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dimanche 25 novembre 2018

Plus relou qu'Anne Hidalgo, tu meurs...

La maire de Paris a attiré les visiteurs dans le guet-apens des Champs-Elysées, un jour à haut-risque

Non contente d'avoir laissé des chantiers sur les Champs-Elysées à portée des casseurs, le jour de la mobilisation populaire des Gilets jaunes,

"Gilets jaunes" sur les Champs-Élysées : la gaffe d'Anne Hidalgola maire de Paris a aussi invité les Parisiens à aller découvrir les Champs-Elysées illuminés.

"Et si vous profitiez du week-end pour braver le froid et venir admirer les superbes illuminations de l'avenue des Champs-Elysées inaugurées jeudi soir ?". "Les illuminations s'allumeront de rouge tous les soirs du 22 novembre au 9 janvier, de 17h à 2h et les nuits complètes des 24 et 31 décembre", indique la vidéo accompagnant cette invitation. 

Ce tweet signé d'Anne Hidalgo a beaucoup fait réagir les internautes de bons sens, ce samedi 24 novembre.

En effet, l'invitation de la maire de Paris était particulièrement irresponsable puisque les Champs-Elysées étaient le théâtre d'affrontements entre casseurs et forces de l'ordre, en marge d'une nouvelle manifestation des "gilets jaunes" pacifiques.
Le message a donc été supprimé quelques minutes après la bourde, mais c'était sans compter avec les réactions des internautes  : "moment très mal choisi", gronde ainsi l'un d'eux.

Le conseiller communication d'Anne Hidalgo, Matthieu Lamarre a rapidement livré sa version de la gaffe, déclarant qu'il s'agissait d'une "erreur de la part du community manager [en français, 'administrateur de communauté'], qui avait programmé ce tweet à l'avance [parce qu'à la mairie socialiste, on ne programme pas après coup : trop forts, ses experts !]. Nous l'avons supprimé dès que nous l'avons constaté".
Mathieu Lamarre, 29ans, est cet ancien salarié du MoDem qui affirme avoir été rémunéré pour un emploi fictif de collaborateur parlementaire.
Il affirme avoir été en partie rémunéré, entre décembre 2010 et novembre 2011, par l'Association pour une Europe citoyenne, présidée par Jean-Luc Bennahmias, sans jamais avoir travaillé pour lui. Conséquence des aveux de ce jeune homme qui travaille désormais à la mairie de Paris auprès d'Anne Hidalgo, le Parquet a annoncé l'ouverture d'une enquête préliminaire pour "abus de confiance et recel de ce délit". Ce qui tombait mal pour François Bayrou, président du parti incriminé et qui préparait alors son grand projet de loi "pour la confiance dans notre vie démocratique"...

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