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mercredi 6 mars 2019

Agression islamiste à la prison de Condé-sur-Sarthe : colère des surveillants pénitentiaires contre Belloubet et l'insécurité

Bain de sang à l' "unité de vie familiale" accessible aux détenus les plus radicalisés et dangereux

Un détenu radicalisé a poignardé deux surveillants mardi matin à la prison ultrasécurisée de Condé-sur-Sarthe (Orne) 

La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, qualifie l'attentat de "terroriste", mais elle ne l'attribue pas à un islamiste.
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Que sait-on de cet attentat ?

Vers 09h45, le mardi 5 mars, 
le détenu Michaël Chiolo a attaqué deux surveillants avec un couteau que sa femme lui avait remis à l'intérieur de la prison. Selon un délégué du syndicat FO, l'agresseur a crié les mots "Allah Akbar" lors de l'agression. "Le caractère terroriste de cette attaque ne fait aucun doute", pour Nicole Belloubet. La section antiterroriste du Parquet de Paris s'est saisie de l'enquête.

Le couple s'est retranché avec sa compagne dans l'unité de vie familiale dont le détenu avait la jouissance à l'intérieur de la prison (cf. photos 1 et 2). En début d'après-midi, il s'y trouvait toujours et les forces d'intervention n'avaient pas établi de contact avec lui.
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Après coup, les procédures de sécurisation ont été mises en place : branle-bas dans les équipes régionales d'intervention et de sécurité (Eris) de Rennes et du RAID, l'unité d'élite de la police nationale, et, bien sûr, activation d'une cellule de crise magique... 
Le procureur de Paris, Rémy Heitz, a fait le déplacement sur les lieux et la ministre a demandé une "inspection" pour "faire la lumière" sur cette attaque !
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Nicole Belloubet révèle que
le couteau - en céramique et donc non repéré par le détecteur de métaux - aurait pu avoir été apporté par la femme du détenu. Une possibilité qui interpelle l'homme de la rue et le gardien de prison - à défaut de faire réagir au sommet de l'Etat totalement dédié aux élections européennes - s'agissant d'une prison "ultrasécurisée", du type de celles qui doivent accueillir les "revenants" d'Irak et de Syrie...

La vie des deux surveillants, âgés d'une trentaine d'années, n'est "pas en danger", selon Nicole Belloubet. Leurs vies ont toutefois été exposées.

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Le plus grièvement blessé a été "éventré", selon le délégué FO, et a subi une intervention chirurgicale. L'autre surveillant a été frappé à plusieurs reprises, à la mâchoire, au visage et dans le dos, selon cette source syndicale.

Qui est Michaël Chiolo, 27 ans, l'islamiste forcené ? 
Né en Moselle le 11 juillet 1991, Michaël Chiolo était désocialisé depuis l’âge de 17 ans.
En 2010, il s’affichait pourtant heureux et amoureux sur son blog, fier de ses origines italiennes et déjà converti à l’islam, sous le nom d’Abdel-Karim, avant son premier passage en prison: c’est seulement en 2012 que la vie du jeune homme bascule pour de bon, malgré un procès pour des faits d’escroquerie et un vol aggravé commis en 2008 et 2010. Le 13 avril 2012, un ami d’enfance, de cinq ans son aîné, l'aurait entraîné dans l’attaque d’une bijouterie de l’autre côté de la frontière allemande, pour un butin de 4.000 euros.

Le 17 avril, les trois marginaux se rendent à Montigny-lès-Metz, au domicile d’un octogénaire qu'ils séquestrent et tuent: ils en voulaient au coffre-fort de cet ancien résistant de 89 ans, Roger Tall, qui s’était échappé du camp de concentration de Dachau, qui fut un lieu d'internement nazi, notamment d'homosexuels et de Tziganes.

Le trio est arrêté deux semaines plus tard. Pour l’expert psychiatre mandaté lors de l’enquête, Michaël Chiolo présente un "trouble de la personnalité grave de type dissociale", sur lequel les psychothérapies sont "sans effet", avec "risque de récidive violente majeure" et "grande dangerosité", note-t-il.
Mi-décembre 2015, Michaël Chiolo est condamné en appel à 30 ans de réclusion criminelle pour enlèvement et séquestration suivi de la mort de sa victime. Il a 24 ans et

L’enquête le décrit comme "dangereux et manipulateur", sans remords. Un mois plus tôt, le tribunal de Mulhouse l’a aussi reconnu coupable d’apologie du terrorisme.
En détention, l’homme avait demandé à ses codétenus de rejouer la tuerie du Bataclan dans la cour de la maison d’arrêt. Suivi par le renseignement pénitentiaire et inscrit au fichier pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT), il n’était libérable qu’en 2038.
L'auteur de la tentative de meurtre s'est converti à l'islam en 2010, avant que ne lui soit présenté sa compagne, en prison. C'est un détenu de droit commun qui purge une peine de 30 ans de réclusion, condamné en décembre 2015 pour avoir étouffé le résistant de 89 ans, après l'avoir séquestré et "momifié" à son domicile près de Metz, en 2012
Selon une source policière qui ne dit pas son nom, l'individu se serait "radicalisé en prison", une fake news à caractère politicien dans la droite ligne de la doxa propagée par l'idéologie dominante. 

Ce barbare a aussi été condamné à un an de prison pour apologie de terrorisme au cours de sa détention à Mulhouse, pour avoir demandé le 14 novembre 2015 à ses codétenus de "rejouer" l'attaque du Bataclan. 

Condé-sur-Sarthe : les 5 graves fautes de l’administration pénitentiaireMichaël Chiolo, qui est suivi par le renseignement pénitentiaire - avec le succès que l'on constate - est inscrit au fichier pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT), a dû admettre la ministre de la Justice. 
Selon une source policière qui ne dit pas son nom, l'individu se serait "radicalisé en prison", une fake news à caractère politicien dans la droite ligne de la doxa propagée par l'idéologie dominante. 

Il n'est "pas simple à gérer, donc il fait l'objet d'un suivi extrêmement attentif", raconte Nicole Belloubet, une inconsciente qui ne réalise pas que ses propos sont plus inquiétants que rassurants, un aveu d'échec de ces "suivis extrêmement attentifs" qui coûtent de l'argent en pure perte, pour simplement donner satisfaction aux ligues drapées des vertus humanistes. 

Bien que connu pour son islamisme pur et dur, il n'était pas à l'isolement et ne se trouvait pas dans le quartier pour radicalisés (QPR) ouvert en septembre dans cette prison ultra-moderne... 

L'avocate Pauline Brion, qui avait défendu ce barbare lors de son procès en 2015, raconte qu'elle a vu en lui un garçon sans formation ni profession, "devenu un peu vagabond", mais "intelligent, très cultivé", et donc responsable de ses actes. Il a rencontré sa compagne en prison : "il avait écrit à quelqu'un après sa conversion pour qu'on lui trouve une épouse". La conversion à l'islam vaut tous les Meetic et Tinder... Belloubet citera 'L'Amour est dans le pré'...

Qui est Hanane Aboulhana, la compagne de "l'agresseur" (BFMTV)?

De 7 ans son aînée, la compagne de Chiolo est suspectée d'avoir porté les premiers coups de couteau aux deux surveillants de la prison de Condé. Agée de 34 ans, ses proches la décrivent en femme naïve et influençable dont le comportement aurait changé il y a quelques années. Elle a été tuée mardi soir lors de l'assaut du Raid. 
C'est armée d'un couteau en céramique qu'elle était venue rendre visite à son compagnon dans l'unité de vie familiale de l'établissement pénitentiaire, un des appartements où les détenus peuvent avoir une vie familiale et sexuelle. Bien que décrite par ses proches "que BFMTV a pu consulter" (sic) comme "naïve et influençable", selon son avocat (que BFM n'a pas consulté !), l'"innocente" "jeune femme" a toutefois choisi la céramique plutôt que l'acier que peuvent déceler les portiques électroniques détecteurs de ...métaux !
Issue d'une famille de 8 frères et soeurs - nés de pères probablement polygames - , elle était originaire de la banlieue de Mulhouse où elle vivait toujours au domicile de ses parents, dont BFM ne précise pas les origines : sans doute ses journalistes d'investigation ne les ont-ils pas consultés... La famille est religieuse, mais modérée, pour autant que BFM le sache. BFMTV en veut pour preuve que l'aînée des soeurs a travaillé comme "secrétaire dans une association". Si perspicaces soient-ils, les enquêteurs de cette chaîne d'information en continu semblent ignorer tout de l'existence d'associations islamistes... Décrite par ses proches, que BFMTV a pu consulter, comme naïve et influençable, elle a été mariée une première fois mais aurait été victime de violences conjugales, aurait divorcé et serait retournée vivre chez sa maman, une mère isolée, comme souvent en polygamie.En 2015, elle aurait été proposée à Michaël Chiolo, alors incarcéré pour le meurtre de l'octogénaire, "au cours d'un cambriolage", banal selon BFMTV, qui ne semble pas disposer de plus de détails) et par ailleurs condamné pour "apologie d'actes de terrorisme" après avoir rejoué l'attaque du Bataclan dans la cour de la prison de Mulhouse. Lors de son procès en appel, l'un de ses anciens avocats (dont BFMTV tait l'identité) se souvient de la présence d'une femme vêtue d'un voile intégral dans la salle d'audience.Mardi, elle rendait une nouvelle fois visite à Michaël Chiolo, quand la "naïve et influençable" "jeune femme" aurait simulé un malaise, en raison de sa grossesse laquelle n'a pas été confirmée... 


Une chance que cette prison est classée "ultra-sécurisée" !

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Le centre pénitentiaire d'Alençon-Condé n'est ps le bagne de Cayenne
L'établissement de Condé-sur-Sarthe, commune DVG, près d'Alençon, PS depuis 2008, inauguré en 2013, est, avec celui de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), le plus sécurisé de France. On en tremble dans les moins perfectionnées... Il héberge actuellement 110 détenus pour 195 places. Mais cette maison centrale accueille des profils dangereux, notamment des djihadistes. Les combattants de la France bénéficient donc de conditions de vie carcérale privilégiées.

Des quartiers pour radicalisés ont été ouverts dans ces prisons. La prison de Condé est encadrée par quatre miradors et un mur d'enceinte de trois mètres plus haut qu'ailleurs. Les conseillers de Belloubet sont-ils, quant à eux, à la hauteur ?

Des précédents, sans qu'aucune leçon ne soit tirée

En septembre 2016, un détenu marocain, Bilal Taghi, a tenté de tuer à l'arme blanche deux surveillants de la maison d'arrêt d'Osny (Val-d'Oise). Condamné pour un voyage manqué vers les terres du djihad syrien, le détenu avait expliqué qu'"il voulait passer à l'acte immédiatement au nom de Daesh", entreprise avortée de formation d'un Etat islamique. L'administration pénitentiaire avouait alors le "premier attentat djihadiste fomenté en prison".

En janvier 2018, l'organisateur de l'attentat contre la synagogue de Djerba en 2002, l'islamiste Christian Ganczarski, un converti allemand, avait blessé à l'arme blanche trois surveillants à Vendin-le-Vieil. Cette agression avait provoqué un mouvement très suivi en France de protestation des agents pénitentiaires pour des conditions de travail elles aussi "sécurisées".

La "forteresse de Condé est tellement bien sécurisée qu'un "quartier de prévention de la radicalisation" devait s’y installer en septembre dernier.

Ce mercredi matin, les surveillants pénitentiaires bloquaient plusieurs prisons, dont celles de Condé-sur-Sarthe et de Fleury-Mérogis.

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Pour dénoncer l'insécurité grandissante de leurs conditions de travail, les surveillants pénitentiaires en colère de Force ouvrière et la CGT ont appelé à multiplier les actions, suite à la dernière agression islamiste par le détenu fanatique, Michaël Chiolo, un converti radicalisé, qui a pu poignarder deux surveillants mardi matin 5 mars à la prison ultra-sécurisée d'Alençon-Condé dans l'Orne
"La pénitentiaire n'a pas le droit de grève, mais peut supprimer les visites", expliquent les syndicats. Depuis mercredi 6 mars à l'aube, une centaine de surveillants bloque donc l'entrée de la prison de Condé-sur-Sarthe. 


"La direction était au courant que ce détenu était radicalisé. Il n'était pas placé au sein du QPR, pour quartier de prévention de la radicalisation", dénonce au micro de BFMTV Gregory, surveillant pénitentiaire FO. "On n'est pas écouté", déplore-t-il, réclamant plus de moyens et des changements dans la loi pour mieux gérer les détenus radicalisés. "Il faut arrêter de prendre les surveillants pour les pestiférés de l'Etat", estime-t-il. 
Agression à la prison de Condé-sur-Sarthe : les surveillants pénitentiaires se mobilisent pour dénoncer l'insécurité
Pendant ce temps, à l'extérieur, Macron et sa presse sortent des chiffres truqués et des sondages manipulateurs qui assurent que les Gilets jaunes seraient déconnectés d'une population confiante en sa politique... Tout va bien, Monsieur le Marquis !

Plus d'une centaine de gardiens bloquaient également l'entrée de la prison de Fleury-Mérogis (Essonne) ce mercredi matin, souligne BFMTV. Ils se disent déterminés à ne laisser rentrer personne : gardiens, salariés ou visiteurs. 


Ouest-France rapporte par ailleurs qu'une cinquantaine de surveillants de la maison d'arrêt de Nantes a  répondu à l'appel et bloque l'établissement depuis 6h30.

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