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mardi 5 mars 2019

'Agir' rallie la liste LREM aux européennes

La situation s'assainit à droite : 'Agir' finit par tomber du côté où il penche depuis deux ans

C'était un secret de Polichinelle : Riester avait fait son coming-out...

Agir rallie la liste LREM aux européennes
Le ministre de la Culture Franck Riester a annoncé mardi que son mouvement Agir, pro-européen et soutien d'Emmanuel Macron, rejoindra la liste que le président de "tous les Français" [?] a commencé à promouvoir avant tous les autres, La République en marche (LREM) aux élections européennes. C'est ainsi qu'ils défendent les "valeurs démocratiques"... 

Le ministre de Macron a appelé à dépasser les "clivages partisans".
"Nous avons pris la décision avec les cofondateurs, après un travail avec nos cadres, nos militants (...) de nous rassembler nous les pro-européens pour avoir le maximum de députés au Parlement européen pour accompagner ce mouvement de refondation que souhaite le président de la République", a-t-il déclaré, clairement inféodé, sur France Culture.

L'ancien député de Seine-et-Marne s'est néanmoins réservé une issue de secours...
Il a en effet écarté l'idée de s'engager à fond au côté du président : les centristes ne sont pas des alliés à part entière. 'Agir' hésite à rejoindre officiellement les rangs de LREM, les élus de son mouvement siégeant toujours à l'Assemblée au sein du groupe UDI-Agir, dont le président Jean-Christophe Lagarde (UDI) conduit sa propre liste aux européennes. 

Pouvait-on imaginer situation plus ambiguë ?
"Chaque chose en son temps. Nous avons là, la nécessité de dépasser ces questions d'opposition et de majorité, d'inscription (...) dans telle partie de l'hémicycle (...) et de monter notre niveau de jeu à la hauteur des responsabilités qui sont les nôtres. Dépassons ces petits clivages partisans!", a-t-il raconté, tentant de justifier sa versatilité dans les couloirs du Palais Bourbon.

Et l'acteur politique à la posture flottante de faire du débauchage, encourageant l'UDI à le rejoindre à son tour dans ce qu'il considère comme un "grand rassemblement pro-européen".
"Ce sera une liste de rassemblement avec la République en marche, vraisemblablement le MoDem, peut-être d'autres partis et 'Agir', avec des candidats, avec un projet pour lequel on a beaucoup de points communs", a-t-il précisé lors de l'émission Les matins de France Culture.

Un ministre de plus qui délaisse les affaires de l'Etat
 
"Nous sommes le parti de la droite pro-européenne", alors que "les Républicains sont sur une dérive plus eurosceptique, plus identitaire", a polémiqué le président d''Agir', qui se prétend rassembleur.
"Nous sommes dans la lignée de ce qu'était l'UMP, un centre-droit pro-européen et modéré", a-t-il insisté, après s'être défini comme la droite pr o-européenne et s'être déclaré proche du haineux Alain Juppé et du folâtre Jean-Pierre Raffarin qui vient d'apporter son plein soutien au projet européen d'Emmanuel Macron. 
Le président, a-t-il estimé, "a eu raison de réaffirmer la nécessité d'être unis en Europe pour faire face aux enjeux du monde", au moins dans cette tribune publiée dans les 28 pays de l'UE. 

Riester est engagé dans une campagne agressive.
Il s'est en effet étonné du refus des Républicains de s'associer à la démarche de différents partis de droite européens contre le Premier ministre hongrois Viktor Orban: "Clairement, Viktor Orban n'est plus dans le cœur des idées de la Démocratie chrétienne" et, "ce qui est hallucinant", c'est que les Républicains ne font pas partie "de ces partis qui ont demandé une clarification du PPE concernant M. Orban".

Riester est à cent lieues de ses attributions ministérielles. "C'est triste et révélateur de l'évolution des Républicains en France vers une droite extrême", a-t-il bavé.

De son côté, Frédéric Lefebvre, vice-président d'Agir, a lancé sur LCI "un appel" à Xavier Bertrand, le président des Hauts-de-France, pour qu'il s'engage au côté de la liste pilotée par le président de la République car "l'heure est grave" et "l'Europe est une chance pour la France".
X. Bertrand n'a pas souhaité s'exprimer.

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