grenade lacrymogène en marge de manifestations, elle est un détail de la répression, mais fait automatiquement, réglementairement, l'objet d'une information judiciaire à Marseille, "ouverte pour recherche des causes de la mort" et est "toujours en cours", a précisé le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux. Le Parquet avait saisi l'IGPN, la police des polices, dans le cadre d'une enquête préliminaire.

La victime n'aurait pas supporté le "choc opératoire"
Après le décès de cette Algérienne à l'hôpital, Mme Zineb Redouane, hospitalisée après avoir été blessée "par des éléments d'une grenade lacrymogène", était morte "d'un choc opératoire", avait expliqué le Parquet après son autopsie. "Le choc facial (n'est) pas la cause du décès"avait-il insisté, mais assurément d' "un arrêt cardiaque sur la table d'opération".

Des proches de la victime, dont sa fille qui avait fait le voyage depuis Alger, ont déposé des fleurs ce samedi 2 mars devant l'immeuble où elle vivait, au coin de la Canebière. "On n'oublie pas et on cherche toujours la vérité jusqu'à ce que justice soit faite", a déclaré Milfet Redouane, 42 ans, sa fille.

"Un agent de police m'a visée"

Des plots de grenade avaient été retrouvés chez elle, 
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bien que son appartement soit situé au quatrième étage. Malgré la distance, un projectile avait néanmoins atteint la vieille dame  en pleine face, ce qui donne une idée de la puissance du tir.

"Elle m'a dit qu'elle avait reçu la grenade alors qu'elle fermait sa fenêtre à cause des lacrymogènes"
, a témoigné lors du rassemblement de samedi sa voisine d'en-dessous, Nadia Takouche, qui lui avait alors apporté assistance. La victime lui aurait dit "'un agent de police m'a visée'", affirme ce témoin.
"Je l'ai entendue frapper le sol avec ses pieds et crier 'au secours'", a-t-elle poursuivi, ajoutant s'être alors précipitée chez sa voisine et l'avoir trouvée "en sang, défigurée, dans un appartement rempli de poussière".

L'immeuble de Mme Redouane donne sur une rue étroite, au coin de la Cannebière. Des incidents violents y avaient éclaté après une journée où s'étaient mêlées plusieurs manifestations, "gilets jaunes", CGT, et militants contre l'habitat insalubre dans la cité phocéenne.

Mais Macron incarne l'exemplarité.
Image associée
L'un des deux est assis au bord de son fauteuil,
sur la pointe des fesses, pour se grandir...

Transcendé par son sentiment de supériorité, il a laissé libre cours à son esprit d’ouverture démocratique face au président égyptien et le donneur de leçons ajouta, selon les propos rapportés par l’AFP : "En France, il est permis de s’exprimer librement (…). En France, on peut dire tout. [Mais la liste est longue des exceptions: femmes, homosexuels, obèses? Juifs, Noirs ou Arabes et macroniens]. Parfois, on dit beaucoup contre le pays lui-même, je le regrette, c’est la force de la démocratie. Il y a, dans notre pays, une liberté qui est constitutionnellement garantie, qui est la liberté de manifester. Et nous entendons bien la protéger."

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Misrachi sur un scène de guerre
dans un paysage breton!
Résultat de recherche d'images pour "thomas Misrachi"Il faut encore citer une autre exception : le plateau de Thomas Misrachi sur BFMTV, où il faut subir les interruptions malveillantes du présentateur, un  homoncule arrogant qui dicte sa loi à ses invités (tout est là, à droite), avec d'autant plus d'arrogance qu'il le méprise, en sa qualité d''élite (noté 1,69/5 par topjournaliste.com : allez donc lui rectifier sa sur-cotation... ) ! 

C'est l'expérience vécue par un Gilet jaune qu'il avait invité pour le faire taire... Le "gueux", un citoyen de classe jugée inférieure, a été invité à prendre la porte, s'il n'était pas content du mauvais traitement qui lui était réservé. Ce que le paria a choisi de faire, jusqu'à la fin du Grand débat national et en attendant l'heure des comptes.

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