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vendredi 16 novembre 2018

Macron se barricade dans son palais et préfère inviter les maires de France à l'Elysée

Macron renonce à se rendre au Congrès des maires de France, le 22 novembre

Le président pusillanime n'osera pas faire la leçon aux maires de France !

"Un extraordinaire pied de nez à la décentralisation" : Macron assure le service minimum en s'exprimant la veille à l'Elysée devant le bureau de l'AMF et plusieurs centaines de maires, a indiqué la présidence, en pleine période de tensions entre Etat et collectivités.

Alors que le chef de l'Etat avait promis l'an dernier de venir chaque année "rendre compte des engagements" du gouvernement devant le Congrès de l'Association des Maires de France, il ne tiendra pas parole et le 'premier de cordée' se défilera: c'est le premier ministre Edouard Philippe qui s'y collera pour prononcer le discours de clôture, à Paris, Porte de Versailles.

Le président a-t-il perdu tout sens des responsabilités" ?
Lors de l'édition 2017, devant des milliers de maires dont une partie l'avait hué et sifflé à son arrivée, Macron avait lancé : "Je m'engage à une chose, si vous l'acceptez, c'est venir chaque année rendre compte des engagements que je viens de prendre parce que c'est cela l'esprit de responsabilité dans la République", avait-il  imprudemment lancé.

Le chef de l'Etat itinérant est fatigué : il fait venir les maires à lui

Centralisation et verticalité jupitériennes, pour les uns, mais peur, pour les autres : le "président des villes" a convoqué à l'Elysée le bureau de l'AMF et plusieurs centaines de maires, devant lesquels il prononcera un discours, a expliqué la présidence. L'an dernier, il avait déjà invité plus de 1.000 maires pour une soirée au Palais, mais avait fait le déplacement sur les lieux de leur Congrès. Déplacer plusieurs centaines de maires participe-t-il de sa politique de protection de la planète et de "transition écologique" ? 

Macron a échoué à détendre les relations entre Etat et collectivités, qu'il s'agisse des communes, des départements ou des régions, qui reprochent à l'exécutif des décisions trop verticales et s'estiment lésés par les réformes des aides sociales et des impôts locaux. L'AMF a même lancé le 26 septembre un appel de Marseille contre l'ultra-centralisation.
Emmanuel Macron a l'impression d'avoir tenté d'aplanir les difficultés avec les élus locaux ces derniers mois. Le 16 octobre, il avait rendu un hommage appuyé aux maires, "premiers porteurs de la République au quotidien", des paroles.

Les maires restent dans "une logique de revendication et de négociation", a affirmé la semaine dernière François Baroin, évoquant des "tensions assez fortes", sur les pactes financiers Etat/collectivités pour réduire les dépenses ou la compensation pour les communes de la suppression de la taxe d'habitation.

2 commentaires:

  1. Le bouffi d’orgueil ne cesse de se balader......vacances à honfleur,
    errance mémorielle pendant 1 semaine, inauguration à Besançon, voyage au Maroc pour l'inauguration d'un tgv payé parait-il avec notre pognon, et pour finir la semaine......un prêche à Berlin digne d'un télé-évangéliste ou d'un gourou........la grosse blonde tout sourire opinant du chef ..
    le nationalisme sans mémoire» et le «fanatisme sans repère». chaos mondial.........
    Ce type s'imagine en petit maître de l europe pour commencer et pour finir maitre du monde dans ses réves!!!!!!
    Lisa

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    1. Besançon, c'était en hélico... Pas en Polo !

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