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vendredi 16 novembre 2018

La mère de Séréna, l'enfant-martyre "du coffre", condamnée à 2 ans de prison

5 ans de prison, dont 3 avec sursis, ce n'est pas cher pour la bourreau d'un bébé sans défense

Les enfants protégé des pervers, le sont-ils de leurs parents ?

Des droits que ne reconnaît pas la Justice
Le déni de grossesse, c'est nouveau; c'est une construction de l'esprit qui exonère les mères indignes. Elles ne sont pas considérées comme perverses : les hommes seuls peuvent l'être... 
On en est même venu à contester le terme de "déni" qui sous-entend que la femme "sait", mais "refuse" d’être enceinte. Pire, si c'est possible, la société confère au juge la liberté d'accorder à la femme le droit de vie et de mort sur l'enfant qu'elle porte. Comment l'inconscience du parent criminel est-elle évaluée si la psychologie n'est pas une science et si le juge est partisan ?

La quinquagénaire a-t-elle ému ?...

Procès Séréna: 8 ans de prison assortis d'une déchéance de l'autorité parentale requis contre la mèreLa Cour d'Assises de la Corrèze, en France, a accordé le sursis à la mère-bourreau d'une enfant en situation de faiblesse (pour le moins), prononçant - sereinement - une peine de cinq ans de prison, dont trois avec sursis, vendredi, à l'encontre de la mère de Séréna, l'enfant séquestrée pendant deux ans, mais découverte en 2013 dans un coffre de voiture, par hasard, et objet de mauvais traitements et de privations affective et matérielle, ayant entraîné des handicaps irréversibles.
Une peine de huit ans de prison avait été requise contre Mme Da Cruz, mère de trois autres enfants. La défense avait plaidé l'acquittement. Le respect dû à la personne devient, à ce jour, un pur concept, que les associations de défense des enfants ne contestent pas.
La Voix de l'Enfant n'a-t-elle pas pour mission d'"agir pour l'écoute et la défense des enfants" ?

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L'AVPE Protection de l'Enfance assure qu'elle "sait que la majorité des magistrats, des travailleurs sociaux, des avocats oeuvrent pour protéger les enfants, leur permettre de se construire ou reconstruire. Elle dispose d'un site qui ne concerne que les dysfonctionnements qui ternissent l'image de la France et qui font que la "patrie des droits de l'Homme" est classée dans les tout derniers pays (19ème /21 : rapport Innocenti-OCDE) en ce qui concerne le bien-être des enfants.

Le Défenseur des Droits s'est-il saisi de l'affaire, lui qui affiche que "chaque enfant a des droits fondamentaux en matière de soins, d'éducation, de justice, de protection sociale... Le Défenseur des droits défend ces droits et les fait connaître.
Les droits des enfants sont reconnus par la loi, et sont inscrits dans la Convention internationale des Droits de l'Enfant (CIDE). En France, le Défenseur des droits est l'organisation désignée par les Nations Unies pour veiller au respect de ces droits. Il s'assure du respect de "'intérêt supérieur de l'enfant", c'est-à-dire que l'intérêt de l'enfant soit considéré comme primordial et prioritaire sur tout autre.
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Un mandat de dépôt a été prononcé contre Rosa Maria Da Cruz, 50 ans, qui comparaissait libre et a également été condamnée à un suivi socio-judiciaire de cinq ans, avec injonction de soins, a précisé son avocate, Me Chrystèle Chassagne-Delpech (ci-contre) : le sordide ne décoiffe pas son brushing ? 

La quinquagénaire sera incarcérée vendredi soir à la maison d'arrêt de Limoges, précise le Parquet. La déchéance totale d'autorité parentale sur Séréna, requise par le Parquet, a été confirmée lors de l'audience sur les intérêts civils.

Le président de la Cour a indiqué que la peine était "aménageable" et qu'elle pourra solliciter le juge d'application des peines en vue d'un aménagement de peine et, de ce fait, d'une éventuelle libération conditionnelle.

Un peu plus tôt dans la journée, après la plaidoirie de la défense, Mme Da Cruz avait déclaré d'une voix faible et lasse (sic) : "Je voudrais demander pardon à Séréna pour tout le mal que je lui ai fait". Des propos suggérés par sa conseil et récités, sachant que son enfant, autiste profonde, n'a pas les capacités de les recevoir. Donc des paroles adressées aux jurés et destinées à les émouvoir, en l'absence de l'enfant. "Je me rends compte que je lui en ai fait beaucoup, et que je ne reverrai plus jamais ma petite fille". C'est à pleurer...

"Ce procès n'est pas le procès du déni de grossesse", avait pourtant affirmé  d'emblée l'avocat général Olivier Kern

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La mort d'un petit réfugié syrien Aylan Kurdi, 
3 ans, a bouleversé le monde
C'est néanmoins la thèse plaidée par la défense et qui a dominé les cinq jours de procès, avant de faire jurisprudence. 
"Ce procès est celui de la dissimulation", une dissimulation "responsable de la privation de soins et d'aliments, et des violences engagées", a poursuivi O. Kern, en énumérant : isolement, privations sensorielles, de stimuli, absence de contact extérieur, confinement au silence... le "manque de tout". 
Qui sont les juré(e)s qui sont resté(e)s insensibles à ce destin d'enfant-martyr, à l'heure où, par ailleurs, on condamne les tortionnaires d'animaux doués de sensibilité et qu'on agresse des bouchers, mais qu'on accorde le sursis à des mères tortionnaires ?

"Songez bien, deux ans, ce n'est pas quelques semaines", a vainement insisté O. Kern. "ll en faut de l'organisation, de la réflexion pour cacher un enfant à ses proches directs, son conjoint, ses enfants" pendant tout ce temps.

Da Cruz était passible d'un maximum de 20 ans de réclusion, dans une affaire jugée aux Assises en raison du caractère "permanent" des séquelles de Séréna. Ce "déficit fonctionnel à 80%", un "syndrome autistique vraisemblablement irréversible", est lié "sans ambiguïté" aux conditions de ses 23 premiers mois de vie, selon les expertises. Et pourtant, les jurés - encadrés par un juge - ont balayé ces actes criminels, prenant fait et cause pour une mère éplorée dotée d'une conscience, sans circonstances atténuantes.

Les acteurs du féminisme se sentent-ils bien dans leur peau ? 

Comptent-ils prendre en charge l'enfant qui semble avoir été évacuée de leurs pensées, annihilée, à laquelle ils ont donné le coup de grâce ? Les intellos-bobos qui "psychologisent à outrance" ont créé les conditions de ce verdict et, en relayant les thèses les plus absurdes des féministes les plus ego-centrées et perchées, la presse a pris sa part dans cette décision inhumaine au nom d'un humanisme désincarné qui fait froid dans le dos. L214, organisation de défense des animaux maltraités en abattoirs se sent-elle entendue ?

"On ne saura jamais pourquoi", ont bravement  conclu accusation et défense, tant les leviers profonds de l'accusée sont restés impénétrables, au long du procès. Circulez, il n'y a pas grand chose à voir... Et d'évoquer des "pistes"  de traumatismes antérieurs, un premier accouchement très difficile, un deuxième inopiné en 2004 après un déni, déjà. 

Bien de son temps et sous l'emprise de constructions mentales "progressistes" érigées en vérités scientifiques, dans l'intérêt des femmes, fût-ce au détriment d'un petit être sans assistance judiciaire, l'avocat général - représentant du gouvernement et défenseur de l'intérêt général de la société -  s'est finalement rendu complice de la double peine prononcée contre l'enfant : il a demandé à la Cour de tenir compte du "déni de grossesse partiel" dans le cas Séréna, mais a rejeté le concept de "déni d'enfant" une fois Séréna née, une "dissociation psychique" invoquée par la défense. Ainsi pourrait-on nier le palpable, mais nier le tangible...

La défense n'a pas hésité à sortir les arguments les plus éculés et odieux.
Me Chrystèle-Chassagne Delpech avait exhorté la Cour à ne pas prendre la "décision moyenâgeuse d'envoyer en prison une femme qui est dans la souffrance, dans la détresse"Probablement une avocate et une mère qui va serrer ce soir ses enfants contre son coeur sec. Une schizophrène ? 
Excusez-moi un instant: je dois aller vomir...

Consciente (peut-être) de vivre un moment grave, cette avocate obscure avait appelé les jurés à prendre une "grande décision", de celles qui font les "grandes réformes", sur le déni de grossesse, un "fléau" aujourd'hui dans un "vide psychiatrique". Et pour cause. Sauf si les psychiatres revendiquent la possibilité de soulager les victimes de montages intellectuels élaborés par des individus apparemment sains de corps et d'esprits, mais des créatures militantes, socialement irresponsables et dangereuses.  

Auparavant, les parties civiles avaient, tel Me Rodolphe Costantino pour l'association Enfance et Partage, appelé à ne pas "psychologiser le débat à outrance". "Si on fait cette place hors norme à la psyché, nous ne poursuivrons plus personne". Pire, notre société fabriquera des autistes innocents en surnombre.

"Il y a une seule victime, pas deux, et c'est Séréna", avait de son côté plaidé Me Isabelle Faure-Roche, avocate de l'Aide sociale à l'enfance (ASE) de la Corrèze, administrateur ad hoc de Séréna, qui vit en famille d'accueil depuis cinq ans et aura 7 ans dans une semaine. Séréna, dont "la vie ne sera jamais notre vie, le monde ne sera jamais notre monde".

Ni Enfance et Partage, ni l'Aide sociale à l'enfance n'a été entendu. Ou à la façon de Macron qui entend, mais n'écoute pas... La cause de l'enfant-martyr a-t-elle été entendue de Brigitte Macron ?

Nous avons ici deux photos de femmes : il en manque une, celle d'une enfant innocente, qui n'aura plus jamais droit au sursis dans son calvaire.

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