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lundi 5 novembre 2018

Opération escargot : coagulation d'ambulanciers sur le périphérique parisien

Plusieurs centaines d'ambulanciers se sont rassemblés ce lundi à Paris 


Le pouvoir leur fait craindre pour leur avenir, du fait des conséquences de la réforme du financement des transports sanitaires


Plus de 2.000 ambulanciers sont attendus pour une opération escargot sur le périphérique parisien, ce lundi matin autour de Paris. Cette opération entraîne d'inévitables perturbations, notamment sur l'A4, autoroute de l'Est, est une autoroute française qui permet d'aller de Paris à Strasbourg via Reims et Metz, d'où affluent des ambulanciers de toute la France. La circulation est compliquée sur cet axe, entre Lognes et la porte de Bercy. 

Le cortège a pris le départ de la porte de la Villette vers 7h30. Le périphérique intérieur dans ce secteur particulièrement chargé. Les perturbations touchent aussi le périphérique extérieur. Entre la porte de Bercy et la porte de Bagnolet, le temps de parcours est d'1 heure contre 5 minutes habituellement. 

Mais l'essentiel n'est pas ces désagréments ponctuels, mais l'avenir d'une profession d'assistance dans le secteur hospitalier.

Après une réforme du transport de santé, leur inquiétude s'amplifie 

Ces professionnels s'inquiètent des répercussions sur leur profession de la réforme du financement des transports sanitaires. Ils ciblent particulièrement l'article 80 de cette réforme entrée en vigueur le 1er octobre qui confie la responsabilité du financement des transports de patients aux établissements de santé. Ces derniers devront réaliser des appels d'offres auprès des ambulanciers. Si cette réforme vise à lutter contre la fraude, les petites entreprises craignent d'être pénalisées et de disparaître. 

"Aujourd’hui on a beaucoup moins d’appels des hôpitaux, des grandes sociétés passent des contrats avec des hôpitaux et malheureusement tout est vu au rabais pour nous petites sociétés", explique Olivier Bonamy, ambulancier. 

Les ambulanciers du privé doivent cet après-midi se rendre devant le ministère de la santé.


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