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jeudi 6 août 2015

Accord avec Poutine sur les Mistral: l'opposition dénonce la politique de Hollande et Fabius

La majorité se félicite-t-elle de 1,5 Mds de pertes ?

L'agence de presse d'Etat pointe, non pas le fiasco de Hollande, 
mais... l'opposition de droite !

L
a presse partisane française joue un rôle que ne renierait pas l'URSS 
Un contrat perdant-perdant pour la France
"Plusieurs élus de droite et d'extrême droite ont dénoncé jeudi l'accord annoncé la veille au soir entre Paris et Moscou sur la non-livraison des navires Mistral par la France à la Russie." Voilà que l'AFP s'extasie d'un "accord" avec le grand Satan Poutine sur l'annulation unilatérale d'une promesse de deux ventes de navires de guerre : on se pince ! 

Derrière l'agence de presse militante, Libération n'est que trop ravi de s'aligner: "Accord Mistral: droite et extrême droite critiquent Hollande... Le journal socialiste Le Monde parle même de "saga", certes "controversée", mais sans mentionner en titre le coût de cet "épilogue," annonçant la fermeture de l'incident...

Au Front national, donc, Marine Le Pen -"qui a souvent pris position pour la Russie depuis le début de la crise ukrainienne à l'origine de la décision de la France d'annuler la vente des deux Mistral à Moscou", rappelle l'AFP- "dénonce" dans un communiqué "une faute lourde de François Hollande, qui porte gravement atteinte à la crédibilité même de la France." "La France socialiste refuse de livrer des navires à la Russie mais équipe l'Arabie saoudite et le Qatar. Quelle honte!", s'indigne quant à lui, le député européen FN Louis Aliot dans un tweet. Une "faute lourde" qui n'appelle aucun développement de la "centrale" de presse... A l'AFP, on ne s'indigne que des critiques de l'opposition...

L'accord fait aussi "bondir" chez Les Républicains. "Hollande a cédé et la France obéit aux USA et à l'Europe. Jour de deuil pour ce qu'il  reste ["ce qui reste", en français] de notre indépendance nationale...", a-t-il souligné par tweet dès mercredi soir le député des Français de l'étranger, Thierry Mariani, "qui a récemment voyagé en Crimée à l'invitation de la Russie", insinue la presse fielleuse d'Etat. Aucune erreur de Fabius et Hollande ne fait "bondir" l'AFP.

"Que valent désormais les engagements pris par la France s'il suffit d'un claquement de doigts des États-Unis, de l'Allemagne et de la Pologne pour remettre en cause notre parole ?", "abonde" Nicolas Dupont-Aignan, président du parti souverainiste Debout la France, dans un communiqué.

L'addition sera d'environ 1,5 à 1,6 milliards (...) payés par le contribuable français"

Thierry Mariani a livré une contre-expertise du coût de l'annulation de cette livraison, avançant "jeudi matin, sur France Inter, que c'est  "bien plus que le montant évoqué par le gouvernement". L'AFP ne conteste pas, mais passe la parole au PS.

Le Parti socialiste a en revanche salué jeudi matin "une bonne nouvelle, qui satisfait les deux parties"... Pour le parti gouvernemental qui n'est pas à une contre-vérité près, l'accord permet à la France d'honorer "sa parole et sa réputation". 

Le ministre de la Défense a affirmé sur RTL que le montant exact sera inférieur au prix d'achat initial de 1,2 milliard d'euros. "Le Parlement recevra bientôt [sic, mais pas avant la rentrée parlementaire] le montant exact du remboursement, annoncé déjà comme étant inférieur au coût initial des deux bâtiments de guerre", assure dans un communiqué le parti, se faisant l'écho de l'engagement de Jean-Yves Le Drian, qui semble avoir lui-même besoin de temps pour développer une thèse foireuse pour sa défense.

"Quel gâchis que le dossier des remboursés à la Russie : la parole, la signature et les finances mises à mal", a également déploré l'ancien ministre Xavier Bertrand, député Les Républicains de l'Aisne, dès mercredi soir sur twitter.

Eric Ciotti, député Les Républicains des Alpes-Maritimes, a de son côté dénoncé jeudi matin sur Sud Radio une "aberration", un "scandale" et une "dilapidation d'argent public". "Isoler la Russie, comme nous le faisons aujourd'hui, me paraît induire notre politique étrangère vers une impasse; nous avons besoin de la Russie, notamment pour combattre Daesh (l'organisation État islamique, terme rejeté par Fabius, inspirateur du fiasco de Hollande) en Irak et en Syrie", a-t-il déclaré.

1 commentaire:

  1. Il est vrai que la France nage dans les excellents résultats économiques. On peut se permettre de balancer plus d'un milliard par la fenêtre. La hausse d'impôts qui va suivre sera là pour compenser. Foutons dehors tous ces incapables.

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