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samedi 10 novembre 2018

Projet d'attaque au couteau contre Macron : info ou intox ?

Les suspects voulaient-ils vraiment agresser le président à l'arme blanche ?

Les quatre suspects seraient passés aux aveux devant la DGSI

Ils planifiaient de poignarder Emmanuel Macron lors des commémorations du 11-Novembre. 

L'attaque contre le président était imminente. Le groupuscule d'extrême droite qui avait planifié un attentat contre Emmanuel Macron est finalement passé aux aveux lors de sa garde à vue dans les locaux de la DGSI, a appris France 2. Les quatre hommes ont détaillé aux enquêteurs le plan mis en place. "On est vraiment intervenus juste avant une action imminente, précise une source proche de l'enquête. Il [le meneur présumé] a l'air de monsieur Tout-le-Monde, il aurait pu y arriver. "

Un suspect sous surveillance
Le cerveau de l'opération présumée s'appelle Jean-Pierre B. L'homme de 62 ans, négociant en bois et originaire de Saint-Georges-de-Commiers (Isère), avait imaginé poignarder le chef de l'État à Charleville-Mézières, dans les Ardennes, mercredi 7 novembre, lors des commémorations du centenaire du 11 Novembre. Dans le détail, le suspect comptait franchir les portiques de sécurité munis d'un couteau en céramique, qui, contrairement au métal, n'est pas censé déclencher l'alarme, et poignarder le président en plein bain de foule.

Jean-Pierre B. était sous surveillance de la DGSI depuis le 31 octobre. En cause, ses échanges sur une messagerie cryptée où il se montrait particulièrement virulent envers Emmanuel Macron. Tout s'est accéléré lundi dernier, lorsqu'il a pris la route en direction de Bouzonville, en Moselle, avec un autre homme pour retrouver ses deux autres complices. Les forces de l'ordre ont décidé d'interpeller les quatre suspects le lendemain dans la matinée.

Les complotistes ne prennent pas de repos

Si, à 50 ans, tu n'as pas eu ta menace d'attentat, c'est que t'as raté ton quinquennat...

On a déjà eu l'attentat du Petit-Clamart. 
Désigné par ses auteurs sous le nom d’opération Charlotte Corday (assassin de Marat), cet attentat fut le fait d'un groupe (OAS-Métropole / OAS-CNR) dirigé par le lieutenant-colonel Bastien-Thiry, visant à assassiner le général de Gaulle, président de la République, le 22 août 1962 à Clamart.
Lors du procès contre les auteurs de l'attentat, le général Alain de Boissieu, gendre de de Gaulle, " après avoir énuméré les 'raisons' du supplice de Jean Bastien-Thiry (dernier condamné à mort à être fusillé en France), affirma que l'attentat fut "téléguidé" par des "milieux politiques" sans aucun rapport avec l'OAS et le CNR."

Et puis celui de l'Observatoire.
C'est un attentat que François Mitterrand a simulé dans la nuit du 15 au 16 octobre 1959 à Paris près du jardin de l'Observatoire. Vers minuit trente, la Peugeot 403 du sénateur de la Nièvre, est criblée de sept balles. Les soupçons des enquêteurs s'orientent d'abord vers les partisans de l'Algérie française. Mais l'ancien ministre de l'Intérieur de Pierre Mendès France fut accusé d'avoir lui-même commandité l'attentat dans le but de regagner les faveurs de l'opinion publique. Le 8 décembre, le juge André Braunschweig inculpe François Mitterrand et ses complices pour "outrage à magistrat. Et on dira que l'Histoire ne se répète pas...

Juin 2018: projet d'attentat de l'ultra-droite contre des musulmans radicalisés
Les dix membres d'un groupuscule clandestin d'ultra-droite, baptisé Action des forces opérationnelles (AFO), suspectés de préparer un attentat contre des musulmans, ont été mis en examen, selon une source judiciaire. Elles avaient été interpellées lors d'un vaste coup de filet antiterroriste mené par différents services du renseignement intérieur dans plusieurs régions de France, en Corse, en région parisienne, mais aussi à Vienne et en Charente-Maritime. Les autorités redoutaient "un passage à l'acte violent".

Les suspects - neuf hommes et une femme âgés de 32 à 69 ans - ont été mis en examen notamment pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle". Quatre d'entre elles ont été placées en détention provisoire, et quatre autres  sous contrôle judiciaire.
Plusieurs d'entre eux ont également été mis en examen pour des infractions à la législation sur les armes et des faits présumés de fabrication ou détention d'engin explosif ou d'éléments destinés à entrer dans la composition de produit explosif, le tout en relation avec une entreprise terroriste. Trente-six armes à feu et des milliers de munitions ont été retrouvées lors de perquisitions chez des suspect.
Fait peu banal, la presse fourni le nom du chef présumé du groupuscule, Guy S.
Il s'agit d'un retraité de la Police nationale, né en 1953 et vivant à Tonnay-Charente. précise-t-on. Le groupe comprend également un ancien militaire. 

Le Parquet a ouvert une information judiciaire le 14 juin, "les éléments recueillis" sur ce "passage à l'acte violent" "demeurant toutefois imprécis à ce stade". Selon une source proche de l'enquête, des suspects ont parlé de s'en prendre notamment à des musulmans radicalisés sortant de prison et à des mosquées radicales. Selon Matthieu Suc, journaliste à Mediapart, site révolutionnaire trotskiste, "les projets n'étaient pas très clairs. Comme dans plein de groupes terroristes, on fait des réunions secrètes et on parle d'éventuelles personnes condamnées pour association de malfaiteurs terroristes qui allaient sortir de détention et qu'il fallait tuer; on parle d'imam classés comme radicaux..." Mais on parle pourtant alors de "passage à l'acte imminent".

Depuis cinq mois, l'enquête se poursuit et on apprend que les dix suspects sont treize. Le Monde soulève même un coin du voile sur leurs identités. Ainsi Guy S. s'appelle Sibra et le groupuscule terroriste comporte "une infirmière de 55 ans, un restaurateur indépendant de 45 ans ou encore un mathématicien de 69 ans", mais aussi un retraité de France Télécom de 65 ans, un téléopérateur de nuit pour les taxis G7 et un ex-cadre de la grande distribution. Ces membres se faisaient appeler par des pseudo parlants, comme Richelieu, Ferragus, Attila ou Ninon de Lenclos.
Plusieurs, parmi eux, sont des traumatisés des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis. "J'ai mal au cœur (…); nous avons une jeune fille de 20 ans qui est enterrée, ce sont des terroristes, moi non !", a déclaré l'un d'eux lors des interrogatoires.

Des sites internet s'interrogent :"Un attentat contre Macron ? Inutile, il se flingue lui-même"
"Sondages désastreux. Il serre des mains (sélectionnées) en demandant "Vous allez bien ?", fait du vélo, renouvelle le gouvernement, parle et parle encore dans les médias, se sépare de Benalla, enlace le torse nu d’un éphèbe (et délinquant) musclé en sueur, marche dans la boue des villages inondés, ratisse à droite en chantant « Maréchal nous voilà », rien n’y fait : le lien avec le peuple est rompu.
Que faire ? Bidonner un attentat contre lui dans les jardins de l’Observatoire, comme Mitterrand ? Ça n’avait pas bien marché. Se faire mitrailler pour de bon au Petit Clamart, comme De Gaulle ? Trop risqué.
Et si on arrêtait six fachos qui auraient éventuellement projeté (paraît-il) d’accomplir un jour peut-être, d’une façon à définir, une agression hypothétique contre lui ? D’après « une source proche du dossier » on sait qu’il« s’agirait d’un projet imprécis, inabouti d’action violente » et même que « Les investigations en cours doivent permettre d’établir la réalité et la nature exacte de cette menace »
Donc, on n’est même pas sûr qu’il y ait eu un projet.
Cependant, le ministre de l’intérieur s’est dit « attentif aux menaces venues notamment des mouvements extrémistes de droite comme de gauche, très actifs sur notre territoire ». En vérité, les six interpellés sont d’extrême-droite, mais pourquoi se priver d’un petit coup en vache contre l’autre, là, l’extrémiste de gauche, oui, vous m’avez compris, le perquisitionné insoumis.
La vérité est ici : le seul endroit où Macron est en sécurité sans être entouré d’une nuée de fourgons de police, de voitures noires, de motards, de cordons de CRS, de dizaines de policiers en civil, est le palais de l’Elysée (à vérifier pour les appartements privés).
Théophraste R. (Auteur du Manuel : « Comment faire don de votre personne à la France des Gaulois irréformables, buveurs, illettrés, fainéants et fouteurs de bordel  »).
PS. Lu quelque part après la « bourde » de Macron sur Pétain : « Il aurait dû épouser sa professeur d’Histoire  ». Ha ! Ha !
Lu dans "Le Grand soir", "journal militant d'information alternative.

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