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vendredi 23 novembre 2018

de Rugy s'oppose à une baisse de la taxe carbone

La hausse prévue de la taxe carbone sera maintenue, a réaffirmé le ministre de la Transition écologique

Le ministre sera-t-il le fusible du gouvernement de Macron ?

L'exécutif souffle le froid et le chaud : si les rassemblements étaient un flop, Macron paraderait en annonçant mardi quelques retouches tout en maintenant le cap, mais s'ils sont le succès attendu, Rugy devrait assumer le nouveau cap promis par le locataire de l'Elysée pour la transition écologique, ainsi que de nouvelles mesures et des négociations sur tout le territoire pour la rendre "acceptable et démocratique", en réponse aux inquiétudes exprimées par les "gilets jaunes". Le gouvernement entend  organiser des débats sur le territoire pour "écouter les uns et les autres". Ils seront, ou non, bidons.

Or, vendredi sur RTL, le ministre de la Transition écologique François de Rugy a clamé que la hausse prévue de la taxe carbone sera maintenue, au risque de braquer à leur tour les plus modérés des Gilets jaunes. Les observateurs ne manqueront pas alors de lui faire endosser la responsabilité de la radicalisation du mouvement et d'actes éventuellement répréhensibles.

"Oui", la taxe carbone sera maintenue "parce que les Français, que ce soient des particuliers ou des entreprises, seraient les premiers à nous reprocher de changer de pied tous les ans", a prétendu François de Rugy, plus rigide que jamais. "Il faut que la fiscalité soit prévisible".

L'ancien élu Europe Ecologie-les Verts est un bon petit soldat de plomb.
Mercredi en Conseil des ministres, le président Emmanuel Macron "nous a dit 'on continue, on maintient le cap sur la transition du pays en matière écologique. Et en même temps, nous sommes à l'écoute des Français et donc il faut savoir bouger sur le fait qu'il y a une demande (...) dans le pays, qu'il faut savoir lui répondre, créer de nouveaux cadres' ".

"C'est ce que nous allons faire avec des débats qui seront dans les régions, dans les départements, très territorialisés, qui associeront des forces économiques, des forces sociales comme la CFDT qui a demandé à avoir ce débat". "Nous entendons, nous saisissons cette main tendue de la CFDT", a-t-il assuré. 
"Dans ces moments, c'est l'occasion d'écouter les propositions des uns et autres", a-t-il dit.

Mais l'exécutif parle à tort et à travers.
Le Premier ministre Edouard Philippe avait écarté dimanche l'idée d'une réunion avec les corps intermédiaires pour construire un "pacte social de la conversion écologique", comme réclamé la veille par le numéro un de la CFDT Laurent Berger, estimant que ce n'est pas ce que "demandent les "gilets jaunes".

"Dans la vie politique, il ne faut pas rester figé", a rusé Rugy. Une des qualités d'Emmanuel Macron, "c'est de savoir faire mouvement". Le "nouveau monde" se fera-t-il par rétrogradation ?

Aux critiques de son prédécesseur Nicolas Hulot, qui a estimé jeudi sur France 2 que la crise des "gilets jaunes" était "évitable", Rugy a trouvé que c'est "un peu facile", "alors que l'on sait très bien que tout cela est né de la hausse du prix du pétrole sur les marchés mondiaux, que personne ne peut prévoir". FAKE NEWS !
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