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lundi 19 novembre 2018

Les Gilets jaunes, "anarchistes" selon le troll Edouard Philippe et d'"extrême droite" pour d'autres

Les Gilets jaunes fédèrent: le centre est-il un trou noir ?

Le premier ministre adopte les méthodes de 'troll' d
es media 

"Gilets jaunes" : "on a vu des scènes qui relevaient de l'anarchie", affirme Edouard Philippe
L'Edouard ne fait pas mieux que les réseaux et media en peine de buzz.
Le locataire a l'"impression" que le mouvement de révolte qui a gagné tout le territoire ce week-end a parfois été émaillé de violences de type "anarchiste"
Invité du 20 heures de France 2, . 

Son patron lui-même est 'frappé'
En convoquant la montée du fascisme dans les années 30 de l'entre-deux-guerres pour soutenir sa cause et mobiliser en vue des élections européennes, Macron a laisser transparaître son sentiment d'échec : l'usage d'un cliché aussi éculé qu'injuste et inapproprié en guise de rhétorique manichéenne pourrait au contraire renforcer les partis d'opposition, ouvrant dès à présent la boîte de Pandore des caricatures et discriminations. 
Mercredi 31 octobre, au fil d'un entretien publié dans Ouest France et au plus bas dans les sondages, alors que les élections européennes de mai s'annoncent plus compliquées que prévu pour son mouvement 'La République en marche' (LREM), le président de la République a agité les chiffons rouges pour dresser un tableau très sombre du climat politique actuel. Se disant "frappé par la ressemblance entre le moment que nous vivons et celui de l'entre-deux-guerres", le chef de l'Etat s'est alarmé d'une "Europe qui est divisée par les peurs, le repli nationaliste, les conséquences de la crise économique", et menacerait de "se démembrer par la lèpre nationaliste et d'être bousculée par des puissances extérieures". 
Tous ses opposants sont étiquetés "populistes" et son premier ministre n'a pas hésité à s'engouffrer dans l'analogie nauséabonde, dimanche soir au JT de France 2.

L'Edouard est revenu sur la mobilisation "inédite" qui a  fait un mort et plusieurs centaines de blessés sur tout le territoire françaisDes incidents qui n'ont pas grand chose à voir avec les révoltés contre la fiscalité des carburants : sur cinq interpellations, trois visent des automobilistes qui ont perdu leurs nerfs, dont un Anglais et un Australien, et un quatrième en état d'ébriété.  

Des manifestations "bon enfant" et de rares incidents. 
Résultat de recherche d'images pour "troll"
Bien que chaque défilé syndical ait régulièrement son lot de "casseurs" "en marge", bien sûr, des mobilisations, l'Edouard s'est laissé aller : "On a entendu de la colère, mais aussi de la souffrance, l'absence de perspective, l'idée que les pouvoirs publics depuis longtemps ne répondaient pas aux inquiétudes, au sentiment de déclassement et peut-être d'abandon", a poursuivi le Premier ministre. Ca, c'était le préambule...

"Mais il y a des endroits où ça s'est passé de façon très bon enfant, d'autres où ça a été très violent. (...) La France, c'est la liberté d'expression, de manifestation, mais ce n'est pas l'anarchie", a ensuite dramatisé Edouard Philippe. "On a vu hier des scènes qui relevaient de l'anarchie," a-t-il insisté. La sécurité a été une constante de notre attitude", a encore assuré Monsieur Parfait. Et de condamner le "comportement indécent" de "ceux qui ont utilisé" politiquement "le décès dramatique de cette manifestante en Savoie". La conductrice qui a donné la mort a été mise en examen.

L'Edouard tait que, à partir de cet instant, sa presse a tenté de discréditer le mouvement de contestation de la politique qu'il défend. 
Résultat de recherche d'images pour "lepre nationaliste"
Et si la violence initiale était celle assumée par la claque de Macron, petits blancs-becs de la macronie, mobilisée pour clamer que tout va très bien, monsieur le marquis et que tout ira encore mieux demain. A les écouter, ils "entendent" et "comprennent" tout, mais seraient des incompris dont personne n'écoute les leçons condescendantes.

On retiendra donc de cette intervention que
les rebelles à la politique de Macron sont membres de l'extrême droite et anarchistes : les anarchistes peuvent être des extrémistes de droite, des "lépreux nationalistes"... En somme, quelle est la leçon du jour  ? Les Gilets jaunes seraient tous des 'skinheads' ! En tout cas des hérétiques et des barbares inclassables. Des 'transgenres' !...

Sujet de réflexion proposé par l'humoriste Gaspard Proust à Clémentine Autain (LFI):


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