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lundi 19 novembre 2018

"Gilets jaunes" : la mobilisation continue, ce lundi

Au troisième jour, ce que "comprennent" les Gilets jaunes, c'est que Macron n'"entend" ni "comprend" rien

Condescendance des jeunes arrogants de sa bande qui défilent pour faire de la "pédagogie" aux "illettrés", ces "gens qui ne sont rien"
Gilets jaunes à Caen, le 18 novembre 2018
Ils s'appellent Sacha Houlié (du haut de ses 30 ans), Pacôme Rupin (ça ne s'invente pas), 33 ansAurélien Taché (34 ans) ou Stanislas Guérini (36 ans), sous la houlette de Gilles Le Gendre (entrepreneur de 60 ans, fils d'entrepreneur et de Catherine Chassaing Mandegou de Borredon), et Benjamin Griveaux, violent avec J.-J. Bourdin et insultant, ce matin "vous dites n'importe quoi !" x3). Comme la presse hautaine, ils prétendent nous expliquer la vie : "on va (tout) vous expliquer!" assurent-ils.

Laurent Neumann (BFMTV) "explique" précisément aux "gens" que le mouvement des Gilets jaunes pourrait s'essouffler, faute d'encadrement structuré et d'interlocuteurs désignés. Il souligne du même coup que les actions conventionnelles réussissaient mieux dans l'"ancien monde" parce que animées par les partis politiques et les syndicaux et que les décisions n'étaient pas prises par la base: les manifestants étaient instrumentalisés. Or, désormais, les manifestants de la "France d'en bas" sont acteurs et les décrypteurs, comme le gouvernement, ne savent plus par quel bout prendre les rebelles.   

A 11h30, dans les Bouches-d-Rhône, la ville de Martigues est bloquée
Les points d'approvisionnement en carburants, notamment, mais aussi le centre commercial Auchan, ne sont pas accessibles.
Comme les dépôts pétrolier du Petit et du Grand Quevilly, ainsi que de Rennes.

9h33  - Paris bloquée samedi ?
Le chauffeur de routier de Melun (Seine-et-Marne) à l'origine du mouvement de ce week-end, Eric Drouet  a lancé un nouvel appel sur réseaux sociaux : tous place Concorde, à Paris, samedi 24 novembre. Intitulé "Acte 2, toute la France à Paris", l’événement Facebook affichait lundi matin plus de 19.000 "participants" et 140.000 "intéressés", souligne Le Parisien.

Le responsable départemental de Tarn-et-Garonne du parti politique 'Debout la France' de Nicolas Dupont-Aignan, Franck Buhler, a lui aussi appelé à une nouvelle mobilisation. Il propose de bloquer Paris le samedi 24 novembre "à pied, à cheval ou en voiture".
9h18  - Laurent Berger dénonce une "forme de totalitarisme" des Gilets jaunes
Le secrétaire général de la CFDT  s'est dit "inquiet" lundi de la colère manifestée durant le week-end par les gilets jaunes, dénonçant les "violences" et "une forme de totalitarisme" associée selon lui à certains comportements.
"Il y a un certain nombre de pratiques qui ont eu lieu ce week-end qui sont inquiétantes", a condamné, dans un langage lourd à la François Hollande, le numéro un de ce syndicat réformiste lundi sur RTL (En français, l'homme de la rue dirait "un certain nombre de pratiques, ce week-end, sont inquiétantes"). "Moi j'ose le dire, tant pis si cela ne plait pas", a ajouté le ...provocateur!



: "qu'on soit obligé de dire qu'on est d'accord avec ceux qui manifestent pour pouvoir passer, c'est une forme de totalitarisme, ce n'est pas acceptable", Laurent Berger @CfdtBerger dans
Twitter Ads info and privacy9h Édouard Philippe critiqué par l'opposition
Figé dans le clivage caricatural traditionnel, le progressiste reproche à la droite et la gauche d'avoir critiqué lundi un premier ministre jugé inflexible après son entretien avec France 2 au cours duquel il a assuré que le pouvoir tiendra "le cap" malgré la mobilisation des "gilets jaunes".

"Il a tort, car cela exacerbe la colère", a réagi la porte-parole des Républicains Laurence Sailliet sur Franceinfo: "Son intervention hier était l'apogée du mensonge et du mépris", a-t-elle ajouté en critiquant sa "totale déconnexion" d'avec les Français.
"Nous continuons le combat" :

Jean-Luc Mélenchon, chef de file de La France insoumise
L'extrémiste de gauche démontre que le mouvement des Gilets jaunes n'est pas téléguidé par l'extrême gauche, comme affirmé par Cnews ou suggéré par les journalistes aux ordres, tels Laurent Neumann ou, moins frontalement, par Christophe Barbier.

a bien parlé... pour ne rien dire.

Le boxeur est fatigué : l'esquive ne suffit pas après deux jours d'insurrection citoyenne.
Ian Brossat, tête de liste PCF pour les élections européennes

A la différence de Benoît Hamon et Olivier Faure qui n'ont pas souhaité se mêler aux Gillets jaunes de la "France d'en bas", samedi 17 novembre, la qualifiant d'extrémiste de droite, le populiste communiste instrumentalise la révolte de la base dont il n'a pas vu monter la colère :

Edouard Philippe : "Le cap est bon, nous allons le tenir."
Il aurait pu dire "Je vous emmerde", ç'aurait été moins long et ç'aurait voulu dire le même chose...
Boris Vallaud, porte-parole du PS

Après l'interview pour rien du Président, voici l'interview pour rien du Premier ministre. Rien ne change, rien n'est annoncé, tout est de la faute de ceux d'avant. Il "entend" mais s'entête. Un seul accord avec É. Philippe : "les Français veulent des résultats". Il n'y en a pas.
Au Rassemblement national, l'eurodéputé et responsable du Rassemblement national Nicolas Bay a critiqué sur Radio Classique un Premier ministre qui "dit 'j'entends la colère mais je ne bougerai pas d'un iota sur le cap'", et un "pouvoir" qui veut "décrédibiliser un mouvement qui leur échappe totalement".

Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France


Ex-partisan de Christiane Taubira, Julien Bayou, porte-parole des écologistes d'EELV
8h30  - Un "gilet jaune" blessé
Plusieurs incidents ont à nouveau émaillé la nuit. 
A Calais, un automobiliste anglais et un chauffeur routier australien ont été placés en garde à vue après avoir "touché" (sic, AFP !) des manifestants en forçant des barrages.

A Saint-Dizier (Haute-Marne), le conducteur d'un camion a été interpellé par les gendarmes, également après avoir blessé un "gilet jaune", transporté à l'hôpital.

8h10 - "Le mouvement n’a aujourd’hui pas la même ampleur", minimise Nuñez
C'est le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur qui parle et c'est CNews qui lui tend le micro : "Le mouvement n’a aujourd’hui pas la même ampleur", a estimé, sur CNews, Laurent Nuñez. "Les consignes sont les mêmes : nos forces de l’ordre sont mobilisées lorsque des axes structurants sont bloqués ou lorsque des violences surviennent".
LUCAS BARIOULET / AFP
8h - Le rond-point des vaches, bloqué en Seine-Maritime



A Saint-Etienne-du-Rouvray, près de Rouen, à 11h30 ce lundi:

⚠️PRUDENCE ➡️Manifestations en cours sur certains axes et ronds-points, notamment rond-point des vaches @rouen ⚠️
7h55 - A Roanne, les "gilets jaunes" veulent être reçus à l'Élysée

A Roanne (Loire), alors qu'une centaine de personnes était présente ce matin pour organiser un barrage filtrant, un organisateur du filtrage affirme qu'il "faut un geste du gouvernement" pour faire évoluer la situation : "Il faut une rencontre entre le gouvernement et les Gilets jaunes. On le demande officiellement. On demande au président Macron de nous considérer, puisque nous sommes nombreux, de tous les couches de la population. On veut être reçus à l'Élysée; il faut discuter, on ne va pas bloquer bêtement notre pays sans raison. Il faut que le dialogue s'ouvre."

7h48 - Le point sur les blocages attendus

Nord-Ouest : des blocages sont à prévoir en Haute-Loire et dans le Morbihan. Jacline Mouraud, l'une des figures du mouvement, a précisé à Europe 1 qu'elle se rendrait lundi après-midi à Vannes, au rond-point de Luscanen. Au Mans, plusieurs "gilets jaunes" prévoient de bloquer l'accès à l'autoroute A28. 

En Normandie, des barrages filtrants ont été mis en place au niveau du pont de Tancarville, rapporte la station.

Nord et Nord-Est : des barrages filtrants et des opérations escargots sont annoncés dès 8 heures, dans les secteurs de Lens, Arras, Lesquin, Lille et Valenciennes. Dans le Territoire de Belfort, le péage de Fontaine sur l'A36 est bloqué dans les deux sens.

Sud et Sud-Est : sur l'autoroute A7, où les blocages ont continué une partie de la nuit, le mouvement devrait se poursuivre explique Europe 1, notamment à Orange et à Avignon Nord. 

Au péage de La Barque, à Aix en Provence, en direction Lyon, les automobilistes ne peuvent rouler que sur une seule voie. 

Dans le Var, les entrées et et sorties d'autoroutes sont bloquées à hauteur de Brignoles et de Saint Maximin. 

Dans le Rhône, sur l'A6, le péage de Limas, à hauteur de Villefranche-sur-Saône, est bloqué en direction de Paris.

Sud-Ouest : des blocages ont commencé dans le Sud-Ouest, notamment dans le secteur de Libourne, sur l'autoroute A10, au péage de Virsac et sur le pont d'Aquitaine, fermé à la circulation depuis samedi.
7h45 - Un automobiliste déféré ce lundi
Un automobiliste qui a foncé sur un barrage tenu par des "gilets jaunes" samedi à Firminy (Loire), blessant plusieurs personnes, est déféré ce lundi matin devant le parquet de Saint-Étienne. L'un des blessés s’est vu prescrire une interruption totale de travail (ITT) de 45 jours et un autre une ITT de 7 jours.

En tout cinq personnes étaient en garde-à-vue dimanche soir pour des violences commises dans la région stéphanoise ce week-end. Trois sont des conducteurs qui devront répondre de violences volontaires avec arme (leur véhicule) à l’occasion d’une manifestation publique. Une autre, membre des gilets jaunes, doit être déférée pour des violences volontaires en réunion sur un des automobilistes qui avait forcé un barrage, blessant des manifestants.
Un dernier déferrement prévu lundi également concerne un individu alcoolisé, soutien des "gilets jaunes", suspecté d’outrage, rébellion et violences légères sur un policier, mais n’ayant pas entraîné d’ITT.





: des manifestants se sont postés cette nuit à l'entrée des sites pétroliers de la Pallice à La Rochelle. Ils y espéraient le renfort de routiers.


Embedded video

Gilets jaunes: aucun camion n'entre ou ne sort du dépôt pétrolier Total de Lespinasse, près de Toulouse
Ce lundi matin, celui du port de la Pallice, à La Rochelle, et le dépôt de Fos-sur-Mer, dans les Bouches-du-Rhône, étaient également bloqués, selon Franceinfo.

Ce lundi matin sur RMC, Benjamin Cauchy, porte-parole des gilets jaunes, a indiqué qu'une "dizaine de dépôts de carburants" sont bloqués par le mouvement. "On veut désormais bloquer les raffineries et les dépôts industriels pour avoir un impact économique", a-t-il ajouté.

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