POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

lundi 26 novembre 2018

Mobilisation populaire du 24 novembre : polémique sur le cynisme du ministère de l'Intérieur

Gilets jaunes : un exécutif en pleine parano complotiste

Christophe Castaner accuse Marine Le Pen d'avoir encouragé les violences

Cynisme de la dramatisation :
Castaner en vareuse à épaulettes et cravate noires !
Alors que des heurts ont éclaté sur les Champs-Elysées, samedi 24 novembre, jour de mobilisation des gilets jaunes, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a dénoncé ces violences en accusant la présidente du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, d'être l'instigatrice : "fake news" ET manipulation politicienne de l'opinion à l'approche des Européennes ?

Christophe Castaner a dénoncé "les séditieux" parmi les Gilets jaunes

VOIR et ENTENDRE
le ministre insensé débiter des propos injurieux facteurs de colère ajoutée, à l'origine de violences en marge d'un mouvement qualifié de "bon-enfant" avant son intervention provocatrice :
Le bouffon affirme que "nos forces de sécurité avaient parfaitement anticipé" !

Darmanin, ministre, désigne l'ultra-gauche et le "peste brune"

EN IMAGES. Mobilisation des gilets jaunes, violences à Paris
Dimanche, le ministère de l'Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, a repassé une couche de diabolisation du mouvement citoyen, assimilant les manifestants des Champs-Élysées à la "peste brune"...

La comparaison ne passe pas. Après Macron qui avait évoqué la "lèpre nationaliste" pour stigmatiser les électeurs qui ont démocratiquement porté des anti-européens  au pouvoir en Autriche ou Italie, mais aussi en Pologne ou en Slovénie, son ministre a développé la thèse  d'une montée du nazisme tendant à décrédibiliser les 'Gilets jaunes' et à démobiliser la population.

Mais le ministre des surtaxes n'a réussi qu'à se placer sous le feu de la critique ce lundi, après avoir affirmé que "la peste brune" avait manifesté samedi sur les Champs-Élysées, à Paris.

Hollande (PS) n'en croit pas ses oreilles
Cette référence au fascisme a suscité des critiques acerbes de l'opposition. "Comment peut-on utiliser des mots comme ça ? Cela déconsidère celui qui le dit", a condamné François Hollande, ce lundi sur RTL.  

Même l'extrême gauche dénonce ces propos.
 
"Il ne faut pas faire croire que des milices fascistes ont déferlé sur Paris. C'est bien plus compliqué que cela. Et cela évite de parler du fond. Les "gilets jaunes" n'égalent pas quelques abrutis d'extrême-droite très minoritaires", a de son côté affirmé ce lundi sur France Info le député LFI Alexis Corbière, abruti qui a dû abandonner le logement social de la Ville de Paris qu'il squattait. 

Marine Le Pen a enfin démonté ce lundi l'analyse de Gérald Darmanin et de Christophe Castaner, qui avait attribué dès samedi les violences à des "séditieux" de l'ultradroite". Des Français qui brandissent le drapeau français et chantent la Marseillaise, ce seraient des "séditieux ?" Pour Gérald Darmanin, les gilets jaunes sont la "peste brune", donc des nazis..." 

Aucun des interpellés n'appartient à l'ultra-droite. Peut-on en dire autant de l'ultra-gauche ? 
Alors, maintenant, le préfet de police, Michel Delpuech, et le demi-ministre de l'Intérieur assurent que des "gilets jaunes" ont pu être ...manipulés par cette ultra-droite !

Casseurs en marge du rassemblement de "gilets jaunes" à Paris : comment se sont-ils infiltrés sur les Champs-Elysées ? 

Le pouvoir a laissé l’acte 2 de la mobilisation des gilets jaunes tourner au chaos à Paris ce samedi. Des milliers de manifestants se sont rendus sur les Champs-Elysées malgré l’interdiction et de nombreux affrontements ont eu lieu avec les forces de l’ordre car des casseurs se sont infiltrés par les gilets jaunes, alors que l'exécutif se flattait de maîtriser habituellement les mouvements de foule sur les Champs. Les explications de Sibylle Delaitre.

Les forces de police ont reçu l'ordre de laisser entrer les manifestants sur les Champs-Elysées

Cette video l'atteste,
en même temps que le désordre dans les rangs policiers :


Une témoin assure en outre avoir assisté à l'arrivée d'un groupe de 'Black bloc", c'est-à-dire des internationalistes anarcho-révolutionnaires. Les journalistes avaient en effet indiqué que des cars venus d'Allemagne avaient été signalés, ce qui accrédite la thèse du cynisme de l'exécutif.

L'ultra-droite était-elle à la manoeuvre sur les Champs-Elysées ?

L'Heure des Pros (1ere partie) du 26/11/2018 :



Marine Le Pen conclut que Castaner traite les "Gilets jaunes" de nazis :


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):