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mardi 6 novembre 2018

Carburants: Macron lâche des aides, mais maintient les hausses !

La politique de Macron ou stratégie de l'élastique

Il se goinfre, puis distribue les miettes

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Les Français ne boivent pas les paroles de Macron comme du petit lait
Le convalescent de Honfleur a annoncé la revalorisation du "chèque énergie" et la généralisation des aides aux travailleurs contraints de prendre leur(s) voiture(s), parfois deux, dans un couple... 
 
Pour illustrer l’attachement des Français à leur autonomie et à l’industrie automobile, le président Georges Pompidou disait "la bagnole, c’est quelque chose". Emmanuel Macron l'aurait-il réalisé au moment où il entame son "itinérance mémorielle" de cinq jours dans l'Est et le Nord de la France si marqués par la Première Guerre mondiale qu'il l'instrumentalise pour tenter de renouer avec les FrançaisMardi matin, son nègre, Sylvain Fort, agrégé de 46 ans, lui a soufflé cette citation entre le jus d'orange et le Nesquick, lors d’un entretien exclusif accordé à Nikos Aliagas sur Europe 1 et enregistré à Verdun. 

Le président de la République a mis le temps, mais assure avoir pris la mesure de la grogne qui enfle dans le pays au sujet maintenant de la flambée des prix des carburants. Il a "assumé" (sic !) la politique du gouvernement, mais aussi annoncé des petites aides pour certaines catégories de Français.

"Améliorer le chèque énergie" pour "les gens très modestes". 
"Sur le fond, le gouvernement ne se trompe pas [Dans l'armée, le chef a toujours raison...]. Il va dans la bonne direction. On doit moins taxer le travail, ce qui est le cas, et on doit davantage taxer ce qui pollue", a d’abord affirmé Emmanuel Macron. Or, là où blesse le bâts de la bourrique, c'est que l'argent ponctionné à la pompe ne va pas à l'écologie, mais au budget généraL.

"Mais je souhaite qu’on bouge un peu", a-t-il tempéré, avec condescendance, se disant attaché "à la situation de deux catégories de personnes". D’abord, Emmanuel Macron pense aux "gens très modestes. Pour se chauffer, quand ils ne peuvent pas changer de chaudière, qu’ils n’ont pas d’autres options, il faut qu’on regarde comment améliorer le chèque énergie", a annoncé le chef de l’Etat. "Parce qu’on ne peut pas laisser des gens [même les "cyniques", "réfractaires" et les "illettrés"], alors que l’hiver commence, dans une situation où leur pouvoir d’achat ne permet pas de se chauffer dignement," a développé ad nauseam l'ex-banquier.

"Qu’on généralise" l’aide pour ceux "qui prennent la voiture pour travailler". L’autre catégorie à laquelle le chef de l’Etat pense, "ce sont nos concitoyens qui, tous les jours, prennent la voiture pour aller travailler". Et pour ceux-là, Emmanuel Macron  s’inspire, sans le dire, de ce qu’a mis en place la région Hauts-de-France présidée par Xavier Bertrand, à savoir une aide de 20 euros mensuels pour ceux qui doivent faire plus de trente kilomètres pour aller travailler. 
Partisan d'un "nouveau monde", Macron applique les méthodes de l'ancien. "C’est une bonne philosophie [celle de l'assistanat qui lie l'électeur à son bienfaiteur : du paternalisme, aussi...], et d’ailleurs le gouvernement l’a accompagnée, parce que cette aide sera défiscalisée", a insisté Macron. "Je souhaite qu’on généralise tout cela [sur l'ensemble du territoire]. Il faut qu’on soit dans un mode d’indemnités kilométriques. Il faut travailler avec les collectivités locales, les employeurs, intelligemment pour aider ces gens-là", a-t-il affirmé. "Nos concitoyens qui sont dans cette situation, je comprends leur colère." Evoquant le quotidien de ceux qui doivent faire "30 ou 40 kilomètres chaque jour pour aller travailler", le populiste commente : "ils se sentent pris au piège et ils considèrent que c'est injuste". Une "impression", jusqu'ici, selon son entourage...

Ce brillant sujet n'a simplement pas compris qu'une baisse des taxes éviterait à l'Etat d'avoir à compenser la hausse de ses propres charges sur les automobilistes... 

Le mouvement du 17 novembre "agrège toutes les démagogies," selon le populiste 

Dans la foulée de son couplet dégoulinant de compassion sur les difficultés qu'il impose à ses concitoyens, il s'attaque aux mêmes qui n'ont que la colère pour se protéger de leur oppresseur. Elle devrait se matérialiser le 17 novembre, journée de mobilisation pour lutter contre la flambée des prix. 

Une journée qu’Emmanuel Macron assure ne pas craindre. 
"Sur ce type de mouvement, je suis toujours prudent, parce que ça agrège beaucoup de choses qui n’ont rien à voir, toutes les formes de démagogie", a dénoncé le chef de l’Etat. "Il y a des gens qui sont dans une situation légitime de désarroi, il faut qu’on les aide. Mais je suis toujours méfiant sur ces grands appels à mobilisation pour tout bloquer, parce que généralement on trouve derrière un peu tout et n’importe quoi, des choses qui n’ont rien à voir ensemble, et des gens qui n’ont pas de projet pour le pays, si ce n’est de le mettre à l’arrêt", a-t-il insisté.
Créé pour remplacer les tarifs sociaux de l'électricité et du gaz, ce 'chèque énergie' sera porté en 2019 à 200 euros par an en moyenne, contre 150 euros cette année. Il est versé à environ 3,7 millions de ménages en situation de précarité, "sur l'ensemble du territoire".
Mais le président n'a pas démordu de sa volonté de taxer l'immense majorité des automobilistes, défendant l'augmentation de taxes sur le diesel "pour réduire l'écart avec le sans plomb, parce qu'il ne se justifie plus", estime-t-il. 
Le chef de l'Etat a d'ailleurs maintenu sa mise en cause de le dépendance des prix des carburants à la situation géopolitique mondiale.
"Quand ça monte, plus des trois quarts de l'explication, ce n'est pas les taxes, c'est le reste du monde. Quand vous me voyez me déployer pour éviter tel ou tel conflit avec l'Iran d'un côté, ou essayer d'être présent dans le Proche et Moyen-Orient, d'avoir une diplomatie pour la France, c'est aussi pour défendre vos intérêts au quotidien", s'est-il félicité.

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