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samedi 8 août 2015

Aux sanctions européennes, la Russie riposte par un embargo et la destruction des marchandises infiltrées

Le bras de fer se durcit entre Poutine et Obama

Les fruits, les légumes et la viande importés d'Europe étaient censés rester bloqués à la frontière
depuis que certains pays occidentaux ont décidé  en 2014 de sanctions contre la Russie, le président russe a riposté en lançant un nouveau défi aux pays hostiles.

"Vladimir Poutine entend décourager les importations en provenance de l'Europe."  Les mêmes qui accusent la Russie de l'annexion de la Crimée, territoire de l'Empire russe depuis le XVIIIe siècle et de l'URSS de 1922 à 1991, n'hésitent pas aujourd'hui à inverser les données historiques: Obama et ses courtisans, Hollande et Cameron, ont tenté de punir Poutine et d'affamer le peuple en déclenchant des sanctions économiques, militaires, technologiques et énergétiques. Le crash du vol MH 17 dans l'est de l'Ukraine a joué un rôle déclencheur des hostilités de Washington et Bruxelles à l'encontre de la Russie, "qui refuse de reconnaître que l'Ukraine peut suivre sa propre voie", selon le Grand Satan Barack Obama en fin de bail à la Maison Blanche, qui refuse cette liberté aux russophones de Crimée.

C'est dans ces circonstances que, malgré les critiques de Washington et de Londres, Hollande a d'abord exprimé son besoin de livrer tout de même un porte-hélicoptères Mistral, négocié en 2011 et déjà payé par les Russes, subissant bon gré mal gré la pression de ses alliés sur le second, en fonction de l'attitude russe, tandis que l'Allemagne entendait préserver ses intérêts dans le secteur énergétique et que la Grande-Bretagne refusait de saborder la place financière de Londres, très accueillante aux capitaux russes.
La Crimée et Sébastopol sont particulièrement réprimés. Dans ces deux zones, les Etats membres de la coalition occidentale pro-ukrainienne interdisent les nouveaux investissements d'entreprises de leurs pays dans les infrastructures de transports, de télécommunication et dans le secteur de l'énergie. Egalement interdits, les investissements destinés à l'exploitation du gaz, du pétrole et des ressources minérales.

La Russie riposte par un embargo
Décrété le 6 août 2014 par Vladimir Poutine, l'embargo devait avoir une durée d'un an, mais concerne toujours l'ensemble des produits alimentaires, notamment la viande, le poisson, les produits laitiers et les fruits et légumes, très largement français. La valeur des produits touchés par l'embargo est estimée dans un premier temps à 9 milliards de dollars. Les effets de l'embargo sont compensés par les importations russes depuis les pays amis défavorables aux sanctions américaines, dont notamment le Brésil, le Chili, l'Argentine ou encore la Biélorussie. L'embargo stimule même les producteurs locaux russes.

V. Poutine entend décourager les importations en provenance de l'Europe

La Russie détruit les marchandises entrées en fraude.
Les cargaisons qui essaient de contourner l'embargo russe sont saisies et détruites. Des kilos de porc danois ont ainsi été jetés au feu et des camions entiers de fromages européens broyés par les douanes russes. Depuis jeudi 6 août et le dépassement du délai d'un an, au lieu de les renvoyer dans leur pays d'origine, la Russie détruit désormais les produits alimentaires en provenance des pays occidentaux, qu'ils soient saisis à la frontière ou dans les magasins. "Il n'y a aucune étiquette, aucune information sur le producteur, aucune date de fabrication ou d'expiration. Ces produits sont dangereux et impropres à la consommation", explique Andrei Panchenko, le représentant de l'agence nationale de surveillance sanitaire

Une mesure de dissuasion
Avec ces premiers contrôles sanitaires, Vladimir Poutine espère décourager les importations clandestines. La propagande occidentale n'hésite pas à faire parler des anonymes authentiques, s'ils ne sont pas inventés. "Je pense qu'un pourrait trouver un moyen d'utiliser cette nourriture au lieu de la brûler", estimerait un consommateur auquel le secret des sources permet de prêter les mots du journaliste. Une pétition pour que ces aliments soient donnés à des organisations humanitaires a été lancée. Quelle association ? Un collectif, peut-être? Elle aurait déjà réuni plus de 300.000 signatures en moins de 24 heures. 
La déontologie professionnelle autorise l'intox.

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