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mercredi 27 mars 2019

Menaces de mort de Jawad Bendaoud contre une victime du 13-Novembre : peine confirmée en appel

Le "logeur de Daesh" voit sa peine alourdie 

Jawad Bendaoud a été condamné par la cour d'Appel de Paris à un an de prison avec maintien en détention 

Menaces de mort contre une victime du 13-Novembre : Jawad Bendaoud voit sa peine alourdie en appel

Il devra rester plus longtemps derrière les barreaux 
pour des "menaces de mort" contre une victime des attentats du 13 novembre 2015. 
Après avoir été relaxé dans ce dossier en février 2018, il a en effet été rejugé en novembre et décembre 2018 pour avoir logé deux djihadistes du 13-Novembre, dont Abdelhamid Abaaoud, l'un des cerveaux présumés des attaques qui ont fait 130 morts à Paris et Saint-Denis.

Cette condamnation intervient deux jours avant la décision dans son procès en appel pour "recel de malfaiteurs terroristes". 
C'est à la sortie de ce procès, le 5 décembre dernier, qu'une altercation s'était produite entre Jawad Bendaoud, qui comparaissait alors libre, et Sarah Z., une victime des attentats qui venait de témoigner. Celle-ci l'a accusé de l'avoir menacée de mort dans les couloirs du palais de justice. "Je vais te tuer. Tu vas voir ce que je vais te faire", aurait-il lancé, selon elle.

Jawad Bendaoud a nié ces menaces. 
Lors du premier procès pour ces menaces de mort, le 11 décembre, il a affirmé avoir dit à Sarah Z. : " Evite de dire que je suis coupable alors que tu ne sais pas si je suis coupable". 

La condamnation a été aggravée en appel


13-Novembre : Jawad Bendaoud condamné à 6 mois de prison pour "menaces de mort"

Elle passe de six mois de prison à un an avec maintien en détention.

Vendredi, il sera dans le box des prévenus pour entendre la
décision de la cour d'Appel concernant le "recel de malfaiteurs terroristes". 
Un dossier dans lequel il a toujours clamé son innocence, affirmant qu'il ne savait pas que les deux hommes qu'il hébergeait étaient des djihadistes du 13-Novembre. Il encourt six ans de prison.

Le comique Yassine Belattar, est lui aussi poursuivi en justice pour avoir proféré des menaces de mort à l'encontre du comédien Bruno Gaccio. 
Bénéficiera-t-il de l'indulgence du tribunal pour sa proximité avec le président Macron ? Il l'a jugé digne d'une nomination au Conseil présidentiel des Villes (CPV), aux côtés de 25 personnalités "engagées", dont Corinne Versini, ex-candidate LREM dans les Bouches-du-Rhône battue par Jean-Luc Mélenchon, Laëtitia Nonone, originaire d’outre-mer et fondatrice de l’association 'Zonzon 93' (prévention à la délinquance), de Samia Chabbani, sociologue, directrice et fondatrice de l’association 'Ancrages' (mémoire et citoyenneté, implantée dans les quartiers Nord de Marseille), Allaoui Guenni, ancien boxeur, comme l'Edouard, président de l’association 'Emergence' au Havre (dont l'Edouard fut le maire, remplacé par l'exhibitionniste sexuel Lemonnier), qui travaille sur l’insertion professionnelle. ou Mohamed Mechmache,fondateur du collectif 'Pas sans Nous' et membre de 'AC Le Feu', candidat à Noisy-le-Sec en Seine-Saint-Denis où ont actuellement lieu des expéditions punitives contre la communauté Rom.

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