Au troisième jour, ce que "comprennent" les Gilets jaunes, c'est que Macron n'"entend" ni "comprend" rien
Condescendance des jeunes arrogants de sa bande qui défilent pour faire de la "pédagogie" aux "illettrés", ces "gens qui ne sont rien"
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Gilets jaunes à Caen, le 18 novembre 2018 |
Laurent Neumann (BFMTV) "explique" précisément aux "gens" que le mouvement des Gilets jaunes pourrait s'essouffler, faute d'encadrement structuré et d'interlocuteurs désignés. Il souligne du même coup que les actions conventionnelles réussissaient mieux dans l'"ancien monde" parce que animées par les partis politiques et les syndicaux et que les décisions n'étaient pas prises par la base: les manifestants étaient instrumentalisés. Or, désormais, les manifestants de la "France d'en bas" sont acteurs et les décrypteurs, comme le gouvernement, ne savent plus par quel bout prendre les rebelles.
A 11h30, dans les Bouches-d-Rhône, la ville de Martigues est bloquée
Les points d'approvisionnement en carburants, notamment, mais aussi le centre commercial Auchan, ne sont pas accessibles.
9h33 - Paris bloquée samedi ?
Les points d'approvisionnement en carburants, notamment, mais aussi le centre commercial Auchan, ne sont pas accessibles.
Comme les dépôts pétrolier du Petit et du Grand Quevilly, ainsi que de Rennes.
9h33 - Paris bloquée samedi ?
Le chauffeur de routier de Melun (Seine-et-Marne) à l'origine du mouvement de ce week-end, Eric Drouet a lancé un nouvel appel sur réseaux sociaux : tous place Concorde, à Paris, samedi 24 novembre. Intitulé "Acte 2, toute la France à Paris", l’événement Facebook affichait lundi matin plus de 19.000 "participants" et 140.000 "intéressés", souligne Le Parisien.
Le responsable départemental de Tarn-et-Garonne du parti politique 'Debout la France' de Nicolas Dupont-Aignan, Franck Buhler, a lui aussi appelé à une nouvelle mobilisation. Il propose de bloquer Paris le samedi 24 novembre "à pied, à cheval ou en voiture".
9h18 - Laurent Berger dénonce une "forme de totalitarisme" des Gilets jaunes
Le secrétaire général de la CFDT s'est dit "inquiet" lundi de la colère manifestée durant le week-end par les gilets jaunes, dénonçant les "violences" et "une forme de totalitarisme" associée selon lui à certains comportements.
"Il y a un certain nombre de pratiques qui ont eu lieu ce week-end qui sont inquiétantes", a condamné, dans un langage lourd à la François Hollande, le numéro un de ce syndicat réformiste lundi sur RTL (En français, l'homme de la rue dirait "un certain nombre de pratiques, ce week-end, sont inquiétantes"). "Moi j'ose le dire, tant pis si cela ne plait pas", a ajouté le ...provocateur!
Figé dans le clivage caricatural traditionnel, le progressiste reproche à la droite et la gauche d'avoir critiqué lundi un premier ministre jugé inflexible après son entretien avec France 2 au cours duquel il a assuré que le pouvoir tiendra "le cap" malgré la mobilisation des "gilets jaunes".
"Il a tort, car cela exacerbe la colère", a réagi la porte-parole des Républicains Laurence Sailliet sur Franceinfo: "Son intervention hier était l'apogée du mensonge et du mépris", a-t-elle ajouté en critiquant sa "totale déconnexion" d'avec les Français.
"Nous continuons le combat" :
Sur la hausse des taxes sur le #carburant : "On continue le combat, car cette augmentation des taxes est injuste et nous la dénonçons" @lsailliet, porte-parole @lesRepublicains dans votre #LaMatinaleLCI pic.twitter.com/PAIMDkX53S— La Matinale LCI (@LaMatinaleLCI) 19 novembre 2018
Au Rassemblement national, l'eurodéputé et responsable du Rassemblement national Nicolas Bay a critiqué sur Radio Classique un Premier ministre qui "dit 'j'entends la colère mais je ne bougerai pas d'un iota sur le cap'", et un "pouvoir" qui veut "décrédibiliser un mouvement qui leur échappe totalement".
8h30 - Un "gilet jaune" blessé
Plusieurs incidents ont à nouveau émaillé la nuit.
A Calais, un automobiliste anglais et un chauffeur routier australien ont été placés en garde à vue après avoir "touché" (sic, AFP !) des manifestants en forçant des barrages.
A Saint-Dizier (Haute-Marne), le conducteur d'un camion a été interpellé par les gendarmes, également après avoir blessé un "gilet jaune", transporté à l'hôpital.
8h10 - "Le mouvement n’a aujourd’hui pas la même ampleur", minimise Nuñez
C'est le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur qui parle et c'est CNews qui lui tend le micro : "Le mouvement n’a aujourd’hui pas la même ampleur", a estimé, sur CNews, Laurent Nuñez. "Les consignes sont les mêmes : nos forces de l’ordre sont mobilisées lorsque des axes structurants sont bloqués ou lorsque des violences surviennent".
7h45 - Un automobiliste déféré ce lundi
Un automobiliste qui a foncé sur un barrage tenu par des "gilets jaunes" samedi à Firminy (Loire), blessant plusieurs personnes, est déféré ce lundi matin devant le parquet de Saint-Étienne. L'un des blessés s’est vu prescrire une interruption totale de travail (ITT) de 45 jours et un autre une ITT de 7 jours.
En tout cinq personnes étaient en garde-à-vue dimanche soir pour des violences commises dans la région stéphanoise ce week-end. Trois sont des conducteurs qui devront répondre de violences volontaires avec arme (leur véhicule) à l’occasion d’une manifestation publique. Une autre, membre des gilets jaunes, doit être déférée pour des violences volontaires en réunion sur un des automobilistes qui avait forcé un barrage, blessant des manifestants.
Un dernier déferrement prévu lundi également concerne un individu alcoolisé, soutien des "gilets jaunes", suspecté d’outrage, rébellion et violences légères sur un policier, mais n’ayant pas entraîné d’ITT.
Ce lundi matin, celui du port de la Pallice, à La Rochelle, et le dépôt de Fos-sur-Mer, dans les Bouches-du-Rhône, étaient également bloqués, selon Franceinfo.
Ce lundi matin sur RMC, Benjamin Cauchy, porte-parole des gilets jaunes, a indiqué qu'une "dizaine de dépôts de carburants" sont bloqués par le mouvement. "On veut désormais bloquer les raffineries et les dépôts industriels pour avoir un impact économique", a-t-il ajouté.
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