POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

lundi 19 novembre 2018

Sadisme : Edouard Philippe entend "la souffrance" des "gilets jaunes"...

Mais Macron "gardera le cap", lance Edouard Philippe

A l'écoute, mais inflexible, son premier ministre a réaffirmé la volonté de l'exécutif d'aller jusqu'au bout. Quoi qu'il arrive ?

Réaliser la transition écologique à 80 km/h, sinon...
Frontalement, Edouard Philippe a réitéré sa détermination à se boucher les yeux au spectacle de la souffrance des Français: il la voit, il l'entend et il l'assume... Dès les premières minutes de l'entretien sur France 2, dimanche 18 novembre, il a dit qu'il gardera le cap...   
Le locataire de Matignon dit comprendre le ras-le-bol exprimé par les "gilets jaunes" : "Je le comprends et le gouvernement fera en sorte que dès cette année le niveau d'impôts et de taxes diminue". Sauf que les Français sont vaccinés, depuis qu'ils se sont laissés surprendre par la "loi Travail" passée en force, contre leur volonté, grâce à l'usage de l'article 49.3. 

Il se refuse à alléger la taxe carbone : "La trajectoire carbone que nous avons fixée, nous allons la tenir".

Des annonces fin novembre

Le "nouveau monde" de Macron n'est pas différent de celui de Hollande lorsqu'il le conseillait à l'Elysée, puis lorsqu'il le servait à Bercy, Macron avait sa part de responsabilité dans les annonces de Moscovici et Montebourg, aussi bien que de Sapin, qui ne cessaient de promettre le redressement de la courbe de l'emploi pour décembre 2012, puis chaque mois d'après. Il n'est plus possible de promettre quoi que ce soit pour bientôt.

L'entretien se poursuit sur la souffrance et le sentiment de déclassement de certains Français : ce terme de "sentiment" vise à discréditer la perception fausse qu'ont  "certains" d'entre eux, ce qui est intolérable de la part de la presse véhiculant des "éléments de langage" désobligeants. "On a entendu au cours des manifestations de la colère et de la souffrance, l'absence de perspective", déclare Edouard Philippe comme s'il suffisait de dire qu'il "comprend" pour masquer la réalité d'une situation que ce gouvernement d'amateurs arrogants ne maîtrise pas. 
Les Français n'en peuvent plus d'attendre des jours meilleurs.
Dans le journal de France 2 dimanche 18 novembre, Philippe s'est adressé aux "drogués" à la voiture, persistant à évoquer toujours le même plan de 500 millions d'euros qui va accompagner les Français, certains d'entre eux qui bénéficient déjà d'aides de toutes sortes qui pleuvent de toutes parts. Quand associeront-ils les classes moyennes - constamment sollicitées sans retour - , si la transition écologique est d'une urgente nécessité pour tous, comme ils le disent ? 

Les automobilistes doivent continuer à se projeter dans l'avenir : des annonces seront faites en matière d'énergie et de transports dès la fin du mois, mais seront-elles à la hauteur de la détresse des ruraux et des retraités ? Et des retraités des campagnes qui cumulent tous les handicaps.

Et nous reviendrons aussi sur les déclarations des blancs-becs trentenaires que Legendre a lâché sur toutes les chaînes de radio et de télévision pour relayer la parole officielle : ces interventions sont en fait du plus mauvais effet sur les populations en "souffrance".
Ils ne savent pas ce qu'ils font, mais faut-il encore longtemps leur pardonner?


 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):