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vendredi 9 novembre 2018

Mélenchon souhaite le "succès" de la mobilisation des "fusillés pour l'exemple" du 17 novembre

Les staliniens prennent le train en marche

Jean-Luc Mélenchon apporte son soutien au mouvement du 17 novembre contre la hausse de la fiscalité des carburants

Le chef des Insoumis d'extrême gauche juge "cette colère juste".
La France insoumise ne manquera pas le coche de cette rébellion...
"Le 17 novembre, qu'est-ce que vous faites, vous regardez en commentant ? Non, le 17 novembre est une auto-organisation populaire dont je souhaite le succès. (...) Il faut souhaiter son succès", a déclaré le chef de la bande des Insoumis, jeudi, lors d'un meeting à Pau.

"On me dit 'il y a des fachos là-dedans'. Oui, oui, il y en a partout. Et il y a aussi beaucoup de fâchés qui ne sont pas fachos, et ceux-là ils ont raison d'être fâchés (...) cette colère est juste, elle porte sur quelque chose qui a un sens", a-t-il poursuivi.

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Début de l’insurrection bolchévique
du cuirassé Potemkine (
24 juin 1905)
"Cette affaire d'augmentation des carburants détrousse les braves gens qui vivent de leur travail. Parce que quand on est à 20 kilomètres de son boulot, cette affaire coûte 200 euros (...) Alors c'est inacceptable, c'est inadmissible, c'est insupportable, et le peuple a raison de se révolter".

Pour autant, Mélenchon n'entend pas appeler à participer aux blocages. 
"Je n'ai pas envie que demain on demande, 'est-ce que vous faites la journée des Insoumis ?'. Non, il faut que vous ayez bien la trouille et les miquettes de les voir par milliers s'opposer à vous, tout seuls, sans consigne", a-t-il expliqué.

Clémentine Autain avait affirmé le 4 novembre sur Facebook qu'elle ne "serai(t) pas le 17 dans les blocages." La députée LFI de Seine-Saint-Denis ne se voyait pas "défiler à l'appel de Minute et avec Marine Le Pen".

Mélenchon est revenu sur les propos de Macron en faveur d'un hommage au général 

"Philippe Pétain est un traître," assure le trotskiste dans son discours de Pau. "ll fut un général cruel qui fit fusiller plus de 4.500 rebelles qui voulaient que la guerre enfin finisse (...) et si, à cet instant, il y avait quelqu'un ou quelque chose à réhabiliter, alors, que ce soit les fusillés pour l'exemple", a-t-il polémiqué, cinquante ans plus tard.
Un soldat "fusillé pour l’exemple" désigne un militaire exécuté après décision d’une juridiction militaire. En tant de guerre, quand la patrie est en danger, des exécutions pouvaient être prononcées dans un souci d’exemplarité visant à maintenir les troupes en parfait état d’obéissance en cas d’insubordination au front, pour éviter les paniques généralisées. Cette pratique est à distinguer des condamnations à mort après passage en cour martiale, avec audition de témoins, conformément au Code de justice militaire. 
Le refus, individuel ou collectif, de monter au front est l’acte de rébellion le plus observé durant la Grande Guerre. Outre la désertion, les mutilations volontaires pouvaient être aussi des actes de rébellion. Forme de mutinerie, éphémère et cachée apparue dès les mois de novembre et de décembre 1914, la fraternisation avec l'ennemi représente également un acte de désobéissance. Enfin, phénomène de lutte de classes, certains soldats deviennent mutins en affirmant haut et fort leurs positions idéologiques sur la guerre, allant même jusqu’à injurier leurs officiers. Ainsi, le 29 juin 1917, un soldat du 101e Régiment d’Infanterie Territoriale est arrêté pour avoir dit à voix haute : "A bas les gradés !". Un autre : "Pour qui est-ce qu’on se bat;  je me fiche d’être français".Philippe Pétain fut jugé et condamné en juillet 1945 pour intelligence avec l'ennemi et haute trahison par la Haute Cour de justice, dans la foulée de la Libération en mai 1945.
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Avant Mélenchon, un ex-membre de l'aile gauche du PS, qui a traversé la rue avec Marie-Noëlle Lienemann pour créer sa start-up politique et fraterniser avec LFI, Emmanuel Maurel avait réaffirmé son soutien aux Insoumis qui se sont rebellés contre la justice républicaine, lors des perquisitions légales du 16 octobre 2018, dans le cadre de deux enquêtes judiciaires : le 18 juillet 2017, le parquet de Paris élargit son enquête sur les soupçons d'emplois fictifs  d'assistants d'une vingtaine de députés au Parlement européen, et le 29 mai 2018 quand le Parquet annonça une enquête pour procéder à des "vérifications" sur les comptes de la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon en 2017, sur signalement de la commission nationale des comptes de campagne.

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