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lundi 3 août 2015

Quatre ados morts: réponse au projet Taubira sur la conduite sans permis

Les 14 mineurs accidentés à Rohan circulaient sans permis : 4 morts

Entassés à 14 dans le même véhicule utilitaire
Pour une raison encore indéterminée, la voiture s'est retrouvée dans le fossé après avoir fait plusieurs tonneaux.  

Tous âgés de 14 à 17 ans, ils rentraient d'une fête privée quand le mineur sans permis  au volant a perdu le contrôle du véhicule  vers 1h20 du matin, sur la commune de Rohan (56). 3 garçons et une fille sont morts dans le véhicule utilitaire de type Citroën Berlingo, selon d'autres sources. Les autres, blessés, sont hospitalisés.

Le conducteur - survivant - est le fils du propriétaire du véhicule 



Une enquête est en cours pour déterminer si les victimes étaient sous l'emprise d'alcool ou de stupéfiants.


Le mauvais signal envoyé par la ministre de la Justice de Hollande


Les conséquences du projet de réforme de la garde des Sceaux révélé il y a trois jours n'ont pas tardé.

Elle a fait bondir les associations de sécurité routière : conduire sans permis ou sans assurance pourrait bientôt ne plus être considéré comme un délit, mais comme une contravention passible d’une simple amende forfaitaire de 500 euros. C’est ce que prévoit un volet du projet pompeusement qualifié de réforme pour une " justice du XXIe siècle" et que Christiane Taubira a présenté vendredi 31 juillet en conseil des ministres, mais sans que les décrets d'application soient prêts. 


Dans l’exposé des motifs de la loi, la chancellerie justifie cette réforme par des mesures qui "permettront d’assurer une répression automatique", ainsi qu’une "sanction plus rapide et plus systématique".

Curieuse conception socialiste de la "prévention"
Taubira avait d'abord soutenu son projet
"Cela permettra à la police et à la gendarmerie de dégager du temps pour faire de la prévention, car c’est ça qui est efficace. (…) Aujourd’hui, la réalité, c’est que plus de 70 % de ces infractions sont traitées, non pas en juridictions correctionnelles, mais par ordonnance pénale avec des amendes et des délais qui vont de dix à quatorze mois pour un défaut de permis ou d’assurance. Et nous constatons une grande disparité des décisions sur l’ensemble du territoire sur le montant des amendes [aussi longtemps que ne sera pas retiré aux juges la liberté d'appréciation de l'application de la loi] : cela varie de 250 à 450 euros, à peu près."Le jugement de Mme Taubira se révèle faux à nouveau, confondant les causes de ces disparités et l'injustice des conséquences.
La ministre a ensuite prétendu avoir elle-même été "réticente" à cette mesure au début, après avoir toutefois plaidé sa cause, soulignant qu’il ne s’agit ni d’une "banalisation de l’infraction", ni d’une "incitation"...

Face à la polémique immédiatement suscitée, le premier ministre Manuel Valls s’est lui dit ouvert au dialogue sur la question. 
Le petit vélo de Taubira
n'est pas encore souillé
"Sur ce sujet comme sur les autres, le gouvernement et la garde des sceaux sont ouverts au débat parlementaire", a-t-il insisté au cours d’un point presse donné à l’issue du conseil des ministres, avant de se rendre dans "les Alpilles", pour ne pas dire "le Luberon", connoté 'bobo'....

Le message a été reçu par la ministre qui a subitement pris conscience de son irresponsabilité et a rétropédalé. 
Au micro de France Inter  elle a annoncé vendredi matin une possibilité de renoncement à ce projet: "S’il n’y a pas d’acceptabilité dans la société, nous en tirerons tous les enseignements."
Trop tard: le mal est fait.

La sanction de Taubira est tombée, mais ce sont quatorze mineurs qui écopent pour avoir été incités à conduire sans permis.

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