POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

dimanche 24 mars 2019

Deux "Gilets jaunes" verbalisés pour le port d'un pull "Oui au RIC" dans une zone interdite

Le pouvoir est devenu fou, mais nos oligarques de  la presse approuvent sa radicalisation

Le couple a refusé de payer les amendes et a contacté un avocat 

Le couple portait ce pull lorsqu\'il a été verbalisé le 23 mars 2019.

Deux habitants de l'Orne se sont fait verbaliser samedi 23 mars près de l'Arc de Triomphe, à Paris, alors qu'
ils portaient un pull sur lequel était inscrit "Oui au RIC, je dis oui au référendum d'initiative citoyenne", selon plusieurs sources concordantes.

Jérôme et Béatrice sont-ils des Gilets noirs, membres de l'ultra-gauche ?
Ils étaient venus manifester à Paris samedi dans le cadre de la mobilisation des Gilets jaunes", mais est-ce déjà un délit en soi?  Ils expliquent que, une fois la manifestation dispersée, des policiers les ont abordés, alors qu'ils s'apprêtaient à prendre le métro place de l'Etoile, rue Victor Hugo, dans le 16e arrondissement de Paris. Selon eux, les fonctionnaires de police leur ont interpellés au motif qu'ils portaient un pull en faveur du RIC dans un périmètre interdit par la préfecture. 
Les deux "terroristes" ont écopé d'une amende de 135 euros chacun.

Le pouvoir macronien crée de nouvelles zones de non-droit

"C’est de l'abus de pouvoir : vous vous rendez-compte pour un pull, où il y a écrit 'Oui au RIC'", s'indigne Jérôme qui considère que les manifestants n'ont plus aucun droit. Avec ces zones de non-droit d'un nouveau genre, au coeur de Paris, "on n'a plus le droit de s'exprimer en France." 

"On n’allait pas manifester sur les Champs-Elysées; on allait au métro, mais ils n’ont pas voulu entendre. On a même proposé d’enlever notre pull mais ils ont 
refusé", poursuit Béatrice.
Le procès-verbal adressé à Béatrice
Le couple a refusé de signer ces contraventions "inappropriées" et donc de payer les amendes et a contacté un avocat. 
La préfecture de police de Paris refuse de communiquer.
Il reste donc du pain sur la planche pour la Haut-commissaire aux Droits de l'homme de l'ONU ou pour le Conseil de l'Europe. Quant au Défenseur des droits, Jacques Toubon, il reçoit toujours son salaire...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):