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mercredi 6 mars 2019

Dorothée, l'épouse du djihadiste Jean-Michel Clain, n'a ni regrets, ni repentance

Si elle dit vrai, elle ne tentera pas de revenir en France avec ses enfants

L'islamiste s'est toutefois exprimée au micro d'Europe 1

Elle assure qu'elle n'est pas candidate au retour : faut-il le regretter?
La haine de Dorothée Clain reste intacte : elle boude la France. Malgré les apparences, elle n'est pas afghane, mais l'épouse française du djihadiste français Jean-Michel Clain tué en Syrie deux jours après son frère Fabien, tous deux Réunionnais, et elle n'exprime aucun signe de repentance, assurant vouloir désormais faire "tranquillement" son deuil du père de certains de ses enfants.

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Au milieu d'une cohorte en débandade d'épouses de djihadistes de Daesh depuis les bombardements et les combats victorieux menés par la coalition sur le village syrien de Baghouz, Dorothée Clain accorde des entretiens à la presse, assise sur une couverture. Autour d'elle, une dizaine de femmes aux voiles couverts de poussière s'assoient à même le sol avec leurs enfants faméliques. Sur 90 personnes, les deux tiers sont âgées de moins de cinq ans...

L'ascension de son mari Jean-Michel Clain et celui de son beau-frère Fabien Clain, ci-contre, né chrétien à Toulouse, converti en 1996 (sous l'influence de sa sœur Anne-Diana mariée à un Tunisien, comme ses deux sœurs Fatima et Khadija, dont l'une épousera le djihadiste Mohamed Megherbi capturé en Syrie par les Kurdes le 13 décembre 2017) et surnommé Omar ou Abou Adam Al-Faransi, qui comptaient parmi les Français les plus hauts-placés dans l'appareil de propagande de Daesh, confère à Dorothée Clain un statut particulier. Fabien et Jean-Michel épousent des converties à l'islam entièrement voilées. L'époux de la blonde Dorothée était notamment l'auteur d'une chanson de propagande du califat, qui appelait à tuer tous les Français. Quant à Fabien Clain, c'est lui qui avait prêté sa voix à l'odieuse vidéo de revendication des attentats sanglants de Paris, le 13 novembre 2015: 
une série de fusillades et d'attaques-suicides islamistes perpétrées dans la soirée à Paris et dans sa périphérie par trois commandos distincts, en Seine-Saint-Denis, aux abords du Stade de France, et dans plusieurs rues des 10e et 11e arrondissements, où trois individus mitraillent des terrasses de cafés et de restaurants. L'attaque la plus longue et la plus meurtrière eut lieu dans la salle de spectacle du Bataclan où 1.500 personnes assistaient à un concert et où trois autres djihadistes ouvrirent le feu sur le public, avant qu'un assaut des forces de l'ordre n'y mette fin et ne tue les terroristes...
C'est dans le quartier du Mirail à Toulouse, que Clain se radicalise. Dans cette région, il suit les enseignements prodigués à Artigat (Ariège) par Olivier Corel (un Syrien naturalisé français sous ce nouveau nom en 1983, mais né Abdel Ilat al-Dandachi et aujourd'hui septuagénaire) où il côtoie notamment Abdelkader et Mohammed Merah

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Corel est connu pour avoir été le mentor de nombreux djihadistes français - outre les frères Clain et Merah, Sabri Essid, un demi-frère par alliance de Mohammed Merah, Thomas Barnouin, converti à l'islam vers 2000, progressivement radicalisé en fréquentant des mosquées à Albi, Toulouse et Château-Chinon, avant de partir en 2003 en Arabie Saoudite étudier l'islam wahhabite à l'université islamique de Médine. En 2006, il est intercepté en Syrie avec Sabri Essid, par l'armée syrienne, alors qu'ils tentent de se rendre clandestinement en Irak pour y combattre les Américains. Incarcéré début 2007, il est condamné à Paris, en décembre 2009, à cinq ans de prison, mais libéré en 2011, il part avec sa famille et Jean-Michel Clain rejoindre l'Etat islamique en 2014. Il est ensuite arrêté mi-décembre 2017 par des combattants kurdes en Syrie - , mais sans être jamais vraiment inquiété.

Les deux frères tués par la coalition

Lundi, face à plusieurs journalistes français, Dorothée Clain a annoncé la mort de son mari au mois de février, à 38 ans, deux jours après celle de son frère aïné, âgé de 41 ans, dans une frappe de la coalition, c'est-à-dire essentiellement américaine. "D'abord, on a tué son grand frère et après on a tué mon mari, deux journées totalement différentes et de différentes manières", explique Dorothée Maquere, de son nom de naissance, une ex-Miss normande. "Le drone a tué mon beau-frère, et l'obus de mortier a tué mon mari".

ENTENDU SUR EUROPE 1 :

Je n'ai pas le temps de pleurer mon mari et mes enfants. Donc j'aimerais bien qu'on me laisse me reconstruire.

Sur les attentats, "justice a été faite", selon elle. 
A aucun moment, au cours de cet entretien, l'épouse du djihadiste français, vêtue d'un niqab noir la couvrant entièrement, n'aura pris la moindre distance avec leurs engagements, cherchant encore à justifier les attentats de Paris. "On a voulu diaboliser l'Etat islamique, mais c'est faux… Ce qu'on veut faire croire aux citoyens, aux Français, sur ces attentats, c'est faux. Vous, si on s'en prenait à vos familles, vous voudriez faire justice. Là, voilà, la justice a été faite", argue-t-elle, obtuse. "Dans une guerre, il y a des innocents. Le bilan des attentats, oui, il est lourd. Mais pas aussi lourd qu'ici. Est-ce que c'est équitable, est-ce que ça vaut tout ça ? Là, c'est le monde entier qui est contre nous, qui nous massacre", veut-elle dénoncer.

La jeune femme reste parfaitement indifférente à l'asservissement des femmes yézidies, la crucifixion des Chrétiens, les décapitations de Kurdes, les massacres de Chiites, en Syrie comme en Irak... "On retrouve pourtant les Clain dans toutes les grandes affaires terroristes des 15 dernières années"Seul la navre le naufrage du califat de Daesh, dont le tout dernier réduit est en train de s'écrouler sous ses yeux.

Certains Français en veulent bien, mais Dorothée Clain refuse de rentrer en France. 
"Je ne veux certainement pas rentrer en France, je veux que la France me laisse tranquille, parce que je sais très bien que si je rentre en France, ils vont me mettre en prison, ils vont m'enlever mes enfants", s'agite-t-elle. "C'est eux qui ont tué mes enfants et mon mari", accuse-t-elle, affirmant qu'elle a donné naissance à huit enfants (la plus âgée n'a que 13 ans et le plus jeune, seulement quelques semaines), dont trois ont été tués. "Mes enfants ont besoin de moi. J'ai envie de pouvoir faire le deuil de mes enfants, de mon mari, parce que je n'ai pas le temps, tout s'enchaîne. Je n'ai pas le temps de pleurer mon mari et mes enfants. Donc j'aimerais bien qu'on me laisse me reconstruire", rage Dorothée Clain.
"Je ne demande rien à la France. Je n'ai pas de regret, je ne peux pas vivre en France. Je suis musulmane, je pratique ma religion. Pourquoi je n'aurais pas le droit d'aller ailleurs ? Normalement, les Français devraient être contents. Ma religion vous dérange, je vous dérange, laissez-moi tranquille," lance-t-elle, l'esprit encombré et le coeur chargé de haine.

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